(no subject)
Moi, c’est Catherine. J’ai un peu de difficulté à me décrire précisément. Je change beaucoup. J’suis pas la même qu’il y a 5 ans, et j’srai totalement différente de celle dans 10 ans. Il y a certaines choses chez moi que j’adore, d’autres que je déteste. J’me fais peur parfois avec des automatismes qui ne sont pas naturels. J’agis souvent contre ce que je suis. J’aime parler, j’aime exposer ce que je sais et ce que je pense. J’aime que les autres me parlent, qu’ils me disent comment ils me voient, comment ils arrivent à vivre avec moi. J’suis difficile à suivre par moments. Je peux être heureuse pour ensuite être triste… et c’est pas du tout pratique. Mais c’est moi. Je chiale, je chante, je potine. J’m’exprime en écrivant, parce que je trouve que c’est le seul domaine où je me débrouille pas mal. J’fais presque pas de fautes et j’ai des bonnes idées de syntaxe. Mais y’a des moments où j’reconnaît que j’ai pas plus de talent qu’un autre. Et c’est l’angoisse qui embarque. Parce que j’veux être bonne, parce que j’veux trouver ma place. On se cherche encore pas mal tous je crois… J’ai des bons amis, du genre solide et toujours là. J’ris avec eux, j’me rappelle des moments… Si je les répète souvent, ce n’est pas pour rien. C’est un peu de mon bonheur que j’essaie de revivre. Du bonheur sur commande. Parce que des fois, j’perds de vue ma petite joie personnelle. J’aime ma vie, aussi compliquée qu’elle peut être. J’la complique plus qui faut j’dois dire. Tous les détails qui font qu’elle est belle, j’les oublie souvent. Mais j’ai tendance à réfléchir à tout ça. Et dans ces moments-là, le positif me saute aux yeux. J’aime. Vraiment. Beaucoup. Je vie ce qui arrive. Je souris, parce que c’est mieux encore que ce que j’avais imaginé. Je savoure. J’le ressens jusqu’au plus profond de moi, même si ça se passe à plusieurs kilomètres d’ici. En attendant, j’fais ce que j’aime. J’apprends sur des sujets qui m’émerveillent. J’en veux plus. J’ai jamais assez de temps. Mais j’suis bien là. Je subis rien.