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Jun 08, 2010 20:57



« Etre SDF, c’est un métier à plein temps. »

-          Sylvain L., SDF et observateur averti de ces situations, Paris, 1998 dans J. Damon (2001)

Aujourd’hui, on estime qu’il y a bien plus que dix milliers personnes sans-abris rien qu’en Paris. Les SDF (‘Sans Domicile Fixe’, le terme le plus utilisé pour les sans-abris) sont visibles dans toutes les rues de la capitale française, en mendiant dans les banlieues et en dormant à la face du magasin de Chanel dans la Première. Certainement, les SDF de Paris sont impossibles de ne pas voir : dans la rue, oui, mais aussi « les halls d’immeuble, les squares, les quais de Seine, les parkings, les passages souterrains, les passages couverts des monuments (églises, musées, institutions, etc.), les porches d’immeubles et de magasins, sous les ponts… » (Rullac, 2006) Mais pourquoi sont-ils assez nombreux ? Qu’est-ce que c’est le fondement qui les pousse aux rues de Paris ? Et quelles sont les résolutions les plus efficaces pour leurs problèmes et leurs origines ?

Pour les comprendre, premièrement, on doit demander ce qu’ils sont - mais c’est une question très difficile de répondre. On pense qu’il y a plus des hommes SDF que femmes, mais il reste très difficile à savoir définitivement. Ce que est certain est que les SDF féminines sont beaucoup sous-représentées et qu’elles sont démesurément au risque de violence. Et combien des enfants ? On peut trouver des jeunes SDF partout Paris sans traversant plus qu’un arrondissement, et plusieurs chaque jour, mais personne peut savoir exactement le chiffre. Les dernières données, fournis par l’Institut National d’Etudes Démographiques en 2000, suggèrent la diversité de cette population en détresse en France : un million de mal-logés (caravanes, squats…) ; 200,000 sans-abri, parmi lesquels : 45,000 en abri de fortune, 59,000 en centres d’urgence de moyenne et longue durées, 98,000 SDF. Parmi ces 98,000 SDF, 10,000 vivent à Paris, 17 % sont des femmes et 37 % de ces femmes sont accompagnées d’enfants. (Guibert-Lassalle, 2006)

A l’œil superficielle, c’est claire qu’un grand pourcentage des SDF qui ont des origines étrangères, mais personne ne sait pas vraiment le pourcentage des sans-papiers parmi eux : d’après tout, par la nature de sans-papiers ils n’ont pas de documentation pour former des données précises. Mais la mauvaise perception des sans-papiers est un facteur en plus pour la manque d’aide pour les SDF. Un deuxième fait définitif est que la crise économique a poussé plus de gens aux rues que jamais : les français et aussi les immigrés clandestins, qui vont à Paris pour trouver des emplois mais qui trouvent, en lieu de prospérité, seulement l’argent donné par touristes et l’hébergement au plein-air.

Dans la première partie, cette dissertation examinera les initiatives contemporaines pour aider les SDF et pourquoi ces politiques n’ont pas marché ; deuxièmement, il essayera de suggère des idées pour l’amélioration.

Les Initiatives Françaises Contemporaines

De nos jours en France, il y a beaucoup des initiatives pour aider les SDF, dont les politiques gouvernementaux sont peut-être les plus importants. « L’Etat, par les budgets, les normes et les objectifs, joue un rôle centrale dans un ensemble d’interventions. » (J. Damon, 2001) La taille du problème nécessite l’intervention gouvernementaux : si 18,000 places d’hébergement d’urgence sont proposées en France aujourd’hui, Patrick Déclerck estime qu’il existe entre 400,000 et 500,000 sans-abri (Déclerck, 2005, cité dans Rullac, 2006, p.31).

Le cible fondamental de ces politiques est la ‘réinsertion’ des SDF : dans autres mots, de leur trouver un emploi et un logement, pour les ‘réinsérer’ dans la société française. Réinsertion a des objectifs simples : loger, assister, nourrir, mettre au travail, héberger, repousser, recueillir, etcetera. Aussi, les hommes politiques ont fait disponibles aux plus pauvres de société des allocations comme le Revenu Minimum d’Insertion (RMI), l’urgence sociale, et des bureaux d’aide pour trouver un logement et assister les SDF de faire des applications pour leurs allocations. « Les « SDF » sont devenus au cours des deux dernières décennies une catégorie d’action publique chaque année toujours plus précisément ciblée. Des dispositifs spécialisés se sont accumulés tandis que se développaient les politiques de lutte contre l’exclusion, dont les SDF constituent une cible essentielle. » (J. Damon, 2001) Mais tous ces dispositifs n’ont pas fait une grande différence dans les vies des SDF. Pourquoi ?

Il y a plusieurs raisons pourquoi ces initiatives ne marchent pas très bien pour beaucoup des SDF. Premièrement, il y a eu un grand manque de coordination des politiques envers les SDF : les nouveaux gouvernements et les nouveaux ministres changent et changent encore les droits et l’aide disponible aux sans-abris. De plus, beaucoup des SDF ne savent pas nos droits : ils ne sont pas assez éduquée, il y a beaucoup qui ont des handicapes ou des graves problèmes psychologiques, et les sans-papiers et demandeurs d’asile parmi eux ont une grande peur d’être déporter.

La France a été frappée très fortement par la dépression économique, et, comme toujours, les plus pauvres à été les premières blessés par l’augmentation du taux de chômage et la diminution des aides sociaux. Damon (2001) suggère que la situation économique est la plus grand cause de l’augmentation des sans-abris : « L’augmentation de la pauvreté pourrait être la première explication à l’intérêt porté aux sans-abri », mais il n’est pas la cause originelle : « Il est impropre d’explique l’émergence de la question SDF par l’augmentation de la pauvreté ». Cependant, Damon a écrit dans une période de croissance économique, quand la dépression de nos jours a été presque impensable. De plus, Damon soutient que la précarité des emplois et les difficultés d’accès et de maintien dans un logement « sont accrues ». Et dans les pays plus pauvres que la France, la crise a des effets plus graves encore. Cette misère étrangère a poussé plus et plus des immigrés de traverser illicitement les frontières entre pays. Toutes choses considérées, sans amélioration de la situation économique il est inévitable qu’un grand nombre des SDF restera aux rues.

Encore, et peut-être les plus visibles aides aux SDF, sont les campagnes médiatiques pour les aider, dirigé par des associations caritatives comme SAMU Social, une intervention de l’Etat, et l’Abbé Pierre. Une autre initiative est les journaux comme Macadam et Sans Abri, vendent par les SDF dans les rues. Mais ces initiatives sont très inadéquats pour le pur numéro des SDF, et les permettre de survivre, pas plus. Et comme les initiatives de l’Etat, la réponse aux SDF varié beaucoup, par saison et par année : « Très visibles et très médiatisés, les SDF ont fait réagir l’opinion et les pouvoirs publics sur le registre de l’indignation. En hiver, en leur faveur, on voit s’accumuler les déclarations indignées, mais c’est contre eux, en été, que des arrêtés municipaux anti-mendicité sont parfois pris. En hiver il s’agit de les accueillir, de les transporter et de les héberger ; en été on cherche à les écarter de certaines villes. » (J. Damon, 2001) Comme les interventions politiques, les interventions médiatiques souffrent parce qu’ils sont très sporadique : Damon écrit encore que : « On peut effectivement constater un relatif affaiblissement de l’intérêt pour les SDF (notamment sur le plan médiatique) … Cependant nous relèverons que le problème SDF n’est absolument pas en voie d’extinction, il réapparait sporadiquement dans l’actualité. » (2001) Pour agir plus efficacement, on doit faire des efforts plus soutenu, pas pour une année mais pour une décennie ou plus. Et sans initiative pour unifier les procès gouvernementaux et médiatiques, il reste difficile d’agir contre le problème de SDF sur un niveau plus grand.

Des autres initiatives avec le même problème sont celles des plus petites : les soupes populaires, les gites sociaux, les accueils de jour et les hébergements d’urgence. Ils améliorent les vies des sans-abris, mais ils n’offrent pas des solutions pour leurs problèmes fondamentaux, les problèmes qui ont poussé les SDF aux rues. Même les plus grandes organisations, comme l’Abbé Pierre et l’association Espoir, se trouvent sans les temps et les ressources de faire une différence à grand échelle. Par exemple, l’association Espoir a désigné les familles « comme l’un des publics auxquels il s’agissait de répondre en priorité » (Clément, 2006, pp. 469-490). Alors, Espoir agir seulement pour les familles et rien est fait pour les autres pauvres. Encore, l’exemple des gites sociaux. A leur création en 1996 ils peuvent accueillir seulement « 11 couples et 4 enfants » (Clément, 2006) : d’aide, oui, mais une goutte d’eau dans l’océan. Ce déficit amène les institutions « à gérer la pénurie en organisant une sorte de loterie nationale dont le gros lot consiste à bénéficier d’une nuit d’hébergement et d’un repas chaud. Le 115 parisien, grand ordonnateur de ce jeu dramatique, dispose quotidiennement de moins de 500 places en moyen à distribuer alors qu’il reçoit plusieurs milliers de demandes. » (Rullac, 2006)

Et Pour Améliorer La Situation ?

L’existence des sans-abris n’est jamais une fait nouvelle à Paris, ni aux autres capitales du monde : Londres, New York, Madrid, Washington DC et beaucoup d’autres grands villes de la terre sont connus pour ses grandes populations de sans-logis. Mais les SDF sont les grands oubliés de France, et plus de cela il y a une grande perception dans la société française que les SDF sont une nuisance, sont des criminelles, ou sont simplement trop paresseux. Pour agir définitivement contre l’épidémie de pauvreté, il est premièrement nécessaire de lutter contre cette perception. Les initiatives médiatiques doivent lutter pour améliorer la perception des SDF à la même fois qu’ils demandent l’argent des Français. Il y a aussi de la confusion du meilleur moyen d’aider une personne sans-abri : si on donne au sans-abri de l’argent, il fait quoi ?

Etre sans-abri, c’est d’être presque totalement isolé du monde, même si on habite au centre d’une grande ville comme Paris. Alors qu’ils ont la droite du participer, ils ne le disposent pas : « En France, 75 % des sans-abri ont souscrit une telle domiciliation. Ils sont rares, pourtant, à participer aux consultations électorales. En théorie, les démocraties n’établissent pas de différence entre les citoyens en fonction de leur prospérité. En pratique, la pauvreté et le recours à un système d’assistance semblent interdire à ceux qu’ils frappent de se sentir sujets de la vie politique.» (Guibert-Lassalle, 2006) Un SDF peut passer une journée sans communique directement avec personne, et sans argent c’est très difficile d’avoir accès à la technologie : par exemple, l’internet. La bibliothèque du Centre Pompidou, la Beaubourg, offre aux sans-abri la possibilité d’utilise ses ressources gratuitement, pour trouver d’information, des logements ou simplement pour se connecter avec le reste du monde. Au Beaubourg, les SDF peuvent trouver aussi de la nourriture moins cher, et partout la journée ils peuvent rester ou dormir hors du froid. Parmi les SDF il y a une atmosphère de ‘institutionnalisation’ : après plusieurs mois ou années vivant dans les rues, ils trouvent la réintégration dans société presque impossible, même si il trouve un logement. On pense qu’un SDF qui passe plus qu’une année sans abri sera dans les rues pour le reste de son vie. On doit aider les nouveaux et jeunes SDF avec toute la vitesse possible, parce qu’il est peut-être déjà trop tard pour beaucoup des SDF plus âgés. Mais cela ne pas dire qu’on doit totalement oublier les SDF naturalisés : seulement qu’il est beaucoup plus difficile d’aider les sans-abris qui ont perdu son espoir d’aucune amélioration de leur vie. Une autre façon de l’institutionnalisation est ce qu’on appelle ‘le circuit d’aide sociaux’ : « De jour, le circuit est lui aussi épuisant : d’un hébergement de nuit à un lieu d’accueil de jour, du bureau d’aide sociale au restaurant social, du vestiaire à l’atelier recherche emploi, c’est un circuit permanent qui est proposé aux nouveaux errants. En l’absence (décriée par les collectifs associatifs) de politique nationale d’accès au logement, tous les acteurs, publics et privés rencontrés affirment que les HLM sont « embolisés », comme les CHRS ou les autres formules de logement intermédiaire dit d’insertion. »  (Brunetaux, 2006) Pour faire une vraie différence, il n’est pas suffisant d’agir pour résoudre les besoins immédiate, parce que souvent les SDF sont coincés par les institutions qui essayent de les aider : on doit résoudre les problèmes à la source : d’éviter la perte de logement en premier lieu, si possible.

La réinsertion dans la société des SDF doit être l’objectif le plus important des initiatives qui aident les sans-abris. Sans doute il est important de les nourrir pour une journée, ou de les loger pour une nuit, mais pour créer une vraie amélioration on doit les éduquer, traiter ses maladies de la long-terme, et résoudre les problèmes qui poussent les plus pauvres aux rues.

En guise d’une conclusion, maintenant en France (comme autrefois) les SDF sont vues comme nuisance, comme une maladie ou simplement comme des criminelles actuelles ou potentielles. Rien n’a changé. Damon (2001) a écrit que les SDF sont « généralement trop rapidement qualifiés de désocialisés ou de désaffiliés », et quand ils mendient aux coins des rues, quand ils dorment sur les quais de la Metro Parisienne, ou quand ils vendent les journaux comme Macadam (dont Carla Bruni a accordé une interview en 2009), l’impression reste le même. Et quand j’ai habité au Paris j’ai trouvé moi-même qu’il est très difficile de ne pas avoir l’impression que les SDF sont bizarres, malodorants, effrayants, ou même dangereux : j’ai choisi les SDF pour sujet de cette dissertation parce que j’air été choqué par la taille de la population des SDF. De plus, les SDF sont un rappel triste de la misère que tout le monde veut oublier ou de simplement ne pas voir. Mais sans changeant ces avis, il sera impossible d’aider effectivement les sans-abris de Paris. De plus, on ne doit pas regarder les SDF comme une masse homogène, avec seulement des ‘bons’ SDF et des ‘mauvaises’, mais comme des individuelles, avec leurs propres besoins, problèmes et expériences. Pour moi, le terme ‘SDF’ est trop dépersonnalisé, qui désigné une personne comme une étiquette, un stéréotype et une chiffre. Oui, ils sont sans abri, mais ils restent encore des êtres humains, pas des créatures aliènes. Les femmes SDF sont particulièrement sous-représentées mais à la même fois disproportionnellement à risque des vols, d’être violer, et aux autres types de violence. Le grand numéro de SDF, à Paris et aussi dans autres villes françaises, est une réprimande pour France elle-même et personne ne peut disputer qu’on doit faire plus pour les aider. Cependant, je suis impressionné par la perception des sans-abris en France et les grandes efforts pour les aider : il m’a semble qu’il y a beaucoup plus des initiatives pour ‘réinsérer’ les SDF dans la société qu’en, par exemple, la Royaume Uni ou les Etats Unis. Mais la meilleure solution (ou solutions) pour ‘le problème des SDF’ reste toujours une question très disputée et sans résolution évidente.

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