Arbre à drabbles (été 2018) + (un peu des drabbles de l'arbre du printemps 2018)
Batman/Sandman - Jervis/Alice, Delirium (Death) - PG-13
Elle sourit. Jervis l’aime, son Alice, sa joie, son amour, même si elle est pas très bavarde. Mais c’est pas sa faute, elle n’a plus de voix.
- pEuT-êTrE qUe Si ElLe EtAiT oIsEaU, elLe IrAit MiEuX, dit une jeune femme à ses côtés qui change sans cesse de chevelure.
D’un geste, son Alice ne change pas, mais de ses plaies poussent des plumes, aussi jaunes et roses que le soleil qui se couche. Jervis en reste bouche bée une minute, avant de reprendre son Alice dans ses bras, de la bercer. Elle continue toujours de sourire, les yeux clos.
L’autre jeune femme cligne des yeux, puis, pose une main sur l’épaule de son « protégé ».
L’esprit d’Alice est déjà partie au bras de sa sœur ainée.
Boku no hero academia - Aizawa, Mina - PG
- Pardon, vous pouvez répéter ? dit Aizawa en offrant un regard loin d’être engageant aux élèves devant lui.
Kirishima regarda Kacchan qui détourna aussitôt le regard . Izuku tremblait comme au premier jour de classe. Mina semblait inhabituellement mal assurée et Kaminari n’était pas en reste. Shôto se porta volontaire pour expliquer.
- On voulait faire une soirée gage, les perdants devaient faire tout ce que les vainqueurs demandaient.
- Dont détruire tout un pan de mur et une pièce de l'internat avec de l’acide ?
Mina baissa la tête et murmura d’un ton presque inaudible: « c’est à cause de Mineta, il avait pas à demander ça. »
Gotham (UA Famille Addams)- Nygma/Oswald- PG-17
Sa fine moustache, sa prestance, son élégance et ses manières de dandy. Edward aimait tout ça chez son mari, le père de leur unique enfant. Avec Oswald à ses côtés, chaque jour apportait son lot de compliments, de baisers, de déclarations et bien évidemment, de regards possessifs et avides. Edward était conscient de l’amour et de la dévotion qu’Oswald lui portait grâce à tous ces gestes. Leur amour n’était conventionnel aux yeux de certains esprits étriqués. Cependant, au diable les convenances, du moment qu’il pouvait entendre les gémissements de plaisir de son amant quand il serrait son cou entre ses mains.
Gotham - Oswald, Martin - PG
Sa famille, c’était d’abord Oswald. Martin se souviendrait toujours de l’homme qui lui avait parlé à la fenêtre, avant de, petit à petit, le faire rentrer dans son cercle. Oswald lui apprit à se défendre contre la brute de son école. Victime de maltraitance et muet, Martin n’avait pas besoin qu’on lui explique que le monde était laid, plus encore à Gotham. Oswald lui avait donné ce que nul autre ne lui avait donné, des conseils, de l’affection bourrue, une voiture qui explose sans qu’il fut à l’intérieur et un homme qui le sauve et lui promet une glace. De l’espoir et l’amour, ce dont on lui avait toujours dénié.
Gravity Falls - Ford, Mabel, Dipper - PG
- Tu veux goûter ?
- Sans façon, répondit Dipper en examinant encore une fois la mixture trop rose et brillante pour être regarder plus que quelques minutes par l’œil humain. Est-ce que c’est la nouvelle version du Mabel Juice ou…
- C’est ça ! Oncle Ford et moi avons travaillé d’arrache-pied pour la fabriquer. C’est le summum de nos efforts, nos larmes, notre sueur et notre génie que je tiens entre les mains. Nous y avons mis toute notre âme.
Les yeux de Mabel brillaient d’une lueur dangereuse qui rappelait de manière frappante le regard de Ford quand il croisait un spécimen plus étrange et dangereux que d’habitude.
Gravity Falls - Ford, Stan - PG
Travailler permettait à Ford de se vider la tête pour mieux la remplir avec ce qui était nécessaire pour son avenir. Il y prenait plaisir. Cependant, même s’il ne l’admettrait que bien plus tard, son acharnement, son absence de repos et son obstination, la fatigue qui en résultait ensuite, tout ça lui permettait de ne pas penser à ce frère qu’il avait perdu. Stanley lui manquait, horriblement, totalement, passionnément. A l’époque, Ford haïssait ça. Son frère l’avait trahi, blessé, l’avait humilié devant ceux qui auraient dû l’acclamer.
Pourquoi ne pouvait-t-il pas se contenter de le détester au lieu de vouloir le revoir ?
Gravity Falls - Ford, Stan - PG
Revoir Ford. Il allait revoir Ford. Cette pensée l’obsédait pendant qu’il roulait à deux cent à l’heure et envoyait en enfer toutes notions de prudence, de règles de conduite et de « n’écrasons pas les piétons qui n’avaient rien demandé à personne ». Il allait revoir son frère, qu’est-ce qu’il en avait à faire ?
Son cœur tambourinait dans sa poitrine, comme un petit gamin qui sautillait sur une plage où il ne pleuvait jamais, une plage toujours identique, même dix ans après.
Ford n’appelait que parce qu’il avait besoin de lui, soufflait une voix, mais elle était qu’un bourdonnement dans sa tête face à l’éventuelle réconciliation. Celle que Stan attendait depuis si longtemps.
Gravity Falls - Ford, Stan - PG
Le bateau était un vieux rafiot délabré laissé à l’abandon. Ils l’avaient trouvé à Portland et avaient décidé que si les bateaux plus neufs, et surtout chers, ne leur convenaient pas, eh ben, ils pouvaient se rabattre sur un bateau de pêcheur. Ils taisaient le fait qu’ils ressentaient une joie immense à réparer et construire ensemble le bateau de leur rêve dans le musée, maintenant vidé de touristes. Cela les ramenait des années auparavant, sans pour autant les enchainer au passé. Cependant, il y avait un sujet qu’ils n’avaient pas encore évoqué : comment appelleraient-t-ils leur navire ?
Stan avait déjà sa petite idée.
Gravity Falls - Ford, Stan - PG
A chaque fois que Stan se souvenait de quelque chose, les yeux de Ford brillaient d’un mélange de joie et de mélancolie. Il s’excitait aussitôt, essayant de décortiquer l’image, le son ou l’odeur qui venait de ressurgir des tréfonds de sa mémoire. A vrai dire, quelque fois, il faisait presque peur. Cependant, Stan sentait une vague d’affection à voir son frère agir ainsi. C’était parce qu’il avait envie de le retrouver, en un sens. Il préférait ça aux brefs moments où Ford se taisait à cause de ses trous de mémoire. Il devenait sombre, le regard vague et triste, comme s’il avait le cœur brisé.
Gravity Falls - Pacifica, Mabel - G
A chaque fois que Pacifica voyait Mabel, elle ne pouvait pas s’empêcher de ressentir une intense vague de mépris et de frustration. D'accord, il fallait l’admettre, elle était rancunière et mauvaise joueuse. Ensuite, cette fille avait tendance à se prendre pour le centre de l’univers ou croire que le monde était tout beau, tout gentil, les deux attitudes laissaient à Pacifica un goût amer dans la bouche. Comment osait-t-elle se prendre pour le centre du monde alors qu’elle venait juste d’arriver et qu’elle repartirait aussi sec ?
Alors Pacifica lui faisait des remarques à chaque fois qu’elle la voyait, sourire méprisant aux lèvres.
Gravity Falls - Gopher vs Ford - PG 1/?
Toujours là, pensa en son for intérieur Gopher en regardant l’Autre Stan à l’Odeur de Bouc (ASOB pour aller plus vite). Gopher était habitué à ce que Stan fut entouré, mais pas à ce point. ASOB le gardait jour et nuit. Fait encore plus inacceptable, son maitre n’était plus lui-même et se focalisait sur les deux Bébés Stan et sur ASOB. Avec Compy, Gopher avait été compréhensif, c’était un petit bébé lézard bien rigolo, même s’il n’a eu aucun remords à l’inciter à voler afin qu’il quitte la maison.
Il n’y avait aucun moyen que ASOB parte, compris rapidement le bouc. Il devait donc payer de tenir son maitre loin de lui.
Gravity Falls - Gopher vs Ford - PG 2/?
Calmement, Gopher entra dans la chambre d’ASOB pour mettre en place la première phase de son plan. Il devait faire vite parce qu’ils allaient bientôt retourner de leur expédition au bord du lac. Il sortit un à un les pulls, avec l’aide de Schmebulock qui s’était porté volontaire pour manger ses chaussettes sales, c’est-à-dire, toutes. Gopher passa toutes l’après-midi à en dévorer la plupart, le reste, il le cacha en creusant un trou, non sans avoir fait ses besoins dessus, évidemment.
Quelques heures plus tard, les deux humains rentrèrent, ASOB toujours près de Stan, toujours excité par l’expédition. Une fois dans la chambre, son cri résonna dans toute la maison et Gopher bêla d'un contentement sadique.
Gravity Falls - Ford, Mabel, Dipper - PG
Adorable, voilà un mot qui qualifiait parfaitement ses deux neveux. Ford leur trouvait aisément d’autres qualificatifs. Etrange, enthousiaste, inventive, déconcertante et dotée d’un charme magnétique pour Mabel. Curieux, créatif, plein de ressource, de volonté et d’ambition et en plus, doté d’un esprit de logique et de déduction extraordinaire pour Dipper. Plus le temps passait, plus il cernait leur personnalité et ajoutait dans un coin de sa tête les différences, les goûts, les envies et les rêves. Il voyait évidemment les ressemblances, mais il essayait de ne pas s’appesantir dessus. Il avait trop souffert de n’être vu que comme une partie d’un tout. Il ne voulait pas ça pour ces petits qu’il aimait tellement.
Gravity Falls - Ford, Stan - PG
Ils auraient dû vieillir ensemble, à défaut, ils mourraient ensemble. Et ce serait tout aussi bien, se dit Ford en se regardant dans le miroir. Il avait conscience que son frère n’était pas au mieux de sa forme. De plus, Ford se souvenait très bien de la blague de Bill, celle disant qu’il pourrait d’un arrêt cardiaque à 92 ans. Cela lui laissait quelques décennies avec son frère si c’était vrai.
Non, décida Ford en regardant son frère dormir dans son fauteuil. Il vivrait plus longtemps que ça, autant possible. Stanley aussi. Ils ne rattraperont jamais les années perdues, mais celles qui suivront seront aussi longues que belles.
Gravity Falls - Ford, Stan - PG
Bien blotti dans son canapé, Stanley regardait sa série de soap préférée avec un soda à la main et une assiette complète de bacon sur ses genoux. Ford fronçait les sourcils devant les extravagances auxquelles se prêtaient les différents personnages. Il avait encore un peu de mal à comprendre pourquoi il était si romantique que le personnage principal fut attirée par ce beau brun orgueilleux qui l’avait naguère envoyé paitre, mais bon, il était sans doute mal placé pour parler. D’une part, les relations sociales n’avaient jamais été son fort, ensuite, on pouvait dire qu'il avait presque eu un comportement similaire autrefois. Il coula un regard vers Stanley qui gloussait, pardon qui éternuait. Ford sourit tendrement.
Gravity Falls - Stan, Ford - PG
- Je me souviens maintenant, s’écria Stan d’un coup, sans prévenir, avec une joie dévorante. On avait trouvé un vieux rafiot délabré et on travaillait dessus pendant des heures ! Tu voulais apprendre les constellations par cœur !
- Pour se guider la nuit, si on n’avait plus rien d’autre, acheva Ford en sentant son coeur battre encore plus fort. Il aimait quand Stan se souvenait de quelque chose, mais cela rajoutait du poids quand il s’agissait d’un souvenir de leur enfance.
- Et j’apprenais des cartes par cœur. Enfin, j’essayais, mais comme j’étais le plus bête de nous deux, j’y arrivais pas vraiment...
Harry Potter - Merope / Tom Sr - PG-13
Mortel, voilà ce qu’avait été l’amour pour Merope, une lente agonie qui commença par une observation minutieuse de son prince charmant moldu, de son adoré, de son Apollon sans magie, mais dont la beauté l’était, assurément. Il ne connaissait pas encore son nom à cette époque, mais elle fit en sorte qu’il le sut dès qu’elle put être libre. Chaque soir, elle lui demanda de le lui souffler à l’oreille, comme un cadeau de mariage, un cadeau d’un amour auquel Merope parvint elle-même à croire. Il était heureux, se disait-t-elle en préparant les potions d’amour.
Elle était heureuse, donc, lui aussi l’était.
Elle perdit pied quand l’illusion s’effondra, quand il partit sans se retourner.
Harry Potter - le château - PG
Chaque pièce du château regorgeait de magie, pleine à ras-bord des diverses émotions, espoirs, ambitions et cauchemars des personnes qui y avaient foulés les pieds, avaient ensorcelé, pleuré, ri, vécu. Il suffisait aux plus attentifs de prêter l’oreille pour discerner des choses qui étaient étouffées par les vivants, les fantômes et les tableaux. Le château vivait, autant que le choipeaux, relique d’un temps ancien, toujours debout malgré les siècles. Il accueillait toutes les formes de Magie, même si certains espéraient qu’il avait détesté voir grandir un basilic en son sein. D’autres se disaient qu’il était vraiment casse-pied à bouger ainsi les escaliers.
Little Witch Academia - Akko, Sucy - G
A chaque fois qu’Akko lui laissait une chance d’expérimenter sur elle, Sucy la saisissait sans état d’âme pour le bien-être de son amie, avec même pas mal d’amusement. Akko était si expressive que chaque expérimentation était au moins assez amusante pour mériter d’être assistée ou riche en enseignement. Evidemment, Sucy prenait un peu soin de son cobaye préféré et aimait partir avec elle dans des aventures rocambolesques. Cependant, elle préférait toujours embêter Akko, avant tout. Lotte avait tendance à considérer ça comme une manière bien à elle de montrer son intérêt, un peu comme ces garçons qui tirent les cheveux des filles. En plus mortel.
Merlin BBC - Arthur, (Merlin) - PG
L'explosion le fit sursauter. Arthur raffermît sa poigne sur son épée et s’approcha doucement. Son père l’avait prévenu que des jeteurs de sorts pourraient se trouver dans cette partie de la forêt et qu’il devait se tenir sur ses gardes. Un talisman anti-magie se balançait à son cou, caché par son armure, cependant, il ne serait pas tranquille avant d’avoir élucidé cette affaire de traitrise au sein de l’armée.
- Mais enfin, nous sommes pareils, vous et moi, Emrys, entendit-il. Nous vivons la même chose, nous devons tous les deux cacher notre nature pour notre propre survie.
Arthur fronça les sourcils, incapable de voir cet Emrys, mais bien déterminé à connaitre son identité.
Naruto (pré-canon) - Neji - PG
A chaque fois qu’il voyait Hiashi, Neji ressentait une pointe d’amertume. Il était à la fois semblable à son père et son opposé. Quand son regard se faisait froid et semblait pouvoir lire en lui comme un livre ouvert, Neji baissait la tête, ravalant sa rage, son amertume et cette pointe de haine qui ne demandait qu’à s’étendre. Il devait le respect à cet homme qui n’était pas son père, à cette famille qui n’était plus totalement la sienne, plus réellement. Une moitié de lui voudrait le tuer aussi facilement qu’on éteignait une bougie. Hiashi avait prouvé qu’il n’avait aucun remords à activer le sceau qui pouvait le détruire, après tout.
Parfois, il voulait partir loin, s’en aller pour toujours, mais il était prisonnier. Servir le clan était sa destinée.
Naruto - Inoichi, Chôja, Shikaku - PG
- Foirer sa première mission, c’est quand même malheureux pour un génie, dit le père d’Ino en se réservant du sake pendant que le père de Shikamaru fait le dos rond. Il a l’air sombre qu’on lui connait bien quand l’alcool fait remonter ses pensées les plus noires.
- Il est jeune, il a fait des erreurs, place le père de Chôji. L’essentiel, c’est que tous les petits s’en soient sortis.
- Ce qui m’inquiète, dit finalement Shikaku, c’est que les ninja d’Orochimaru se soient infiltrés si aisément dans Konoha et que ce Sasuke s’en soit tiré aussi facilement.
- Une taupe dans nos rangs ?
- J’en ai bien peur, dit-t-il d’une voix sombre.
Naruto - Gaara, Temari - PG
D’habitude, Gaara les évitait en dehors des missions. En fait, il évitait à peu près tout le monde. Ces temps-ci cependant, il essayait de les atteindre. C’était très maladroit et passablement (totalement en fait) effrayant. Sa première tactique consista à regarder l’un des deux pendant leur temps libre avec ce regard qui terrorisait le village, puis, s’il n’obtenait pas de réaction, il posait des questions sur un ton monotone à vous faire dresser des cheveux sur la tête. Si Temari avait l’habitude de gérer les accès de rage de Gaara, de prédire quand il fallait rester loin de lui, elle s’était retrouvé démunie devant cette dernière lubie.
Naruto - trio du désert - PG
A chaque fois que Gaara faisait métaphoriquement un pas vers eux, Temari et Kankurô s’échangeaient un regard rempli de perplexité et de questions muettes dont ils savaient pertinemment qu’aucun des deux n’avait les réponses. Maintenant orphelins et isolés socialement, ils savaient qu’ils devaient se serrer les coudes, même si c’était un peu difficile. Alors, ils tâtonnaient tous les trois. Ils essayaient de trouver des choses à faire, surtout parce qu’ils avaient au final peu à se dire. Temari et Kankurô étaient ensemble contre le monde depuis qu’ils étaient enfants, ils n'avaient pas vraiment besoin de parler. Quant à Gaara, il peinait à avoir une discussion « normale ».
Naruto - trio du désert - PG
- Normalement, je dessine d’abord le prototype, mais là, j’ai envie d’y aller à l’instinct, expliqua Kankurô qui avait retiré ses peintures kabuki et son costume.
Gaara gardait toujours le même habit, même si son frère nota avec une pointe de soulagement qu’il avait laissé sa gourde à l’entrée. Il n’aimait pas trop le voir avec ce grand machin qui apportait si aisément la mort.
Et puis, merde, il était dans son atelier, il faisait ce qu’il voulait. Enfin là, il répondait surtout aux questions du petit frère, tout en commençant à sculpter le bois.
Celui-ci s’approcha de la table et se pencha, les bras croisé, comme s’il était véritablement intéressé.
Le monde allait s’effondrer.
Naruto - trio du désert - PG
Il peinait à avoir une discussion « normale ».
Pourtant, Gaara essayait et c’était une chose très troublante. Il posait des questions en plus d’observer comme il faisait auparavant. Il n’allait pas jusqu’à parler météo pour combler le silence, mais il notait chaque détail et parfois le commentait. Petit à petit, Kankurô et Temari essayèrent de taire leur instinct qui disait « danger, rester au sol, pas bouger ».
Pour être honnête, aussi bizarre que fut la situation, rien n’aurait pu être pire que tout ce qu’ils avaient déjà vécu, alors ils pouvaient faire des efforts en essayant d’aider leur petit frère à agir comme un être humain.
Naruto - Gaara, Temari - PG
Sa sœur et son frère s’échangèrent un regard lourd de questions lorsqu’ils découvrirent le contenu du carton. Gaara connaissait ce regard, pour en être le plus souvent la cause ces temps-ci. Nouer des liens n’était pas facile et il n’était pas certain de s’y prendre correctement.
Pour être honnête, il ne savait pas si accepter l’invitation de Kankurô à « essayer de profiter du tri des affaires du paternel pour en jeter le plus possible » ne s’avérait pas une mauvaise idée. Il resta un moment dans son coin, à trier la vaisselle, avant qu’on l’appelle.
- Gaara, viens voir, on a trouvé des photos de famille ! Il y a Maman dessus !
Naruto - Temari, Lee - PG
- A… dorable ? dit Temari en faisant de grands yeux surpris devant un Lee parfaitement sain d’esprit (à vérifier) et surtout, parfaitement sérieux.
Il secoua la tête avec un énorme sourire, tenant toujours son plat de riz au curry (fait maison d’après ce qu’il vient de dire). Il y avait quelque chose d’incongru à ce qu’on leur rende visite pendant qu’ils faisaient leur « travaux d’intérêt général », plus encore qu’on veuille voir Gaara.
Les kami savaient combien Temari s'était rapidement attachée à ce petit frère dangereux et étrange, mais elle restait stupéfaite.
- Il a été très gentil avec moi, renchérit Lee, inconscient de son trouble. La moindre des choses, c’est de le remercier !
Naruto - Gaara - PG
Famille était un concept à la fois familier et nouveau pour Gaara.
Petit, il avait posé sans arrêt des questions à Yashamaru, sur cette mère qu’il n’avait jamais connu mais qu’il aimait, sur ce frère et cette sœur qu’il ne connaissait pas et finalement, très peu sur son père. Il le terrifiait enfant, même s’il le gâtait et lui enseignait tous ses secrets. Son regard restait toujours si froid et sec, il le suivait jusqu'au coeur de la nuit. Puis, tout s’était brisé, avant de se reconstruire des années plus tard, avec plus de liens, une famille qui s'élargissait peu à peu au lieu de se détruire.
Naruto - Hinata, Kiba, Shino -PG
Une prison dorée, voilà ce qu’était sa famille. Enfin, c’était ainsi que la désignait Shino, Kiba avait d’autres qualificatifs beaucoup plus fleuris et moins tendres. Hinata ne disait rien. Elle revoyait son enlèvement et l’enterrement de son oncle dans un coin de sa tête. Elle avait beau être petite, elle s’en souvenait encore très bien. Neji avait changé ce jour-là, passant du cousin adorable à celui qui allait tenté de la tuer des années après.
Elle préférait ne pas s'attarder sur son père. Si son éviction n’aurait lieu que plus tard, elle était consciente que le mépris était né au moment où elle avait été trop faible pour se défendre. Elle ne releva la tête que dans elle sentit les bras de Kiba autour d’elle.
Naruto - Gaara, Sasuke - PG
- Tu veux vraiment ressembler à ça, Sasuke ? dit Gaara de sa voix si grave.
Ses yeux étaient différents. Autrefois, Sasuke y lisait la même rage et haine que celles qui l’habitaient. Maintenant, il ne voyait qu’une tristesse à la fois familière et étrangère.
- Nous savons tous les deux ce que veut dire marcher dans le noir. C’est une route qui fait plus de mal que de bien, ajoute le Kazekage sans se départir de son impassibilité. Il y avait quelque chose de déconcertant à voir l’inexpressivité de son visage et tout ce que sous-entendait les yeux et les mots. Arrête avant qu’il soit trop tard pour reculer, Sasuke.
Naruto - Sasuke, la team sept, itachi - PG
A chaque fois que Sasuke pensait à Itachi, il bouillonnait de rage. Plus petit encore, il s’accrochait surtout à la tristesse, au manque, tous les non-dits qui resteraient toujours des pincements de cœur et les fantômes marchant dans les ruelles d’un quartier maintenant désert. Dorénavant, les larmes étaient sèches et l’enfant un ninja. Il n’avait pas besoin de réconfort ou de pitié, surtout pas de la part d’un professeur qui ménageait le chaud et le froid sans arrêt, d’une amatrice un peu trop collante et d’un idiot qui n’avait strictement rien à lui envier.
(Les voir tous les jours lui donnait parfois envie de sourire)
Naruto - Gaara, Lee - PG
Dévoilant ses crocs, Gaara lui offrait un grand sourire qui aurait effrayé n’importe qui d’autre. Autour de lui, le sable se mouvait avec énergie, à la fois une arme et une extension de Gaara, un reflet de son état d’esprit. Bien qu’il fût assez proche de son adversaire, Lee était épargné par les grains de sable, comme si Gaara voulait le défendre alors qu’ils étaient en plein combat. Pourtant, il se sentait électrifié, presque fébrile d’impatience. Il adorait combattre contre son ami. Il lui adressa un grand sourire à son tour, celui qui disait « tu es sérieux, maintenant ? », avant de s’élancer sans perdre une seconde.
Naruto - Gaara, Lee - PG
S’élançant sans perdre une seconde, Lee fonça en pique vers Gaara sans même prendre la peine de respirer.
Son coup de pied traversa le mur de sable, sans atteindre la peau, s’arrêtant à quelques centimètres de celle-ci. Au lieu de s’acharner inutilement, après deux coups comme celui-ci, Lee sauta, esquivant avec une certaine grâce les vagues de sable qui allèrent graver de grandes lignes sur le mur d’en face. Gaara le regardait comme un chat observait une souris, avec un mélange d’attention et d’envie. Un sourire naquit dans les yeux de Lee, ses yeux noirs luisant de volonté et d’excitation. Ils n’étaient plus ennemis maintenant et Gaara était autant sa cible que lui la sienne.
Originale - Philipe - PG
Philippe Martinez faisait partie des « louveteaux », le « club des secondes générations », ceux dont les parents étaient garous et grands-parents « normaux ».
Si les choses se passaient comme autrefois, il serait en lice pour être le prochain chef de meute, mais ce n’était pas le cas. Il n’y aurait pas de cérémonie au cours de laquelle un sorcier lui ferait déclarer un serment, il n’y aurait pas de Chasse Sauvage pour lui et aucun des autres garous. Il n’y aurait ni prestige, ni gloire, seulement une neutralité fade et hypocrite. Les sorciers et magiciens dictaient leurs lois et les loups, muselés, devaient se taire et obéir.
Philipe les détestait déjà.
Originale - Makram, Philippe - PG
Philipe n’avait aucun sentiment négatif particulier envers Makram. Il y avait chez son camarade un côté trop prudent à son goût, presque timoré, mais enfin, il n’allait pas lui en tenir rigueur. Ils avaient grandi en se fréquentant, courant avec les mêmes personnes sous la lune, hurlant quand ils étaient plus jeunes. Il aurait voulu l’emmener avec lui chasser, mais même sous forme humaine, c’était une activité qui déplaisait à Makram. Soit, chacun ses goûts, même s’il avait espéré au fond qu’il dise oui afin d’apprendre à mieux le connaitre. Personnellement. Loin du groupe.
Originale - Makram, Olive-Josiane - PG
- C’est la sœur de Célestin. Vous pensiez vraiment qu’elle s’intéresserait à des blaireaux dans votre genre ? commenta Olive en prenant de grand air. Elle est de la haute, voyons, elle a un pédigrée.
Une main sur le front, elle prit une voix précieuse, affectant une mine dramatiquement affligée :
- Oh ma chère, je viens d’une longue lignée de loup-garou, ça fait des générations que nous sommes habitués à courir dans les bois de Vincennes, pourquoi nous encombrer de ces voyous de banlieue, garou depuis... oh my god, seulement deux générations, mais ça va pas !
Le reste des « louveteaux » éclata de rire. Seul Makram ne riait pas, se contenta de sourire. Au fond, il aurait voulu qu’elle accepte de se mêler à eux.
Original - Meira -PG
Son identité devait rester secrète. C’était le marché qu’elle avait passé avec sa famille et le chef de la Grande Meute, elle pouvait continuer ses activités pour « passer le temps », mais interdiction d’attirer l’attention ou que les êtres surnaturels sachent son vrai nom.
Pendant un temps, elle trouva ça amusant, s’autoproclamant ninja de Nancy, celle qui résolvait les mystères et les crimes avant même la police. Très vite, le jeu devint beaucoup moins amusant, plus pesant et surtout plus risqué. Quand elle avait ouvert ce grimoire, elle ne pensait pas que ça équivalait à ouvrir la boite de Pandore.
Over the garden wall/gravity falls - Wirt + Dipper - PG
- C’est d’accord, répondit Dipper avec un reste de méfiance, j’accepte de t’aider à retrouver ton frère.
Wirt en fut soulagé et donna sa main sans hésiter. Au lieu de sceller le pacte, Dipper fronça les sourcils. Sans qu’il en connut la raison, et il n’avait pas à la connaitre, ce n’était pas ses affaires, bref, Dipper eut de nouveau une expression très dure, qui contrastait avec son apparence chétive.
- Je ne prendrai pas ton âme, s’empressa de répliquer Wirt, je ne saurai pas quoi en faire de toute façon. Et puis, on a déjà... rencontré un démon qui essayait de dévorer les gens, enfin, l’âme des gens et c’était pas... bafouilla Wirt, avant d’avoir un léger tremblement.
Encore aujourd’hui, même en démon, l’Inconnu restait difficile à aborder.
Vaillant : pigeon de combat - Vaillant - PG (Vaillant = Captain America en pigeon et britannique)
Vaillant était un pigeon comme les autres, juste un peu plus petit et chétif. Cependant, il avait un grand rêve : intégrer l’armée et devenir un pigeon d’élite comme ces héros qui bravaient l’océan pour combattre les terribles faucons allemands. Malgré les moqueries et les taquineries, il se battit bec et ailes pour son rêve : celui de pouvoir aider la justice et la paix à triompher. Néanmoins, très loin de son pays, hébergé par une sourie française avec sa troupe, il eut un moment d’hésitation, de doute. Et si finalement, les autres avaient raison et qu’il n’était bon qu’à rêver de gloire et non à combattre ?
Star Wars - Han Solo, Luke - G
Pas un instant Han aurait cru pouvoir se sacrifier pour les autres. Il se pensait assez détaché, assez solitaire. Que valait la vie d’inconnus en face de sa propre survie. Seulement, Luke n’était pas un inconnu. Il était plusieurs choses : intrépide, naïf, sans cervelle, avec des pouvoirs qui laissaient Han au mieux sceptique, mais pas un inconnu. Il revint pour l’aider, pour le sauver, sans y penser deux fois. Enfin si, mais disons que ça s’était passé aussi vite que quand il s’était dit : c’est trop chaud, je me casse, vite fait !
Elle sourit. Jervis l’aime, son Alice, sa joie, son amour, même si elle est pas très bavarde. Mais c’est pas sa faute, elle n’a plus de voix.
- pEuT-êTrE qUe Si ElLe EtAiT oIsEaU, elLe IrAit MiEuX, dit une jeune femme à ses côtés qui change sans cesse de chevelure.
D’un geste, son Alice ne change pas, mais de ses plaies poussent des plumes, aussi jaunes et roses que le soleil qui se couche. Jervis en reste bouche bée une minute, avant de reprendre son Alice dans ses bras, de la bercer. Elle continue toujours de sourire, les yeux clos.
L’autre jeune femme cligne des yeux, puis, pose une main sur l’épaule de son « protégé ».
L’esprit d’Alice est déjà partie au bras de sa sœur ainée.
Boku no hero academia - Aizawa, Mina - PG
- Pardon, vous pouvez répéter ? dit Aizawa en offrant un regard loin d’être engageant aux élèves devant lui.
Kirishima regarda Kacchan qui détourna aussitôt le regard . Izuku tremblait comme au premier jour de classe. Mina semblait inhabituellement mal assurée et Kaminari n’était pas en reste. Shôto se porta volontaire pour expliquer.
- On voulait faire une soirée gage, les perdants devaient faire tout ce que les vainqueurs demandaient.
- Dont détruire tout un pan de mur et une pièce de l'internat avec de l’acide ?
Mina baissa la tête et murmura d’un ton presque inaudible: « c’est à cause de Mineta, il avait pas à demander ça. »
Gotham (UA Famille Addams)- Nygma/Oswald- PG-17
Sa fine moustache, sa prestance, son élégance et ses manières de dandy. Edward aimait tout ça chez son mari, le père de leur unique enfant. Avec Oswald à ses côtés, chaque jour apportait son lot de compliments, de baisers, de déclarations et bien évidemment, de regards possessifs et avides. Edward était conscient de l’amour et de la dévotion qu’Oswald lui portait grâce à tous ces gestes. Leur amour n’était conventionnel aux yeux de certains esprits étriqués. Cependant, au diable les convenances, du moment qu’il pouvait entendre les gémissements de plaisir de son amant quand il serrait son cou entre ses mains.
Gotham - Oswald, Martin - PG
Sa famille, c’était d’abord Oswald. Martin se souviendrait toujours de l’homme qui lui avait parlé à la fenêtre, avant de, petit à petit, le faire rentrer dans son cercle. Oswald lui apprit à se défendre contre la brute de son école. Victime de maltraitance et muet, Martin n’avait pas besoin qu’on lui explique que le monde était laid, plus encore à Gotham. Oswald lui avait donné ce que nul autre ne lui avait donné, des conseils, de l’affection bourrue, une voiture qui explose sans qu’il fut à l’intérieur et un homme qui le sauve et lui promet une glace. De l’espoir et l’amour, ce dont on lui avait toujours dénié.
Gravity Falls - Ford, Mabel, Dipper - PG
- Tu veux goûter ?
- Sans façon, répondit Dipper en examinant encore une fois la mixture trop rose et brillante pour être regarder plus que quelques minutes par l’œil humain. Est-ce que c’est la nouvelle version du Mabel Juice ou…
- C’est ça ! Oncle Ford et moi avons travaillé d’arrache-pied pour la fabriquer. C’est le summum de nos efforts, nos larmes, notre sueur et notre génie que je tiens entre les mains. Nous y avons mis toute notre âme.
Les yeux de Mabel brillaient d’une lueur dangereuse qui rappelait de manière frappante le regard de Ford quand il croisait un spécimen plus étrange et dangereux que d’habitude.
Gravity Falls - Ford, Stan - PG
Travailler permettait à Ford de se vider la tête pour mieux la remplir avec ce qui était nécessaire pour son avenir. Il y prenait plaisir. Cependant, même s’il ne l’admettrait que bien plus tard, son acharnement, son absence de repos et son obstination, la fatigue qui en résultait ensuite, tout ça lui permettait de ne pas penser à ce frère qu’il avait perdu. Stanley lui manquait, horriblement, totalement, passionnément. A l’époque, Ford haïssait ça. Son frère l’avait trahi, blessé, l’avait humilié devant ceux qui auraient dû l’acclamer.
Pourquoi ne pouvait-t-il pas se contenter de le détester au lieu de vouloir le revoir ?
Gravity Falls - Ford, Stan - PG
Revoir Ford. Il allait revoir Ford. Cette pensée l’obsédait pendant qu’il roulait à deux cent à l’heure et envoyait en enfer toutes notions de prudence, de règles de conduite et de « n’écrasons pas les piétons qui n’avaient rien demandé à personne ». Il allait revoir son frère, qu’est-ce qu’il en avait à faire ?
Son cœur tambourinait dans sa poitrine, comme un petit gamin qui sautillait sur une plage où il ne pleuvait jamais, une plage toujours identique, même dix ans après.
Ford n’appelait que parce qu’il avait besoin de lui, soufflait une voix, mais elle était qu’un bourdonnement dans sa tête face à l’éventuelle réconciliation. Celle que Stan attendait depuis si longtemps.
Gravity Falls - Ford, Stan - PG
Le bateau était un vieux rafiot délabré laissé à l’abandon. Ils l’avaient trouvé à Portland et avaient décidé que si les bateaux plus neufs, et surtout chers, ne leur convenaient pas, eh ben, ils pouvaient se rabattre sur un bateau de pêcheur. Ils taisaient le fait qu’ils ressentaient une joie immense à réparer et construire ensemble le bateau de leur rêve dans le musée, maintenant vidé de touristes. Cela les ramenait des années auparavant, sans pour autant les enchainer au passé. Cependant, il y avait un sujet qu’ils n’avaient pas encore évoqué : comment appelleraient-t-ils leur navire ?
Stan avait déjà sa petite idée.
Gravity Falls - Ford, Stan - PG
A chaque fois que Stan se souvenait de quelque chose, les yeux de Ford brillaient d’un mélange de joie et de mélancolie. Il s’excitait aussitôt, essayant de décortiquer l’image, le son ou l’odeur qui venait de ressurgir des tréfonds de sa mémoire. A vrai dire, quelque fois, il faisait presque peur. Cependant, Stan sentait une vague d’affection à voir son frère agir ainsi. C’était parce qu’il avait envie de le retrouver, en un sens. Il préférait ça aux brefs moments où Ford se taisait à cause de ses trous de mémoire. Il devenait sombre, le regard vague et triste, comme s’il avait le cœur brisé.
Gravity Falls - Pacifica, Mabel - G
A chaque fois que Pacifica voyait Mabel, elle ne pouvait pas s’empêcher de ressentir une intense vague de mépris et de frustration. D'accord, il fallait l’admettre, elle était rancunière et mauvaise joueuse. Ensuite, cette fille avait tendance à se prendre pour le centre de l’univers ou croire que le monde était tout beau, tout gentil, les deux attitudes laissaient à Pacifica un goût amer dans la bouche. Comment osait-t-elle se prendre pour le centre du monde alors qu’elle venait juste d’arriver et qu’elle repartirait aussi sec ?
Alors Pacifica lui faisait des remarques à chaque fois qu’elle la voyait, sourire méprisant aux lèvres.
Gravity Falls - Gopher vs Ford - PG 1/?
Toujours là, pensa en son for intérieur Gopher en regardant l’Autre Stan à l’Odeur de Bouc (ASOB pour aller plus vite). Gopher était habitué à ce que Stan fut entouré, mais pas à ce point. ASOB le gardait jour et nuit. Fait encore plus inacceptable, son maitre n’était plus lui-même et se focalisait sur les deux Bébés Stan et sur ASOB. Avec Compy, Gopher avait été compréhensif, c’était un petit bébé lézard bien rigolo, même s’il n’a eu aucun remords à l’inciter à voler afin qu’il quitte la maison.
Il n’y avait aucun moyen que ASOB parte, compris rapidement le bouc. Il devait donc payer de tenir son maitre loin de lui.
Gravity Falls - Gopher vs Ford - PG 2/?
Calmement, Gopher entra dans la chambre d’ASOB pour mettre en place la première phase de son plan. Il devait faire vite parce qu’ils allaient bientôt retourner de leur expédition au bord du lac. Il sortit un à un les pulls, avec l’aide de Schmebulock qui s’était porté volontaire pour manger ses chaussettes sales, c’est-à-dire, toutes. Gopher passa toutes l’après-midi à en dévorer la plupart, le reste, il le cacha en creusant un trou, non sans avoir fait ses besoins dessus, évidemment.
Quelques heures plus tard, les deux humains rentrèrent, ASOB toujours près de Stan, toujours excité par l’expédition. Une fois dans la chambre, son cri résonna dans toute la maison et Gopher bêla d'un contentement sadique.
Gravity Falls - Ford, Mabel, Dipper - PG
Adorable, voilà un mot qui qualifiait parfaitement ses deux neveux. Ford leur trouvait aisément d’autres qualificatifs. Etrange, enthousiaste, inventive, déconcertante et dotée d’un charme magnétique pour Mabel. Curieux, créatif, plein de ressource, de volonté et d’ambition et en plus, doté d’un esprit de logique et de déduction extraordinaire pour Dipper. Plus le temps passait, plus il cernait leur personnalité et ajoutait dans un coin de sa tête les différences, les goûts, les envies et les rêves. Il voyait évidemment les ressemblances, mais il essayait de ne pas s’appesantir dessus. Il avait trop souffert de n’être vu que comme une partie d’un tout. Il ne voulait pas ça pour ces petits qu’il aimait tellement.
Gravity Falls - Ford, Stan - PG
Ils auraient dû vieillir ensemble, à défaut, ils mourraient ensemble. Et ce serait tout aussi bien, se dit Ford en se regardant dans le miroir. Il avait conscience que son frère n’était pas au mieux de sa forme. De plus, Ford se souvenait très bien de la blague de Bill, celle disant qu’il pourrait d’un arrêt cardiaque à 92 ans. Cela lui laissait quelques décennies avec son frère si c’était vrai.
Non, décida Ford en regardant son frère dormir dans son fauteuil. Il vivrait plus longtemps que ça, autant possible. Stanley aussi. Ils ne rattraperont jamais les années perdues, mais celles qui suivront seront aussi longues que belles.
Gravity Falls - Ford, Stan - PG
Bien blotti dans son canapé, Stanley regardait sa série de soap préférée avec un soda à la main et une assiette complète de bacon sur ses genoux. Ford fronçait les sourcils devant les extravagances auxquelles se prêtaient les différents personnages. Il avait encore un peu de mal à comprendre pourquoi il était si romantique que le personnage principal fut attirée par ce beau brun orgueilleux qui l’avait naguère envoyé paitre, mais bon, il était sans doute mal placé pour parler. D’une part, les relations sociales n’avaient jamais été son fort, ensuite, on pouvait dire qu'il avait presque eu un comportement similaire autrefois. Il coula un regard vers Stanley qui gloussait, pardon qui éternuait. Ford sourit tendrement.
Gravity Falls - Stan, Ford - PG
- Je me souviens maintenant, s’écria Stan d’un coup, sans prévenir, avec une joie dévorante. On avait trouvé un vieux rafiot délabré et on travaillait dessus pendant des heures ! Tu voulais apprendre les constellations par cœur !
- Pour se guider la nuit, si on n’avait plus rien d’autre, acheva Ford en sentant son coeur battre encore plus fort. Il aimait quand Stan se souvenait de quelque chose, mais cela rajoutait du poids quand il s’agissait d’un souvenir de leur enfance.
- Et j’apprenais des cartes par cœur. Enfin, j’essayais, mais comme j’étais le plus bête de nous deux, j’y arrivais pas vraiment...
Harry Potter - Merope / Tom Sr - PG-13
Mortel, voilà ce qu’avait été l’amour pour Merope, une lente agonie qui commença par une observation minutieuse de son prince charmant moldu, de son adoré, de son Apollon sans magie, mais dont la beauté l’était, assurément. Il ne connaissait pas encore son nom à cette époque, mais elle fit en sorte qu’il le sut dès qu’elle put être libre. Chaque soir, elle lui demanda de le lui souffler à l’oreille, comme un cadeau de mariage, un cadeau d’un amour auquel Merope parvint elle-même à croire. Il était heureux, se disait-t-elle en préparant les potions d’amour.
Elle était heureuse, donc, lui aussi l’était.
Elle perdit pied quand l’illusion s’effondra, quand il partit sans se retourner.
Harry Potter - le château - PG
Chaque pièce du château regorgeait de magie, pleine à ras-bord des diverses émotions, espoirs, ambitions et cauchemars des personnes qui y avaient foulés les pieds, avaient ensorcelé, pleuré, ri, vécu. Il suffisait aux plus attentifs de prêter l’oreille pour discerner des choses qui étaient étouffées par les vivants, les fantômes et les tableaux. Le château vivait, autant que le choipeaux, relique d’un temps ancien, toujours debout malgré les siècles. Il accueillait toutes les formes de Magie, même si certains espéraient qu’il avait détesté voir grandir un basilic en son sein. D’autres se disaient qu’il était vraiment casse-pied à bouger ainsi les escaliers.
Little Witch Academia - Akko, Sucy - G
A chaque fois qu’Akko lui laissait une chance d’expérimenter sur elle, Sucy la saisissait sans état d’âme pour le bien-être de son amie, avec même pas mal d’amusement. Akko était si expressive que chaque expérimentation était au moins assez amusante pour mériter d’être assistée ou riche en enseignement. Evidemment, Sucy prenait un peu soin de son cobaye préféré et aimait partir avec elle dans des aventures rocambolesques. Cependant, elle préférait toujours embêter Akko, avant tout. Lotte avait tendance à considérer ça comme une manière bien à elle de montrer son intérêt, un peu comme ces garçons qui tirent les cheveux des filles. En plus mortel.
Merlin BBC - Arthur, (Merlin) - PG
L'explosion le fit sursauter. Arthur raffermît sa poigne sur son épée et s’approcha doucement. Son père l’avait prévenu que des jeteurs de sorts pourraient se trouver dans cette partie de la forêt et qu’il devait se tenir sur ses gardes. Un talisman anti-magie se balançait à son cou, caché par son armure, cependant, il ne serait pas tranquille avant d’avoir élucidé cette affaire de traitrise au sein de l’armée.
- Mais enfin, nous sommes pareils, vous et moi, Emrys, entendit-il. Nous vivons la même chose, nous devons tous les deux cacher notre nature pour notre propre survie.
Arthur fronça les sourcils, incapable de voir cet Emrys, mais bien déterminé à connaitre son identité.
Naruto (pré-canon) - Neji - PG
A chaque fois qu’il voyait Hiashi, Neji ressentait une pointe d’amertume. Il était à la fois semblable à son père et son opposé. Quand son regard se faisait froid et semblait pouvoir lire en lui comme un livre ouvert, Neji baissait la tête, ravalant sa rage, son amertume et cette pointe de haine qui ne demandait qu’à s’étendre. Il devait le respect à cet homme qui n’était pas son père, à cette famille qui n’était plus totalement la sienne, plus réellement. Une moitié de lui voudrait le tuer aussi facilement qu’on éteignait une bougie. Hiashi avait prouvé qu’il n’avait aucun remords à activer le sceau qui pouvait le détruire, après tout.
Parfois, il voulait partir loin, s’en aller pour toujours, mais il était prisonnier. Servir le clan était sa destinée.
Naruto - Inoichi, Chôja, Shikaku - PG
- Foirer sa première mission, c’est quand même malheureux pour un génie, dit le père d’Ino en se réservant du sake pendant que le père de Shikamaru fait le dos rond. Il a l’air sombre qu’on lui connait bien quand l’alcool fait remonter ses pensées les plus noires.
- Il est jeune, il a fait des erreurs, place le père de Chôji. L’essentiel, c’est que tous les petits s’en soient sortis.
- Ce qui m’inquiète, dit finalement Shikaku, c’est que les ninja d’Orochimaru se soient infiltrés si aisément dans Konoha et que ce Sasuke s’en soit tiré aussi facilement.
- Une taupe dans nos rangs ?
- J’en ai bien peur, dit-t-il d’une voix sombre.
Naruto - Gaara, Temari - PG
D’habitude, Gaara les évitait en dehors des missions. En fait, il évitait à peu près tout le monde. Ces temps-ci cependant, il essayait de les atteindre. C’était très maladroit et passablement (totalement en fait) effrayant. Sa première tactique consista à regarder l’un des deux pendant leur temps libre avec ce regard qui terrorisait le village, puis, s’il n’obtenait pas de réaction, il posait des questions sur un ton monotone à vous faire dresser des cheveux sur la tête. Si Temari avait l’habitude de gérer les accès de rage de Gaara, de prédire quand il fallait rester loin de lui, elle s’était retrouvé démunie devant cette dernière lubie.
Naruto - trio du désert - PG
A chaque fois que Gaara faisait métaphoriquement un pas vers eux, Temari et Kankurô s’échangeaient un regard rempli de perplexité et de questions muettes dont ils savaient pertinemment qu’aucun des deux n’avait les réponses. Maintenant orphelins et isolés socialement, ils savaient qu’ils devaient se serrer les coudes, même si c’était un peu difficile. Alors, ils tâtonnaient tous les trois. Ils essayaient de trouver des choses à faire, surtout parce qu’ils avaient au final peu à se dire. Temari et Kankurô étaient ensemble contre le monde depuis qu’ils étaient enfants, ils n'avaient pas vraiment besoin de parler. Quant à Gaara, il peinait à avoir une discussion « normale ».
Naruto - trio du désert - PG
- Normalement, je dessine d’abord le prototype, mais là, j’ai envie d’y aller à l’instinct, expliqua Kankurô qui avait retiré ses peintures kabuki et son costume.
Gaara gardait toujours le même habit, même si son frère nota avec une pointe de soulagement qu’il avait laissé sa gourde à l’entrée. Il n’aimait pas trop le voir avec ce grand machin qui apportait si aisément la mort.
Et puis, merde, il était dans son atelier, il faisait ce qu’il voulait. Enfin là, il répondait surtout aux questions du petit frère, tout en commençant à sculpter le bois.
Celui-ci s’approcha de la table et se pencha, les bras croisé, comme s’il était véritablement intéressé.
Le monde allait s’effondrer.
Naruto - trio du désert - PG
Il peinait à avoir une discussion « normale ».
Pourtant, Gaara essayait et c’était une chose très troublante. Il posait des questions en plus d’observer comme il faisait auparavant. Il n’allait pas jusqu’à parler météo pour combler le silence, mais il notait chaque détail et parfois le commentait. Petit à petit, Kankurô et Temari essayèrent de taire leur instinct qui disait « danger, rester au sol, pas bouger ».
Pour être honnête, aussi bizarre que fut la situation, rien n’aurait pu être pire que tout ce qu’ils avaient déjà vécu, alors ils pouvaient faire des efforts en essayant d’aider leur petit frère à agir comme un être humain.
Naruto - Gaara, Temari - PG
Sa sœur et son frère s’échangèrent un regard lourd de questions lorsqu’ils découvrirent le contenu du carton. Gaara connaissait ce regard, pour en être le plus souvent la cause ces temps-ci. Nouer des liens n’était pas facile et il n’était pas certain de s’y prendre correctement.
Pour être honnête, il ne savait pas si accepter l’invitation de Kankurô à « essayer de profiter du tri des affaires du paternel pour en jeter le plus possible » ne s’avérait pas une mauvaise idée. Il resta un moment dans son coin, à trier la vaisselle, avant qu’on l’appelle.
- Gaara, viens voir, on a trouvé des photos de famille ! Il y a Maman dessus !
Naruto - Temari, Lee - PG
- A… dorable ? dit Temari en faisant de grands yeux surpris devant un Lee parfaitement sain d’esprit (à vérifier) et surtout, parfaitement sérieux.
Il secoua la tête avec un énorme sourire, tenant toujours son plat de riz au curry (fait maison d’après ce qu’il vient de dire). Il y avait quelque chose d’incongru à ce qu’on leur rende visite pendant qu’ils faisaient leur « travaux d’intérêt général », plus encore qu’on veuille voir Gaara.
Les kami savaient combien Temari s'était rapidement attachée à ce petit frère dangereux et étrange, mais elle restait stupéfaite.
- Il a été très gentil avec moi, renchérit Lee, inconscient de son trouble. La moindre des choses, c’est de le remercier !
Naruto - Gaara - PG
Famille était un concept à la fois familier et nouveau pour Gaara.
Petit, il avait posé sans arrêt des questions à Yashamaru, sur cette mère qu’il n’avait jamais connu mais qu’il aimait, sur ce frère et cette sœur qu’il ne connaissait pas et finalement, très peu sur son père. Il le terrifiait enfant, même s’il le gâtait et lui enseignait tous ses secrets. Son regard restait toujours si froid et sec, il le suivait jusqu'au coeur de la nuit. Puis, tout s’était brisé, avant de se reconstruire des années plus tard, avec plus de liens, une famille qui s'élargissait peu à peu au lieu de se détruire.
Naruto - Hinata, Kiba, Shino -PG
Une prison dorée, voilà ce qu’était sa famille. Enfin, c’était ainsi que la désignait Shino, Kiba avait d’autres qualificatifs beaucoup plus fleuris et moins tendres. Hinata ne disait rien. Elle revoyait son enlèvement et l’enterrement de son oncle dans un coin de sa tête. Elle avait beau être petite, elle s’en souvenait encore très bien. Neji avait changé ce jour-là, passant du cousin adorable à celui qui allait tenté de la tuer des années après.
Elle préférait ne pas s'attarder sur son père. Si son éviction n’aurait lieu que plus tard, elle était consciente que le mépris était né au moment où elle avait été trop faible pour se défendre. Elle ne releva la tête que dans elle sentit les bras de Kiba autour d’elle.
Naruto - Gaara, Sasuke - PG
- Tu veux vraiment ressembler à ça, Sasuke ? dit Gaara de sa voix si grave.
Ses yeux étaient différents. Autrefois, Sasuke y lisait la même rage et haine que celles qui l’habitaient. Maintenant, il ne voyait qu’une tristesse à la fois familière et étrangère.
- Nous savons tous les deux ce que veut dire marcher dans le noir. C’est une route qui fait plus de mal que de bien, ajoute le Kazekage sans se départir de son impassibilité. Il y avait quelque chose de déconcertant à voir l’inexpressivité de son visage et tout ce que sous-entendait les yeux et les mots. Arrête avant qu’il soit trop tard pour reculer, Sasuke.
Naruto - Sasuke, la team sept, itachi - PG
A chaque fois que Sasuke pensait à Itachi, il bouillonnait de rage. Plus petit encore, il s’accrochait surtout à la tristesse, au manque, tous les non-dits qui resteraient toujours des pincements de cœur et les fantômes marchant dans les ruelles d’un quartier maintenant désert. Dorénavant, les larmes étaient sèches et l’enfant un ninja. Il n’avait pas besoin de réconfort ou de pitié, surtout pas de la part d’un professeur qui ménageait le chaud et le froid sans arrêt, d’une amatrice un peu trop collante et d’un idiot qui n’avait strictement rien à lui envier.
(Les voir tous les jours lui donnait parfois envie de sourire)
Naruto - Gaara, Lee - PG
Dévoilant ses crocs, Gaara lui offrait un grand sourire qui aurait effrayé n’importe qui d’autre. Autour de lui, le sable se mouvait avec énergie, à la fois une arme et une extension de Gaara, un reflet de son état d’esprit. Bien qu’il fût assez proche de son adversaire, Lee était épargné par les grains de sable, comme si Gaara voulait le défendre alors qu’ils étaient en plein combat. Pourtant, il se sentait électrifié, presque fébrile d’impatience. Il adorait combattre contre son ami. Il lui adressa un grand sourire à son tour, celui qui disait « tu es sérieux, maintenant ? », avant de s’élancer sans perdre une seconde.
Naruto - Gaara, Lee - PG
S’élançant sans perdre une seconde, Lee fonça en pique vers Gaara sans même prendre la peine de respirer.
Son coup de pied traversa le mur de sable, sans atteindre la peau, s’arrêtant à quelques centimètres de celle-ci. Au lieu de s’acharner inutilement, après deux coups comme celui-ci, Lee sauta, esquivant avec une certaine grâce les vagues de sable qui allèrent graver de grandes lignes sur le mur d’en face. Gaara le regardait comme un chat observait une souris, avec un mélange d’attention et d’envie. Un sourire naquit dans les yeux de Lee, ses yeux noirs luisant de volonté et d’excitation. Ils n’étaient plus ennemis maintenant et Gaara était autant sa cible que lui la sienne.
Originale - Philipe - PG
Philippe Martinez faisait partie des « louveteaux », le « club des secondes générations », ceux dont les parents étaient garous et grands-parents « normaux ».
Si les choses se passaient comme autrefois, il serait en lice pour être le prochain chef de meute, mais ce n’était pas le cas. Il n’y aurait pas de cérémonie au cours de laquelle un sorcier lui ferait déclarer un serment, il n’y aurait pas de Chasse Sauvage pour lui et aucun des autres garous. Il n’y aurait ni prestige, ni gloire, seulement une neutralité fade et hypocrite. Les sorciers et magiciens dictaient leurs lois et les loups, muselés, devaient se taire et obéir.
Philipe les détestait déjà.
Originale - Makram, Philippe - PG
Philipe n’avait aucun sentiment négatif particulier envers Makram. Il y avait chez son camarade un côté trop prudent à son goût, presque timoré, mais enfin, il n’allait pas lui en tenir rigueur. Ils avaient grandi en se fréquentant, courant avec les mêmes personnes sous la lune, hurlant quand ils étaient plus jeunes. Il aurait voulu l’emmener avec lui chasser, mais même sous forme humaine, c’était une activité qui déplaisait à Makram. Soit, chacun ses goûts, même s’il avait espéré au fond qu’il dise oui afin d’apprendre à mieux le connaitre. Personnellement. Loin du groupe.
Originale - Makram, Olive-Josiane - PG
- C’est la sœur de Célestin. Vous pensiez vraiment qu’elle s’intéresserait à des blaireaux dans votre genre ? commenta Olive en prenant de grand air. Elle est de la haute, voyons, elle a un pédigrée.
Une main sur le front, elle prit une voix précieuse, affectant une mine dramatiquement affligée :
- Oh ma chère, je viens d’une longue lignée de loup-garou, ça fait des générations que nous sommes habitués à courir dans les bois de Vincennes, pourquoi nous encombrer de ces voyous de banlieue, garou depuis... oh my god, seulement deux générations, mais ça va pas !
Le reste des « louveteaux » éclata de rire. Seul Makram ne riait pas, se contenta de sourire. Au fond, il aurait voulu qu’elle accepte de se mêler à eux.
Original - Meira -PG
Son identité devait rester secrète. C’était le marché qu’elle avait passé avec sa famille et le chef de la Grande Meute, elle pouvait continuer ses activités pour « passer le temps », mais interdiction d’attirer l’attention ou que les êtres surnaturels sachent son vrai nom.
Pendant un temps, elle trouva ça amusant, s’autoproclamant ninja de Nancy, celle qui résolvait les mystères et les crimes avant même la police. Très vite, le jeu devint beaucoup moins amusant, plus pesant et surtout plus risqué. Quand elle avait ouvert ce grimoire, elle ne pensait pas que ça équivalait à ouvrir la boite de Pandore.
Over the garden wall/gravity falls - Wirt + Dipper - PG
- C’est d’accord, répondit Dipper avec un reste de méfiance, j’accepte de t’aider à retrouver ton frère.
Wirt en fut soulagé et donna sa main sans hésiter. Au lieu de sceller le pacte, Dipper fronça les sourcils. Sans qu’il en connut la raison, et il n’avait pas à la connaitre, ce n’était pas ses affaires, bref, Dipper eut de nouveau une expression très dure, qui contrastait avec son apparence chétive.
- Je ne prendrai pas ton âme, s’empressa de répliquer Wirt, je ne saurai pas quoi en faire de toute façon. Et puis, on a déjà... rencontré un démon qui essayait de dévorer les gens, enfin, l’âme des gens et c’était pas... bafouilla Wirt, avant d’avoir un léger tremblement.
Encore aujourd’hui, même en démon, l’Inconnu restait difficile à aborder.
Vaillant : pigeon de combat - Vaillant - PG (Vaillant = Captain America en pigeon et britannique)
Vaillant était un pigeon comme les autres, juste un peu plus petit et chétif. Cependant, il avait un grand rêve : intégrer l’armée et devenir un pigeon d’élite comme ces héros qui bravaient l’océan pour combattre les terribles faucons allemands. Malgré les moqueries et les taquineries, il se battit bec et ailes pour son rêve : celui de pouvoir aider la justice et la paix à triompher. Néanmoins, très loin de son pays, hébergé par une sourie française avec sa troupe, il eut un moment d’hésitation, de doute. Et si finalement, les autres avaient raison et qu’il n’était bon qu’à rêver de gloire et non à combattre ?
Star Wars - Han Solo, Luke - G
Pas un instant Han aurait cru pouvoir se sacrifier pour les autres. Il se pensait assez détaché, assez solitaire. Que valait la vie d’inconnus en face de sa propre survie. Seulement, Luke n’était pas un inconnu. Il était plusieurs choses : intrépide, naïf, sans cervelle, avec des pouvoirs qui laissaient Han au mieux sceptique, mais pas un inconnu. Il revint pour l’aider, pour le sauver, sans y penser deux fois. Enfin si, mais disons que ça s’était passé aussi vite que quand il s’était dit : c’est trop chaud, je me casse, vite fait !