Flat s’indigne de ne pas exister.
Une volupté rectiligne ou bien rêverie
insipide au goût qui ne dérangerait pas, il ne demanderait qu’un sens soumis aux aléas de bavards barbares. En fait, il ne souhaiterait qu’être dilué dans l’air après s’être repu d’une langue entortillée un tantinet malicieuse. C’est la détonation de dents qui claquent et d’œil à l’aguet d’une paupière qui sursaute qu’il recherche dans son effet.
Mais toute forme de requête est nullement avenue, elles ne se peuvent puisqu’il s’agit de chimères de chimère, de conjonctures mortes dans le jaune d’un son rieur. Le rire n’enfante pas, ni même sa prospection, ainsi va le sort de flat qui, sans être surligné, n’est pas même reconnu méritant.
S’il me fallait parler d’une floraison de mots, j’en veux qu’ils soient fanés une fois mes lèvres franchies. De par leur joliesse, ils s’éperdent et se consument de ne pouvoir être ravalés. Dans mes nobles intentions, j’aimerais les propulser jusque leur foyer natal, vers cette
cime jeûnant le pittoresque et mâchant du sens neuf ; mais ils se défendent des geôles intellectuelles, qui par leur croupissement, mettent fin à tout progrès de la pensée. C’est absurde, et je le leur pensai.
Mais ils ne sont à leur aise que parmi les espaces découverts, échappés de toute contrition consensuelle de l’épopée corporelle, ce voyage réservé à tous les navigateurs de l’esprit. C’est parce que captifs des courbes du poste douanier que les mots en filigrane battent en retraite à contretemps de leur volonté propre. Ils n’ont de plus terrible supplice que cet avant-goût avancé par la meurtrière horizontale qui se bouche et se débouche, cette vue grisante de leur être amputée. Nul doute que l’heure qui voit leur absorption est celle de la nuée de tous leurs beaux principes et que leur tourment du moins les chargeait d’une lutte que leur nature même n’avait pas dessinée. A recoins obtus, passager redondant.
Flat attendra la prochaine averse pour immerger.