société d'individualistes de merde.
Au collège Ahuntsic, 76% des votes ont été en faveur du non.
Pas de grève.
Mon sentiment de non-appartenance à cette école en sort fort grandi.
Devant tant d'égoïsme et d'anti solidarité, je ne sais qu'être découragée par le genre de société passive qui se développe dans les locaux, tout autour de moi.
Ils se disent compatissants à la cause, mais comme ils ne sont pas directement concernés (ne reçoivent pas de prêts et bourses), "il n'est pas question de finir l'école au mois de juin pour ça. ce n'est pas mon problème", qu'ils disent.
Ils créent un comité du non qui crie haut et fort que si on grève, on perdra notre session, qu'on mettra nos études en péril. Ils sont peureux, et ne pensent qu'à eux, et surtout, ils ne semblent pas comprendre l'impact d'une grève générale illimitée sur le gouvernement.
Voilà les lignes fondamentales sur le sujet du pourquoi d'une grève illimitée :
Grève générale illimitée. Trois mots qui, assemblés, ont tendance à effrayer beaucoup de personnes, et c'est l'objectif visé. La grève générale illimitée est le moyen de pression ultime pour faire plier le gouvernement et obtenir nos revendications. Cette grève cherche à l'effrayer lui, et non les étudiants.
Décortiquons cette grève. Premièrement, une grève veut dire que vous n'assisterez plus à vos cours durant un certain laps de temps. Toutefois, vos stages, se déroulant dans un autre établissement, ne seront pas affectés. Ainsi, vous ne devrez pas reprendre votre dernière année de technique pour cause de stage incomplet.
Le terme général vient du fait que la très grande majorité des cégeps de la province seront en grève. Il serait suicidaire pour un cégep de partir seul en grève. La force de cette dernière vient du nombre. Le gouvernement n'hésiterait pas à pénaliser les étudiants d'un seul cégep. Toutefois, il ne peut pas, économiquement parlant, faire reprendre une cohorte provinciale. Ceci bloquerait autant le collégial que le secondaire et l'université. 25 cégeps qui font la grève 10 jours ou 10 cégeps qui font la grève 25 jours; quelle optique vous réjouit le plus?
Finalement, le terme qui fait le plus froid dans le dos: illimité. Ce mot vient du fait que lorsque vous votez votre grève, vous ne donnez pas de date butoir. Par contre, vous garder toujours le contrôle de votre grève car pour la maintenir, des assemblées générales auront lieu à chaque trois jours. Vous pouvez voter à tout moment sa fin. Le but de l'exercice est de mettre de la pression sur le gouvernement. Lui ne sait pas quand votre grève se terminera, vous seuls le savez.
Si nous, étudiants, ne nous levons pas contre cette injustice affligée aux plus pauvres de nos compères, qui le fera? Le gouvernement tente de nous marcher sur le corps car il croit que nous rampons, mais il est temps qu'il comprenne que nous sommes debout, au front et prêt au combat. Rappelez-vous ce que quelqu'un a dit un jour: "Lorsque la jeunesse se refroidit, c'est le monde entier qui claque des dents."
[http://www.endettement.ca/]
Plusieurs des bonnes conditions qu'on a aujourd'hui, en tant qu'étudiants ont été gagnées par des grèves étudiantes. Nous devons reconnaissance à tout ceux qui ont su se battre pour améliorer les choses et c'est notre devoir de nous battre à notre tour pour que ces conditions restent bonnes.
Ce n'est pas seulement pour ceux qui reçoivent présentement des prêts gouvernementaux que l'on se bat, mais contre l'endettement de toute une société et pour les conditions de ceux qui suivront. C'est pour nos confrères et consoeurs, pour nos frères et soeurs, et aussi pour nos futurs enfants. Qu'est-ce que c'est, finir les cours une ou deux semaines plus tard, pour une si bonne cause?
Pas de grève.
Mon sentiment de non-appartenance à cette école en sort fort grandi.
Devant tant d'égoïsme et d'anti solidarité, je ne sais qu'être découragée par le genre de société passive qui se développe dans les locaux, tout autour de moi.
Ils se disent compatissants à la cause, mais comme ils ne sont pas directement concernés (ne reçoivent pas de prêts et bourses), "il n'est pas question de finir l'école au mois de juin pour ça. ce n'est pas mon problème", qu'ils disent.
Ils créent un comité du non qui crie haut et fort que si on grève, on perdra notre session, qu'on mettra nos études en péril. Ils sont peureux, et ne pensent qu'à eux, et surtout, ils ne semblent pas comprendre l'impact d'une grève générale illimitée sur le gouvernement.
Voilà les lignes fondamentales sur le sujet du pourquoi d'une grève illimitée :
Grève générale illimitée. Trois mots qui, assemblés, ont tendance à effrayer beaucoup de personnes, et c'est l'objectif visé. La grève générale illimitée est le moyen de pression ultime pour faire plier le gouvernement et obtenir nos revendications. Cette grève cherche à l'effrayer lui, et non les étudiants.
Décortiquons cette grève. Premièrement, une grève veut dire que vous n'assisterez plus à vos cours durant un certain laps de temps. Toutefois, vos stages, se déroulant dans un autre établissement, ne seront pas affectés. Ainsi, vous ne devrez pas reprendre votre dernière année de technique pour cause de stage incomplet.
Le terme général vient du fait que la très grande majorité des cégeps de la province seront en grève. Il serait suicidaire pour un cégep de partir seul en grève. La force de cette dernière vient du nombre. Le gouvernement n'hésiterait pas à pénaliser les étudiants d'un seul cégep. Toutefois, il ne peut pas, économiquement parlant, faire reprendre une cohorte provinciale. Ceci bloquerait autant le collégial que le secondaire et l'université. 25 cégeps qui font la grève 10 jours ou 10 cégeps qui font la grève 25 jours; quelle optique vous réjouit le plus?
Finalement, le terme qui fait le plus froid dans le dos: illimité. Ce mot vient du fait que lorsque vous votez votre grève, vous ne donnez pas de date butoir. Par contre, vous garder toujours le contrôle de votre grève car pour la maintenir, des assemblées générales auront lieu à chaque trois jours. Vous pouvez voter à tout moment sa fin. Le but de l'exercice est de mettre de la pression sur le gouvernement. Lui ne sait pas quand votre grève se terminera, vous seuls le savez.
Si nous, étudiants, ne nous levons pas contre cette injustice affligée aux plus pauvres de nos compères, qui le fera? Le gouvernement tente de nous marcher sur le corps car il croit que nous rampons, mais il est temps qu'il comprenne que nous sommes debout, au front et prêt au combat. Rappelez-vous ce que quelqu'un a dit un jour: "Lorsque la jeunesse se refroidit, c'est le monde entier qui claque des dents."
[http://www.endettement.ca/]
Plusieurs des bonnes conditions qu'on a aujourd'hui, en tant qu'étudiants ont été gagnées par des grèves étudiantes. Nous devons reconnaissance à tout ceux qui ont su se battre pour améliorer les choses et c'est notre devoir de nous battre à notre tour pour que ces conditions restent bonnes.
Ce n'est pas seulement pour ceux qui reçoivent présentement des prêts gouvernementaux que l'on se bat, mais contre l'endettement de toute une société et pour les conditions de ceux qui suivront. C'est pour nos confrères et consoeurs, pour nos frères et soeurs, et aussi pour nos futurs enfants. Qu'est-ce que c'est, finir les cours une ou deux semaines plus tard, pour une si bonne cause?