Batman - Mr Freeze, bébé Nouchka- PG
Nommer les bébés ourses ne fut pas réellement dur. S’en occuper lui prit un temps d’adaptation, savoir quand et comment commencer le véritable apprentissage, établir les punitions et bien entendu, les câlins et récompenses. Il se trouva bientôt à prendre dans ses bras la petite Nouchka sans se poser réellement de question, a commencer à la chatouiller pendant qu’elle essayait de lui lécher les doigts quand, pour jouer, sa sœur aurait mordillé sa main gelée. Il passa une main sur la tête de l’oursonne qui fermait ses yeux, sortant sa petite langue rose, comme pour se moquer. Il sourit.
Maléfique - Diaval + Maléfique - G
Tourner dans le château pour avoir des informations était plus facile qu’il ne l’aurait cru. Il restait dans les hauteurs, attentif à la moindre perturbation chez les serviteurs dont les discussions lui amenaient plus d’information qu’il en avait besoin pour sa maitresse. Les rumeurs couraient sur le Roi, qu’il était dur et n’avait eu le trône que grâce à une tromperie. Cette dernière phrase amena un sourire chez Maléfique. Amer, il le constata. Diaval ne demandait rien, jamais. Il était le servant de Maléfique, son espion, ses ailes dès le premier jour. Il n’avait pas à se renseigner sur elle.
Maleficent - Diaval + Aurora - G
« So, so... » pépiait l’enfant avec une touffe de cheveux blonds comme des plumes. Elle était encore un poussin qui avait besoin de prendre des forces. Ses gardiennes ne semblaient pas comprendre ce qu’il lui fallait, il ne restait que Diaval pour pourvoir à certains besoins. Loin de s’effacer, cette certitude grandissait chaque jour. Nourrir la princesse ne le dérangeait pas, que ce soit avec du lait de troll ou plus tard, des aliments prémâchés. Il adorait quand les petites serres essayaient de le toucher pendant que le poussin riait et souriait, arrivant parfois à le prendre maladroitement dans ses bras.
Originale - Makram - PG
Gamin, Makram avait l’habitude de se transformer et déambuler ainsi dans les rues d’Alger. Personne ne remarquait le petit chien qui ressemblait à un loup, il était donc libre d’aller où il le voulait, même dans les quartiers qu’on lui interdisait, pour des raisons qu’il ne comprenait jamais réellement, souvent à des heures où il aurait dû dormir. Il n’en avait que cure, l’aventure n’attendait pas. Il pouvait à loisir regarder les étalages des marchants, au prix de caresses, avoir de la viande sous la dent, connaitre les allées et les odeurs, les couleurs d’une ville qui l’appelait sans cesse.
Originale - Makram, ses parents - PG
Sans cesse, on lui jetait son origine ou sa nationalité en pleine figure. Le visage allongé, le gros nez, la peau sombre et les épaisses boucles noires le signalaient comme « beur » chez lui. Etre loup-garou le démarquait de ses cousins algériens. Comme si ça ne suffisait pas de vivre en France, il fallait encore qu’il se transforme en une bête qui n’existait pas ici !
Il n’était rien, marmonna Makram une fois. Ses parents le prirent dans les bras quand ils l’entendirent. D’abord, il était leur fils, le fruit de deux mondes, c’était vrai, mais avant tout lui-même.
Originale -Les parents de Makram - PG
Souvenir d’une nuit où tout bascula, la cicatrice resta longtemps cachée, la honte et la douleur étaient trop grandes. Aïcha ne supportait pas sa marque, à défaut de pouvoir la refuser. Ce fut l’époque des habits amples, des regards derrière elle. De la colère aussi, sans doute plus qu’elle en aurait supporté avant de venir ici. Puis, Bachir vînt, avec son calme, son humour, son affection, le thé épicé et un sourire le matin, son réconfort respectueux, silencieux parfois, comme une invitation polie à se confier sur tous les cauchemars et les angoisses. Ils se rapprochèrent ainsi, pas à pas.
Originale - Makram, ses parents - PG
« Gênant » était un bon terme pour désigner l’odorat Aïcha et Makram. Oh pas pour lui, non, pour eux ! Pas tout le temps d’ailleurs, mais il fallait l’admettre, lors du jeûne, il fallait une certaine organisation. Quand Aïcha était enceinte, il faisait attention à ne pas faire de bruit, ni préparer de plats à l’odeur trop forte qui pourrait la tirer de son sommeil. Quand Makram grandit, les deux adultes reprirent cette habitude, à deux cette fois. Enfin, quand Makram eut l’âge et l’envie, ils le réveillèrent. Avec le temps, ils s’habituèrent. Il restait cependant les odeurs extérieures...