même d'halloween de farce friandise

Nov 01, 2012 22:26

Parce que c'est une bonne récolte, pleine de surprise.

Comics :

DC-Batman


BATMAN- Damian/Colin -héros

Grayson a des idées bizarres, comme le fait qu’il soit un enfant et donc que s’amuser doit faire partie de sa vie, qu’il n’y a pas de la mission et blablabla. Damian le sait ou plutôt, il l’endure et fait avec depuis qu’il a accepté que si Grayson ne serait jamais le Batman de Gotham, il pourrait être le sien. Puis, dans le lot, il y a Colin et Grayson l’encourage à être plus souvent avec lui dans une forme étrange d’enthousiasme incompréhensible (et il passe sous silence les exclamations entendues, de c’est trop mignon à il a tellement grandit. Ou plutôt, il les réserve pour les entrainements où frapper son mentor très fort est accepté, sinon félicité).
Lorsque Colin l’invite à fêter Halloween, il ne sait quoi penser, mais Grayson exulte. Quand à Père, il parait presque… satisfait. Damian n’a jamais vraiment compris son père. L’idée qu’il s’en faisait, ce dont il avait entendu et la réalité concordent globalement, mais paraient tellement contradictoires à certains moments. Puis, Drake montre qu’il pourrait, après beaucoup d’entrainement et d’année, faire un héros presque tolérable en brandissant la mission. Mais ce n’est sans doute pas assez pour que Grayson reste tranquille, vraiment pas.

Il est loin d’avoir tort, très loin.

+

« Je te trouve mignon. » dit Colin en voyant le costume de Damian. Celui-ci grogne, d’un air contrarié.

« Je suis Batman, je ne suis pas mignon. J’agis selon et pour la mission. » siffle-il et contrairement aux autres imbéciles, Colin semble vraiment l’écouter. Il ira loin, sans aucun doute.

En attendant, Wilkes n’est pas encore déguisé. Et le bal de charité de Père commence dans quelques heures, ainsi que leur planning pour pouvoir ne pas être infidèles, ni à Gotham pullulée par le crime, ni à leur couverture dont ils ont besoin pour rester tranquille, dans le noir. Il ira loin, mais il faut qu’il apprenne à être préparé. Il semble hésiter pour l’instant et Damian commence à vouloir se gratter et être énervé.

« Qu’est-ce qu’il y a ? »

« Je me demandais… je pourrais être ton robin ? »

La question surprend et Damian se renfrogne en la réécoutant. Ça le surprend, mais en soi, c’est logique. Il ne voudra jamais le dire et encore moins devant Grayson, mais la présence de Wilkes n’est jamais vraiment gênante, juste ce qu’il faut. Si seulement il ne tenait pas tellement à être libre de toute dette vis-à-vis de lui, une forme de fierté idiote sans doute, il serait absolument… bref.

« Je croyais que tu serais Peter Pan ? »

En fait, il devait être Bruce Banner, mais Damian a râlé sur le fait qu’Abuse était sans doute plus intelligent et fort qu’Hulk. Ça et autant ne pas tenter le sort, après tout, c’est connu du public qu’Abuse et Robin (le vrai, l’héritier de Batman) font équipe. Damian n’a pas trouvé qu’autres costumes à sa digne mesure (peut-être éventuellement Nightwing, mais Grayson a eu suffisamment de plaisir comme ça. Et ça n’a rien à voir avec le fait qu’il ait découvert que ça vient d’une légende kryptonienne et que faire sourire Kent est hors de question), Colin a plus de choix (et surtout, si jamais des gens peuvent aligner deux et deux, il ne veut pas que Colin ait mal).

« Mais je n’ai plus envie. Et puis Peter Pan ne sauve personne. J’ai lu le livre à la bibliothèque de l’orphelinat… »

« Il se bat contre des pirates, c’est comme se battre contre des criminels. » renchérit Damian.

« Et il tue les enfants quand ils grandissent ! »

Dans un premier temps, Damian parait dégouté, non par le fait énoncé, après tout, c’est un personnage imaginaire, mais par le souvenir du petit sourire de Drake pendant cette interminable torture que fut le marathon Disney organisé par Brown. Pas possible de croire à des mensonges pareils (quoi, il n’était pas non plus au courant ? Et alors ?)

« D’accord. »

« Donc, je peux être ton robin ? »

« Non. »

C’est clair, ferme et limpide (en contraste avec le rouge des joues). Colin fait une moue triste de chiot perdu ou de chat qu’on aurait rossé. Comme toujours, ça provoque une chose absolument nouvelle et désagréable dans l’estomac de Damian, une sorte de serrement.

« Robin est l’élève de Batman, son partenaire, mais surtout son élève et son héritier. » justifie Damian. « Toi tu es plus… » Mon égal « Quelque chose comme …» mon ami. Et plus peut-être, selon ce crétin de Grayson.

« Superman ? » demande Colin et Damian se dit qu’il y a pire comme choix. Après tout, c’est un intime de père et il n’est pas pervers, minable et dégelasse comme peux l’être Green Arrow. Un peu neuneu à cause de sa campagne, idéaliste et gentil dit la populace. Ces derniers qualitatifs conviennent bien à Colin, donc, Damian dit oui. Plus par dépit qu’autre chose.

« Génial ! »

« … Pourquoi tu voulais être mon robin, au fait ? »

« Bah, parce que tu es mon héros. » dit Colin avec toute la candeur du monde.

Damian aimerait dire qu’il ne correspond pas au profil, mais sa gorge est sèche, donc, il s’en va chercher de quoi déguisé son ami.

++

Pendant le gala, Grayson ricane et il ne comprend que lorsqu’il voit Drake embrasser Conner (je suis un crétin) Kent, alias Superboy. Avec horreur, il se demande si çà compte comme un coming out subtile ou pas. Vu le regard de Père de lui à Colin, puis vers l’horreur multipliée par deux, il ne sait pas.

Puis, Colin sourit et Damian se dit que Père est intelligent, donc il n’en a pas à s’en faire. (et surtout qu’il est heureux)


BATMAN - Jason, Scarlet - PG - un cadeau de (non) saison

Saint-Pétersbourg n’était pas une ville des plus chaudes loin de là, mais Jason appréciait franchement la vue, les églises étrangement colorées, les rues grouillantes de monde, l’odeur fraiche du vent et ce fin fragment d’odeur iodée. Pendant le voyage, il avait repéré les rues et les cul-de-sac, les bâtiments où grimper et courir sans perdre de vue la cible seraient plus faciles entre autre chose. Il s’était préparé à presque tout, même à perdre. C’était le commencement de tout, il ne voulait rien perdre (pas encore). Ça incluait Scarlet (surtout elle). Se faire traiter de papa poule n’était qu’un mince inconvénient et depuis le retour de sa fille, Jason prenait un malin plaisir à retourner le compliment à Roy.

De la Russie, il n’avait aucune expérience réelle, des cours dessus, des souvenirs que sa partenaire lui avait dit, mais Sasha aurait pu aller se terrer dans le coin le plus perdu de la Sibérie, jamais Jason n’aurait renoncé à l’accompagner. Parce que sur son visage, il voyait la joie et l’anxiété qu’il avait ressenties quand il avait reconnu sa mère, avant les coups et la mort.

Ça s’était bien passé, enfin, aussi bien qu’une fille voulant retrouver sa mère et qui la découvre enceinte, aux bras d’un homme riche, sans pouvoir lui adresser un mot. Scarlet avait changé, c’est vrai, elle avait grandi, s’était musclé, sans parler des cheveux qui avaient virés au rouge, trace indélébile d’un traumatisme.

Elle n’avait pas voulu lui parler, ayant vu le sourire, craignant de briser un bonheur.
Ils étaient donc maintenant tous les deux en train de marcher dans la ville, Sasha avec la tête un peu baissée, Jason à ses côtés. Puis, elle s’arrêta, son regard sautant sur un détail. Elle tourna lentement à droite à sa grande surprise.

Ils étaient cinq, dont un qui semblait à moitié mort de froid, blotti contre un coin pour essayer de se réchauffer. Une portée de chiots laissés à l’abandon dans le froid et Sasha qui prit le plus sombre dans les bras, comme ça. Les autres qui s’agitaient un peu et elle qui souriait si franchement en les caressant.
Puis, elle croisa son regard, accroupie comme elle était, la jeune fille paraissait soudain petite à Jason.
Son regard passa des chiots à elle, alternativement, puis, un sourire un peu féroce se forma pendant qu’il s’agenouilla.

« Tu veux les garder ? On pourrait les entrainer pour pister les dealers ou leur apprendre à mordre les criminels jusqu’à l’os. »

Sans parler du fait qu’avec cinq chiens à la maison, Roy n’aura certainement plus ses comportements de père poule qui veut savoir si sa chérie a bien mangé ses épinards et si sa mère criminelle n’est pas encore venue et si Scarlet s’en sortait bien et si elle n’avait besoin de rien. En pleine mission.
Sans parler de la gamine qui serait certainement ravie, en ayant un sourire un peu comme celui de Sacha abordait pendant qu’il prenait les chiots qu’elle n’avait pas encore pris.

Ils étaient cinq, dont un qui semblait à moitié mort de froid, blotti contre un coin pour essayer de se réchauffer. Une portée de chiots laissés à l’abandon dans le froid et Sasha qui prit le plus sombre dans les bras, comme ça. Les autres qui s’agitaient un peu et elle qui souriait si franchement en les caressant.
Puis, elle croisa son regard, accroupie comme elle était, la jeune fille paraissait soudain petite à Jason.
Son regard passa des chiots à elle, alternativement, puis, un sourire un peu féroce se forma pendant qu’il s’agenouilla.

« Tu veux les garder ? On pourrait les entrainer pour pister les dealers ou leur apprendre à mordre les criminels jusqu’à l’os. »

Sans parler du fait qu’avec cinq chiens à la maison, Roy n’aura certainement plus ses comportements de père poule qui veut savoir si sa chérie a bien mangé ses épinards et si sa mère criminelle n’est pas encore venue et si Scarlet s’en sortait bien et si elle n’avait besoin de rien. En pleine mission.
Sans parler de la gamine qui serait certainement ravie, en ayant un sourire un peu comme celui de Sacha abordait pendant qu’il prenait les chiots qu’elle n’avait pas encore pris.

++

Il n’y avait pas cru, mais le petit noir, celui que Sasha avait pris le premier dans les bras, survécu. Il s’en était fallu de peu et depuis, il suivait Scarlet comme son ombre. Comme il s’y était attendu, à leur retour de New York avec leurs bagages supplémentaires, Roy le charria sur les petits poussins qui sont trop gâtés ces temps-ci, même Batman s’y était mis en offrant un chien à son chiard. Sauf que Jason avait offert toute une portée à son Robin, qu’il tenait à faire plus grand, plus fort que le foutu paternel et pour tout ce qu’il lui faisait subir, elle avait bien le droit à un ou deux plaisirs. Et si pour ça, il faudrait faire plus souvent le messager entre une mère et le chiard précédemment mentionné, ben, quelque part, ça en valait la peine. Surtout que Sasha souriait pendant qu’elle les présentait à Lian et Starfire : Tolstoï tout gris et joueur, aimant se battre, Pouchkine qui aimait hurler à la lune, Boulgakov qui était un vrai petit diable, Natasha la seule rousse et femelle.

« Ces noms sont étranges, même pour des terriens. »

« Ce sont des auteurs et un nom de super héroïne russe. » expliqua Scarlet, Dostoïevski à ses pieds, le poil tout noir et les yeux brillants.

C’était le chiot qui portait le mieux son nom, si on en croit crime et châtiment, celui qui avait failli mourir et qui remarcha, comme Lazare, comme Raskolnikov. Comme lui quelque part.

« Ils sont trop mignons. » s’exclama Lian et Roy se fut sans aucun doute partager entre l’envie de le taquiner ou de sourire. Il préféra lui tapotait l’épaule, ce qui lui fallu un léger grognement.

« Content de vous revoir, Jaybird. »

« … Qu’est-ce j’ai dit sur ce surnom ? »

« Quoi, tu préfères grand frère gaga ? »

« … Tu as de la chance Roy que l’entrainement intensif des chiens n’ait pas encore commencé. Vraiment. »

« D’accord, d’accord. Je t’aide pour les bagages ? »

« Ça ira, merci. Sasha m’a dit qu’elle avait faim, il vaudrait donc qu’on mange rapidement… ne dis rien. Ne dis surtout rien. Vu les marathons Disney que tu fais avec Lian, tu as interdiction de dire quelque chose. Pourquoi tu ricanes ? »

Frustré, il se tourna autre part. Histoire de ne pas démolir Roy devant Lian. Et cela n’avait rien à voir avec le fait qu’il ne supportait pas de voir des gosses pleurer ou que Sasha avait beaucoup de compassion, mais une certaine maladresse pour consoler les gens et qu’elle s’en désespérait. Sans parler du fait que ça nuirait à l’ambiance de l’équipe et que même Starfire risquait de lui en toucher un mot ou de se mettre en colère.

Puis, Sasha en train de sourire, ça valait bien un cadeau de Noel en retard. Ou d’Halloween si on en jugeait la décoration extérieure de certaines bâtisses.

Dommage que les chiens ne sachent pas encore sauter à la gorge de quelqu’un, ça aurait fait un chouette souvenir en adéquation avec l’ambiance.

Marvel-Deadpool/Cable


MARVEL- Cable/Deadpool- Tu disais ?

« Mais Cable, c’était super glauque les tentacules ! Super sexy et kinky, oui, j’avoue, surtout quand tu as tout voulu me retirer, je ne te savais pas si passionné. Comme quoi tu es humain sous tes airs de messie à la gâchette de Lucky Luke façon Conan le barbare ! Enfin bref, désolé pour avoir dû te faire mal sans te faire jouir, pas que tu sois une mauviette, non ! Pas du tout, sinon, je t’aurais buté du premier coup sans remord au début hein ! Mais bon voilà, tu avais l’air d’avoir du mal à te… »

« Wade. Ta gueule. »

« Ma gueule, qu’est-ce qu’elle a mal gueule ? Mis à part qu’elle est sous masque, cachée. Certains pourront émettre que je nourris en secret quelques sentiments et complexes par rapport à mon terrible passé. Sinon, j’ai fait des crêpes pour Halloween, tu crois que les soldats en voudront ? Ils mourront dans d’atroces souffrances. J’en ai fait manger à Wolvie et il a eu la diarrhée pendant deux semaines ! Bon, après, il m’a envoyé dans ce monde, sans faire exprès sans doute hein, mais un peu quand même, tu étais mind controllé, avec tes rares cheveux en bataille, tes muscles et ta gueule de Priscilla ayant été battue par Hillary Duff. Voilà, j’ai descendu tout le monde, comme d’hab, c’est moi qui fais le boulot et toi qui écope la gloire et les sacrifices héroïques pour sauver le monde, le messie ou les petits chats. Et je suis quoi dans tout ça ? Oh, je sais, ton acolyte. Tiens, tu savais que j’en ai plein maintenant ? On s’appelle x-force et c’est en quelque sorte ma famille. En plus angtsy, évidement. Dis, tu crois que les x-men en général ne devraient pas être sous anti dépresseurs ? Ou alors, ils le sont, c’est pour ça qu’ils ne sont plus aussi funs ? »

« Tu crois vraiment que ça me préoccupe ? »

« Toi, je me pose pas la question, après tout, tu es le digne héros des années 90, tout en fusil, muscle et cœur tendre sous des abords de brutes irrésistibles. Tiens, la première chose que tu as faite, c’est essayé de me tuer parce que Murphy voulait bien que tu n’aies plus ton méchant virus, mais si tu étais manipulé par le Big Bad. Mais heureusement que j’étais là. Et même pas un sourire ou un bienvenue ou « chéri, tu as bien veillé sur Hope, elle a appris tout le Whedon-verse par cœur. » Mais de rien Cable, c’était un plaisir. Et j’ai fait gaffe à ne pas la laisser trop près des mecs. Sauf des filles. Hein. Parce qu’il ne faut pas me demander la lune non plus. Quoique non. Je l’ai aussi tiré des griffes d’Emma Frost. Cette femme est encore plus tarée que moi. »

« Ma sœur t’adorerait pour ces mots. »

« Oh, sérieusement ? Parce que j’ai beau être d’une équipe de x-men, on ne m’adore pas vraiment. Tu crois que je devrais avoir une pancarte free hug ? Quoique je n’ai rien contre porté free sex. Surtout avec certaines personnes… »

« Non. Pas maintenant. Jamais. »

« Mais ma parole, tu as choppé la même maladie que Wolvie ! Je parlais pas de toi, je ne fais pas dans le cable publicity. Fais gaffe, tu as eu assez d’un clone ou d’un… t’as pas de fils psychopathe rassure moi ? Non, mais la généalogie Summers, je m’en méfie. On croit qu’il y a seulement un couple, mais après vient trois mille personne lié à trente trois milliards de super héros, vilain, anti héros, mercenaire, anti vilain, aliens et sans parler des versions alternatives. Dans notre univers mutant, c’est soit pour les Summers, soit pour les Maximoff, avec Lorna et Havok, c’est les deux en même temps ! Et quand ce n’est pas eux, c’est Wolvie ! Tu parles de favoritisme. Dis-moi, est-ce que ça fait de vous l’équivalent des Lannister ou des Stark ? Et moi dans tout ça, je suis où par rapport à toi ?»

« Devant, je te couvre. »

« Oh Cable, j’adore quand tu es entreprenant comme ça. Sache que… »

« Moi aussi, tu m’as manqué. »

«Ooooh… »

« Wade ? »

« Excuse moi, je faisais un breakdown et ça fait MAL. Tu disais ? »

« Me gêne pas. »

« Je me disais aussi. »

Dessin animé


Penguins of Madagascar- Private->Skipper - PG 13- twist

Private n’a jamais cru que Kowalsky pourrait trahir pour la science et Blowhole, que Rico pourrait succomber à sa folie, loin des médicaments ou plutôt, sous l’effet d’un mélange que le premier mentionné lui aurait injecté. Et surtout, il n’aurait jamais cru que le commandant, Skipper, celui qu’il a toujours adulé comme un chef, pourrait mourir. C’est encore irréel, Rico manque de l’attraper. On le pousse. Il se retourne et ses yeux sont remplis d’une horrible douleur, plus profonde que n’importe quelle blessure. Fuir n’a jamais été aussi dur, aussi difficile, presque impossible sans aucune doute et il maudit l’ancien génie du cirque. Tout est de sa faute. Mais aussi du roi Julian qui a laissé trainer les drogues, ce par quoi tout a commencé.

Private n’a que là-bas où se réfugier. Julian est quelqu’un de bizarre, mais Maurice est loin d’être un mauvais bougre, loin de là. Il faut juste… qu’il fasse un repli. Qu’il réfléchisse. Chose difficile quand on saigne et qu’on court à en perdre haleine.

++

Une vision d’horreur l’attends, un cauchemar de ruine et Morty en pleurs (de tristesse, pas de joie, enfin, il l’espère) berçant des pieds, recroquevillé près d’une masse inerte (plusieurs rectifie la partie de son cerveau qui n’est pas occupé à l’empêché de vomir). Les yeux qui se lèvent vers lui sont ronds, comme ceux des shootés errant sur un visage brun et jeune. Celui de Julian n’a jamais été aussi livide.

« Tiens, qui voilà Savio ? » dit soudain une fois, un homme tenant un pied de biche.
« Un rat. » siffle le dit Savio, colosse et étrangleur.

Private ne s’est jamais senti aussi faible.

« On était venu récupérer de l’argent, le vieil homme est sorti, on attendait qu’il revienne. Mais tu es revenu à sa place, t’es pressé de crever ? »

Charybde, je te présente Scylla.

« Tu ne vois pas qu’il a une blessure ? Il n’en a pas pour longtemps. »

Clemson lui sourie d’un air si aimable, tellement en contraste avec le coup qui arrive, qui le fait s’effondrer alors qu’il n’aurait pas dû. Il s’étale par terre et le sang gifle le sol, se répand pendant que quelques coups retentissent.

« Pourquoi ? »

Et les yeux sont fous ou froids. Morty hurle, cri de ne pas prendre ses pieds, les embrasse, cours, se fait descendre sous ses yeux. Il n’a jamais réellement aimé le garçon, il est sans doute mignon, adorable, mais tellement étrange et casse pieds.

Pieds. Ils ont tué Julian qui n’en a plus. Le plus grand a une scie et soudain, Private frissonne en se demandant si le découpage était bien post mortem.

« Quoi ? »

« Cela ne sert à rien de parler... »

Le pire, c’est que Skipper lui a dit la même chose pour qu’il s’enfuie, qu’il aille se mettre à l’abri. Marlène était morte il y a deux semaines. Tout s’est détraqué à partir de là, quand elle est morte, que Doris s’est avéré être la cousine de Blowhole, que Skipper l’a interrogé, que Kowalsky s’est mis à le désapprouver.

Et maintenant, il souffre.
Le noir arrive, le prenant dans ses bras avec la douceur d’une mère.

Il respire soudain, une grosse bouffée qui manque de tout lui brisé. Les yeux révulsés, il se relève pendant qu’on le retient fermement, mais non sans douceur. Il se calme lentement, ses yeux sautent d’un point à un autre, se fixe soudain sur l’individu et s’ouvrent. Toujours aussi grand, sérieux et intelligent, Kowalski le regarde avec l’air qu’il réserve pour les cas spéciaux, ceux où il en a le plus besoin. Rien à avoir avec l’air froid et distant du traitre.

« J’ai fait un mauvais rêve ? » demande le jeune soldat et le grand acquiesce.

« Tu t’es blessé en mission. » tente-il d’expliquer pendant que Private se jette dessus, l’entoure brusquement de ses bras.

« Je savais que tu ne nous trahiras jamais. Qu’on est comme une famille, que jamais rien ne nous séparera ! »

Kowalsky ne répond pas à l’étreinte, parait gêné par elle, mais ne l’interromps pas. Il demande à Private de se reposer, de dormir. Tout va bien, évidement. Skipper ? Avec Rico, ils viendront tout à l’heure.

Private le croit. Parce que c’est une chambre d’hopital, qu’il y a plusieurs chaises, que c’est arrivé parfois, ce genre de situation. Que Kowalsky a été normal, sans doute un peu trop gentil, mais il n’a pas vraiment fait attention. Trop heureux de se raccrocher à ses évidences. C’était un cauchemar, tout va bien.

Personne n’est mort, ni devenu fou ou traitre.
Skipper est vivant, va sans doute le prendre dans ses bras.
Ses bras, ce serait merveilleux….

++

« J’aurais cru que tu choisirais le dingue qui te sert d’amant. »

« Rico ne me servait que à réguler mes pulsions les plus basses. Il a fait son heure et maintenant, c’est votre tour. Et Private a toujours été mon préféré, Docteur. Maintenant, peut-on en revenir à cette étude de mes anciens partenaires ? J’ai toujours rêvé de voir ce qui se cachait chez Skipper de son vivant. »

« Il l’est. »

« C’est tout l’intérêt de la dissection. »

TV

Merlin


Merlin/Arthur- PG-Samain
Les nuits, la magie semble plus tentatrice, se glissant dans le songe, lui disant toutes les choses qu’il pourrait dire ou faire pour Arthur s’il savait, s’il ouvrait les yeux et comprenait toutes les parts de l’être de Merlin. Comme à chaque fois, ça ne dure pas et Merlin se retrouve dans le rôle ingrat de valet du prince chargé de le suivre partout, de l’écouter se dire combien il est bête et stupide et encore une fois bête et si je te reprends à faignanter, tu vas réellement avoir des problèmes. Vraiment, être l’ange gardien et le meilleur ami à la fois du prince, ce n’est pas de tout repos. Mais parfois, oui, parfois, il y a des points positifs, des améliorations infimes, une petite bougie dans le noir. Ou une citrouille.

« C’est une ancienne tradition. » lui dit le vieil homme interrogé. « Venu du nord et des iles, quand l’hivers vient. »

Samain, dit Gaius, une fête qui aiguise la magie et il l’a sent, plus forte à chaque seconde et il sourit. Parce que Merlin aime la magie, qu’il la sent palpiter en lui comme un animal, comme une voix qui annonce les retrouvailles. Parfois, il rêve d’une ombre, celle qu’il a trop peu connue, qu’il aurait voulu connaitre, pour mieux se connaitre lui.

« Merlin, mon père dit qu’il ne faut pas encourager ces pratiques. C’est une fête de druides et nous refusons la magie. Il ne comprend pas pourquoi on encouragerait une fête célébrant les morts. » dit soudain Arthur pendant qu’ils retournent à la haute cour, l’air un peu grognon, un peu pensif.

Il est pris de court, s’arrête et avant que son prince ne fasse un commentaire, il réplique maladroitement.

« Mais… mais c’est une fête pour les morts, pas pour la magie. »

« Les morts ? Nous avons le jour suivant pour ça. » renchérit Arthur avec un zeste d’énervement.

« Je veux dire… je ne pense pas que ce soit une fête maléfique, je veux dire… ils s’amusent à se faire peur, ils espèrent revoir les disparus. »

« Oh, je présume que pour toi, voir des morts sortir de leur tombe doit être réjouissant. » charrie Arthur avec un ton sarcastique.

« On m’a parlé de fantôme, plutôt. Comment une apparition pourrait faire du mal ? »

Et soudain, il se remémore Morgause et la mère d’Arthur, la fébrilité de ce dernier, son désespoir en apprenant l’hypocrisie de son père, ses mots sur la magie qui ne serait pas mauvaise et sa volonté de tuer son père. Pour sa mère, pour lui, pour les innocents mourant à cause de la culpabilité et la colère mal placée d’un roi.

Les yeux d’Arthur sont soudain tristes et Merlin essaie de retomber sur ses pattes.

« De toute façon, aucun sorcier n’est à Camelot et nous n’aurons pas d’invité, personne ne nous fera du mal. Je pense que nous devrions laisser les gens s’amuser comme ils l’entendent… »

« Et qui est tu pour décider des actions du roi et du prince ? » réplique Arthur à un Merlin soudain rouge qui balbutie. « Va donc nettoyer mes bottes et mon armure. Et fais mieux que la dernière fois. »

« Bien entendu… » dit-il en s’éloignant, puis se retournant quand Arthur le hèle.

« Si les habitants de notre royaume ont suffisamment peur de citrouille et de morts qui reviennent, alors la vraie magie ne leur apparaitra que plus maléfique. Enfin, c’est ce que je pense. »

Arthur ou « je ne veux pas te donner raison, mais tu as raison ». Pourtant, loin de s’énerver, Merlin fait un sourire jusqu’aux oreilles quand son prince ne le voit pas.

++

Cette nuit de Samain, Arthur rêve. Il n’est pas un prince, ni un jeune homme, mais un enfant. Petit et vigoureux, courant dans les champs d’or de blés. Une unique personne est présente, de dos et pourtant, il la connait mieux que quiconque. Elle se retourne et lui tend les bras, où il se réfugie sans une ombre de tristesse ou mélancolie, avec une joie totale et douce.

Près de son lit, Merlin finit de réciter une formule. Non, pas d’invocation de cadavre couvert de poussière et de ver, non pas une forme solide qui susurre la vérité comme on tend une épée pour frapper et tuer. Seulement la douceur d’un rêve, de retrouvaille dans un temps aussi court que précieux. Parce que Merlin sait que les séparations font aussi mal que l’espoir de retrouvaille est doux, qu’aucune chose n’est plus magique que de retrouver quelque chose de perdu.

je ferais le reste demain, fandom:marvel, fandom: batman, fandom: penguins of madagascar, halloween, fandom:merlin

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