Drabble !!
Le félin
Trowa Barton, ex-pilote de Gundam et acrobate professionnel regarda la créature déambuler devant lui comme si le monde lui appartenait. L’effet fut rapidement gâché par un mouvement de travers, mal coordonné, qui provoqua la chute de l’animal, et un regard étonné. Devant le tableau, Trowa eut toutes les peines du monde à se retenir de rire, mais cela l’aurait vexé à coup sûr. La bestiole pencha la tête sur le côté, soudainement très intéressée par un insecte aperçu au ras du sol. Sauter dessus sans se faire repérer demandait finesse et souplesse. Et discrétion.
C’était tout simplement adorable, et Trowa, comme tout être humain normalement constitué était sous le charme.
- Allez Tigrou, arrête de faire le mariole, dit-il en le prenant par la peau du cou.
Le chaton se laissa faire, et à peine fut-il poser sur son coussin qu’il se roula en boule et ferma les yeux. Trowa ne tarda pas à l’imiter.
(fin)
Je me dispense de tout commentaire... Ah si : c'était un cadeau pour Kat ^________- Trowa et son animal de compagnie si je me souviens bien :p)
Ensuite... tout frais recopié... La formulation est pas toujours heureuse. Help bêta?
La décision
Juste deux mains l’une contre l’autre - la sienne, calleuse et sèche, refermée sur l’autre, menue, chaude et douce. Prendre cette décision avait été difficile : ils en avaient parlés pendant des heures.
Il avait rappelé le danger, se tenir à ses côtés n’était pas sans risque : il avait de nombreux ennemis et peu d’entre eux étaient hors d’état de nuire. .
Elle avait répondu qu’elle avait aussi des ennemis, et que quelques uns de plus n’y changerait rien : ça ne redoublerait pas vraiment le danger, plutôt la prudence, elle le connaissait assez pour en être certaine.
Elle avait parlé des journaux, de la crainte de voir sa vie étalée dans les pages people. Cette fois, il l’avait rassurée : « Le but est que tout le monde sache, il vaut mieux que cela s’apprenne de la manière que nous souhaitons, au lieu d’une révélation fortuite qui salirait notre couple. »
Il parlait de la princesse de Laguna dont la relation avec un roturier avait fait grimper le chiffre d’affaires des magazines à une vitesse phénoménale.
Elle avait hoché la tête.
Il l’avait serrée contre lui.
‘Je t’aime’
Pour la première fois depuis la fin de la guerre de Noël, Heero et Relena se montrèrent ensemble à une réception. Et leurs mains solidement liées semblaient se moquer de la terre entière.
(fin)
« Et elle a dit »
Duo était étrangement calme quand il rentra ce soir-là chez lui. Il ne cessait de se répéter en boucle la longue conversation qu’il avait eu avec Wufei par l’intermédiaire de sa télé-caméra. Il se demandait comment le Chinois avait la force de rester debout, quelles ressources de courage cachaient encore son corps et son esprit. Ce n’était pas de la pitié qu’il ressentait pour lui, plutôt une sincère sympathie. Plutôt curieux vu les relations houleuses qu’ils entretenaient depuis des années.
Hilde l’attendait.
- Duo ?
Son sourire s’effaça.
- Quelle tête tu fais ? Quelqu’un est mort ? plaisanta-t-elle à moitié.
- Non, non. Rien de grave, rassure-toi, dit-il en plantant un baiser sur ses lèvres. Comment s’est passée ta journée ?
- Bien. Et n’espère pas t’en tirer comme ça.
- Nan, c’est juste que - c’est l’odeur du café que je sens ?
Hilde secoua la tête.
- Il est encore chaud. Viens dans la cuisine, on sera mieux devant un cappucino pour parler.
Séduit par cette perspective, Duo la suivit.
- Alors ? demanda-t-elle quelques minutes plus tard.
- J’ai parlé avec Wufei.
- Tu t’es encore pris la tête avec lui ?
- Non, justement. J’avais pas grand-chose à faire, il avait un truc à me demander pour je ne sais quelle affaire et on s’est retrouvés à parler… c’était bizarre. Très bizarre. J’ai appris des choses…
Hilde soupira. A ce rythme là, ils en avaient encore pour des heures et elle aurait bien voulu voir ce film à la télé.
- Arrête de tourner autour du pot.
- Il m’a parlé de Sally…
- Oh.
- Je savais pas qu’il était mordu à ce point là, dit pensivement Duo.
Hilde s’en doutait, mais ne fit aucun commentaire.
- Et ?
- Il lui a demandé d’emménager.
Elle écarquilla les yeux.
- Si vite ?
- Ouais. Après sa « disparition » je crois qu’il a voulu trouver quelque chose sur quoi construire sa vie. Je crois qu’il avait envie de solidité.
- Pourquoi on sabre pas le champagne ?
- Elle a dit « non », dit Duo en avalant son café.
- Oh.
- Ouais.
~ * ~
- Et elle a dit quoi ? s’informa Quatre.
La voix de Duo parlait d’elle-même.
- Elle a dit « oui ».
Quatre sourit.
- Je suis heureux pour toi. Je te souhaite du bonheur, Duo. Tu le mérites.
- Merci, Quatre. Et…
Duo hésita. D’une certaine façon, c’était grâce à Wufei qu’il en était là. Parce qu’il avait pris conscience que rien n’était acquis.
- Wufei ? Comment il va ?
- Il ira, assura Quatre. Je suis sûr qu’il arrivera à panser ses blessures. C’est dans sa nature après tout.
C’est notre nature à tous..., songea Duo en raccrochant.
(fin)
Hem. No comment non plus. Dernier drabble... Le fameux cycle des mois :p
L'Histoire est comme une valse sans fin dont les trois temps, la guerre, la paix et la révolution, s'enchaîneront à jamais
Cycle des mois
AC-195
Avril - Décembre : Opération Météore 2.0
Le ciel gris du mois d’avril se noircit, la terre se couvre de sang. Les colonies ont soif de vengeance, et tant pis si celle-ci passe par des orages de métal déferlant sur des régions paisibles. Le mois d’avril est celui de la guerre, du printemps piétiné par des armures géantes venues conquérir leur liberté.
Au milieu de ce vacarme, retentit la voix claire de Relena Peacecraft, qui tente - en vain - de faire taire les armes.
Que peut la voix humaine face aux fracas des armes ? Que peut une gamine face aux rugissements des moteurs ? Apparemment plus de choses que l’on ne croit car bientôt Reine du Monde, Relena happe tous les regards. La liberté n’a pas de prix, dit-elle, et surtout pas le prix du sang.
Le miracle se produit alors. Peut-être qu’il est temps de cesser la mitraille. Il y aura toujours des Organisations Zodiaques, des Lotus Blanc pour semer le trouble dans les cœurs. Peu importe le ciel se dégage - les armes finissent toujours par se taire.
AC-196
Décembre blanc
Décembre qui tombe - comme les cadavres sur la neige. Du sang, rouge vif, écarlate presque, souille cette merveille blanche qui dégouline du ciel. Comment osent-ils la salir, la souiller par leurs tueries immondes, leurs boucheries exécrables. Le froid pénètre leurs corps, comme l’amant celui de sa maîtresse - sombre adultère que celui du froid et de la mort. Ils croyaient ces pauvres diables que la guerre ne les concernait pas, qu’il n’y aurait qu’à l’observer à l’abri derrière la fenêtre. Mais le Noël rouge d’une enfant insolente a recouvert des milliers de vies d’une fine couche de givre que la mort vient lécher sur eux. Triste décembre.
AC-197
Janvier, l’adieu aux larmes.
Le vent de janvier vient sécher les larmes. Le vent accueille les piétons solitaires qui s’évadent dans les cimetières blancs, devant des murs de marbre où sont gravés des centaines de noms en lettres d’or. Janvier est l’adieu aux larmes. Malgré le sang versé, les corps piétinés, malgré l’innocence bafouée et l’enfance envolée, vient le moment où la vie reprend ses droits. Et lorsqu’au cimetière, deux êtres qui se sont attendus se prennent enfin la main, peu importe le froid hivernal, on croit voir venir le printemps.
-
Juin
L’été arrive et dépose sur les arbres les premiers fruits sucrés de l’année. Dans la chaleur naissante du sixième mois de l’année, les uns et les autres oublient la couleur froide de l’hiver et le gel sanglant qui recouvrait les routes. Les débris de métal se sont fondus dans la terre, la guerre n’est plus qu’un mauvais souvenir qui s’efface devant le sourire des enfants.
L’été est le temps des songes, des rêves enfermés qui ressurgissent, des espoirs qui se construisent à deux. Les peurs s’effacent sous les rayons du soleil.
Ce qui compte maintenant, c’est de trouver quelqu’un sur qui s’appuyer, quelqu’un avec qui partager le quotidien, quelqu’un qui protégera et à protéger.
Et tous, à leur manière, ont trouvé ce qu’ils cherchaient.
L’été est le temps du renouveau. Les larmes ont séché, et ils veilleront à ce qu’elles ne coulent plus.
(fin)
Voila... je me motive pour continuer à recopier un peu ce soir =__= Transparence ce serait bien^^"""