short day in Venice
La carte postale de Venise, tout le monde rêve de cette ville. Pourquoi ? Est il possible que il y a deux amoureux à Venise, qui s’embrasse pas, qui font pas d’amour,.. On se demande pour quoi se passe rien ?
Mais leur âmes sont vides, leur peaux sont pâles sous le soleil d’été, se couvrant de la fatigue comme de la pelure de doge, toute en blanc. Ils sont si proche l’un à l’autre, ils se comprennent sans aucun mot. Ils n’ont plus besoin de mots. Surtout que le soleil lourd ne permet même pas d’ouvrir la bouche, la chaleur douloureuse et humide se manifeste moins forte dans la silence transparente. Cela leur permet de jouer un jeu bizarre et étrange de n’être que des amis.
Être des amis, c’est de porter un masque anonyme, un masque carnaval à Venise, y a-t’il quelque chose plus simple et plus ordinaire? Ils le trouvent intéressant, ce jeu. Et la Venise les observe avec cette indifférence calme et gracieuse comme si elle les tolère sur cette terre, juste un regard de la reine endormie avec ces paupières presque fermes, elle donne cette impression. Mais en réalité elle les regarde, elle joue avec eux, et elle respire leur vie. Ces villes anciennes ressembles à vieilles matrones, jalouses aux bonheur d’autrui, à son existence, comme ça elles se sentent en peu plus vivantes.
Et l’eau, aqua alta de la Lagune lâche tranquillement les marchées de la place St Marco. L’eau sait très bien que tous les carnavals se finissent par l’ouverture des masques, et que leur jeu aura la fin un jour, la séparation est atroce et inévitable comme est inévitable à son tour la fin de la belle ville dans les eaux hautes de la Lagune.