J'ai perdu toute discipline en matière de lectures; au lieu de continuer mes bouquins déjà entamés, j'en commence d'autres et parfois même j'en finis d'autres.
Deux bouquins donc et que des déceptions :-'
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Un livre récent
d'Henning Mankell : profondeurs. Mankell a écrit plein de livres qui ne sont pas des polars et qui ne sont pas construits autour de son personnage le plus connu, le commissaire Walender. Ici, Mankel mélange histoire d'amour un peu tordue, un officier de l'armée suédoise en 1914 rencontre lors d'une sortie en mer assez dur, il doit sonder les côtes pour découvrir d'autres voies fluviales inconnues (de leurs ennemis) une femme totalement isolée sur une île plus que sauvage. Le problème est qu'au 3/4 du bouquin, on sait déjà comment le livre finira. Cela dit, c'est pas mal pour ceux qui s'intéresse à cette époque assez mal connue : le rôle de la Suède pendant la première guerre mondial sachant qu'aux débuts, ce pays s'était déclaré neutre.
L'autre livre est atypique.
"L'anti-voyage en Inde" de l'auteur d'origine péruvienne, Gaston Fernandez Carrera... est un recueil d'articles de cet écrivain sur ce pays dont on imagine mal pourquoi il le fascine autant. Car en plus de son aversion réelle ou simulée pour l'Occident, il n'arrive jamais à nous décrire en quoi les Indiens ou l'Inde est si géniale. Il ne parle que de la merde omniprésente, les bâtiments en ruines et certains rapports religieux ou philosophiques qu'entretiennent les Indiens face par exemple à la réalité, aux objets (ne rien avoir, ne rien posséder, faire face à la réalité (mais sans jamais vraiment vouloir l'améliorer). Son portrait par exemple de Bombay donne la nausée. Drôle de bouquin, franchement.