C'est l'anniversaire dans tous les recoins !

Feb 12, 2023 17:35

Joyeux anniversaire modocanis !!



En l'honneur de ce jour spécial, voici deux petites histoires inspirée de ton univers sur tes anges dont les histoires continuent encore aujourd'hui à me faire rire et à m'éblouir.

Titre : Piégé !
Couple/Persos : Asmodée/Raphaël
Notes : A l'origine écrit à l'occasion de son event sur la Saint Valentin d'andysss.



Asmodée sourit paresseusement, flottant dans une brume post-orgasmique qui lui donnait l’impression de fondre entre ses draps. En tant que démon de la luxure, il avait eu un nombre incalculable de partenaires, de tous les genres. Il n’était pas du genre difficile, mais forcément, avec le temps et ses multiples expériences, on se forgeait quelques préférences. Un mortel, une fois en passant, c’était bien agréable mais bien fade comparé aux êtres surnaturels. Coucher avec un démon, c’était une valeur sûre. Rien de tel qu’un de ses congénères pour passer un moment torride, mais il ne connaissait rien de meilleur que de se faire un ange. Beaucoup de ses camarades diraient que c’était répugnant, de coucher avec un de ces joyeux scouts en robe blanche qui chantait la félicité éternelle, et bien fade. Comme ils se trompaient ! Coucher avec un ange, c’était le tabou, l’interdit ultime, le fruit défendu par excellence, ce qui donnait à ces rapports intimes un goût particulièrement exquis d’interdit.

Il n’était pourtant pas intéressé par les anges, juste un. Et quel ange ! Terriblement désirable et terriblement compliqué à mettre dans son lit. Un véritable challenge pour Asmodée qui n’avait jamais reculé devant les obstacles. Son ange en valait bien la peine. Et s’il avait fallu bien du temps, de caresses et d’alcool pour le convaincre, le temps qu’ils avaient passé ensemble avait été un pur délice, à tous les niveaux.

Se sentant plus relaxé que jamais, il observait son amant du soir, le dévorant des yeux. Enveloppé d’un drap qui ne cachait qu’à moitié sa nudité, Raphaël surfait distraitement sur son téléphone portable. Les rayons du soleil, qui perçaient à travers la fenêtre, illuminaient ses cheveux, lui donnant un air angélique, innocent… tout simplement désirable. Sa peau douce et parfaite arborait encore les suçons qu’Asmodée avait posé pendant leurs ébats, et ses lèvres étaient encore roses et gonflées.

Une vague de désir s’empara de lui, et Asmodée se sentit de nouveau affamé, prêt pour un nouveau round.

Le claquement de langue exaspéré de Raphaël, lorsque son portable lui glissa des mains pour se fracasser sur le sol, fut étouffé lorsqu’Asmodée se jeta sur l’Archange, l’enveloppant de ses bras possessifs.

Raphaël se tortilla entre ses bras, essayant d’échapper à ses baisers brûlants et ses mains avides qui étaient partout à la fois.

- Attends…

- Je n’attends rien du tout, le coupa Asmodée. J’ai trop envie de toi…

- Attends rien qu’un peu au moins… J’ai envie d’essayer un truc.

Asmodée se détacha presque à regret, la curiosité l’emportant.

- Y’a intérêt à ce que ce soit intéressant… grommella-t-il en voyant Raphaël fouiller dans ses affaires.

Il haussa des sourcils en voyant l’objet que lui brandissait l’Archange.

- Des menottes ? fit-il.

Oui, après tout… c’était un classique mais il y avait du mérite dans l’idée. Il imagina l’Archange entravé, subissant ses assauts brûlants tout en gémissant. Oh oui… l’idée avait du bon ! Il se lécha les lèvres d’un air carnassier.

- Installe-toi, je vais te les mettre, susurra-t-il.

- Elles ne sont pas pour moi, idiot, lui répondit Raphaël. C’est à toi que je veux les mettre.

- Que…

- Tu ne trouverais pas ça excitant, de perdre le contrôle pour une fois ? Que je m’occupe exclusivement de toi ?

Asmodée déglutit de façon audible. Présenté comme ça… Ses goûts dans le domaine du sexe étaient multiples et variés mais, en ce qui concernait l’Archange, il aimait bien mieux être celui qui domine… L’avoir à sa merci, pouvoir le toucher, l’embrasser, le marquer… Il n’y avait rien qui le mettait le plus en extase. Mais, il devait l’avouer… Avoir cet insaisissable Archange lui consacrer toute son attention, lui qui l’avait si longtemps ignoré, avoir ses lèvres et ses mains sur lui… se consacrer à lui et rien qu’à lui… À ces pensées, son membre se releva, exprimant tout son enthousiasme face à cette idée.

- Ok mets-les moi !

Il s’installa, observant avec avarice Raphaël s’installer à califourchon sur lui. Lorsque l’Archange se pencha sur lui pour lier ses deux mains entre les deux anneaux de métal, il pouvait sentir son odeur enivrante, ce qui lui titilla les narines et l’excita davantage.
Le clic familier des menottes que l’on referme se fit entendre au-dessus de sa tête et Asmodée ressentit un frisson de plaisir le prendre de la tête aux pieds.

Il poussa un gémissement de pur contentement lorsque les lèvres puis la langue de Raphaël se mirent à titiller ses tétons puis descendirent lentement et douloureusement jusqu’au bas du ventre. Chacune de ses caresses, par ses mains ou sa langue, lui déclencha des petites décharges électriques dans tout son corps.

Raphaël se rapprochait de plus en plus de la zone douloureuse, celle qui avait désespérément besoin d’attention. Ses lèvres se posèrent sur la surface de peau, juste en-dessous du nombril mais avant son membre douloureux. Il sentit le souffle chaud de Raphaël au niveau de son extrémité et Asmodée dut se retenir pour ne pas lever ses hanches, attendant patiemment que les lèvres de Raphaël entourent sa longueur.

Et puis…

Un courant d’air.

Asmodée releva la tête avec perplexité. Raphaël s’était relevé et avait quitté leur couche pour se rhabiller, comme si de rien n’était.

- Mais qu’est-ce que tu fa…

En voulant se relever, il fut retenu par les deux anneaux de métal qui emprisonnaient toujours ses poignets. Il se concentra pour les ouvrir en utilisant ses pouvoirs démoniaques, mais les menottes restèrent autour de ses poignets. Elles les tenaient même fermement dans une entrave douloureuse, comme si elles le brûlaient, ce qui était étrange… Ce n’est pas comme ça que des menottes normales fonctionnaient, et cette douleur ressemblait fortement à…

- Que…

Il comprit et cette soudaine réalisation le mit en rage. Son expression de pure fureur ne semblait pas perturber l’Archange le moins du monde.

- Je ne te l’ai pas dit ? J’ai béni les menottes… histoire que tu te tiennes tranquille un peu.

- Espèce de petit enfoiré ! Retire-les moi tout de suite !! vociféra Asmodée.

- Hum… non, je crois que je préfère les laisser.

- Espèce de malade ! Pourquoi tu fais ça ? Je croyais qu’on avait passé un bon moment !

- Je veux bien l’admettre, mais je devais aussi t’occuper un moment pour que Michael et les autres puissent… oh, tu finiras bien par l’apprendre quand tu rentreras au bercail.

- Saloperie de… Attends que je me libère ! Tu ne perds rien pour attendre !

- En fait… je crois que je peux bien attendre oui, ces menottes sont faites pour durer, alors… bon courage !

Ayant achevé de se rhabiller, Raphaël récupéra son portable puis agita sa main d’un air moqueur, comme pour dire au revoir au démon de la luxure, puis s’en alla.

Raphaël pouvait entendre le démon hurler son nom à travers tout l’hôtel.

Titre : Les protégés de Gabriel
Couple/Persos : Les Archanges, des canards
Notes : J'avais écrit la première partie avec l'intention de le poster pour le 29 septembre dernier (jour de la Saint Michel), mais des mésaventures avec mon ordinateur et puis la flemme m'ont empêché de le terminer à temps ^^;



- Gabriel ! tonna Uriel. Qu’est-ce qu’on a déjà dit sur le fait de ramener des objets ou des êtres vivants au Paradis lorsque tu n’y étais pas autorisé ?

Gabriel réfléchit une minute, une main sur le menton.

- Tu m’as dit que je devais obéir sans faire d’histoire.

- Et ?

- Raphaël m’a dit de le faire en douce et Michael m’a dit de faire comme je voulais et que ce n’était pas ses affaires, que je pourrais bien ramener le monstre du Loch Ness si ça me chantait et que ça ne le concernerait pas du tout. Oh dis ! Tu crois que je peux ramener Nessie ??

- J’aurais du m’en douter, marmonna Uriel dans sa barbe.

Ses collègues étaient irrécupérables. Irrécupérables. Il se demandait pourquoi il continuait d’entretenir le vain espoir qu’il arriverait à obtenir quoique ce soit d’eux, à part des bêtises et des maux de tête.

- Non Gabriel, tu laisses le monstre du Loch Ness où il est et tu vas me faire un plaisir de ramener tes… compagnons d’où ils viennent.

Gabriel afficha un air trop innocent pour être sincère.

- De quoi ? Je ne vois pas de quoi tu parles…

Le mensonge aurait presque été convaincant, si ce n’était les étranges formes cachées sous le manteau immaculé de Gabriel.

- Ne fais pas l’innocent Gabriel, je ne suis vraiment pas d’humeur à ce genre de jeu ! le prévint Uriel.

- Mais puisque je te dis que je ne vois pas de quoi tu pa…

Il fut interrompu par un Coin étouffé mais perceptible. Uriel haussa les sourcils d’un air entendu.

- Je te parle de ça.

- Quoi ? J’ai dit « coin », j’ai bien le droit d’abord ! se défendit Gabriel.

Uriel soupira devant l’effronté mensonge, essayant de ne pas perdre patience et de ne pas se remémorer la fois où Gabriel avait essayé d’apprendre à parler baleine. Du moins, sa version du langage des baleines.

- Allons Gabriel, tu ne vas pas me faire croire que ça vient de toi !

- Bien-sûr que si ! Même que…

Un second coin se fit entendre. Puis un troisième, sitôt rejoint par un quatrième. Puis une tête plumée sorti de son abri, suivie par une autre et encore une autre.
Ainsi représenté, avec trois canards dont la tête dépassait de sa toge, Gabriel avait une allure bien originale. Et ridicule si on interrogeait Uriel.

Il fixa Gabriel avec l’air de vouloir dire « Je le savais ! ».

Gabriel capitula.

- Ce sont mes nouveaux amis, avoua l’Archange. Il commence à faire très froid là-bas, sur Terre, et ils m’ont fait beaucoup de peine. Je voulais juste leur trouver une nouvelle maison.

Uriel soupira, conservant son calme.

- Ils se remettront très bien du froid, ils iront migrer dans les pays chauds… et le Paradis n’est pas un lieu pour des canards ! Ou pour n’importe quel animal, d’ailleurs…

- Pourtant, Michael a ramené un dragon ! lui fit remarquer Gabriel.

- Michael ne compte pas, c’est une tête de linotte. On a tous perdu espoir de lui faire entendre raison… mais n’essaye pas de changer de sujet, Gabriel. Tu dois ramener ces canards sur Terre !

- Oh non Uriel, s’il-te-plaît ! Laisse-les moi, ce sont des canards dressés !

Uriel le fixa, les yeux ronds. Des canards dressés ? Allons bon, qu’avait-il encore inventé…

- Des canards…. dressés, répéta Uriel.

- Oui ! Même que je leur apprends à parler !

- Les canards ne peuvent pas parler, Gabriel…

- Bien-sûr que si ! Regarde !

Il pencha la tête pour croiser le regard d’un canard et lui demanda : « Tu sais ce qu’il se passe quand on est pas sage ? On va au… »

- Coin ! répondit le canard.

- Bravo Saturnin ! Et toi Plumette, tu sais quelle confiture j’aime le moins ? La confiture de…

- Coin ! dit le second canard.

- Oui, bravo ! C’est bien la confiture de coings !

Rayonnant et fier de ses compagnons comme s’il avait été une maman poule, Gabriel se tourna vers Uriel avec un sourire satisfait.

- Tu vois ? J’avais raison !

Uriel secoua la tête, exaspéré et fatigué.

- Ridicule…

- C’est parce que tu t’y connais rien ! lui répondit Gabriel.

Un picotement familier et douloureux le frappa à la tête, signe d’une migraine à venir. Uriel soupira, la journée allait être longue…

* * *

L’image de Michael - Prince des Archanges, grand vainqueur de Lucifer, pourfendeur de démons et de dragons - à quatre pattes, cherchant les moindres recoins de sa chambre n’était pas une chose à laquelle Raphaël s’attendait à assister, mais il soupçonnait que plus rien ne devait le surprendre après tout ce temps.

Une telle position était toutefois inhabituelle, indigne pouvait-il même dire, de Michael, connaissant le tempérament de ce dernier. Quelque chose ne tournait pas rond.

- Tu… cherches quelque chose ? demanda précautionneusement Raphaël.

- Mon épée, pesta Michael. Impossible de la retrouver !

Raphaël haussa des sourcils. Michael perdant sa précieuse épée, voilà qui était inhabituel, voire légèrement inquiétant, mais c’était déjà arrivé par le passé et tout avait fini par rentrer dans l’ordre… après une bonne dose de violence, de jurons et de recherche frénétique de Michael.

- Elle ne doit pas être bien loin, raisonna Raphaël. Où l’as-tu vu pour la dernière fois ?

- Ici, qu’est-ce que tu crois ? Que je rampe ici à genoux pour le plaisir ? cracha Michael.

Raphaël leva les mains en signe d’apaisement.

- Ce n’était qu’une suggestion pour t’aider…

- Si tu tiens tant que ça à m’aider, alors rends-toi vraiment utile et aide-moi à la chercher.

- Et pourquoi ce serait à moi de la chercher ? Ce n’est pas moi qui la perd à tout bout de champ !

Bien qu’il fut à genoux, l’expression que lui lança alors Michael n’était pas très engageante. Elle lui promettait même les pires tortures inimaginables qu’un Archange n’était pas supposé connaître. Raphaël, qui avait parfois un bon instinct de préservation, ne fit pas le fier et capitula.

- Et je… je vais chercher de ce côté, ahem.

Il imita Michael et s’agenouilla, à la recherche de la précieuse épée. Ils fouillèrent tous les recoins, chaque dessous de meuble, mais tout ce qu’ils gagnèrent furent des coups contre les recoins. Chaque minute passée augmentait l’agacement de Michael et Raphaël recula de plusieurs mètres tant l’énergie qui se dégageait de son collègue était menaçante et il était de moins en moins rassuré.

- Rien, toujours rien ! pesta Michael. Je vais chercher par-là, toi va voir dans ce recoin…

- Coin !

Ils relevèrent la tête en tandem pour découvrir un canard au plumage blanc, bientôt suivi d’un second, puis d’un troisième, puis de quelques autres qui suivaient fidèlement le premier.

Ce n’était pas la découverte d’une bande de canards qui surprenaient les deux Archanges. Ce n’était pas la première fois qu’ils en voyaient au Paradis (et certainement pas la dernière, ils le soupçonnaient), et des choses beaucoup plus étranges s’étaient déjà produites. En revanche, la vue d’un canard tenant dans son bec une épée enflammée l’était.

Le canard ne semblait nullement perturbé par les flammes divines qui émanaient de la lame ou encore par le poids de l’arme. Il la portait le plus simplement du monde, suivi fidèlement par ses compagnons dont il semblait être le chef.

- Je rêve mais c’est mon épée ??!

- Tout porte à croire, répondit Raphaël. Ce qui est étrange, c’est comment ces canards sont entrés en sa possession…

Michael et Raphaël s’échangèrent un regard, mû par une idée qui venait de leur passer par la tête.

- …. GABRIEL !!!!!!

Et un petit bonus pour la seconde fic, juste sous le cut ;)




fanfic, un jour j'écrirai enfin quelque chose, angel!verse de modocanis

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