Jul 14, 2008 13:42
Bon, comme j'ai du temps pour poster et beaucoup de retard à rattraper, voici une petite séance de rattrapage concernant le fabuleux défi "Crossover" de HP 100 mots.
Soit 17 drabbles ! Yeah ! Et encore, si je m'étais écoutée, il y en aurait sans doute beaucoup plus... Enfin, voilà.
Bonne lecture !
Greyback’s Anatomy
Meredith sait que le corps médical apprécie grandement le sien.
Et sincèrement, il y a de quoi !
C’est aussi ce que semble penser son patient admis en urgence pour des traumas divers et des fractures multiples : tandis qu’elle laisse ses mains gantés courir sur son corps couvert de cicatrices, elle lit dans ses yeux jaunes qu’il en ferait volontiers son quatre heures. Et à vrai dire, elle aussi a envie de le dévorer tout cru : il dégage un tel magnétisme animal…
Oui, Meredith l’avoue, elle n’a absolument rien contre le fait de voir le loup. Mais quid du loup-garou ?
Le diable s’habille en Tissard et Brodette
Un vent de panique s’abattit dans la boutique.
Par Merlin, elle arrivait ! Là, tout de suite, maintenant ! Oui, elle !
Fiévreux, tremblants, transpirants, Messieurs Tissard et Brodette en personne l’attendaient sur le pas de leur somptueuse boutique de Londres. Leur réputation était en jeu ; d’autant que sa réputation à elle avait de quoi faire trembler le plus courageux des dresseurs de dragons.
Plus froide que Narcissa Malfoy, plus piquante que Rita Skeeter, plus autoritaire que Minerva McGonagall : Miranda Priestly, le cauchemar de tous les couturiers.
A côté d’elle, même le diable pouvait aller se rhabiller !
Charlie et le magasin de confiseries
Un gallion. Un vrai. Ils l’avaient vu tous les deux en même temps et dans un bruit mat s’étaient cognés la tête en voulant le ramasser.
Dans un éclat de rire, ils avaient tout naturellement décidé de le partager.
L’air embaumait le chocolat ; ils ne pouvaient y résister : ce fut chez Honeyduke qu’ils allèrent le dépenser.
« Bonjour mes petits. Dites-moi, qu’est-ce que ce sera ? »
Un extra fondant Willy Wonka pour Charlie Bucket.
Un chaudron maison Honeyduke pour Charlie Weasley.
Et la menue monnaie pour améliorer au mieux le pauvre quotidien de chacun. Elle aussi partagée.
Firewhisky, what else ?
Cheveux en bataille, sourire ravageur et regard pétillant, George avait décidé de fêter sa nouvelle installation sur le Chemin de Traverse en s’offrant un verre de pur Odgen’s Old Firewhisky dans la taverne attenante.
L’ambiance semblait très cosy et les deux jolies minettes accoudées au comptoir ne gâchaient rien. Aussi, tandis que le barman le servait, se surprit-il à écouter leur conversation avec un intérêt non dissimulé.
Puissant, ambré...
Unique.
Mystérieux. Subtil et agréable...
Avec une forte personnalité.
Riche...
Très riche.
Profond et sensuel...
Au goût inoubliable...
« Vous parlez du Firewhisky, n’est-ce pas ? ... Yep. Quoi d’autre !»
Kill Bill, vol.1
Blanc.
Comme sa robe à elle.
Noir.
Comme son habit à lui.
Rouge.
Comme les roses de leur amour.
Blanc.
Comme le plafond désespérément terne de sa chambre qui remplissait son champ de vision d’une uniformité déprimante.
Noir.
Comme le vide incommensurable laissé dans sa mémoire. Et dans le creux de ses entrailles.
Rouge.
Comme le carmin de ses lèvres maquillées que la mort avait scellé d’un baiser pendant quatre longues années.
Blanc, noire, rouge. Elle allait leur en faire voir de toutes les couleurs. La Mariée le jurait.
Car elle méritait de se venger. Et ils méritaient de mourir.
OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO
Une liste. Cinq noms.
O-Ren Ishii, Elle Driver, Budd, Vernita Green. Et Bill.
Une japonaise. Une borgne. Un macho. Une garce. Et Bill.
Une liste. Cinq noms.
Dans les couloirs aseptisés de Saint Mangouste, un mal d’une rare violence se mit soudain à sévir. Ce mal : la vengeance d’une femme bafouée, de cette femme déshumanisée, de cette mariée dont le nom ne devait jamais être prononcé.
Une liste. Cinq noms.
Une asiatique, un borgne, un bellâtre, une langue de vipère. Et Bill.
Cho Chang, Alastor Maugrey, Gilderoy Lockhart, Rita Skeeter. Et Bill.
Une liste. Cinq noms.
Dont quatre rayés.
OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO
Quelqu’un s’était opposé à son mariage et avait refusé de se taire.
Ce quelqu’un n’était pas n’importe qui. Et il méritait de mourir.
La vengeance est un plat qui se mange froid. En quatre ans, ce serait glacé.
Quatre années... Le monde avait tellement changé !
Ce monde étrange, presque magique, l’avait d’abord déroutée. Mais ce monde étrange, presque maléfique, l’avait ensuite rassurée : chaos, violence et mort y régnaient.
La Gazette parlerait d’un rageur rugissement de revanche. Oui elle allait rugir de rage et prendre sa revanche. Par Merlin, quelle sacrée satisfaction !
Puis, pour terminer, elle tuerait Bill.
Kill Bill, vol.2
Enfin elle allait s’unir à lui, à cet homme qu’elle aimait tant. A Bill.
Et comme elle allait consentir à cette union, une bourrasque fit claquer les pans de la tente et une silhouette vaporeuse émergea dans le contre-jour pour remonter lentement l’allée devant l’assemblée médusée.
« La mariée… »
Qu’est-ce que… Qui est cette femme ? Que veut-elle ? Comment la connais-tu Bill ?…
« Bill… »
Mais ce n’est pas elle qui vient de parler. Et ce prénom, si doux dans sa bouche, résonne funestement dans la bouche gourmande de l’autre mariée.
« Bill… Je vais te tuer.»
OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO
Dans un silence mortifère, la mariée avait sorti un long sabre étincelant du bouillonnement immaculé de sa robe et dans un large mouvement circulaire décapité tous les invités autour d’elle. Quelques gouttelettes de sang éclaboussèrent de carmin la blancheur laiteuse du visage horrifié de Fleur.
La seule bientôt encore vivante. Avec Bill.
Mais la folie destructrice de la mariée n’était rien comparée à la fureur de Fleur. Elle dégaina sa baguette, visa, tira. Un rageur rugissement de revanche déchira les entrailles de l’intruse qui se jeta sur elle.
Et les deux mariées unirent leur éclat immaculé dans leur chute ensanglantée.
OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO
Touchée en plein cœur.
Fleur avait visé. La mariée n’avait pu esquiver. Elle avait jeté ses dernières forces sur Fleur mais n’y survivrait pas.
« C’est moi que Bill voulait épouser… Moi. Si seulement il ne m’avait pas tuée... Moi. Et notre bébé...»
Ainsi donc Bill avait… Bill… Elle allait le tuer.
Attrapant le sabre ensanglanté, elle transperça le corps de son bien-aimé.
Touché en plein cœur.
Et laissant derrière elle ces cadavres déchiquetés témoins de sa vie passée, Fleur sortit dans le soleil couchant qui noyait de pourpre l’horizon lointain. Posa doucement une main sur son ventre. Et sourit.
Charlie et ses drôles de dames
« Bonjour Charlie ! »
Sabrina Duncan, Jill Munroe, Kelly Garett. Un trio de rêve qui ferait tourner la tête de n’importe qui ; sauf la sienne. Parce qu’il n’est pas n’importe qui : son nom est Charlie. Et ces filles travaillent pour lui.
Grâce à lui, fini les seconds rôles : sainte-nitouche studieuse, pompom girl niaiseuse, bonne poire rêveuse. Elles travaillent pour lui et Merlin sait qu’elles peuvent lui dire merci !
Il les connaît bien, les apprécie beaucoup, mais à les voir parfois se crêper le chignon pour un garçon, il se félicite de préférer les dragons !
Le goût des autres
Qu’est-ce qu’elle s’imaginait ? Qu’elle était comme lui ? Balivernes !
Sous prétexte qu’elle aussi savait communiquer avec les animaux, elle s’était impunément rapprochée de lui. Elle lui parlait, cherchait sa compagnie et lui avait même proposé son amitié. Tom en était resté sans voix. Cette Penny ne devait pas avoir toute sa tête !
Néanmoins, il avait définitivement mis les choses au clair.
Elle avait deux adorables souris comme amis, Bernard et Bianca. Lui avait un serpent, Nagini.
Si Penny lui déplaisait fortement, Nagini lui avait trouvé les deux rongeurs tout à fait à son goût. Comme quoi !
The Lady of the Ring
Un anneau pour les gouverner tous.
Qui ça ? Les hommes ?! Ha ha ha... Elle n’avait pas besoin de ça ! Ils tombaient à ses pieds comme des mouches, une bonne dose d’arsenic aidant. Et ce Frodon était le prochain.
La rumeur disait qu’il était le seigneur des anneaux. Il pouvait donc bien lui passer la bague au doigt !
Elle était prête à tout. Si épouser ce nabot aux pieds poilus pouvait lui permettre d’accroitre son pouvoir, ok. Il serait toujours temps de s’en débarrasser après.
Un anneau pour les gouverner tous. Une femme pour porter l’anneau. Elle.
Le seigneur des canots
Le lac est beau...
Hagrid jeta un coup d’œil suspicieux à la sinistre créature, si repoussante qu’il avait dû la prendre avec lui pour qu’elle n’effraye pas les autres élèves.
Fraîche est son eau...
Avec dévotion, la chose portait sur son torse torturé un anneau doré aux reflets aussi inquiétants que les eaux miroitantes du Lac Noir. Bizarre...
C’que nous voulons...
Qu’il arrête de chanter de sa voix chuintante, par Merlin.
C’est du poisson...
Ah non, hors de question qu’il touche au calmar géant ! Et d’un coup de rame bien senti, Hagrid lui rabattit le caquet. Non mais !
Le saigneur des anneaux
Boucherie, carnage, tuerie... Fenrir ne trouvait plus ses mots !
Il fallait l’avouer, ce spectacle était impressionnant.
Ces hordes de gobelins en furie faisait montre d’une efficacité tout à fait extraordinaire ; leur technique de déchiquetage dépassait de loin la sienne : en deux claquements de dents, ils avaient réduit en charpie tous les habitants de Pré-au-Lard. Sauron serait ravi, Voldy aussi.
Il fallait l’avouer, ce spectacle l’avait impressionné.
Mais quand une troupe d’orques aigris débarqua pour grignoter un ou deux gobelins, il eut un reniflement de dédain.
Tsss... Les loups-garou, au moins, ne se dévoraient pas entre eux !
Supercalifragilistikexpialidocious
Ce monde magique ne lui convenait pas. C’est pour ça qu’elle avait décidé de passer de l’autre côté, dans ce monde moldu où une cracmol comme elle saurait trouver sa place. Et quelle place !
Elle n’y emportait que son grand sac de voyage. Il contenait tout ce qu’elle avait pu apprendre à Poudlard et dans les vieux grimoires : mille et un tours merveilleux pour enchanter petits et grands.
Serrant fermement la lettre de monsieur Banks, elle sourit.
Mary Poppins le savait, ce brave homme serait ravi de trouver une bonne d’enfant de son tempérament. Ce serait... Supercalifragilistikexpialidocious !
Le petit prince de sang-mêlé
Dessine-moi un mouton.
Il en a de bonnes lui !
Severus sait faire beaucoup de choses de ses dix doigts, ça oui, hé hé hé... Mais dessiner, ça non, il ne sait pas.
Légèrement désemparé face au regard suppliant de ce blondinet haut comme trois pommes, vaguement irrité aussi par son air de sainte nitouche qui lui rappelle furieusement un morveux binoclard et un vieux croulant, et carrément dépité par son propre manque de talent, il finit par s’exécuter.
Ça ne doit pas être bien compliqué. Après tout, les moutons, il connaît : il passe son temps à les compter.
OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO
Moi aussi j’ai du mal à dormir.
Rien à faire de tes états d’âme petit ! Prends ton dessin et dégage.
Je suis inquiet : il n’y a personne pour s’occuper de ma rose.
Fallait prendre un cactus ; ça pousse tout seul.
C’est une belle rose. Avec des épines.
Incroyable... Une rose avec des épines...
Je la mets sous cloche pour la protéger. J’ai tellement peur pour elle.
Et pour ta santé mentale non ?
Elle est bien plus fragile qu’elle n’en a l’air.
...
On ne voit bien qu'avec le cœur ; l'essentiel est invisible pour les yeux.
OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO
Désarmé.
Il ne sait pas quoi dire, il aurait presqu’envie d’en rire, mais il préfère s’abstenir.
L’innocence de ce gamin finira par le tuer. Mieux vaut abréger.
Severus lui tend un bout de parchemin, un gribouillis informe étalé au milieu.
« C’est un chaudron. Le mouton est dedans. »
Après une courte pause : « Ça le protège. »
La gratitude qui brille dans les yeux du petit éclipserait un soleil d’été. Severus en est troublé. Cela fait si longtemps que personne ne l’a regardé avec ces yeux là...
Et presqu’inconsciemment, il sourit. Et le petit garçon aussi.
Complètement désarmé.
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Toutes les grandes personnes ont d’abord été des enfants.
Même lui. Oui, Severus aussi a été un petit prince. Pour sa mère.
Un Prince. Au sang-mêlé.
Mais peu d’entre elle s’en souviennent.
En réalité, elles préfèrent oublier. Ne plus y penser. Jamais.
Le fossé est si grand entre ce qu’elles espéraient et la réalité !
Severus est tenté. Il voudrait recommencer à rêver, à espérer, à voyager parmi les étoiles là haut, tout là haut, dans cet infini où, quelque part, sur un minuscule astéroïde, le plus grand des petits princes est retourné.
Mais comment avancer les yeux fermés ?
Alice au pays des merveilles
Petite, Alice aimait s’allonger dans l’herbe pour rêver à loisir.
Aussi, lorsque par un bel après-midi un lapin blanc bondit devant elle pour gagner son terrier, vit-elle une occasion supplémentaire d’échapper au quotidien. Le monde merveilleux dans lequel elle tomba dépassait tous ses rêves : le lièvre de Mars, le chapelier fou, le gâteau pour grandir, la potion pour rapetisser, le dodo, la tortue à tête de veau, Tweedeldee et Tweedeldum, le chat du Cheshire, la reine de cœur, ...
Désormais, allongée dans les draps blancs désespérément uniformes de Saint-Mangouste, Alice était à jamais prisonnière de ce pays des merveilles.
De l’autre côté du miroir
Le pays des horreurs. Voilà ce qu’était le monde depuis cette tragique nuit.
Alice. Sa reine de cœur à lui. Que la reine de trèfle lui avait piquée au lieu de se tenir à carreau.
Alice. Dans le miroir du Rised, il la vit souriante, heureuse, rêveuse. Et comme il s’approchait, le reflet changea et la jeune femme se fit plus grave.
Alice. Après quelques secondes, ses yeux envoutants brillant singulièrement, il la vit tendre la main.
Alice. Prisonnière de cette douce folie.
Il ne reviendrait qu’avec elle.
Sans la moindre hésitation, il la saisit et passa de l’autre côté.
L’étrange Halloween de Monsieur Jack
Surgi de nulle part, cet espèce de grand escogriffe avait commencé à sauter partout au milieu du potager, gesticulant avec force et fracas, agitant dans tous les sens ses membres longs et maigres comme les pattes d’une acromantula, criant, chantant, tempêtant.
Hagrid avait rien compris. Mais ce Jack commençait à lui courir sur le haricot. Roi des citrouilles ou pas.
Alors sprotch ! D’un coup de hache bien sentie, il fit voler en éclat la tête pleine de pépins de cet hurluberlu.
Les citrouilles, à Halloween, c’est en tarte que ça finit ! Qu’on se le tienne pour dit !
Edward & Bella
Une jeune fille extraordinaire.
C’est ainsi que tous la voient. L’est-elle vraiment ? Elle aimerait s’en flatter mais au fond elle en doute. Seulement voilà, seul compte le regard des autres, n’est-ce pas ?
Mais leur regard est parfois trop pesant pour ses frêles épaules de jeune fille en fleur.
Ses dix-sept printemps marquent la fin de son insouciance enfantine. Elle le sait.
Alors elle s’éclipse discrètement du manoir endormi pour profiter de la froide et claire soirée qui enveloppe d’une douceur ouatée le luxuriant jardin.
Pour être une dernière fois une jeune fille tout ce qu’il y a d’ordinaire.
OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO
La neige étouffe ses pas, complice de son escapade. Le parc, ce parc si vaste, si triste, si beau, où elle aimerait venir plus souvent, lui semble infini.
Soudain, le mur, déjà.
Déjà...
Derrière, le manoir, masqué par les branchages épineux des sapins.
Devant, un autre jardin, un autre manoir, une autre âme solitaire.
Elle ne résiste pas.
C’est comme un nouveau monde. Touffu d’abord, sauvage, puis amical, apaisant, dessiné, habité tout entier. Soudain, au détour des arbustes savamment taillés, une grande bâtisse sombre. Et sur le seuil...
Elle retient un cri. Se pétrifie. S’enhardit. Sourit. Et s’approche de lui.
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Edward aux mains d’argent.
Seul, reclus, oublié, il trompe le temps qui n’a aucune prise sur lui en découpant mille et une fantaisies dans les taillis. Des mains de ciseaux. Humanisé ; pas humain.
Pourtant cette jolie jeune fille qui lui sourit ne semble pas effrayée. Il lit dans ses grands yeux sombres ourlés de noirs des sentiments qu’il ne comprend pas entièrement. Et l’écho de son cœur qui résonne dans son corps crève ses tympans d’une vérité dont il est encore inconscient. Plus pour longtemps.
Car son cœur à elle bat aussi. Fort. Très fort.
Bella au cœur d’or.
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Il ne connaît que l’innocence. Elle ne voit que la beauté.
La neige tombe des étoiles. Si belle, si douce, si blanche. Indifférente cependant à la douleur sans nom des deux jeunes gens qu’elle saupoudre d’une grande houppelande protectrice et pourtant glacée.
« Serre-moi ! »
« Je ne peux pas. »
Alors c’est elle qui se love tout contre sa poitrine, qui laisse aller sa tête au creux de son cou et qui l’étreint comme si elle avait peur de le perdre.
Parce qu’elle a peur de le perdre. Parce qu’elle va le perdre. Parce que c’est comme ça.
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L’air lui semble froid quand ils se séparent.... Si froid. Comme la mort.
Car c’est la mort dans l’âme qu’elle s’éloigne, sans un mot, sans un regard, sans une larme. Le cœur glacé. Du moins ce qu’il en reste. Car en réalité, elle n’en a plus ; elle a donné le seul qu’elle avait à Edward. Elle l’a confié à ses mains de ciseaux. Qui écorchent leur maitre pour embellir le monde. Ce monde couvert de neige.
Désormais regarder la neige tomber la fera pleurer.
Pleurer. Puis sourire. Emue.
En souvenir de cette nuit peu ordinaire avec un garçon extraordinaire.
Tadam !
Et encore, j'aurais voulu écrire davantage... Peut-être comme ça, en roue libre, juste pour le plaisir... Il faut bien que les vacances servent à quelque chose !
N'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé surtout !
A bientôt !