Mordred sentit la honte l’envahir. Il retint un toussotement et se força à répondre, sans oser le regarder : - … Pas vraiment, non. Je ne savais même pas qu’il - enfin, je ne me suis jamais intéressé à sa localisation et - - Donc, nous sommes perdus ? Le ton était davantage amusé, sans être moqueur ou cynique, ce qui apaisa un peu Mordred. Un peu. - Oui, admit-il. Il s’en excusa ensuite, sans voir le sourire sur les lèvres de son compagnon. Jamais il n’aurait cru se louper de la sorte. Il n’avait aucune idée de la façon dont il devait procéder pour corriger le tir et parvenir à la destination souhaitée. Réussir à revenir sur leurs pas pour rentrer chez eux serait déjà un défi, avec tous les détours effectués. - Nous devrions peut-être remettre cela à plus tard… quand il fera jour, proposa-t-il, penaud. Rebrousser chemin pour ne pas se perdre davantage. Perceval acquiesça, avant de jeter un regard curieux sur les tombes. Il n’y avait pas grand-chose à en dire ; il en avait déjà vu de semblables en Pays de Galles. Son intérêt fut vite dissipé. - Je suis désolé, s’excusa-t-il encore. J’ai gâché ta soirée, alors que tu aurais pu te reposer - - Ce n’est pas un problème. Vraiment, insista Perceval devant l’air désolé de Mordred, en saisissant son poignet. Je suis content de passer du temps avec toi. Mordred rougit franchement et détourna la tête dans l’espoir que Perceval ne s’en aperçût pas, bien que la manœuvre fût inutile - la lumière prodiguée par la lanterne ne suffisait pas à le noter. Lui-même ne vit pas non plus la légère roseur sur les pommettes de ce dernier. Quelques secondes défilèrent dans un silence gêné, avant que Perceval ne se rendît compte qu’il serrait toujours la main de Mordred. Il la lâcha en maugréant une excuse avant de balayer les alentours du regard pour éloigner son esprit de la source de son malaise. La tête levée, il distingua alors le château, dont les contours étaient soulignés par de nombreuses lumières. Il le pointa du doigt. - Il doit être possible de nous situer grâce à ça, non ? Mordred suivit la direction prise par son index pour observer ce qu’il désignait ainsi. Il acquiesça. - Oui. Sans aucun doute. Ils avaient bon espoir de ne pas y passer la nuit, même s’il préférait de loin rester en compagnie de Perceval plutôt que d’être la cible des questions de Gawain.
Oh mince, j'ai pas commenté T__T pardon ! J'ai trouvé ça super mignon, on reconnait très bien les persos et j'ai visualisé la scène avec le style de la bd, c'est donc que c'est très bien écrit. J'ai beaucoup aimé l'hésitation de Mordred à ne pas s'avouer perdu, puis à se confesser et Percy est adorable dedans <3 ils sont tellement mignons !! Merci beaucoup pour cette fic !
Merciii <3 J'avoue qu'avec l'absence de réaction, je me demandais si tu l'avais lu ou si je m'étais juste complètement plantée avec les 2, ton commentaire m'a rassurée à ce sujet xD Ils sont tellement adorables canoniquement, il faut dire <3
Contente que cette petite fic t'ait plu, en tout cas ! :D
- … Pas vraiment, non. Je ne savais même pas qu’il - enfin, je ne me suis jamais intéressé à sa localisation et -
- Donc, nous sommes perdus ?
Le ton était davantage amusé, sans être moqueur ou cynique, ce qui apaisa un peu Mordred. Un peu.
- Oui, admit-il.
Il s’en excusa ensuite, sans voir le sourire sur les lèvres de son compagnon. Jamais il n’aurait cru se louper de la sorte. Il n’avait aucune idée de la façon dont il devait procéder pour corriger le tir et parvenir à la destination souhaitée. Réussir à revenir sur leurs pas pour rentrer chez eux serait déjà un défi, avec tous les détours effectués.
- Nous devrions peut-être remettre cela à plus tard… quand il fera jour, proposa-t-il, penaud. Rebrousser chemin pour ne pas se perdre davantage.
Perceval acquiesça, avant de jeter un regard curieux sur les tombes. Il n’y avait pas grand-chose à en dire ; il en avait déjà vu de semblables en Pays de Galles. Son intérêt fut vite dissipé.
- Je suis désolé, s’excusa-t-il encore. J’ai gâché ta soirée, alors que tu aurais pu te reposer -
- Ce n’est pas un problème. Vraiment, insista Perceval devant l’air désolé de Mordred, en saisissant son poignet. Je suis content de passer du temps avec toi.
Mordred rougit franchement et détourna la tête dans l’espoir que Perceval ne s’en aperçût pas, bien que la manœuvre fût inutile - la lumière prodiguée par la lanterne ne suffisait pas à le noter. Lui-même ne vit pas non plus la légère roseur sur les pommettes de ce dernier. Quelques secondes défilèrent dans un silence gêné, avant que Perceval ne se rendît compte qu’il serrait toujours la main de Mordred. Il la lâcha en maugréant une excuse avant de balayer les alentours du regard pour éloigner son esprit de la source de son malaise. La tête levée, il distingua alors le château, dont les contours étaient soulignés par de nombreuses lumières. Il le pointa du doigt.
- Il doit être possible de nous situer grâce à ça, non ?
Mordred suivit la direction prise par son index pour observer ce qu’il désignait ainsi. Il acquiesça.
- Oui. Sans aucun doute.
Ils avaient bon espoir de ne pas y passer la nuit, même s’il préférait de loin rester en compagnie de Perceval plutôt que d’être la cible des questions de Gawain.
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