memefic pour fumseck-62442
Titre: Sans arrière-pensée aucune...
Personnage/Couple: Schtroumpf Pâtissier/Schtroumpf Grognon
Prompt: Moi j'aime pas la soupe qui fait grandir
Rating: PG
Nombre de mots: 739
Disclaimer: Oh non, pas à moi.
Notes: fumseck-62442, merci pour ton prompt. Non seulement il m'a inspiré, mais ce texte est également le premier que je poste sur 31_jours
Poussant la porte du champignon qu’il partageait avec le Schtroumpf Grognon, le Schtroumpf Pâtissier fut accueilli par une vision surprenante. Au milieu d’une nuée de poussière blanche - de la farine, réalisa-t-il rapidement - se tenait son compagnon, revêtu de son tablier blanc, en train d’étaler vigoureusement de la pâte au rouleau. Amusé, il approcha doucement, tandis que l’autre Schtroumpf, toujours à son affaire, ne l’avait pas encore remarqué.
Ce fut finalement son ombre tombant sur la table qui trahit la présence du Schtroumpf Pâtissier. Le Schtroumpf Grognon leva vers lui un regard surpris. « Qu’est-ce que tu schtroumpfes là ? Je ne t’attendais pas si tôt, » lança-t-il d’un ton boudeur. Le Schtroumpf Pâtissier ne répondit rien, se contentant de contourner la table pour venir se lover derrière son amant. « Je vois ça, » commenta-t-il finalement, glissant les bras autour de la taille du Schtroumpf Grognon pour le bécoter dans le cou. « Tu as besoin d’aide ? »
« Non, » ronchonna le Schtroumpf Grognon. « Je suis en train de schtroumpfer une surprise pour un Schtroumpf qui m’avait dit qu’il rentrerait dans deux heures. Alors ouste, vas schtroumpfer ailleurs si j’y suis. »
« Longtemps ? » demanda le Schtroumpf Pâtissier, toujours amusé par l’attitude de son compagnon.
« J’imagine que tu pourras schtroumpfer ici d’ici trois quarts d’heure, » concéda le Schtroumpf Grognon. Il se retourna, déposa un rapide baiser sur la joue du Schtroumpf Pâtissier avant de se glisser hors de son étreinte pour retourner se plonger dans l’épais livre de recettes.
Haussant les épaules, le Schtroumpf Pâtissier sortit en souriant. Il fallait qu’il schtroumpfe deux mots au Schtroumpf Fêtard, de toute façon.
***
C’est un Schtroumpf Pâtissier de bien moins bonne humeur qui rouvrit la porte du champignon une heure plus tard, et la referma d’ailleurs assez rudement au nez du Schtroumpf à Lunettes. « C’est pas possible ! Ce Schtroumpf n’apprendra-t-il donc jamais à se taire ? » lança-t-il, plus pour lui-même que parce qu’il s’attendait à une réponse - concernant ce Schtroumpf, la question ne pouvait pas avoir de réponse satisfaisante.
« Et de quoi est-ce qu’il schtroumpfait, cette fois-ci, ce raseur ? » demanda le Schtroumpf Grognon d’un ton compatissant. « Oh, et puis non, oublie la question. Viens plutôt voir ce que j’ai schtroumpfé pour toi, » proposa le Schtroumpf Grognon, gratifiant au passage son amant d’un de ses rares sourires. « Allez, viens, » insista-t-il, avec un signe de tête en direction de la table pour faire bonne mesure. Le Schtroumpf Pâtissier secoua la tête, et sourit lui aussi. Qui aurait pu croire que l’enthousiasme du Schtroumpf Grognon pouvait être communicatif ? Et puis, cette odeur sucrée et entêtante qui flottait dans l’air était plutôt de bon augure, non ?
En voyant la tarte aux couleurs orangées qui l’attendait, saupoudrée de sucre glace comme il se doit, et accompagnée d’un bol de crème fouettée en chantilly, le Schtroumpf Pâtissier resta un instant silencieux, mesurant les efforts que le Schtroumpf Grognon avait faits pour lui faire plaisir, lui qui n’aimait pas la farine qui fait tousser, le beurre qui glisse, les couteaux qui coupent, le four qui brûle, la vaisselle qui est toujours trop longue à schtroumpfer… entre autres choses.
Pendant ce temps-là, le Schtroumpf Grognon donnait des explications. « Bien sûr, la pâte n’est pas tout à fait cuite comme j’aurais schtroumpfé, et je sais pas schtroumpfer le sucre glace partout pareil comme toi tu fais, mais le Schtroumpf Paysan m’a donné ce morceau de potiron, et moi j’aime pas la soupe qui fait grandir, et je sais que tu as toujours dit que c’était pas d’accord pour schtroumpfer des légumes dans tes casseroles, et je me suis souvenu que ma Mémé elle schtroumpfait des tartes comme ça… j’espère que la recette est la même, parce que c’était schtroumpfement bon, mais si ça te plaît pas, c’est pas grave… »
Le Schtroumpf Pâtissier reconnut ce changement de ton, signe qu’il était temps d’agir. Il posa un doigt sur les lèvres du Schtroumpf Grognon. « Plus un schtroumpf. C’est parfait. Merci de t’être donné tout ce mal. »
« Vrai de vrai ? Ça te plaît ? » demanda le Schtroumpf Grognon.
« Vrai de vrai, » confirma le Schtroumpf Pâtissier.
« Ben alors, qu’est-ce que tu attends pour venir schtroumpfer le cuisinier ? » lança le Schtroumpf Grognon de son ton le plus boudeur.
Le Schtroumpf Pâtissier s’exécuta en riant.
Personnage/Couple: Schtroumpf Pâtissier/Schtroumpf Grognon
Prompt: Moi j'aime pas la soupe qui fait grandir
Rating: PG
Nombre de mots: 739
Disclaimer: Oh non, pas à moi.
Notes: fumseck-62442, merci pour ton prompt. Non seulement il m'a inspiré, mais ce texte est également le premier que je poste sur 31_jours
Poussant la porte du champignon qu’il partageait avec le Schtroumpf Grognon, le Schtroumpf Pâtissier fut accueilli par une vision surprenante. Au milieu d’une nuée de poussière blanche - de la farine, réalisa-t-il rapidement - se tenait son compagnon, revêtu de son tablier blanc, en train d’étaler vigoureusement de la pâte au rouleau. Amusé, il approcha doucement, tandis que l’autre Schtroumpf, toujours à son affaire, ne l’avait pas encore remarqué.
Ce fut finalement son ombre tombant sur la table qui trahit la présence du Schtroumpf Pâtissier. Le Schtroumpf Grognon leva vers lui un regard surpris. « Qu’est-ce que tu schtroumpfes là ? Je ne t’attendais pas si tôt, » lança-t-il d’un ton boudeur. Le Schtroumpf Pâtissier ne répondit rien, se contentant de contourner la table pour venir se lover derrière son amant. « Je vois ça, » commenta-t-il finalement, glissant les bras autour de la taille du Schtroumpf Grognon pour le bécoter dans le cou. « Tu as besoin d’aide ? »
« Non, » ronchonna le Schtroumpf Grognon. « Je suis en train de schtroumpfer une surprise pour un Schtroumpf qui m’avait dit qu’il rentrerait dans deux heures. Alors ouste, vas schtroumpfer ailleurs si j’y suis. »
« Longtemps ? » demanda le Schtroumpf Pâtissier, toujours amusé par l’attitude de son compagnon.
« J’imagine que tu pourras schtroumpfer ici d’ici trois quarts d’heure, » concéda le Schtroumpf Grognon. Il se retourna, déposa un rapide baiser sur la joue du Schtroumpf Pâtissier avant de se glisser hors de son étreinte pour retourner se plonger dans l’épais livre de recettes.
Haussant les épaules, le Schtroumpf Pâtissier sortit en souriant. Il fallait qu’il schtroumpfe deux mots au Schtroumpf Fêtard, de toute façon.
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C’est un Schtroumpf Pâtissier de bien moins bonne humeur qui rouvrit la porte du champignon une heure plus tard, et la referma d’ailleurs assez rudement au nez du Schtroumpf à Lunettes. « C’est pas possible ! Ce Schtroumpf n’apprendra-t-il donc jamais à se taire ? » lança-t-il, plus pour lui-même que parce qu’il s’attendait à une réponse - concernant ce Schtroumpf, la question ne pouvait pas avoir de réponse satisfaisante.
« Et de quoi est-ce qu’il schtroumpfait, cette fois-ci, ce raseur ? » demanda le Schtroumpf Grognon d’un ton compatissant. « Oh, et puis non, oublie la question. Viens plutôt voir ce que j’ai schtroumpfé pour toi, » proposa le Schtroumpf Grognon, gratifiant au passage son amant d’un de ses rares sourires. « Allez, viens, » insista-t-il, avec un signe de tête en direction de la table pour faire bonne mesure. Le Schtroumpf Pâtissier secoua la tête, et sourit lui aussi. Qui aurait pu croire que l’enthousiasme du Schtroumpf Grognon pouvait être communicatif ? Et puis, cette odeur sucrée et entêtante qui flottait dans l’air était plutôt de bon augure, non ?
En voyant la tarte aux couleurs orangées qui l’attendait, saupoudrée de sucre glace comme il se doit, et accompagnée d’un bol de crème fouettée en chantilly, le Schtroumpf Pâtissier resta un instant silencieux, mesurant les efforts que le Schtroumpf Grognon avait faits pour lui faire plaisir, lui qui n’aimait pas la farine qui fait tousser, le beurre qui glisse, les couteaux qui coupent, le four qui brûle, la vaisselle qui est toujours trop longue à schtroumpfer… entre autres choses.
Pendant ce temps-là, le Schtroumpf Grognon donnait des explications. « Bien sûr, la pâte n’est pas tout à fait cuite comme j’aurais schtroumpfé, et je sais pas schtroumpfer le sucre glace partout pareil comme toi tu fais, mais le Schtroumpf Paysan m’a donné ce morceau de potiron, et moi j’aime pas la soupe qui fait grandir, et je sais que tu as toujours dit que c’était pas d’accord pour schtroumpfer des légumes dans tes casseroles, et je me suis souvenu que ma Mémé elle schtroumpfait des tartes comme ça… j’espère que la recette est la même, parce que c’était schtroumpfement bon, mais si ça te plaît pas, c’est pas grave… »
Le Schtroumpf Pâtissier reconnut ce changement de ton, signe qu’il était temps d’agir. Il posa un doigt sur les lèvres du Schtroumpf Grognon. « Plus un schtroumpf. C’est parfait. Merci de t’être donné tout ce mal. »
« Vrai de vrai ? Ça te plaît ? » demanda le Schtroumpf Grognon.
« Vrai de vrai, » confirma le Schtroumpf Pâtissier.
« Ben alors, qu’est-ce que tu attends pour venir schtroumpfer le cuisinier ? » lança le Schtroumpf Grognon de son ton le plus boudeur.
Le Schtroumpf Pâtissier s’exécuta en riant.