Boyfriend, roommate & other troubles (06/07)

Jul 11, 2014 09:21

Titre : Boyfriend, roommate & other troubles
Auteur : biditoche
Pairing : Matsumiya (Matsumoto Jun x  Ninomiya Kazunari) ; Sakumoto (Sakurai Sho x Matsumoto Jun)
Rating : R, NC-17
Genre : Au, amitié, romance
Résumé : Jun est un jeune model réputé qui peine à trouver la perle rare parmi les hommes. Sa rencontre avec Nino est un vrai déclic pour lui, il a trouvé l'homme parfait ! Mais que se passe-t-il quand l'homme parfait a un colocataire pareil...?


Chapitre 6 :

Le silence qui suit est encore plus douloureux que tout le reste. Il ne protestera pas. Il ne cherchera pas à me retenir. Il ne fera rien de toutes ces choses que j’aimerai qu’il fasse. Après tout, il a eu ce qu’il voulait…Je me retourne quand j’entends du bruit derrière moi et écarquille presque les yeux de stupeur. Il est en train de ramasser ses affaires !!! Il s’en va, comme ça…non, je ne vais pas pleurer, pas maintenant ! Je suis un adulte après tout.

« Je suis désolé, J » finit-il par dire une fois qu’il eut tout rassemblé. « Mais sache que je t’apprécie vraiment. Ne pourrait-on pas simplement redevenir bons amis ? »
Je ricane. « Tu plaisantes, j’espère ? Je ne peux pas avoir confiance en toi. »
« C’est dommage…Quand tu seras prêt à me pardonner, fais-moi signe. »

Pourquoi est-ce que c’est encore moi qui passe pour le salopard dans l’histoire ? Je lui en veux tellement de donner l’impression que je suis le plus horrible de nous deux. Pourtant, c’est moi qui ai vu ma confiance piétinée…j’étais certain qu’il était différent des autres. Mais en fait, non…Se réveiller après plusieurs mois de relation, ça fait mal. Horriblement mal. J’attends qu’il soit parti pour aller me réfugier dans mon lit et pleurer, pleurer, pleurer…

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Je n’ai revu ni l’un ni l’autre, depuis. On pourrait penser qu’après ça, je sois allé retrouver Sho mais…quelque chose me dit que c’est impossible. Et puis de toute façon, je suis trop perdu et blessé pour me relancer dans une autre histoire. Je ne sais même pas ce que voulait dire ce baiser pour moi, en plus. Une simple faiblesse physique, comme l’a dit Nino ou quelque chose de plus grand ? Non, je n’ai pas envie de savoir…
J’évite soigneusement leur quartier, leurs lieux de fréquentations et arrive, en plusieurs semaines, à ne pas les voir une seule fois. Voire, les oublier. Nino a fait ses photos avec un autre jeune mannequin, moi j’ai refusé. Il fallait s’y attendre…Mais est-on vraiment un model si on ne fait pas de caprices de temps en temps ? J’aimerai tellement que tout ça ne soit jamais arrivé…et en même temps, ça m’a apprit une bonne leçon. Arrêter d’être naïf et s’y reprendre à deux fois avant de s’engager. Ne pas faire aveuglément confiance à quelqu’un qui semble être honnête. Parce que sembler, c’est facile. Etre, beaucoup moins.

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Nous sommes en janvier. Il y a à peine plus d’un an, je rencontrais Nino…ça fait mal au cœur de s’en rappeler. Qu’est-ce que j’ai pu apprécier ces discussions au bar avec lui, ce thé partagé, son sourire espiègle et sa franchise…franchise, tu parles ! Je sers les dents tout en enfonçant mon bonnet sur ma tête, contrarié. Niveau boulot, tout va bien pour moi mais niveau vie privée, c’est le vrai désert. Ça va faire plus de quatre mois que lui et moi avons rompus. Le temps passe vite…et trop lentement à la fois, dès que j’y pense. Mais mieux vaut être seul que mal accompagné, dit-on. Celui qui a sorti cette connerie ne connaissait pas les soirées câlins en amoureux !!! Je soupire et sans faire exprès, fonce dans une petite troupe. Je m’excuse plusieurs fois avant de relever réellement la tête et de voir ce qu’ils portent. Casquettes, vestes, gants…à l’emblème de l’équipe de baseball de Sho. Je les regarde sans rien dire avant que l’un d’eux n’attire mon attention.

« Ça ne va pas, Monsieur ? »
« Je…il y a un match bientôt ? »
« Dans une semaine !!! Vous êtes un supporter ? »
« …Oui. »
« Tenez ! »

Il me jette un des t-shirts sans que je n’ai rien demandé en me sommant de venir supporter l’équipe le jour du match. Je les regarde partir, puis le vêtement entre mes mains. Il avait promis de m’en donner un…Je me mords la lèvre et retourne le t-shirt, avant de sourire doucement. Quelle chance y a-t-il pour que je tombe sur son numéro ? Une sur neuf exactement. Et pourtant, je l’ai là, entre les mains…le 3. Je crois même qu’il est le seul à avoir un numéro à un seul chiffre…mais quelle importance ? Ça me fait étrange…Je vais faire un tour du côté du stadium et, sans plus réfléchir que ça, m’achète un billet. Il en reste tellement peu…ai-je bien fait ? Je ne sais pas. Bah, sinon je le donnerai.
Je n’arrête pas d’y penser tout le reste de la semaine. Devrais-je y aller ? De toute façon, il ne me verra même pas, des gradins…je serai perdu parmi la foule. Ai-je envie qu’il me voit ? Je ne sais pas…quel casse-tête ! Pourtant, le jour J, j’enfile un pull, le t-shirt par-dessus, la casquette de la dernière fois que j’ai gardé et me rends au match. Pendant le trajet je n’arrête pas de me dire qu’il ne faut pas que j’y aille, que c’est stupide. Que je lui ai dit qu’on ne devait pas se revoir, que je ne le voulais plus. Pourtant, aujourd’hui, c’est moi qui vais le voir jouer…n’est-ce pas contradictoire ?
Il y a tellement de monde…je me faufile parmi les supporters pour trouver une petite place plutôt pas mal située. De là, je vois bien le terrain. Evidemment - et même si je ne veux pas me l’avouer - je n’attends d’en voir qu’un seul et je m’empêche de sourire en voyant son numéro. Oui, il est arrivé de dos. Je ne le quitte pas des yeux et des tas de souvenirs remontent. Je pense surtout à mon premier match, c’était tellement bien…je m’étais tellement amusé à les soutenir ! Je me promets alors d’en profiter à fond. On ne vit qu’une fois, non… ? Le match ne tarde pas à commencer et comme cette fois-là, je n’en loupe pas une miette. L’équipe adversaire est plutôt bonne, comparée à celle de la dernière fois et je crains pour eux. Je les soutiens et j’ai confiance, mais ils sont face à aussi doués qu’eux…et si cette fois, Sho ne courait pas assez vite ? Je le trouve plutôt mollasson…Et mon cœur rate un battement quand je le vois s’effondrer par terre. Eh ??? EH ???? Il s’est passé quoi là ???!!!

« Quels imbéciles !!! » ronchonne mon voisin. « Ils vont réussir à bousiller notre meilleur batteur avec leur frappes pourries !!! »

J’écoute les gens autour de moi et apprends, au final, que le joueur adversaire a tellement mal frappé que sa balle l’a tapé en pleine tête. Je crains la commotion ou quelque chose du genre, mais on le fait retourner sur le terrain. Déjà ??? Pas de pause ? Pas de sortie ? Et s’il ne se sent vraiment pas bien après ça ? Je le vois disparaître parmi son équipe qui lui frappe le dos, comme pour l’encourager et je souris malgré moi. Au moins, il est soutenu. Ah, c’est à lui d’ailleurs d’y aller. Je croise les doigts pour qu’il y arrive et encore une fois, il ne nous déçoit pas.
Aucun autre accident n’arrive dans l’heure suivante et ils gagnent, à quelques points près. C’était serré mais ils ont réussi à s’imposer vainqueur. Il n’y a rien de mieux que de voir son équipe gagner. On n’y est pour rien, mais on se sent fier quand même. Je retrouve ce sentiment et le savoure, comme un gâteau au chocolat. Je suis tellement content de porter cette casquette et ce t-shirt ! L’idée que mon billet n’a pas été perdu me traverse l’esprit. J’ai passé deux bonnes heures, peut-être les deux meilleures depuis des mois. Les équipes disparaissent et les gradins se vident. Je suis le reste des supporters vers la sortie mais cette fois, repars directement. Pourquoi resterai-je ? Il ne sait même pas que je suis là…J’espère simplement qu’il va bien. Toujours affublé de mon t-shirt, je me balade dans les rues sans vraiment savoir où je veux aller et m’arrête au feu rouge du passage piéton.
Ils sont en face, je les vois. L’équipe, et Sho. Le voir d’aussi près mais d’aussi loin à la fois est une vraie torture. Il n’a pas changé - à l’exception près qu’il a un bleu sur le front et qu’il semble avoir pris un peu de musculature comparé à la dernière fois où je l’ai vu. J’ai envie de lui faire un signe, de lui montrer que je suis là et que je l’ai soutenu mais…je n’en fais rien. Je les regarde marcher dans la rue en face de la mienne et disparaitre dans un pub, un peu plus loin. Je pourrais y entrer moi aussi et aller le voir. En fait, je pourrais faire plein de choses ce soir ! Mais je choisis de faire demi-tour pour prendre le chemin de retour à mon appartement. Au moins l’aurais-je vu…

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Nous sommes début août. Ouah, dire que ça fait un an que je suis célibataire…j’ai du mal à y croire. J’ai eu bien envie de retrouver quelqu’un mais, je ne sais pas…ce n’est plus pareil. Je n’ai pas trouvé ce que je cherchais…j’aurai même pu avoir des relations sexuelles facilement, si je l’avais voulu ! Mais même ça, ça ne m’intéresse pas. Je me dis que je finirai bien par trouver…et pourquoi ne pas se servir des fêtes pour ça ? Je décide d’en faire une pour mon anniversaire. Un genre de party avec un tas de personnes, dans la grande salle de célébration d’un hôtel plutôt chic. Peu importe combien ça va me coûter, je veux juste passer du bon temps, recevoir des cadeaux, manger et m’amuser. J’ai bien le droit, non ? Ce n’est pas comme si je gagnais des milliers à chaque fois que ma frimousse apparaît quelque part…Organiser un tel évènement me permet de ne pas trop penser au reste et surtout au fait que la plupart de mes amis viendront casés. Cette histoire commence vraiment à me miner le moral…mais bon, me concentrer là-dessus est un vrai bonheur et je me sens revivre à chaque fois que j’arrive à barrer une des choses sur ma liste. Que ce soit traiteur, parking, karaoke ou tables…je prends plaisir à voir tout ça se mettre en place. Ça change de ma vie privée qui part de plus en plus en lambeaux et que je ne contrôle pas…
Je sors de chez le traiteur quand soudainement, j’entends :

« J ? »

Oh non…pourquoi maintenant ? Alors que j’arrive presque à tout oublier, à ne pas y penser chaque jour ? Mais je ne peux pas l’ignorer…ce serait complètement gamin et je ne le suis pas. Alors je me retourne et mon cœur se serre un peu en voyant Nino…tenant par la main un autre homme. C’est injuste, même lui semble s’être remis en couple ! Enfin, vu comment ils se tiennent…ça ne peut être que ça ! Pourquoi ? Alors que j’en ai plus souffert que lui, de notre rupture…

« Salut Nino » fais-je un peu froidement. Exit le « Kazu », il ne le mérite plus à mes yeux.
« Je te présente Ohno Satoshi, mon…compagnon. »

Ahah, il ne prend pas de gants. Mais bon, ça fait un an…je suis sensé avoir évolué depuis ! Je fais un bref signe de tête à l’autre japonais qui me le rend et me mords l’intérieur de la lèvre pour ne pas sortir de bêtises. La dernière chose que je veux, c’est passer pour un ex-fou aux yeux de son actuel copain ! Non, moi je suis cool, tolérant et pas du tout rancunier. Enfin…j’aimerai.

« Ça va toi ? »

Oh, ça l’intéresse maintenant ? Non, stop les piques faciles Jun. Tu vaux mieux que ça !

« Tranquille. Le boulot ça marche. »
« Et…tu as retrouvé quelqu’un ? »

Qu’est-ce que ça peut lui faire ? Je mords encore plus ma joue et croise mes bras sur mon torse.

« Non. »
« Oh…en tout cas t’as l’air de bien te porter. »
« Merci, toi aussi. »

Je ne peux pas empêcher mon regard de dériver sur son petit-ami…dommage qu’il soit aussi mignon, j’aurai bien aimé lui reprocher quelque chose…

« Ecoute J…c’est bien que je tombe sur toi. »
« Pourquoi ? »
« Je veux m’excuser. Non, je m’excuse. »

EH ??

« Pour quoi ? » fais-je en tentant de paraître indifférent.
« Ce que je t’ai fait. C’était pas cool de me servir de toi pour atteindre mon but professionnel. Je m’en veux de t’avoir blessé. »
« Ah. »
« Je pense qu’il faudra encore un peu de temps pour que tu me pardonnes, mais…sache que j’ai changé. Vraiment. Alors je serai content qu’on reprenne contact, toi et moi. On s’entendait bien après tout et ça, c’était bien réel. »
« Mmmh…j’y réfléchirai. »

Le pire, c’est que c’est vrai. Je vais vraiment y réfléchir. Serai-je maso ?

« Cool » dit-il avec un sourire. « Bon, on va y aller ! A plus, n’hésite pas à m’appeler ! »
« …Attends, Nino ! »

Crié-je soudainement alors qu’il est en train de faire demi-tour. Il se retourne vers moi, surpris et s’arrête, son compagnon toujours au bout de la main.

« Je fais une fête pour mon anniversaire dans un peu plus d’une semaine. Le 30. Tu peux venir si tu veux avec…Ohno-san. » Ok, je suis définitivement maso.
« Vraiment ? »
« En fait, tu peux inviter qui tu veux tant que tu ne dépasses pas les quatre personnes en plus de toi. »
« C’est gentil…je pense qu’on viendra. Faut-il apporter quelque chose ? »
« Non. Je veux juste passer du bon temps entouré d’amis. »
« …Merci J. Tu ne sais pas combien ça compte pour moi que tu dises ça. »

Non, je ne sais pas…mais je veux bien faire l’effort de l’apprendre. Tout le monde a le droit à sa seconde chance.

« Alors peut-être au 30 ! »

Je m’apprête à m’en aller à mon tour mais c’est à lui cette fois de me retenir. Son regard est étrangement sérieux et…bizarre. Quoi ?

« Tu sais, J…il est toujours célibataire. »
« Eh ? »
« Sho. »
« J-Je m’en fous, ça ne me regarde pas. »

Alors pourquoi ça m’a fait un peu plaisir, le temps d’une seconde ?

« Attends, vous habitez toujours ensemble ? » Ça m’étonne franchement, après tout ce qui s’est passé entre nous trois…
« Question pratique, mais je vais bientôt déménager » dit-il en regardant ce Ohno avec des yeux qu’il ne m’a jamais vraiment adressé, je m’en rends bien compte. Peut-être qu’il a réellement changé…
« Cool pour toi. »
« Enfin moi, je te disais ça comme ça hein… »
« Ce n’était pas utile. »
« Si tu le dis…Mais n’oublie pas, on ne vit qu’une fois. »

Il me fait un clin d’œil que je ne comprends pas et repart dans sa direction, me laissant tout seul au milieu de la rue. Que dois-je interpréter ?
N’empêche, même un an après il est doué, le Nino…il me manipule toujours aussi bien. Pourquoi je dis ça ? Parce qu’il lui aura suffit d’une seule phrase pour me retourner tout le cerveau et démolir des mois de reconstruction mentale. Les belles barrières que je m’étais construites sont complètement démolies…et il aura suffit de quatre mots : il est toujours célibataire. Mais pourquoi j’y pense ? Il est hors de question. De toute façon, même si je le voulais ce ne serait pas possible. Je n’ai pas été tendre avec lui…Et puis si ça se trouve, il est en couple et il le cache vraiment très bien à Nino ! ...Bon, ok. Pas crédible. Personne ne peut cacher quelque chose à Nino très longtemps ! Alors…il est vraiment encore célibataire ? Et pourquoi j’en souris ?

Et pourquoi, le soir de ma fête, je regarde la porte avec angoisse ? J’ai dit à mon ex qu’il pouvait venir avec n’importe qui, mais il n’a pas dit s’il allait apporter Sho avec lui…ce serait tellement stupide. Il n’a aucune raison de le faire et lui, aucune raison de venir. Et s’il venait lui-même avec son ex-le-connard-qui-lui-soutire-du-blé ? Ça ne m’étonnerait même pas qu’il soit encore avec, à se faire rabaisser sans arrêt…Mais pourquoi j’y pense ? Tout ça ne me regarde pas…

« Hey, J ! »

Je me retourne pour voir Nino entrer et me saluer. Je souris légèrement et vais le rejoindre pour l’accueillir comme il se doit. Il dépose un cadeau dans mes mains.

« T’aurais pas dû. »
« Eh, je te dois au moins ça ! Je pense que ça va te plaire. Mais j’ai un autre cadeau pour toi, encore mieux que celui-ci ! »
« Ah ? » fais-je en fronçant des sourcils, ne comprenant pas son air un peu mystérieux. J’essaye de lire quelque chose sur le visage de son compagnon mais il est tout aussi insondable que lui !
« Tu verras. Bon anniversaire, en tout cas ! »
« Le buffet est par-là, si vous voulez. Profitez bien de la soirée ! »
« Merci, tu viens Toshi ? »

Je ris doucement en le voyant lui agripper les fesses pour le faire avancer. Puis, je soupire…de jalousie. D’envie. J’aimerai tellement qu’on fasse ça avec moi, ce petit geste d’appartenance qui, sur le coup, nous énerve mais qui n’est qu’une preuve comme une autre d’un amour mal exprimé. J’espère juste que ce Ohno aura plus de chances que moi, mais ça a l’air bien parti ! Je continue d’accueillir les invités et, bientôt, la fête bat son plein. Et toujours aucune trace de Sho. Ahah, mais qu’est-ce que j’imaginais, de toute façon ? Jun, il faut vraiment que tu te concentres sur autre chose ! Je soupire et reporte mon attention sur mes invités. C’est l’heure d’ouvrir les cadeaux et pendant quelques minutes, je me sens choyé et comblé. Il y a des tonnes de cadeaux, grands comme petits mais qui me font tous plaisir. Je prends le temps de les remercier tous un à un et les invite à boire une coupe de champagne à nouveau. Nous trinquons, puis la fête reprend. La plupart vont danser et moi, je fais le tour de la pièce pour nettoyer au fur et à mesure les petits débordements, remettre certaines choses à leur place. Afin que tout le monde puisse s’amuser.

« Tu devrais en profiter, toi aussi. »
« Oh…Ohno-san » dis-je en relevant la tête de ce que je faisais pour le voir se tenir devant moi, l’air tranquille.
« C’est ton anniversaire, pourtant tu n’as pas l’air heureux. »
« Tout n’est pas comme on le voudrait. Mais cette fête est réussie ! »
« Oui…mais pas pour toi, n’est-ce pas ? »
« Eh ? »
« Il manque un cadeau… »
« Je ne comprends pas… »
« Le cadeau de Kazu. » Ouah, entendre quelqu’un d’autre que moi l’appeler comme ça est bizarre ! Mais j’imagine que je vais devoir m’y habituer, si nous redevenons amis…
« Ah, je pensais qu’il plaisantait quand il en parlait ! »
« Pas du tout. »

Il est bizarre cet homme. Je n’arrive pas à dire s’il se moque de moi ou pas. Il a l’air tellement sérieux !

« Ok ok. »
« Tu devrais arrêter de faire ce que tu fais et en profiter, toi aussi. »
« Je sais. »
« Je suis sérieux. Si tu ne le fais pas, tu risques de passer à côté de quelque chose d’important. »

Je fronce les sourcils, n’arrivant pas à comprendre de quoi il parle quand, soudainement, je saisis. Il aura fallu qu’il s’en aille pour que je le vois. Le cadeau de Nino.

Note : Avant dernière partie, dernière ligne droite avant la fin !
Hihi et voilà, bientôt terminé ! Alors ? Sakumoto ou pas Sakumoto ? :) Merciii !

genre: amitié, genre: au, multi-chapitres, romance, matsumoto jun, pairing : sakumoto, ohno satoshi, rating: nc-17, pairing : matsumiya, rating: r, pairing : ohmiya, ninomiya kazunari, sakurai sho

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