Titre: Innamoramento
Fandom: Heroes
Personnages: Peter/Mohinder
Mots: 300
Rating: PG
Disclaimer: Tout appartient à Tim Kring et à la NBC
Notes: Je sais que ce pairing est complètement implausible, mais je l'aime bien quand même. D'abord. ^^ (Notez bien que cette fic a été écrite, ouhla. Il y a longtemps.)
(Oh, et "innamoramento" était le prompt que m'avait donné
cybeleadam pour écrire cette fic. Ça désigne apparemment en italien le fait d'être amoureux, ou le moment où on tombe amoureux.)
Peut-être était-ce à leur première rencontre, avant que tout ne devienne très compliqué - trop compliqué. Il se rappelait encore de la scène. Lui, en train de conduire son taxi dans les embouteillages new-yorkais et de radoter sur le livre écrit par son père et sur ses propres recherches, mais de façon suffisamment vague pour que cela ait pu vouloir dire n’importe quoi, et Peter, à l’arrière, qui l’écoutait parler et observait avec intérêt l’éclipse.
Oui, peut-être était-ce à ce moment-là qu’il était tombé amoureux de Peter, en le regardant dans son rétroviseur. Son passager avait la tête renversée sur la plage arrière pour mieux voir le soleil qui s’obscurcissait, exposant par la même occasion sa gorge blême aux regards. Mohinder se rappelait avoir trouvé la teinte lactescente de sa peau absolument fascinante. Bien sûr, il avait déjà vu des gens à la peau pâle, même s’il avait rarement voyagé hors de son Inde natale, mais jamais cette qualité particulière de blanc translucide qui fait paraître les gens tellement plus fragiles - il avait d’ailleurs été horrifié de constater qu’il pouvait voir avec précision la ligne bleue de la veine carotide de son passager à travers la peau de sa gorge.
Mais peut-être avaient-ils vraiment été amis pendant un temps, et l’attirance n’était venue qu’après coup ? En tant que scientifique, il avait toujours eu beaucoup de mal à croire aux coups de foudre.
Cependant, parfois, lorsqu’il était épuisé après avoir passé sa nuit à tenter de déchiffrer les algorithmes de son père et à se taper mentalement la tête contre les murs, en attendant que la cafetière crachote sa caféine, Mohinder se surprenait à penser qu’il avait aimé Peter avant même de le rencontrer.