"Tout ce que je ne t’ai jamais dis" pour Yuyoko

Jul 09, 2011 11:44

Auteur : dauphin_noire 
Titre : Tout ce que je ne t’ai jamais dis
Votre invité : yuyoko 
Résumé : L’amour nous fait accepter des choses qui autrement n’auraient jamais existées.
Pairing : Sirius/Remus, Remus/Thonks
Rating : K+
Note : J’ai eu du mal à terminer ce texte, ce genre de romance et d’histoires qui finissent bien n’étant pas dans mon rayon habituel, mais j’espère tout de même que ça saura te plaire!

Tout ce que je ne t’ai jamais dis

Septembre 1999, Gare de Kingcross

Remus Lupin se tenait un peu en retrait du groupe d’étudiants, plus embarrassé que jamais. Sur sa gauche, se tenait sa femme, ne cachant rien de son air morose, et son fils, en larmes. Il n’osait pas les regarder autrement que du coin de l’œil. Ou plutôt, il n’osait pas la regarder elle. Il mourait cependant d’envie de prendre son fils dans ses bras une dernière fois pour faire le plein d’affection pour les quelques mois où ils seraient séparés, mais ce serait s’obliger à confronter le regard emplit de reproches que lui réservait Tonks depuis quelques jours. Il n’avait toutefois pas matière à s’en plaindre, il le méritait entièrement. Quoi que ce ne soit pas pour les raisons qu’elle croyait…
Lorsque le train s’arrêta, ne laissant qu’une vague de fumée et un doux ronronnement remplacer l’horrible bruit des moteurs et signalant que les passagers pouvaient désormais monter à bord du Poudlard Express, Remus embrassa maladroitement la tête de son fils et ignora son épouse, évitant tout contact avec sa peau. D’une main, il se saisit de sa valise et s’avança vers l’entrée du train. Ce faisant, il avait pleinement conscience que ce courant glacial qu’il laissait entre eux signait la fin de leur histoire commune…
Remus Lupin n’avait jamais vraiment demandé à vivre cette vie. S’il avait pu choisir sa destinée, Greyback ne l’aurait jamais mordu alors qu’il était enfant; les Maraudeurs n’auraient jamais connu une fin aussi atroce que celle à laquelle ils avaient eu le droit, et il n’aurait très certainement jamais épousé Nymphadora Tonks malgré tout le respect qu’il avait envers elle. Mais voilà, c’était arrivé. Le monde lui était tombé sur la tête.
Si les deux premiers n’étaient pas de son ressort, le troisième- malgré les apparences- ne l’était guère plus. Toute la pression sociale qui avait pesée autour de lui- particulièrement en provenance de Molly Weasley et de Sirius Black, lesquels soutenaient que rien ne pourrait lui être plus bénéfique qu’une femme dans sa vie- au cours des mois qui avaient précédé leur mariage, avait fini par le faire craquer. Il n’avait aucune raison valable- ou du moins avouable- de ne pas accepter sa main; Molly avait contrecarré toutes celles qu’il avait données, notamment concernant son âge et sa pauvreté. Il s’était donc engagé à reculons dans cette relation, essayant de son mieux d’éprouver de l’affection envers l’Auror. Au final, l’expérience ne s’était pas avérée aussi horrible qu’il l’avait prévue. La vie de couple avec Tonks- même si elle était dénuée de toute passion et que le grand amour n’était valable qu’à sens unique- avait ses charmes. Il n’avait point matière à se plaindre; il était plus heureux que bien des hommes.
Jusqu’au moment où leur fils était né.
Jusqu’au moment où Tonks s’était retirée du bureau des Aurors, prétextant qu’elle devait désormais rester en sûreté pour Teddy.
Leur vie de couple était devenue un cauchemar.
Assis seul dans son compartiment, Remus appuya l’arrière de sa tête contre la banquette. Il avait l’impression de ne jamais avoir été heureux. Du moins, jamais entièrement. La porte qui mènerait à son bonheur était là, devant lui, à porter de main, mais il n’arrivait pas à en faire sauter les verrous. D’une part, la peur le confinait à son monde morne, et de l’autre, les préjugés sorciers le maintenaient à l’écart de toutes tentatives de l’ouvrir.
Ses plus beaux souvenirs, il les tirait de l’époque où les Maraudeurs étaient encore à Poudlard. Il n’était certes pas le plus expansif de la bande et il avait tendance à réfréner les ardeurs de James et de Sirius un peu trop souvent à leur goût, mais il avait découvert la signification véritable du mot « amitié » le jour où ils avaient, avec Peter, appris à devenir des animagus- illégalement- pour lui tenir compagnie les soirs de pleine lune. Et c’était quelque chose qu’il ne pourrait jamais oublier.
Mais il y avait toujours cet ombre au tableau qui le suivait comme la peste, ternissant sa vie. Cet amour qui le rongeait petit à petit de l’intérieur depuis plus de vingt ans, arrachant chaque jour un peu plus de fragments à son bonheur- et parsemant sa vie de pétales empoisonnées; il n’aurait jamais la chance de l’avouer. Pas à voix haute. Il s’y était pris trop tard, avait attendu trop longtemps. Remus Lupin était condamné à demeurer un lâche durant toute sa vie. À mourir en lâche. Pire encore, chez les sorciers, l’amour homosexuel était presque aussi mal vu que celui entre un sang-pur et un sang-de-bourbe.
Avec un soupir agacé qui se transforma rapidement en gémissement de frustration, Remus bascula son corps vers l’avant et laissa son front s’écraser au creux de ses paumes. Cette année, même loin de Nymphadora, risquait d’être longue et pénible. Il avait déjà l’impression que les souvenirs du temps des Maraudeurs l’envahissaient alors qu’il n’avait même pas encore mis les pieds à Poudlard. Un instant, il se demanda ce qui l’avait poussé à accepter la proposition de Minerva McGonagal...

-Vraiment, Remus? C’est ce que tu veux?
Le ton de Tonks était glacial, démontrait clairement qu’elle n’était pas d’accord avec l’idée. Il la regarda marcher à travers la cuisine, leur fils dans les bras, alors que lui restait debout, une lettre froissée à la main et un air idiot sur le visage. L’attitude de son épouse le désemparait.
-C’est une excellente opportunité, Tonks. J’ai adoré l’année où j’ai enseigné à Poudlard et la sensation d’être entre ces murs me manquent énormément. Ce n’est que pour une année, ce n’est pas si long.
Il hésita un instant avant de poursuivre, mais la phrase lui brûlait le bout de la longue avec une telle intensité qu’il fut incapable de la retenir.
-Ça peut être bon pour nous également…
Le bruit de la vaisselle qui se brisait sur le sol empêchait le silence embarrassant qui aurait inévitablement dut s’installer suite à sa déclaration. Personne ne prêta attention aux miettes éparpillées. L’enfant ce mit à pleurer, s’accrochant à sa mère avec frayeur et celle-ci le pressa plus fort contre sa poitrine, caressant ses cheveux d’une main et susurrant des « shhh… » rassurant à son oreille. Le père baissa la tête, lamentable. Le sujet était tabou, tant bien même qu’ils aient tous les deux consciences de la situation. Ils laissaient leurs problèmes de côté et agissait comme la parfaite petite famille. Il savait qu’il n’aurait pas dut amener le sujet dans cette conversation, pas en sachant qu’elle était déjà furieuse. Il froissa un peu plus la feuille de papier dans sa main, incertain d’où se tenir. Il songea un instant à fuir l’atmosphère de la cuisine, mais une voix, haute perchée par l’amertume, le figea sur place avant qu’il n’eut pu ordonner à ses orteils de bouger.
-Nous, Remus? Qu’est-ce que tu veux dire par là?
-Tonks, amorça-t-il prudemment. Je ne voulais pas….
-Tu ne m’aimes pas, Remus? Tu dis toujours que ce mariage était une erreur. Tu as hésité longtemps, tu sais. Je le vois bien que je ne suis qu’un poids… C’est pour ça que tu veux nous abandonner; tu n’es qu’un égoïste, Remus Lupin…
Elle n’avait jamais élevé la voix, dosant l’amertume et la manipulation avec brio. Ses yeux luisaient dangereusement. Remus savait qu’elle le tenait. Elle le tenait toujours. Et il ne connaissait qu’une seule façon de ne pas se faire embobiner entièrement. Il baissa la tête à nouveau, évitant soigneusement ses yeux. Les épaules basses et courbées, il se détourna d’elle.
-Je vais voir Sirius, grommela-t-il.
-Sirius?
L’éclat de rire le figea à nouveau sur place. Il avait quelque chose d’inhabituel. La jalousie maladive qu’il y ressentait aurait pu le consumer en claquant des doigts.
-Tu vas toujours voir Sirius!
L’accusation se mêlait à la jalousie. Cocktail dangereux, explosif.
-À croire que tu l’aimes plus que moi. Qu’est-ce qu’il te fait que je ne peux pas te faire? Qu’est-ce qu’il a de plus que moi? Ce n’est que de l’amitié, Remus. Comment peux-tu la faire passer au-dessus de l’amour?
Remus tressaillit. Si ce n’avait pas été de la dernière phrase, il aurait été persuadé qu’elle le croyait vraiment. Mais Tonks ne pouvait pas croire ce genre d’idioties, elle était trop terre-à-terre. Elle n’adhérait certes pas aux principes, mais certains relents de son éducation et de sa génétique subsisteraient toujours en elle. Et si elle apprenait la nature des sentiments de Remus, le dégoût et la honte perceraient son regard. Il devrait dire adieu à son fils, l’une des choses les plus précieuses qu’il possédait. Il n’était pas encore prêt à faire ce, mais il n’en pouvait plus du silence entre eux; ils avaient besoin de respirer.
-Il y a de la compréhension, Tonks. Il y a que je n’ai pas l’impression d’être jugé sur tous mes gestes. Il y a que l’amitié démontre que quelqu’un s’intéresse à moi, à ma personne, et non à ce que je peux lui apporter. Mais ça, Tonks, ce n’est pas quelque chose que tu sais faire, n’est-ce pas? Tu veux vivre dans le silence et le déni? Parfait, vivons dans le silence et le déni. Quand je serai à Poudlard, tu n’auras que cet écho pour te tenir compagnie.
Il la défia du regard un instant, cherchant à ne pas baisser le sien, trembler ou ciller, attendant qu’elle répondre. Elle ne le fit pas, ses lèvres entrouvertes figés dans la stupeur. Cet éclat, c’était la première fois qu’elle y avait droit. Remus s’était toujours montré…timide et réservé, même avec elle. Cherchant sans cesse à lui plaire pour ne pas provoquer d’explosions. Parfois, elle le trouvait presque soumis.
-Ne m’attends pas ce soir.
Elle ne trouva encore une fois rien à redire à ces mots. Elle se contenta de laisser ses yeux glisser sur la silhouette de son mari alors qu’il s’éloignait, déglutissant contre son dos. Merlin qu’elle l’aimait! S’en était impossible. Mais parfois, elle avait l’impression qu’il ne l’aimait pas assez. Il chérissait beaucoup plus le souvenir de ce qu’avait été les Maraudeurs qu’il ne pourrait jamais la chérir elle.
Et ça, pour Nymphadora Tonks, c’était une pensée effrayante qui justifiait le silence…

C’était une nuit froide de février, le mois de l’amour. Le mois où la magie avait une chance d’opérer, bien que Remus ait bien du mal à y croire. Mais le secret lui pesait plus fort que jamais, non seulement sur ses épaules, mais également sur son cœur. Sirius était loin de lui rendre la vie facile. Ennuyé du fait que son ami ne vienne plus lui rendre visite chaque fois qu’il se disputait avec Tonks, Sirius avait pris sur lui de venir le visiter à Poudlard. Plus les mois avançaient, plus ils venaient souvent, jusqu’à en arriver à se présenter à Poudlard tous les jours. Remus n’avait tout simplement plus la chance de se le sortir de la tête. Son monde tournait autour des cours qu’ils donnaient et de ses soirées passées avec son meilleur ami.
C’était peut-être la magie de Poudlard qui opéra finalement sur lui ou c’était peut-être le désespoir qui le fit se jeter dans le vide, nul ne le saura jamais. Ce qui était certain par contre, c’était que Remus s’était sentit envahi par une surdose inhabituel de courage ce soir-là, surdose qui l’avait entraîné sur la piste des révélations. Il n’avait tenu qu’une heure en compagnie de Sirius avant que ne fonde sa carapace et qu’il n’entraîne son ami à l’écart des oreilles indiscrètes.
Remus retroussa le coin des lèvres aux souvenirs que lui renvoyait la pièce. La salle sur demande… Sirius était non loin de lui, encore plus déboussolé. Remus soupira. On lui avait donné une chance, il ferait bien de ne pas la laisser filer.
-Tu sais où nous sommes, Lunard? C’est pièce m’est vaguement familière…
Remus ressentit un pincement au cœur. Il ne se souvenait donc pas? Ces années avec Maraudeurs n’avaient-elles donc pas été aussi importantes pour Sirius qu’elle l’avait été pour lui? Ravalant la rancœur qu’il commençait à ressentir, il répondit d’un murmure un peu plus sec qu’il ne l’avait voulu.
-Tu ne te souviens pas? C’est la salle sur demande.
-Oh! Bien sûr, je me souviens, répondit Sirius ébahi. J’avais oublié son existence. Je m’étonne que tu es pu la retrouver. Oui, je me souviens, maintenant. Nous avons tellement traîné ici avec James et Peter… Mais dis-moi, Lunard, tu peux me dire ce qu’on fait ici?
Les yeux de Sirius vagabondaient à travers la pièce, laquelle était des plus étranges. Il était inconscient du poids que laissaient ceux de Remus sur lui. Il y avait un tel fouillis, aucune synchronie ni aucune harmonie. Il n’y avait pas non plus de cohérence entre les objets qui s’y trouvaient, empilés dans tous les coins. Un vrai dédale! Il était certain que s’y promener serait s’y perdre. Le silence lui répondit même après quelques minutes et il ramena son regard sur son ami, haussant un sourcil.
-Lunard? Qu’est-ce qu’on fait ici? Tu as trouvé quelque chose que tu voulais me montrer ou tu veux que je t’aide à chercher quelque chose peut-être? Un objet que tu as perdu depuis longtemps et que tu voudrais retrouver? Du temps où on était à Poudlard?
Il y eut soudain une lueur d’espoir dans les yeux de Patmol. C’était cette époque qui lui manquait. La perspective d’une chasse aux souvenirs était merveilleuse.
Remus mordit sa langue et prit une profonde inspiration. Il s’était promis. Il n’avait pas le droit de déroger à cette promesse. Pas une autre fois. À tous les ans, depuis Poudlard, il se la faisait. Même inconsciemment alors que Sirius avait disparut de sa vie, il continuait à se la faire, comme un imbécile. Chaque année, il se disait que c’était la bonne, que le monde sorcier finirait par changer d’opinion envers les gens de son espèce. Plus de vingt ans avaient passé et ce n’avait jamais été le cas. Aujourd’hui, il se faisait vieux, dépassait la quarantaine, et il n’avait plus beaucoup de ‘jeunes années’ devant lui. S’il reculait, il le savait, il n’aurait pas le courage de recommencer une énième fois. C’était sa dernière chance de briser les chaînes qui entouraient son cœur.
-Non, il y a quelque chose dont j’aimerais te parler. Quelque chose qui me tient à cœur, d’important pour moi. Et je ne voulais pas que des oreilles indiscrètes entendent…
Le ton mi-sérieux mi-douloureux alerta Sirius. Il cessa de scruter la salle pour lui accorder toute son attention. Il alla même jusqu’à poser sa main sur son épaule en signe de soutient.
-Tu sais que tu peux tout me dire, Lunard, l’encouragea-t-il.
-Promets-moi une chose avant : d’écouter et de ne pas juger.
Dérouté par la demande de promesse, Sirius eut un léger mouvement de recul et laissa retomber sa main le long de son corps. Il secoua la tête lentement, une seule fois, puis promis.
-Tu sais comment se passe les choses entre Tonks et moi. Tu sais à quel point notre relation bat de l’aile. Et autant je le voudrais, il nous est impossible de rendre saine cette relation. Et nous le sera toujours. En fait, le problème ce n’est pas elle, elle est merveilleuse. C’est moi. C’est toi également.
-Moi? Laissa s’échapper Sirius surprit.
Il se creusa la tête un instant, mais il fut incapable de comprendre qu’elle place il occupait dans cette histoire. Ce n’était tout de même pas comme s’il avait flirté avec l’épouse de son meilleur ami!
-Oui, indirectement. Ça explique également la raison pour laquelle j’ai été célibataire aussi longtemps et autant retissant à l’idée de l’épouser. Tu connais l’intolérance de la communauté sorcière envers les gens comme moi.
-Remus! Coupa Sirius. Tu sais très bien que les gens ont appris à accepter ton côté loup-garou depuis la fin de la guerre! Plus personne ne…
-Je ne parle pas de mon côté loup-garou, coupa à son tour Remus. Je parle…je parle des préjugés des gens envers…envers…les homosexuels…
Il avait baissé les yeux et terminé d’une toute petite voix, un murmure qui n’atteignit pas même le mur devant lui. Il s’attendait au pire, à l’éclat et à la haine .Mais il n’eut droit qu’à un « oh! » neutre qui lui fit relever la tête.
-Remus, je…je ne sais pas quoi dire…
Il commençait à comprendre. Il voyait où il voulait en venir avec histoire. Alors Remus secoua la tête pour l’interrompre.
-Alors ne dis rien. Je ne te demande rien. Pas même ton soutient ou ton acceptation. J’avais seulement besoin de te le dire. Je l’ai gardé en moi trop longtemps. C’est toi que j’aime, Patmol…
Et il y eut un silence. Remus ne put jamais poursuivre. Les mots dits à voix haute avaient fait leur effet. Il faisait face au vide et l’écho de la porte qui claquait résonnait encore dans l’air.
Ne retenant pas ses larmes, Remus se recroquevilla dans un coin, le cœur brisé. C’était encore pire que de se taire.

Il se passa plus d’une semaine sans que Sirius ne vienne à Poudlard. Remus ne chercha pas non plus à le contacter, mais le manque de sa présence commençait à se faire ressentir sur son humeur. Il était de plus en plus morose. Il passait des heures et des heures à tourner en rond, regardant avec un espoir vain par la fenêtre ou la cheminée, chaque fois qu’une occasion se présentait. Personne n’aurait pu se tromper en disant qu’il était un ‘amoureux éploré’.
Lorsque la porte de son bureau s’ouvrit finalement, tard un soir, il se leva, tremblant. Il avait songé à ce moment une centaine de fois déjà, mais il était incapable de trouver les bons mots.
-Sirius, je suis… commença-t-il à s’excuser.
Une main s’éleva pour l’interrompre.
-Ne dis rien, écoute-moi.
Un moment passa et Sirius se retrouva au centre de la pièce, non loin d’un Remus qui ne souhaitait que se faire le plus petit possible. Il n’avait pas envie d’écouter et de se faire humilier davantage.
-Je ne dis pas que ça fonctionnera. Je ne dis pas non plus que c’est qui je suis. À vrai dire, je n’y avais encore jamais pensé. Mais je t’aime suffisamment pour nous laisser une chance…

round_4, cadeau

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