Joyeux anniversaire
modocanis !
Pour fêter l'occasion, j'ai écrit un petit texte sur tes anges bien aimés, parce que ça fait un moment qu'on ne les a pas embêté !
« - Les anniversaires, d’une part, c’est très surfait. De l’autre, ça devient vite inutile lorsqu’on est des êtres immortels. On ne retient plus son âge après la petite centième d’année et ça devient compliqué pour trouver un cadeau. Certains anges ne veulent même rien fêter, et ce n’est pas faute d’avoir essayé… mais bon, il fallait s’y attendre avec Michael ! Fêter un anniversaire, c’est beaucoup d’effort pour rien, crois-moi ! Uriel est tombé dans les pommes après avoir hurlé au satanisme lorsque Cupidon a voulu lui faire une farce en sortant de son gâteau… après, il était en tenue d’Adam - non, pas cet Adam-là, nu quoi - soit-disant pour mieux entrer dans le gâteau… il a toujours été spécial, Cupidon, il doit être nostalgique de l’époque des dieux païens. Michael a à peine jeté un œil au gâteau et à ses cadeaux. Quant à moi, je n’ai plus trop de souvenir de mon dernier anniversaire, je me suis réveillé sous une table dans un bureau des Puissances avec la gueule de bois… non, pas comme Pinocchio ! Et te concernant, c’est à cause de ton dernier anniversaire qu’on ne peut plus mettre les pieds au Purgatoire. Ni en Australie.
Gabriel lança à Raphaël un regard larmoyant de chien battu, accompagné d’une petite moue à la fois triste et boudeuse.
- Même pas de chapeaux rigolos avec des confettis ?
Raphaël secoua négativement la tête.
- Mauvaise idée. On n’a pas encore retrouvé le Séraphin qui lui avait proposé de porter un chapeau d’anniversaire…
- Même pas de gâteau ? C’est pas dangereux un gâteau !
Raphaël se retint de dire que si c’était Gabriel qui s’en occupait, le gâteau avait de probables chances d’être dangereux.
Gabriel répondit par un petit soupir triste qui aurait fendu le cœur à n’importe quel ange s’il n’avait pas été blasé comme Raphaël.
- On en fait quoi du cadeau de Lulu alors ? On le jette ? Oh, ce serait tellement dommage !
Raphaël jeta un œil au cadeau en question qui avait été placé à quelques mètres d’eux. Haut comme un chêne, recouvert d’un papier brillant, accompagné d’un mot aux lettres de feu qui disait : « Bon anniversaire mon petit Michael. Tu sais où me trouver si tu veux fêter ça ;) », Raphaël avait juré l’avoir vu bouger et d’avoir entendu un son inaudible en sortir. Il réfléchit un instant, la main posée sur le menton.
- Non laisse. Peu importe ce qu’il y a là-dedans. Ça peut toujours se révéler marrant… »