Coucou !!
Comment allez-vous ?
Juste un petit poste à propos de Dbs.. euh.. bien que dire.. le chapitre 6 sera envoyé dés que je recevrais les Rar écrites par Lola et en attendant, j’ai écrit 5 pages du chapitre 7 avec Severus adorable comme tout qui apporte des cookies (oui, c’est flou, mais c’est normal ! )
sinon, j’ai presque rattrapé mon retard.. du coté des dernières publications de Benebu, Myshka, jess HDH et
Darklinn … et là, il me reste à reviewver
Mikishine et à lire
Zazaone et angel’s head et Luna du
trio_echevele ! j’ai jusque dimanche, ce devrait aller non ???
Ensuite il faut que je me mette sérieusement à la rédaction de l’épilogue de Black Coffee et au cadeau de Titus (dolores/severus avec introduction d’une phrase ‘ »Vous êtes sexy, Dolores.. ‘), que je finisse mes RAR de DBS, plus que quatre ou cinq -hyyaaa ! )
Et si vous voulez de la lecture, je poste ci-dessous un cadeau écrit par Luna Potter.. Plus ou moins, en rapport avec DBS !
12 Square Grimmaurd, conseil quotidien de l’Ordre du Phénix, état de crise, heure : …
Il ne laisse rien paraître. Ce qu’il ne peut contrôler, ses joues en feu et son front piqueté de sueur, il le dissimule entre ses mains, la tête inclinée. Il atténue ses tremblements en contractant ses muscles jusqu’à les broyer. Néanmoins, c’est indéniable : Draco Malefoy ne se sent pas bien ; voire très mal. Le regard impassible, il toise avec mépris les bonbons au pin proposés par le professeur Dumbledore. Mais Lola, à ses côtés, remarque que ses yeux de métal et d’agate se brouillent, cillent.
« Bonsoir à tous, module Dumbledore, enjoué. Ce soir, nous allons aborder les indénombrables évasions de mangemorts de la prison d’Azkaban… Draco, quelque chose ne va pas ?
Le concerné hoche la tête en signe de dénégation, mais il n’en pense pas moins. Il n’a pu étouffer un hoquet guttural qui trahit son croissant mal au coeur. A l’entente de ces simples mots, il lui semble que l’Enfer se déchaîne.
- Eh bien, dans ce cas, reprenons. Harry, pourrais-tu nous faire part de tes recherches sur le point ?
Le jeune homme aux prunelles d’un vert amer acquiesce, tout raide, rejette sa chaise en arrière et débute un complexe exposé, récitant chaque parole avec vigueur et conviction. Draco n’en saisit qu’une. Une seule ; un nom. Malefoy ; Lucius Malefoy…
- … s’est échappé en compagnie de quantité de prisonniers terroristes, kamikazes et adeptes idolâtres de Voldemort. Tous ont filé dans la nature, aux quatre coins du Monde Sorcier, peut-être même souhaitent-ils s’en prendre aux moldus. Il est de notre devoir de…
Harry s’interrompt, un sourcil arqué en chapeau chinois. Draco s’est brusquement dressé, le teint d’un blanc stupéfiant, effaré. Sans un mot, il quitte la pièce d’un pas vacillant, comme s’il franchissait un film transparent qui le ralentissait. Péniblement, il atteint le couloir puis trace jusqu’à la salle d’eau. On entend une éructation déchirante, suivie d’une gargouillante nausée.
La majorité de la gente féminine présente arbore un air écoeuré à l’outrance, la bouche incurvée en zigzag, le bout du nez froissé, tandis que les hommes se coulent des regards perplexes ou cyniques. Lola n’adopte aucune de ces deux attitudes passives. Elle se lève vivement, se précipite à la destination qu’a choisie son petit ami, nonobstant les exclamations et les quolibets qui pleuvent sur son passage comme une salve de flèches empoisonnées. L’Ordre du Phénix… tous des gamins prétentieux !
La jeune femme s’engouffre dans la petite pièce pavée de dalles grisâtres et se fige. Draco, agrippé des deux mains au lavabo crasseux, s’oxygène par saccades brèves et vibre de terreur. Des raies translucides sillonnent ses joues exsangues tels d’insidieux fils d’araignée. Il pleure. Ses larmes ne tarissent pas. La bile qui occulte sa gorge s’y comprime dans un effort de volonté qui dépasse toute souffrance physique.
- Draco… l’interpelle Lola, les yeux embués.
Un visage tiré de condamné se tourne laborieusement vers elle.
- Tu souffres…
Draco verrouille les mâchoires. Le hurlement qui lacère son cœur n’est pas destiné à ce petit bout de femme dont il est amoureux… mais à Lui. Ce grand homme bâti de roc et de glace. Son père…
Avant seulement de desserrer les lèvres, un étourdissement le gagne. Il s’affale contre l’émail fêlé de la baignoire et fourre sa tête blonde dans l’angle de son bras. Lola ordonne fermement à son système nerveux de ne pas perdre le contrôle de la situation mais, vaincue, se laisse tomber à ses côtés. Elle effleure de ses doigts frais le front de Draco et cisaille d’une incisive sa lèvre inférieure, soucieuse.
- Tu as beaucoup de fièvre… souffle Lola qui se presse à l’évier pour en tirer l’or liquide.
Elle rechute aussi sec ; il a saisi sa cheville pour l’obliger à s’accroupir.
- Tu as encore envie de vomir ? se lamente Lola, livide.
- Non, ment Draco. Je vais bien, ne t’inquiète surtout pas…
- Tu ne tiens pas debout ! proteste - t elle vivement. Il faut te reposer.
- Il faut que je te parle ! Tu es la seule personne à qui je n’ai pas peur de me confier, Lola… La seule en qui j’ai entière confiance, alors… J’ai besoin de sentir les battements de ton cœur contre le mien… Sinon, je n’y arriverai pas… parce que… ce parasite qui me dévore… il n’y a que toi qui puisses l’éradiquer.
Il s’essuie les yeux d’un revers de manche et s’étrangle. C’est la première fois que Lola voit Draco malade. La première fois qu’il dévoile ses peines. Sous le masque de monarque intouchable, un enfant se cache, terrorisé par le monde et ses démons.
- J’ai peur… peur que mon père ne nous retrouve, ma mère et moi… Il sait que j’ai failli. Il sait que j’ai trahi…
Cet aveu déchire ses cordes vocales. Incapable de produire ne serait-ce qu’un murmure, Draco geint, se recroqueville ; tremblant, perdu. Assister aux sentiments éclatés de son ange écorche profondément le cœur de Lola. Une plaie s’y ouvre, s’y installe, y bé (du verbe « béer », ma Bidibou, je précise car c’est peu clair…)… Terrassée, elle laisse libre cours aux larmes qui ne tardent pas à ravager son visage. Accablée par le chagrin, elle enlace Draco ; elle l’écrase dans sa maigre poigne, si faible qu’un chaton y pourrait se débattre. Lui déverse son remords dans les bras de cette fille qui l’écoute et ne le juge pas. Lola le berce, sa bouche frôle les mèches filtrées de lune de Draco. Ses paupières sont fermées très fort.
- Je te protégerai… de mon corps, de mon âme, de mes yeux ou mes cris, je ne le laisserai jamais te faire du mal !
bisous !!!