Disclaimer : Les personnages appartiennent à l'œuvre originale de JK Rowling
défi : nuit du FOF sur le thème "Vague"
genre : O.S
bêta : aucune
résumé : Remus contemple le fleuve le lendemain d'Halloween.
Ce lendemain d'Halloween, une foule de sorcier laisse exploser sa joie dans les rues de Londres.
Pourtant un sorcier, lui ne participe pas à cette liesse.
Photographie de
Raiining-day En regardant la Tamise
Dans le Londres moldu, un jeune homme aux fines cicatrices sur son visage regarde d'un air éperdu la Tamise. Il se sent perdu sans la présence réconfortante de ses amis. Il sait qu'il ne les reverra jamais mais cette idée lui était absolument insupportable.
Ne plus entendre le rire cristallin de Lily, ne plus sourire aux pitreries de James, ne plus s'émerveiller de leur complicité. Le sentiment de solitude qui l'a toujours habité, depuis cette tragique nuit où il avait perdu une part de sa nature humaine, revenait en lui en une succession de flux de souvenirs.
Le regard fuyant de son père en apprenant sa nouvelle condition, les pleurs de sa mère qui n'osait le serrer dans ses bras pour le consoler, trop pleine de son chagrin. Ce sentiment de ne plus pouvoir être un membre à part entière de sa famille. Avec le temps, il avait appris que son père culpabilisait pour sa morsure, se maudissant de sa capacité à se moquer des gens et sa mère lui avait enfin prodiguer ses gestes de tendresse tant aimés. Mais ce fut là son premier sentiment de solitude.
Il y eut ensuite la première visite à Poudlard, avant la rentrée où il rencontra avec ses parents le directeur Dumbledore qui accepta sans aucune hésitation, en prenant connaissance de sa condition, de le prendre dans son école. Aussi heureux fut-il de cette acceptation, il ne put s'empêcher de ressentir un petit pincement au cœur en apprenant qu'un saule serait planté pour lui à cause de sa lycantropie. Il serait toujours un petit peu étranger ici.
Jamais, il n'aurait crû avant de connaître les maraudeurs et Lily que ce sentiment là, cette vague à l'âme puisse un jour se retirer de son cœur pour laisser place à un doux sentiment de plénitude. L'amitié lui avait permis de se retrouver.
Remus restait toujours là, fixant inexorablement le fleuve. Il ne prêtait aucune attention à la vague humaine des sorciers en haut du quai qui clamaient leur joie et entrainait les passants sur leur passage.