On part d'ici dans six heures
Si tout se passe bien *POSITIVISME POSITIVISME NEIGE JE T'AIME MAIS NE RETARDE PAS NI N'ANNULE MON VOL*, je suis en France dans dix-neuf heures \o/ Esqi a son vol en fin de matinée, et moi, le soir. MAISON. PARIS. CHAT-SQUATTEUR. VRAI FROID. FAMILLE. AMIS. PARIS. STARBUCKS À ÉTAGES. FRANÇAIS. WESHS DE CHÂTELET. MON LIT. NOUNOURS. RER B.
... ça me manque ;_;
Il a fait horriblement moche à Barcelone, ces derniers jours. Et il a plu (oui, il peut pleuvoir à Barcelone). Esqi s'est traînée son truc maladif, moi, ma fatigue irrationnelle combinée à mes ultimes heures de cours (*en vacances depuis 13h10*), donc résultats... peu productifs =D ? Enfin, on a joyeusement discuté (je pense qu'on peut difficilement mieux assimiler le fait que mon cœur de fangirl veut du révélation-angst-drama-familial pour on-sait-quoi, désolée de l'avoir rappelé aussi souvent en l'espace de cinq jours =D), on s'est finalement peu promenées MAIS on a réussi à se faire un Starbucks en fin d'après-midi \o/
Bien sûr, après avoir eu ma crise de "nggg, sieste, veux pas sortir, dormir, couverture bonne pour la santé, ngg pluie dehors veut pas, laisse-moi dormir dix minutes é_è ?", je suis parfaitement en forme à 2h du mat' (Esqi dort et a déjà piqué ladite couverture. Ce qui ne se passera pas comme ça.)
On a passé cette dernière soirée à regarder des épisodes de Pocket Monsters subbés en mangeant de la pizza. EPIC WINZ. L'épisode où Kojirô rencontre Manene, des épisodes de concours, la Mimirol qui a un crush sur Pikachu, Bayleaf et les Pokémons de Johto/Hoenn qui AIMENT Satoshi dans les DP, l'AG187 ("AHAHAHA Ookido les shippe."), l'AG192 (Esqi a noté : Satoshi dit "ore", Shigeru dit maintenant... "boku" =D), l'épisode avec les fausses-sub et HARLEY BEING HARLEY, donc Esqi a été surprise par l'abus d'anglais et les dandinements et les phrases bizarres et le personnage en général.
J'ai un retard monstre sur la quantité énorme de trucs à écrire, je suis dans une situation catastrophiquement instable niveau cadeaux de Noël et autres, et je ne sais toujours pas quand je retourne à Barcelone (et accessoirement, j'ai peu envie d'y retourner et noes arrrg, je vais retomber dans un cycle de plaintes dans pas longtemps si je ne m'auto-censure pas, alors que je suis responsable et et et-), l'arc VII d'Umineko attend que je me trouve une quinzaine d'heures à dignement lui consacrer, j'ai peut-être un problème de lecture des CD sur l'ordi portable, j'angoisse à mort parce que je prends l'avion demain et parce que j'aurais deux ordis sur moi (eeepc + Mikado) et que je ne sais pas si je pourrai en garder un à l'extérieur du sac parce que les compagnies ont décidé d'embêter le monde depuis quelques temps, je ne rentre pas avec mon sac à badges (pas la place de le mettre dans le bagage en soute), bordel un peu partout, appart qui restera sale jusqu'à mon retour (hahaha, genre Colloc va s'occuper de ça pour changer, je ne suis même pas sûre qu'elle sache se servir du produit pour laver le sol), j'ai la trouille d'avoir oublié des papiers importants ici / des choses dont je ressentirais le manque à Paris, j'ai peur de rentrer dans ma chambre en voyant que c'est semi-ma-chambre parce qu'il manquera trop d'affaires restées en Espagne, j'ai peur de ne pas trouver de prise pour me brancher à l'aéroport durant mes neuf heures d'attente seule, MAIS, eh.
DEMAIN, JE SUIS CHEZ MOI. Dans ma ville de banlieue-que-j'appelle-"Paris"-aussi, dans mon lit, dans ma maison, celle de mes parents, avec ma famille proche, le chat-squatteur, mon ancien collège en face de chez moi, ma contre-allée, mes bus qui passent de temps en temps, mes arbres de la rue, mon radio-réveil, mon bureau, mon ordinateur fixe, mes perles, mes placards, mon salon, et tous les gens qui rendent l'univers vivant, mobile.
Et c'est tout ce qui compte ?
