J'ai eu 8,5/10 à l'exercice sur Diderot que j'avais bâclé rendu en classe lundi ! La note ne comptera pas, mais ça rassure ^^ Par contre, le même enseignant a fait un autre exercice "surprise" en classe (pas compté non plus) pour lequel j'ai eu C ; MAIS on avait cinq minutes pour comparer trois citations dont deux étaient... en catalan. J'ai mis deux minutes avant de trouver le courage de lui demander de me traduire un minimum en castillan, et je trouve ça un peu dégoûtant de sa part (on est une douzaine d'élèves, et j'étais certes la seule Erasmus du cours, mais... ^^, C'était un peu normal et attendu, que je sois perdue...).
Je ne suis pas encore sûre, mais j'ai dans l'idée de peut-être revenir sur Paris du vendredi 19 (milieu de journée) au lundi 22 novembre (matin très tôt)... Une amie fête son anniversaire la nuit du samedi soir (elle doit me ramener l'EP8 d'Umineko no Naku Koro Ni parce qu'elle sera au Japon au Nouvel An), et il y aura pas mal de gens qui seront là, donc je pourrais tous les voir d'un coup sans avoir rien à organiser ^^ Les prix ne sont pas trop chers, je ne raterais aucun cours, et Camarade-d'Erasmus est repartie en France pour un long week-end, ce qui me rend assez envieuse...
☆ Comment with "Spacedog" and I will give you five words I associate with you. Go post them in your journal and explain what they mean to you.
flo_nelja m'a donné...
1°) Théâtre
D'une certaine façon, le théâtre a toujours été lié à mes études, auxquelles j'ai toujours eu tendance à m'identifier de façon un peu trop appuyée. Quand j'étais petite, j'allais assister aux représentations annuelles du club Théâtre du collège de mon frère/ma sœur, avant d'y entrer. Les élèves y jouaient des scènes, jamais des pièces entières, mais c'est comme ça que j'ai découvert Molière, notamment : d'abord joué avant d'en lire. Il y a eu quelques évènements ("le coussin vengeur" : un coussin jeté dans les coulisses, atterri sur le visage de l'enseignant gérant le club qui l'avait... renvoyé sur scène sur l'élève ^^), et toujours une impression assez festive, assez communautaire. Lorsque je suis entrée au collège, je l'ai donc rejoint.
J'en retiens surtout l'atmosphère, la bonne ambiance, les activités "ensemble", l'espèce de joie constante. Au lycée, j'ai continué comme "ancienne" ; j'allais voir des pièces de façon très occasionnelle. Comme je ne savais pas quoi faire comme études supérieures et que j'avais les moyens, la prépa allait un peu de soi ; une proche de chez moi était réputée, mon frère y était passé (un mois, avant d'être pris à Science-Po), et elle dispensait l'option théâtre. Ce qui m'a un peu consolée, puisque le passage lycée=>études sup' me séparait d'amies avec qui j'étais dans la même classe depuis des années, depuis la primaire pour la plupart...
J'ai appris à situer les théâtres une fois en prépa et à m'intéresser aux programmations. L'ambiance, pour tout ce qui était conception, était beaucoup moins bonne : trop souvent le sentiment qu'il fallait forcément écraser les autres pour faire quelque chose, et pas construire avec eux. Mais c'était la matière la plus cool grâce à notre prof, et je me souviens notamment d'une journée où l'on s'est occupés des décors, et qui a été magnifique ; c'est le jour où j'ai passé ma seule khôlle complètement détendue (Lettres, et j'ai eu 19. Haha !).
Puis, post-prépa, l'option théâtre était la matière dans laquelle je me sentais le plus à l'aise, où j'avais l'impression de me remplir ; l'université, c'était gigantesque, inconnu, un peu une "déchéance", aussi, parce qu'on (prépa) m'avait obsédée avec l'idée "Il vaut mieux être les derniers des premiers que les premiers des derniers" (voui, ma prof principale l'a vraiment dit, et à plusieurs reprises). Donc, gorgée de ces idées, je suis allée me jeter la tête la première là-bas, et ça m'a rassurée, finalement, de pouvoir me raccrocher au théâtre. J'ai vraiment été de mauvaise foi, parce que j'ai énormément appris et que je ne voulais pas l'admettre. J'ai pratiquement découvert toute la partie théorique à l'université ; en prépa, on réfléchissait sur les pièces, mais de façon très dispersée. L'université est plus systématique, l'échange est beaucoup plus dynamique, le fait qu'on ne soit pas focalisé sur la création propre mais sur l'analyse rend les choses beaucoup plus conviviales et ouvertes. Le LJ peut témoigner que, le premier semestre, je n'avais pas exactement ce discours, et que je me plaignais des cours-pas-intéressants. Sauf que : aujourd'hui, quand je relis mes fiches, elles crient "tu as menti" ^^
En tant que spectatrice, j'aime cette attitude d'observateur passif et actif ; j'aime l'organisation, j'aime m'oublier et voir et écouter, ce mélange de faux/vrai, ces émotions qui sont dégagées et reçues, ces instants où tout explose et où l'on oublie que "c'est pour de faux". Et j'aime entrer dans les théâtre le jour pour ressortir "plus tard", ce qui me rappelle toujours que j'ai été "ailleurs" pendant quelques temps.
2°) Fantasy
L'Assassin Royal \o/ J'ai dévoré le premier tome en stage de natation, écoutant en boucle "Dead Boy's poem" de Nightwish (à partir de la rehausse, "a lonely soul- an ocean soul-"). On me dit "Fantasy", j'y pense ^^
Bon, en fait, non. Je pense tout d'abord à A la Croisée des Mondes, sans qui ma vie aurait été différente. Yup. C'est le premier fandom sur lequel j'ai été active !
esqila,
mnebulin et
kailiana (et Ask, et Mil', et Zach') en viennent, on s'est rencontrées comme ça, en 2003 ^^ Et lorsque je discute Fantasy avec des gens, je commence toujours pas dire que j'aime ALCDM, parce que c'est la série par laquelle je m'identifie, qui a "une place particulière".
J'en lis de moins en moins. Ce qui me convient de plus en plus, c'est le fantastique/l'uncanny. Je trouve que la Fantasy a finalement beaucoup de mal à se renouveler, et on retient plus souvent les longues séries que de petits titres ; souvent parce que les auteurs ont oublié comment condenser (c'est ce que je reproche à Robin Hobb, maintenant). Je comprends de plus en plus la tendance à dire "la série est trop longue, elle ne me donne pas envie de m'y lancer", mais c'est aussi par flemme que je sombre dans ce discours, dans mon cas...
Çane m'empêche pas d'en discuter, d'avoir une sorte d'affinité "entre personnes qui aiment la fantasy", d'écouter les autres parler de séries que je ne connais pas/seulement de nom. D'ailleurs, j'y pense, mais le Tournoi Elbakin a recommencé !
3°) Umineko
Je ne saurais pas dire à quel point cette série m'a fait hurler de joie.
J'ai découvert via l'anime, que j'ai tenté en sachant qu'il s'agissait du même studio qui avait fait Higurashi. Je n'avais pas fini Higurashi, mais j'avais bien aimé ce jeu de variations, cette lente descente aux enfers, ce mélange de joie et d'énergie qui se retrouve inéluctablement teinté de sang. Umineko a piqué ma curiosité pour cette question qui reste en suspens dans les premiers épisodes ("Est-ce que c'est du fantastique, ou du mystery genre ?") et j'ai commencé à vraiment fangirliser en découvrant les sound novels. Qui n'ont rien à voir au niveau émotion (et dialogues, et scènes poignantes, et atmosphère).
Ça n'est pas que la série a du potentiel : c'est qu'elle l'exploite jusqu'au bout, qu'elle ne me frustre pas au niveau du contenu parce qu'elle prend de l'intérieur, remue le cœur de son lecteur, le laisse exultant ou larmoyant (ou les deux), que tout s'enchaîne avec une telle implacabilité et une telle forme de cruauté que... cette série mérite de l'amour pour la maîtrise de son auteur. Je le laisse m'emmener où il veut, ET IL EN PARLE ! On assiste à une mise en parallèle du contrat de lecture avec une relation entre deux jeunes amants, dans l'arc V, et ça ressemble tellement à ce qu'est la série ! (oui, il y a beaucoup de mise-en-abîme, une partie méta canon, donc c'est facile de créer un autre "méta" dans la relation vrai lecteur/la série ^^).
L'auteur a des tripes, l'auteur ose, l'auteur fait ce qu'il veut et il est impossible de prévoir ce qu'il va inventer. C'est comme s'il était conscient de ce qui a déjà été fait, et qu'il passe son temps à ne pas répondre aux attentes exactes, préférant les dépasser et surprendre. Quelques exemples... il y a une Mary-Sue à partir de l'arc V. Qui est considérée comme telle par d'autres personnages ; mais elle le sait. Elle sait qui elle est, ce qu'elle doit faire, et elle ne s'en apitoie pas, bien au contraire ! Ce qui ne l'empêche pas de devenir tragique à l'arc suivant, parce qu'elle va jusqu'au bout et affronte une adversité qui est trop grande pour elle. Son caractère est insupportable un instant, puis intriguant et tragique au suivant ; il y a des manipulateurs de partout (elle en est une), mais l'auteur manipule lui aussi le lecteur en le forçant assez subtilement à se faire un jugement qui n'est pas vraiment le sien. On se dit, à un moment, qu'avec ces tranches d'UST et de relations bizarres, il n'y aura jamais de nouveaux pairings vraiment canons. Et bien si. On se dit qu'il y aura de l'espoir. Et bien non. Ou si. Ou-
La série est remplie de symbolismes, de référence, décortique, montre les ficelles, parle de technique, mais joue la carte des émotions pour former une alchimie extraordinaire. Je suis heureuse d'avoir au moins fait complètement plonger une personne avec moi (
esqila), mais il faudrait que tellement plus de gens lisent les sound novels ! Tout le monde devrait lire l'arc V ! (ce n'est pas pour autant que les autres sont mauvais, loin de là, mais l'arc V a des thématiques/des références qui me touchent un chouilla plus que les autres ^^)
(et je devrais tellement finir cet article de présentation de la série !)
4°) Sherlock Holmes
Comme je l'ai déjà expliqué quelque part, l'image que j'en avais, depuis toute petite, c'est "Holmes est awesome, mais il ne se passe rien, tout reste relativement figé". Un peu comme une succession de tableaux, mais sans animation.
On dit merci à l'année 2010 (en France) pour avoir changé tout ça ! D'abord, le film de Guy Ritchie, qui a du rythme, de l'énergie, et qui déborde de vie ^^ Et puis les répliques sont piquantes, les expressions faciales variées, j'aime l'ambiance en général... les fics et les chibi!Holmes de
sadynax s'occupent d'entretenir mon intérêt jusqu'au film 2 \o/
...
sadynax qui fait aussi des chibi!Sherlock. Oh, la BBC ! L'adaptation était intelligente, le rythme est endiablé, Beny et Arthur Martin sont géniaux, les répliques font mouche à chaque fois, les jeux de regard sont fabuleux, j'aime la fluidité dans les enchaînements et les prises...
5°) Pokémon
Ce sont mes cousins qui m'ont fait découvrir les jeux, au réveillon de Noël ^^ Lorsque l'anime a commencé à être programmé, ma sœur et moi avons été chargées d'enregistrer les premiers épisodes pour eux, si je me souviens bien. Et puis, on a continué, on a aimé, on a eu chacune notre Game Boy et notre cartouche à notre anniversaire. C'est assez drôle, parce que, avant, je considérais plutôt les jeux vidéos comme quelque chose de "personnel". Lorsque mon frère/ma sœur/ma mère ou moi jouait à la Game Gear, ça signifiait que les autres ne le pouvaient pas. Mais pas là : il y avait le principe de l'échange dans le jeu, et, hors de ça, on se prêtait beaucoup console et jeu pour faire découvrir aux autres, en récréation, en famille, et même en compétitions de natation, lorsqu'on avait trois heures à tuer avant notre passage ^^ Oh, et en stages, aussi, même si du coup, j'en parlais plutôt avec les garçons du groupe !
Et puis l'anime était tout joyeux, les personnages avaient mon âge, il y avait des pointes plus tristes, quelques musiques chouettes... ça n'était pas compliqué à suivre et rempli de bonnes intentions et on pouvait rater un épisode sans avoir le sentiment que l'on venait de se ruiner la série (même si ça frustrait ^^).
Il y a des années où j'ai décroché, pour reprendre un peu l'année suivante. Le départ d'Ondine de l'anime m'a complètement fait arrêter de regarder, mais à ce moment, je ne voyais pratiquement plus aucun épisode de toute façon. Pour les jeux, j'ai "sauté" la troisième génération (exclusivement sur GB Advance, que je n'avais pas) et ne l'ai essayé qu'une fois la quatrième sortie (les prix avaient baissés, on passait de la Game Boy Advance à la DS ^^).
Je ne sais plus exactement pourquoi j'ai replongé frénétiquement en Terminale... des fanarts croisés au détour du net ? Du pokéshipping, me semble. J'ai eu des échos du film 8, je me suis aperçue que la VOST était incroyablement bonne, que les dialogues étaient plus dynamiques et efficaces, et même : le film 8 est vraiment bien fait. J'ai découvert la saison Diamond & Pearl de l'anime, et, en fait, énormément de choses qu'on considère comme un "cliché pokémonesque" (dans la structure ou le principe) sont déconstruits, et omg, les personnages avaient évolué ! Et des relations aussi ! Régis/Shigeru est devenu un badass!chercheur à blouse/cape blanche, sa doubleuse japonaise s'éclate quand elle lui donne sa voix (ça s'entend ^^), des choses inexplicables dans la version US/VF sont devenues compréhensibles via la VO, il y a eu une série de flash-backs, de retour sur des évènements "avant l'anime"... et même : Sacha/Satoshi n'avait absolument rien de mes souvenirs. En japonais, il est super-chouette, son côté impulsif est reconnu par les autres, on ne lui donne pas raison pour ça, la situation démontre souvent que tout aurait pu mieux se passer s'il avait planifié quelque chose, mais il y avait toute cette spontanéité pure, cette innocence et l'impression qu'il avait grandi, acquis de l'expérience !
Une année de prépa plus tard, j'ai été perdue avec le combo PokéSpé (manga) / anime en VOST, puis l'annonce de la sortie de HeartGold et SoulSilver, les remakes de la deuxième génération. Les fanartistes japonais ont fait le reste, et la vague a augmenté avec les fics en anglais. Et depuis, c'est le bonheur absolu, même si ça fic pas assez en mode angst-sur-l'anime et de façon générale, en français \o/
En random facts que je peux citer... la première fois qu'
esqila est venue chez moi, on a regardé le film 1. J'ai offert des badges représentant les évolutions d'Evoli à des personnes qui comptent énormément pour moi, et ils sont dispersés en France, maintenant. Un des premiers textes que j'ai publié était un one-shot pokémonesque anime!verse avec de l'angst (\o/), je compte le reprendre, mais je m'en souviens qu'à l'époque, j'en ai vraiment été contente. Ça me fait toujours plaisir d'entendre des gens dire qu'ils ont aimé/aime la firme (ou plus récemment, de croiser des personnes avec un Pokéwalker ^^). Le kink mème est un bonne indicateur de la fanbase, qui est awesome (récemment, un "I am on this like Green on Red (on Mt. Silver)" m'a fait rire pendant au moins dix minutes), et les fanarteux powne le reste de l'univers. En ce moment, j'écris surtout là-dedans et sur Umineko ; les deux séries ne se ressemblent pas (Umineko serait plutôt classé seinen), mais... mais il y a des liens possibles, dans mon esprit, et je SQUEE dès que j'en découvre ^^