Feb 23, 2007 14:18
Le temps de reprendre mon souffle, et puis plus rien.
Elle était partie, cette solide conscience,
Celle qui apporte son lot de morale et de doutes
Celle qui discerne à merveille le mal du bien.
« Tu te piétines toi-même, tu oublies ta valeur.
Tu te ridiculises. » Disait-elle, en riant.
« La femme que tu es, si repentante, tu lui mens. »
Elle avait certes bien raison, oh grand malheur !
À découvert, s’être sacrifiée pour cela
Et, avidement, sans remords, on m’arracha
Ce que je donne, sans que jamais l’on ne me l’offre.
Le temps de reprendre mon souffle, à vif, envolée.
Disparue, laissant ces souvenirs imposés,
Ce corps meurtri, ce goût si amer dans ma bouche.
[Le résultat de la panique d'hier.]