Nov 28, 2009 18:41
Vous avez déjà eu l'impression qu'on vous mettait le couteau sous la gorge sans crier garde, et que quoi que vous faisiez, vous ne pouvez vous extraire de là.
Eh bien c'est ce qui me tombe dessus :
- Je dois présenter un oral en compagnie de 4 autres personnes. Alors déjà qu'un oral m'effraie, alors en groupe, je ne vous explique pas ! De plus, ce n'est pas en tête à tête avec l'enseignant. NOOOOOOOOOOOOOOOoooooooooooooooOOOOOOOOOn ! Devant une partie de votre classe ! Ô Joie !
Nous avions la possibilité de choisir si nous souhaitions passer la semaine prochaine, ou dans deux semaines, ou dans trois semaines.
Mais cette proposition s'est faite à la fin, lorsque l'enseignant avait fini de nous demander de nous mettre en groupe avec les gens présents pendant la séance de TD. Donc avec un gros pourcentage de chance de tomber sur des gens que vous ne connaissez pas. Bon, j'ai eu du bol de tomber sur un groupe de TD où il y avait beaucoup de gens que je connaissais. Enfin du bol...de mauvaise qualité. Parce que ces gens souhaitaient passer l'oral dès la semaine suivante. Et il n'y a pas lieu à contestation
Information : Il me faut 4 semaines pour me préparer à passer un oral...
Et je n'avais aucune porte de sortir, c'est à dire ici avoir connaissance d'un groupe de camarades qui passent la 3ème semaine ou ne serait que la 2nde semaine.
Non parce que le mercredi où je dois passer l'oral, c'est en même temps le mercredi où je dois faire état du déroulement d'une expérience que j'ai du faire passer à des passants trèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèès sympathiques (enfin 65% de sympathiques) ! Ca ne demande pas beaucoup de temps, juste de la Foi !
Mais pour l'oral, ça va demander le mardi complet. Moi qui devait attaquer un travail personnel ce même jour.
Bon je vous avoue, vu que nous sommes 4, nous pourrons alterner le temps de passation (temps total : 20 minutes) mais seulement...devant les gens qui partagent la même promotion que moi...c'est quand même plus compliqué.
Déjà que j'ai du mal malgré le fait que je sois placée sur une estrade d'amphi pour balancer une annonce de plouc. (alors qu'il y a le recul et tout ça) Alors face à face pendant 20 minutes. Roh l'épreuve...
Alors soit je prends deux pilules d'amphétamines (une le matin et une l'après midi) pour y aller. Soit je me prends une misère sans nom et au moins ça sera fait.
De toute façon, je ne peux plus reculer, et de toutes les manières, même si je le voulais, je ne pourrai pas. Putain.
J'en ai plus le cul de cette situation d'angoisse qu'est l'idée de passer un oral. Horrible, au début c'était une appréhension, je pense que c'est passé au statut d'Angoisse. Boule à l'estomac, sécheresse de la gorge, et mouvements oculaires de panique (où est la sortie putain ?!). Je sens que je vais avoir du mal à trouver une posture confortable pendant cette épreuve.
Oui j'ai bien employé le mot épreuve ! Car NON pour moi un passage à l'oral n'est pas une formalité ! Enfin pour moi, rien n'est une formalité. Même demander un truc à un prof est dur. Enfin pas trop maintenant parce que ça fait 3 ans que je le fais.
Ce simple fait que pour moi tout est une épreuve, même si des fois ça ne se voit pas. (oui Détri, je ferai théâtre pour développer cet art de la dissimulation ^^) et comme j'ai souvent l'habitude de concevoir toute chose comme importante (sauf les trucs normaux de filles : ne pas être à la mode par exemple...bizarrement ça je m'en fout royalement !), ça n'aide pas. (il n'y a qu'à voir dans quel état je peux me mettre pour organiser une sortie...)
Je ne sais pas à quoi j'ai du, j'essaye de gratter dans mes bouquins d'expériences de vie, et je ne trouve pas.
Le fantôme d'Oral Bêta doit encore planer dans ma tête. *insultes très vilaines*
L'éventualité de consulter se rapproche................
i mio penseri,
oral