Putain, un troisième film en route... sois fort, Optimus, sois fort.
Une fois n'est pas coutume, je vais parler de cinéma. Etant une *tousse tousse* fangirl *tousse tousse* de la série Transformers, ne pas faire un joli article sur la deuxième adaptation cinématographique me semblait assez déplacé... surtout que ça fait un bail que je n'ai plus mis à jour mon LJ. Par ici la bonne soupe !
Ayant relativement bien appréciée le premier opus de Transformers de M.Bay - et même si il ne cassait pas trois pattes à un canard - je suis donc allée acheter une place de ciné pour voir un peu ce que Transformers 2 avait dans le ventre... sans rigoler, à peine rendue à la moitié du film que des larmes pleines de nostalgie se sont mises à perler dans mes yeux ébahis.
Pour la petite histoire qui n'intéresse pas grand monde à part moi, j'avais, jadis, fait la promesse tacite à Benjamin Gates et le trésor des templiers, alias ma berceuse préférée, qu'un jour je lui trouverai un maître dans la catégorie des blockbusters les plus cons et barbants de l'année. Transformers 2 a été ZE révélation.
Soit Dieu n'existe pas, soit où il ne nous aime pas.
J'avais d'abord pensé rédiger une thèse pour expliquer en long, en large et en travers pourquoi cette bouse est une bouse, mais j'me suis dit qu'un bon résumé ferait amplement l'affaire, histoire de faire découvrir à mes lecteurs (ou redécouvrir) son potentiel exceptionnel de lulz :
Aloreuuuh... après avoir gagné la guerre contre le vilain très méchant Mégatron, Sam Witmachin n'a plus vraiment le coeur à botter le cul des affreux méchants et laisse donc à ses nouveaux copains robots le bon soin de raser une partie de la ville à sa place pendant qu'il prépare sa valise. En effet, la guerre pour la survie de l'humanité est très secondaire pour notre Sam W. qui, en bon garçon qu'il est, privilégie ses études à la protection de la planète... n'est pas Superman qui veut. Mais bon, hein, on lui en veut pas parce qu'il a le cafard, Sam. Il va devoir quitter son pôpa, sa môman, sa grosse bagnole jaune qui fait des blagues pas drôles avec sa radio et sa copine qui passe les trois quart du film à montrer ses fesses à la caméra.
Et puis là, plus rien ne va, Barack Obama le démoniaque veut renvoyer Optimus Prime dans sa soucoupe volante. Privée de ses plus beaux joujoux , l 'armée américaine est pas contente du tout. Comme elle a toujours raison même quand elle a tort, elle se venge à sa manière en larguant en plein vol de pauvres bureaucrates parce que le Président veut pas se battre, donc, il dit que de la merde. Dans le même temps, on fait connaissance avec un charmant monsieur qui n'est autre que le nouveau Méchant, encore plus méchant que le précédent - mais beaucoup moins méchant que le Méchant qui nous sera présenté dans Transformers 3, tellement impitoyable dans sa méchanceté qu'il ne pourra être que communiste... ou démocrate.
Ayé, les robots viennent rechercher le sauveur Sam et c'est parti mon kiki pour des scènes de combats à gogo. Dans les rues, dans la forêt, OMG ! They killed Optimus Pride !, dans l'Université de Sam - mais, bon, on s'en fout parce qu'il y a que des geeks dedans -, et surtout dans le désert égyptien parce que des explosions et des roulés-boulés dans le sable chaud et sur fond de pyramides, c'est très très zoli. Et puis bon, ça tombe super trop bien, parce que c'est justement là où les premiers autobots ont caché la clef de contact qui permettra à Optimus Prime de faire remarcher son klaxonne. Ouf !
Entre deux déflagrations et une blague bien naze, on a droit à une scène sympathique où l'armée américaine fait un petit coucou aux hélicos des gentils jordaniens... avant que ceux-ci ne se fassent descendre par les méchants robots, dans l'instant même où ils sont apparus. Hé bah voilà ! Si ces imprudents avaient été de meilleurs élèves, ils auraient peut-être compris que l'Amérique a la main mise sur les super héros et est la seule puissance qui soit scénaristiquement disposée à vaincre les extraterrestres.
Le combat fait rage, Optimus ressuscite comme Jésus Christ, les gentils gagnent, bisou bien baveux entre Sam et sa copine, les pyramides applaudissent, les gentils jordaniens restent morts mais sont heureux quand même, l'armée américaine est contente d'avoir sauvée le monde à elle toute seule encore une fois, fin.
Vous allongez ce texte pour qu'il dure plus de deux heures, vous rajoutez une volée de blagues lourdes et vulgaires ainsi que les gros plans sur le cul de Megan Fox et vous obtenez... Transformers 2 !
Outre l'amusant passage avec les gentils jordaniens, une autre scène reste à méditer pour nous les français. Il s'agit bien sûr de celle où l'on aperçoit les parents de Sam en train de faire du tourisme à Paris - et non pas en France parce que pour le ricain moyen, la France c'est Paris.
Monsieur Bay connaît notre beau pays sur le bout des doigts, preuve indéniable, il sait que qu'il n'est peuplé que d'attardés sillonnant les rues avec leur bérets et leur baguette de pain sous le bras. Ah, il sait aussi que les attardés susnommés ne se nourrissent que d'escargots farcis, plat immangeable en témoigne le crachat et l'expression répugnée de la mère.
Des scènes aussi intenses que celle-ci me donnent envie de tourner mon propre film. Dans ce film, mon héroïne au grand coeur - petite fille aux yeux bleus et aux longs cheveux blonds comme les blés - fera un long voyage aux USA et elle achètera l'un de ces hamburgers d'un kilo qui font tant la joie et la grandeur des fast food. Avec un sourire chargé de candeur, elle montrera ce bel hamburger d'un kilo à un gros monsieur américain et lui demandera d'une petite voix fluette : "Dis, monsieur, mon hamburger est plus gros que ma bouche, dis, comment tu fais, toi, pour le manger en entier et sans t'étouffer ?".
Au risque de me faire lyncher en beauté par ceux qui ont réussi à lui trouver des qualités : fans des Transformers et cinéphiles, barrez-vous pendant qu'il est encore temps ! Transformers, suivez-les ! Vite ! A la vitesse où votre crédibilité chute, M. Bay va bientôt pouvoir faire des économies sur votre dos en vous remplaçant par des boîtes de conserve Saupiquet.
Chibi Maak ;)
Ayant relativement bien appréciée le premier opus de Transformers de M.Bay - et même si il ne cassait pas trois pattes à un canard - je suis donc allée acheter une place de ciné pour voir un peu ce que Transformers 2 avait dans le ventre... sans rigoler, à peine rendue à la moitié du film que des larmes pleines de nostalgie se sont mises à perler dans mes yeux ébahis.
Pour la petite histoire qui n'intéresse pas grand monde à part moi, j'avais, jadis, fait la promesse tacite à Benjamin Gates et le trésor des templiers, alias ma berceuse préférée, qu'un jour je lui trouverai un maître dans la catégorie des blockbusters les plus cons et barbants de l'année. Transformers 2 a été ZE révélation.
Soit Dieu n'existe pas, soit où il ne nous aime pas.
J'avais d'abord pensé rédiger une thèse pour expliquer en long, en large et en travers pourquoi cette bouse est une bouse, mais j'me suis dit qu'un bon résumé ferait amplement l'affaire, histoire de faire découvrir à mes lecteurs (ou redécouvrir) son potentiel exceptionnel de lulz :
Aloreuuuh... après avoir gagné la guerre contre le vilain très méchant Mégatron, Sam Witmachin n'a plus vraiment le coeur à botter le cul des affreux méchants et laisse donc à ses nouveaux copains robots le bon soin de raser une partie de la ville à sa place pendant qu'il prépare sa valise. En effet, la guerre pour la survie de l'humanité est très secondaire pour notre Sam W. qui, en bon garçon qu'il est, privilégie ses études à la protection de la planète... n'est pas Superman qui veut. Mais bon, hein, on lui en veut pas parce qu'il a le cafard, Sam. Il va devoir quitter son pôpa, sa môman, sa grosse bagnole jaune qui fait des blagues pas drôles avec sa radio et sa copine qui passe les trois quart du film à montrer ses fesses à la caméra.
Et puis là, plus rien ne va, Barack Obama le démoniaque veut renvoyer Optimus Prime dans sa soucoupe volante. Privée de ses plus beaux joujoux , l 'armée américaine est pas contente du tout. Comme elle a toujours raison même quand elle a tort, elle se venge à sa manière en larguant en plein vol de pauvres bureaucrates parce que le Président veut pas se battre, donc, il dit que de la merde. Dans le même temps, on fait connaissance avec un charmant monsieur qui n'est autre que le nouveau Méchant, encore plus méchant que le précédent - mais beaucoup moins méchant que le Méchant qui nous sera présenté dans Transformers 3, tellement impitoyable dans sa méchanceté qu'il ne pourra être que communiste... ou démocrate.
Ayé, les robots viennent rechercher le sauveur Sam et c'est parti mon kiki pour des scènes de combats à gogo. Dans les rues, dans la forêt, OMG ! They killed Optimus Pride !, dans l'Université de Sam - mais, bon, on s'en fout parce qu'il y a que des geeks dedans -, et surtout dans le désert égyptien parce que des explosions et des roulés-boulés dans le sable chaud et sur fond de pyramides, c'est très très zoli. Et puis bon, ça tombe super trop bien, parce que c'est justement là où les premiers autobots ont caché la clef de contact qui permettra à Optimus Prime de faire remarcher son klaxonne. Ouf !
Entre deux déflagrations et une blague bien naze, on a droit à une scène sympathique où l'armée américaine fait un petit coucou aux hélicos des gentils jordaniens... avant que ceux-ci ne se fassent descendre par les méchants robots, dans l'instant même où ils sont apparus. Hé bah voilà ! Si ces imprudents avaient été de meilleurs élèves, ils auraient peut-être compris que l'Amérique a la main mise sur les super héros et est la seule puissance qui soit scénaristiquement disposée à vaincre les extraterrestres.
Le combat fait rage, Optimus ressuscite comme Jésus Christ, les gentils gagnent, bisou bien baveux entre Sam et sa copine, les pyramides applaudissent, les gentils jordaniens restent morts mais sont heureux quand même, l'armée américaine est contente d'avoir sauvée le monde à elle toute seule encore une fois, fin.
Vous allongez ce texte pour qu'il dure plus de deux heures, vous rajoutez une volée de blagues lourdes et vulgaires ainsi que les gros plans sur le cul de Megan Fox et vous obtenez... Transformers 2 !
Outre l'amusant passage avec les gentils jordaniens, une autre scène reste à méditer pour nous les français. Il s'agit bien sûr de celle où l'on aperçoit les parents de Sam en train de faire du tourisme à Paris - et non pas en France parce que pour le ricain moyen, la France c'est Paris.
Monsieur Bay connaît notre beau pays sur le bout des doigts, preuve indéniable, il sait que qu'il n'est peuplé que d'attardés sillonnant les rues avec leur bérets et leur baguette de pain sous le bras. Ah, il sait aussi que les attardés susnommés ne se nourrissent que d'escargots farcis, plat immangeable en témoigne le crachat et l'expression répugnée de la mère.
Des scènes aussi intenses que celle-ci me donnent envie de tourner mon propre film. Dans ce film, mon héroïne au grand coeur - petite fille aux yeux bleus et aux longs cheveux blonds comme les blés - fera un long voyage aux USA et elle achètera l'un de ces hamburgers d'un kilo qui font tant la joie et la grandeur des fast food. Avec un sourire chargé de candeur, elle montrera ce bel hamburger d'un kilo à un gros monsieur américain et lui demandera d'une petite voix fluette : "Dis, monsieur, mon hamburger est plus gros que ma bouche, dis, comment tu fais, toi, pour le manger en entier et sans t'étouffer ?".
Au risque de me faire lyncher en beauté par ceux qui ont réussi à lui trouver des qualités : fans des Transformers et cinéphiles, barrez-vous pendant qu'il est encore temps ! Transformers, suivez-les ! Vite ! A la vitesse où votre crédibilité chute, M. Bay va bientôt pouvoir faire des économies sur votre dos en vous remplaçant par des boîtes de conserve Saupiquet.
Chibi Maak ;)