[Harry Potter] Fusion et effusion
Disclaimer : Le monde et l'univers de Harry Potter appartiennnet à J.K Rowling
Titre : Fusion et effusion
Personnages : Hermione et Severus
Rating : R
Nombre de mots : 1856
Défi : débordement de30_baisers et "tout le monde pense que l'on couche ensemble" debingo_fr
Genre : humour
Bêta : aucune
Fusion et effusion
S'il y a bien un point commun entre l'administration moldu et celle des sorciers, c'est que l'adage « tout changement est nuisible » se vérifie. Pour le monde sorcier cela se traduisit par une réforme, une restructuration : des termes que les bibliophiles les plus savants durent rechercher pour comprendre la signification. On n'avait plus usité ces mots dans la vie courante, ni en termes juridiques depuis sept siècles et l'interdiction de l'utilisation des Vivets dorés, lors de la création du Ministère du Quiditch, qui n'avait pas fait long souffle.
Et en cette année de 2005, les Départements du Ministères furent tous chamboulés par cette nouvelle. Afin de réduire les coûts de gestion, de hiboux et maximiser l’efficacité des services : des Départements furent fusionnés avec d'autres dans une sorte de Giga-Département, en tentant de les regrouper par centre d'intérêt. Nul ne comprit la logique qui prévalut lorsque l'on décida que le Département de contrôle et de régulation des créatures magiques fusionneraient avec celui des mystères ainsi que le Bureau de détection et de confiscation des faux sortilèges et objets de protection
Mais, au delà de l'énigme de cette fusion, ce fut la nomination du Super-Directeur de ce nouveau service, un sous-ministre du Ministère. Il faut dire que lorsque son nom fut publié dans la section officielle du Journal de la Gazette, oui le petit encart juste en dessous des faire parts de décès et de mariage, le monde sorcier tomba des nues.
Premièrement parce que la dernière fois qu'il avait occupé une fonction directoriale, cela avait été fait dans des circonstances douteuses et aucun élève ne gardait un bon souvenir de son long passage à Poudlard et pour une deuxième raison cartésienne : n'était-il pas mort ?
Le 22 octobre 2005, l'avenant Severus Rogue, qui pour l'occasion avait troqué sa robe noire austère pour une robe noire de jais beaucoup moins morbide, arpenta les nouveaux locaux de son antre, saluant ses administrés de murmures incompréhensibles, mais que par décryptage on pouvait traduire par « Quoi, ce cornichon a un travail au Ministère ! » Comme à son habitude, il fit un discours qui eut la même fonction que celle de son discours de première année : traumatiser ses agents et donner l'illusion à ceux qui pensaient avoir plus de deux neurones dans leur cerveau qu'ils pourraient y arriver. Tout le monde assista plus au moins à cette cérémonie, ne serait-ce que pour le buffet, excepté une dizaine de personnes occupées, elle à travailler comme Hermione Granger, fiancé depuis de trop long mois à son ami Ron Weasley.
Les premières semaines se passèrent relativement bien comme dans toute administration. Severus ordonnait des réformes, des changements et ses administrés lui obéissaient avec la lenteur d'un opossum, sans un gland à portée de vue pour motiver son ardeur. D'ailleurs, jamais ils ne furent aussi à cheval sur la paperasse, un tampon manquant et hop le dossier était détruit pour repartir dans le circuit. Et pour finaliser cette aspect méthodique, chaque service ne délivrait le-dit tampon nécessaire que trois jours dans le mois, ce qui par conséquent pouvait entraîner une inertie d'une quinzaine de mois si le dossier devait comporter plus de quatre tampons.
Pourtant, même si les réformes avançaient à reculons, Severus ne perdait pas le moral. Plus d'élèves inaptes à qui il devait enseigner son savoir, plus de crucio infligé par un vieux chauve vindicatif, plus de Potter dans les parages et dire que l'on voulait lui proposer la section comprenant celle des Aurors. N'avait-il pas été assez torturé pour cela.
Son humeur était au bon fixe lorsqu’une tornade chevelu rentra sans frapper dans son bureau. Après avoir d'une part identifié selon la physionomie, la taille, les rondeurs que c'était une humaine du genre féminin, il eut une brève sueur froide en reconnaissant sa voix. Il avait totalement occulté sa position dans son sous-ministère.
Devant lui, se tenait furibonde Hermione, qui cessait d'être une personne posée ou calme lorsqu'on remettait en cause une réforme quasi-abouti sur les elfes de maisons ou sur les loups-garous. Non, elle n'allait pas laisser cet imbécile gâcher plus de quatre ans d'effort par sa négligence.
« Directeur, pourrais-je savoir pourquoi vous n'avez pas signé l'accord sur le statut des Loups- Garous leur donnant la possibilité d'exercer dans l'enseignement ou toute professions interdites jusque là avec accord des intéressés et évaluation des compétences et aptitudes.
- Mais de quoi vous parlez Miss Granger, je n'ai pas vu ce document ! Oh si, je croyais que c'était une demande de Lupin pour enseigner à Poudlard. Si vous saviez à quel point je m'en bats le strangulot de son avenir !
- Vous êtes fidèle à vous même (pensine ou pas, chuchoté par Hemione à voix basse). Pardon, mais ce document aurait dû être entériné il y a deux jours, sans votre signature, il faudra que j'attende plus de deux ans que tous les tampons dans l'ordre précis soient mis. Si j'ai ce document signé de votre part ce soir, en allant dans chaque bureau, je peux obtenir le décret en moins d'un mois. Vous comprenez l'urgence.
-Mais oui, mais oui Miss Granger. Votre document se trouve là dans une de ses piles. »
Severus avait beau être ordonné et méticuleux à Poudlard, une mort clinique l'avait démotivé pour certaines tâches comme le classement et rangement mais il adorait ranger les trombones par couleur dans son tiroir. Hermione effarée vit un amas de feuilles, certes imposantes, mais quand même bien aligné en carré. De désordre oui, de la chienlit non !
Elle s'attaqua sans succès à la première pile, elle attaqua la seconde et par un malheureux geste inopportun poussa les piles sept et huit sous le bureau. Elle se mit sous celui-ci, tandis que son directeur grognait sur sa maladresse et son incompétence.
« Miss Granger, vous êtes vraiment incompétente ! Un peu de retenue, de dignité. Prenez celle de droite et attrapez la avec votre main, exercer une pression de cette dernière pour l'attraper et soulevez. C'est ainsi que l'on soit faire quand on veut faire lever quelque chose !
- Je ne suis pas ignare, j'ai quand même de l'expérience pour ce genre de chose. Si vous aviez mis un écrin pour chaque objet, cela aurait été plus évident.
- Je ne m'encombre pas de fioriture
- C'est ce que je vois et je suis impressionné par votre négligence
- Tsst, Miss Granger faite votre travail et laisser votre langue perfide au repos ou faites en un meilleur usage.
Hermione continuait à ramasser les papiers sous l'oeil amusé de Severus. Le bureau étant en chêne, personne ne pouvait donc voir ce qui se passait sous le bureau et lorsque Pansy entra dans le bureau, elle ne fit nullement attention à une autre présence que celle de Severus, même s'il lui semblat avoir entendu des voix, peut-être une bénédiction merlinesque. Ce n'est qu'en voyant Hermione sortir du bureau en s'exclamant "Enfin, ce fut long, mais j'y suis arrivée" qu'elle eut l'impression d'avoir un court circuit dans son cerveau. Ce fut la première rumeur qui circula sur ces deux là : Miss Granger offrait des faveurs sexuelles au Directeur.
Quelques mois se passèrent sans que la rumeur ne s’éteigne mais elle sut se montrer discrète auprès des intéressés qui durent subir des allusions et propositions lascives de la part de leurs autres collègues.
Pour fêter le décret sur les Loups-Garous, une petite cérémonie fut organisé au sein du Supra-Departement. Bien sûr furent invités les loups-garous ne séjournant pas à Azkaban, notamment Remus, très ému qui ne cessait de remercier Hermione et Severus, effaré par cette étreinte amicale. Pour ce genre de manifestation protocolaire, Severus devait portait un ruban à la ceinture aux couleurs du Supra-Ministère; un Rouge vif. Il avait songer à occire Kingsley pour cette petite plaisanterie, mais il connaissait trop de monde à Azkaban et ce n'était pas une compagnie des plus agréables. Mais aussi une sorte de lacet, un foulard fin qu'il devait nouer en un noeud de Churchill. Quelle idée biscornue ! Après l'effusion de remerciements de Remus, son noeud était de travers, à moitié défait et c'est là que la main d'Hermione entra en scène, elle s'approcha de lui, posa sa main sur son torse comme appui et de l'autre défit la cravate, car c'est ainsi que les moldus la nommaient et recommença avec délicatesse le noeud si délicat. Si Severus soupirait d'impatience, les jeunes femmes dans la salle, elles soupiraient d'aise : les rumeurs étaient bien vrais : Hermione Granger et Severus Rogue entretenaient une liaison ensemble. Ce geste d'intimité entérinait toutes leurs suppositions.
En janvier 2006, lors de l'anniversaire de Severus, Hermione fut la seule à s'en souvenir et après avoir frappé à sa porte avança avec une pâtisserie maison recouvertes de nombreuses bougies. Severus ne sut comment réagir, le gâteau avait l'air appétissant et pleine de chantilly, une merveille gastronomique mais un comptage rapide des bougies lui donna l'âge vénérable de quatre-vingt-cinq ans . Certes, il ne faisait pas attention à sa coquetterie mais quand même, ses cheveux luisants étaient tous noir !
Après une remarque acerbe sur cette bévue d'Hermione qui rougit et s'excusa de sa méprise, il prit son couteau dans le tiroir qui faisait aussi office de presse papier pour découper le gâteau. Ce dernier, fabriqué par Hermione était succulent et si ce n’était pas la politesse, il l'aurait bien gardé pour lui tout seul. D'ailleurs son ancienne élève avait le don de ne pas savoir profiter des bonnes choses . Quelques fragments de chantilly avait atterri sur son nez et au coin de sa bouche. Et comme la décence et la retenue avait été perturbé par sa mort clinique, il céda à ses envies et lécha la chantilly sur Hermione. Jamais il n'aurait fait ce genre de geste déplacé, mais quand la faucheuse vient vous voir vous revoyez l'ordre de vos priorités. C'est à ce moment que Lavande entra, vit la scène et se précipita pour la raconter à ses collègues.
Fort peu discrète, nos deux compagnons eurent le plaisir d'entendre toute la conversation et les rumeurs selon laquelle ils entretiendraient une liaison torride. Hermione sortit du bureau telle une furie pour dire sa façon de penser, tandis que Severus en bon Serpentard qu'il était, adopta une méthode radicale pour faire taire ces rumeurs.
Tandis qu'Hermione vociférait des insultes dont jamais Severus n'aurait soupçonné qu'elle connaisse l'existence, ce qui la remonta d'un cran dans son estime. Il se plaça près d'elle et avec un mouvement souple, la retourna et tenant sa taille, il l'inclina telle une poupée pour lui donner le plus torride des baisers devant un Supra-Département, ébahi qui faisait sa pause déjeuner.
A bout de souffle, Hermione ne put répondre, réagir et Severus retourna dans son bureau. Il avait su éviter tout débordement : une rumeur qui s'avère fondée et révélée au grand jour perd de sa saveur et dans quelques jours personne ne penseraient qu'ils coucheraient ensemble.
D'ailleurs, vu ses talents en cuisine et la saveur de ses lèvres, Severus se demanda s'il ne devrait pas l'inviter dans quelques semaines à manger au Restaurant. Vu que tout le monde pensait qu'ils couchaient ensemble, un diner intime paraitrait anodin, non ?
Titre : Fusion et effusion
Personnages : Hermione et Severus
Rating : R
Nombre de mots : 1856
Défi : débordement de30_baisers et "tout le monde pense que l'on couche ensemble" debingo_fr
Genre : humour
Bêta : aucune
Fusion et effusion
S'il y a bien un point commun entre l'administration moldu et celle des sorciers, c'est que l'adage « tout changement est nuisible » se vérifie. Pour le monde sorcier cela se traduisit par une réforme, une restructuration : des termes que les bibliophiles les plus savants durent rechercher pour comprendre la signification. On n'avait plus usité ces mots dans la vie courante, ni en termes juridiques depuis sept siècles et l'interdiction de l'utilisation des Vivets dorés, lors de la création du Ministère du Quiditch, qui n'avait pas fait long souffle.
Et en cette année de 2005, les Départements du Ministères furent tous chamboulés par cette nouvelle. Afin de réduire les coûts de gestion, de hiboux et maximiser l’efficacité des services : des Départements furent fusionnés avec d'autres dans une sorte de Giga-Département, en tentant de les regrouper par centre d'intérêt. Nul ne comprit la logique qui prévalut lorsque l'on décida que le Département de contrôle et de régulation des créatures magiques fusionneraient avec celui des mystères ainsi que le Bureau de détection et de confiscation des faux sortilèges et objets de protection
Mais, au delà de l'énigme de cette fusion, ce fut la nomination du Super-Directeur de ce nouveau service, un sous-ministre du Ministère. Il faut dire que lorsque son nom fut publié dans la section officielle du Journal de la Gazette, oui le petit encart juste en dessous des faire parts de décès et de mariage, le monde sorcier tomba des nues.
Premièrement parce que la dernière fois qu'il avait occupé une fonction directoriale, cela avait été fait dans des circonstances douteuses et aucun élève ne gardait un bon souvenir de son long passage à Poudlard et pour une deuxième raison cartésienne : n'était-il pas mort ?
Le 22 octobre 2005, l'avenant Severus Rogue, qui pour l'occasion avait troqué sa robe noire austère pour une robe noire de jais beaucoup moins morbide, arpenta les nouveaux locaux de son antre, saluant ses administrés de murmures incompréhensibles, mais que par décryptage on pouvait traduire par « Quoi, ce cornichon a un travail au Ministère ! » Comme à son habitude, il fit un discours qui eut la même fonction que celle de son discours de première année : traumatiser ses agents et donner l'illusion à ceux qui pensaient avoir plus de deux neurones dans leur cerveau qu'ils pourraient y arriver. Tout le monde assista plus au moins à cette cérémonie, ne serait-ce que pour le buffet, excepté une dizaine de personnes occupées, elle à travailler comme Hermione Granger, fiancé depuis de trop long mois à son ami Ron Weasley.
Les premières semaines se passèrent relativement bien comme dans toute administration. Severus ordonnait des réformes, des changements et ses administrés lui obéissaient avec la lenteur d'un opossum, sans un gland à portée de vue pour motiver son ardeur. D'ailleurs, jamais ils ne furent aussi à cheval sur la paperasse, un tampon manquant et hop le dossier était détruit pour repartir dans le circuit. Et pour finaliser cette aspect méthodique, chaque service ne délivrait le-dit tampon nécessaire que trois jours dans le mois, ce qui par conséquent pouvait entraîner une inertie d'une quinzaine de mois si le dossier devait comporter plus de quatre tampons.
Pourtant, même si les réformes avançaient à reculons, Severus ne perdait pas le moral. Plus d'élèves inaptes à qui il devait enseigner son savoir, plus de crucio infligé par un vieux chauve vindicatif, plus de Potter dans les parages et dire que l'on voulait lui proposer la section comprenant celle des Aurors. N'avait-il pas été assez torturé pour cela.
Son humeur était au bon fixe lorsqu’une tornade chevelu rentra sans frapper dans son bureau. Après avoir d'une part identifié selon la physionomie, la taille, les rondeurs que c'était une humaine du genre féminin, il eut une brève sueur froide en reconnaissant sa voix. Il avait totalement occulté sa position dans son sous-ministère.
Devant lui, se tenait furibonde Hermione, qui cessait d'être une personne posée ou calme lorsqu'on remettait en cause une réforme quasi-abouti sur les elfes de maisons ou sur les loups-garous. Non, elle n'allait pas laisser cet imbécile gâcher plus de quatre ans d'effort par sa négligence.
« Directeur, pourrais-je savoir pourquoi vous n'avez pas signé l'accord sur le statut des Loups- Garous leur donnant la possibilité d'exercer dans l'enseignement ou toute professions interdites jusque là avec accord des intéressés et évaluation des compétences et aptitudes.
- Mais de quoi vous parlez Miss Granger, je n'ai pas vu ce document ! Oh si, je croyais que c'était une demande de Lupin pour enseigner à Poudlard. Si vous saviez à quel point je m'en bats le strangulot de son avenir !
- Vous êtes fidèle à vous même (pensine ou pas, chuchoté par Hemione à voix basse). Pardon, mais ce document aurait dû être entériné il y a deux jours, sans votre signature, il faudra que j'attende plus de deux ans que tous les tampons dans l'ordre précis soient mis. Si j'ai ce document signé de votre part ce soir, en allant dans chaque bureau, je peux obtenir le décret en moins d'un mois. Vous comprenez l'urgence.
-Mais oui, mais oui Miss Granger. Votre document se trouve là dans une de ses piles. »
Severus avait beau être ordonné et méticuleux à Poudlard, une mort clinique l'avait démotivé pour certaines tâches comme le classement et rangement mais il adorait ranger les trombones par couleur dans son tiroir. Hermione effarée vit un amas de feuilles, certes imposantes, mais quand même bien aligné en carré. De désordre oui, de la chienlit non !
Elle s'attaqua sans succès à la première pile, elle attaqua la seconde et par un malheureux geste inopportun poussa les piles sept et huit sous le bureau. Elle se mit sous celui-ci, tandis que son directeur grognait sur sa maladresse et son incompétence.
« Miss Granger, vous êtes vraiment incompétente ! Un peu de retenue, de dignité. Prenez celle de droite et attrapez la avec votre main, exercer une pression de cette dernière pour l'attraper et soulevez. C'est ainsi que l'on soit faire quand on veut faire lever quelque chose !
- Je ne suis pas ignare, j'ai quand même de l'expérience pour ce genre de chose. Si vous aviez mis un écrin pour chaque objet, cela aurait été plus évident.
- Je ne m'encombre pas de fioriture
- C'est ce que je vois et je suis impressionné par votre négligence
- Tsst, Miss Granger faite votre travail et laisser votre langue perfide au repos ou faites en un meilleur usage.
Hermione continuait à ramasser les papiers sous l'oeil amusé de Severus. Le bureau étant en chêne, personne ne pouvait donc voir ce qui se passait sous le bureau et lorsque Pansy entra dans le bureau, elle ne fit nullement attention à une autre présence que celle de Severus, même s'il lui semblat avoir entendu des voix, peut-être une bénédiction merlinesque. Ce n'est qu'en voyant Hermione sortir du bureau en s'exclamant "Enfin, ce fut long, mais j'y suis arrivée" qu'elle eut l'impression d'avoir un court circuit dans son cerveau. Ce fut la première rumeur qui circula sur ces deux là : Miss Granger offrait des faveurs sexuelles au Directeur.
Quelques mois se passèrent sans que la rumeur ne s’éteigne mais elle sut se montrer discrète auprès des intéressés qui durent subir des allusions et propositions lascives de la part de leurs autres collègues.
Pour fêter le décret sur les Loups-Garous, une petite cérémonie fut organisé au sein du Supra-Departement. Bien sûr furent invités les loups-garous ne séjournant pas à Azkaban, notamment Remus, très ému qui ne cessait de remercier Hermione et Severus, effaré par cette étreinte amicale. Pour ce genre de manifestation protocolaire, Severus devait portait un ruban à la ceinture aux couleurs du Supra-Ministère; un Rouge vif. Il avait songer à occire Kingsley pour cette petite plaisanterie, mais il connaissait trop de monde à Azkaban et ce n'était pas une compagnie des plus agréables. Mais aussi une sorte de lacet, un foulard fin qu'il devait nouer en un noeud de Churchill. Quelle idée biscornue ! Après l'effusion de remerciements de Remus, son noeud était de travers, à moitié défait et c'est là que la main d'Hermione entra en scène, elle s'approcha de lui, posa sa main sur son torse comme appui et de l'autre défit la cravate, car c'est ainsi que les moldus la nommaient et recommença avec délicatesse le noeud si délicat. Si Severus soupirait d'impatience, les jeunes femmes dans la salle, elles soupiraient d'aise : les rumeurs étaient bien vrais : Hermione Granger et Severus Rogue entretenaient une liaison ensemble. Ce geste d'intimité entérinait toutes leurs suppositions.
En janvier 2006, lors de l'anniversaire de Severus, Hermione fut la seule à s'en souvenir et après avoir frappé à sa porte avança avec une pâtisserie maison recouvertes de nombreuses bougies. Severus ne sut comment réagir, le gâteau avait l'air appétissant et pleine de chantilly, une merveille gastronomique mais un comptage rapide des bougies lui donna l'âge vénérable de quatre-vingt-cinq ans . Certes, il ne faisait pas attention à sa coquetterie mais quand même, ses cheveux luisants étaient tous noir !
Après une remarque acerbe sur cette bévue d'Hermione qui rougit et s'excusa de sa méprise, il prit son couteau dans le tiroir qui faisait aussi office de presse papier pour découper le gâteau. Ce dernier, fabriqué par Hermione était succulent et si ce n’était pas la politesse, il l'aurait bien gardé pour lui tout seul. D'ailleurs son ancienne élève avait le don de ne pas savoir profiter des bonnes choses . Quelques fragments de chantilly avait atterri sur son nez et au coin de sa bouche. Et comme la décence et la retenue avait été perturbé par sa mort clinique, il céda à ses envies et lécha la chantilly sur Hermione. Jamais il n'aurait fait ce genre de geste déplacé, mais quand la faucheuse vient vous voir vous revoyez l'ordre de vos priorités. C'est à ce moment que Lavande entra, vit la scène et se précipita pour la raconter à ses collègues.
Fort peu discrète, nos deux compagnons eurent le plaisir d'entendre toute la conversation et les rumeurs selon laquelle ils entretiendraient une liaison torride. Hermione sortit du bureau telle une furie pour dire sa façon de penser, tandis que Severus en bon Serpentard qu'il était, adopta une méthode radicale pour faire taire ces rumeurs.
Tandis qu'Hermione vociférait des insultes dont jamais Severus n'aurait soupçonné qu'elle connaisse l'existence, ce qui la remonta d'un cran dans son estime. Il se plaça près d'elle et avec un mouvement souple, la retourna et tenant sa taille, il l'inclina telle une poupée pour lui donner le plus torride des baisers devant un Supra-Département, ébahi qui faisait sa pause déjeuner.
A bout de souffle, Hermione ne put répondre, réagir et Severus retourna dans son bureau. Il avait su éviter tout débordement : une rumeur qui s'avère fondée et révélée au grand jour perd de sa saveur et dans quelques jours personne ne penseraient qu'ils coucheraient ensemble.
D'ailleurs, vu ses talents en cuisine et la saveur de ses lèvres, Severus se demanda s'il ne devrait pas l'inviter dans quelques semaines à manger au Restaurant. Vu que tout le monde pensait qu'ils couchaient ensemble, un diner intime paraitrait anodin, non ?