Game_Drabbles à 2 mains_Résultats_Meish_Kaos

Nov 21, 2006 00:43

Coucou!!!!

Voici, petit à petit, mises en ligne les drabbles à deux mains que nous avons écrites lors de la participation à mon jeu lancé le 25 octobre ici!^^
Merci beaucoup à toutes d'y avoir participé!!! Cela m'a fait extrêmement plaisir et j'ai pris vraiment beaucoup de bon temps à écrire avec vous!! J'espère qu'il en aura été de même pour vous et que vous participerez aux prochains jeux!!!!^__________________________________^

BISOUS!!!
BabyD!
Et MERCI!!!^^



Yum Yum
Raito/L (Death Note)
Drabble commencée le 26/10/2006 - Terminée le 06/11/2006
Nombres de mots - Total : 1208
Nombre de mots - Défi : 25

Ses mains posées à plat contre la vitre, L regardait la ville pluvieuse et ses habitants pressés. Le temps était le miroir parfait de ses pensées, grises, la foule grouillante aussi embrouillée que son instinct... il ne parvenait plus à se concentrer... et le pire dans tout ça c'est qu'il ne restait plus aucune part de tarte à la fraise à se mettre sous la dent : déception intense. Mais, plus terrible encore (si c'était possible), il y avait Matsuda et ses manies étranges : la dernière en date lui avait fait prendre toutes les tuniques de ses collègues pour les laver... résultat : plus aucun pantalon décent à se mettre, il ne restait à sa taille que les jeans étroits de Raito. Il n'avait pas l'air beaucoup plus gros que lui, ça il en était certain - et non c'était complètement erroné qu'il mangeait beaucoup trop de sucre et de pâtisseries - en attendant ce jean le serrait bien trop, comment Raito n'avait pas su comprendre l'avantage indéniable des tailles basses et le confort des pantalons plus larges, de plus, si cette couleur délavée allait très bien à son propriétaire elle lui donnait à lui l'air d'un cadavre ambulant.
- Hé, c'est à moi, ça !
La voix de Raito, surgissant inopinément, le tira de sa rêverie, le faisant sursauter ; était-il bien réveillé ?
Il fixa l'intrus un long moment avant de constater que la couleur du jean que lui portait aurait été plus harmonieuse avec son teint blafard, il détourna son regard suffisamment longtemps pour voir que le petit-déjeuner avait été servi, il était en manque de sucreries. Toutefois, sur la table, il n'y avait que des oeufs, du lard et des saucisses, rien de quoi sustenter son appétit... il retourna donc son attention sur le jeune homme à ses côtés ; celui-ci semblait irrité.
- Quelque chose ne va pas? Lui demanda-t-il - comme s'il n'avait pas entendu la tirade mécontente qu'il avait feulée dès son entrée dans la pièce - alors qu'il fixait les dents blanches du jeune homme venir mordiller, furieuses, sa lèvre inférieure... serait-elle plus délectable que les sucreries qu'il aimait tant?
- Tu plaisantes, j'espère... toi et tes manies étranges... T'es-tu seulement rendu compte que tu portais mon... mais... pourquoi me regardes-tu comme ça ?
- Parce que j'ai faim? Lui répondit-il tout simplement alors que des rougeurs naissaient sur les joues du petit génie... colère, rage, haine... gêne?
- Bon, eh bien, cesse de me fixer comme si j'étais une sucrerie ambulante et va te faire des tartines au miel ! Répondit Raito sur un ton hargneux - mais L était suffisamment observateur pour remarquer qu'il détournait les yeux.
Il se mit à mordiller son pouce, comme il était de coutume qu'il le fasse quand il réfléchissait à quelque chose, il était rare que Raito détourne les yeux lors d'une de leurs joutes... c'était intéressant... les yeux de Raito se reposèrent sur lui tantôt, interrogateurs, il s'était apparemment oublié durant sa contemplation.
Étant partisan des techniques de provocation, il décida de pousser son avantage : il voulait vraiment savoir pourquoi le jeune homme avait rougit d'abord, puis avait détourné les yeux ; ses mains se posèrent sur sa poitrine étroite et il lui murmura à l'oreille "Pardon de t'avoir emprunté tes pantalons sans demander... veux-tu que je te les rende ?"
Il l'avait senti frémir, il en était certain... Raito n'avait pas l'habitude d'être touché sans faire la grimace - quant à lui, il ne connaissait pas du tout le touché chaud d'un humain - il le savait et il le provoquait ouvertement, pourtant il ne l'avait pas encore repoussé...
Il réalisa qu'il se trouvait bien, là, dans ses bras, qu'il n'avait plus aucune envie de bouger et que toute envie de sucreries l'avait quitté, remplacée par une envie bien plus sombre - Raito, quant à lui, arborait un air mêlé de fureur et de trouble, son rictus semblant prêt à mordre ; L retroussa légèrement les lèvres et plongea son regard d'ébène dans les yeux à la fois si sombres et lumineux du jeune homme.
Doucement, tout doucement, il laissa son nez se perdre dans le cou du jeune homme, sous un lobe qu'il découvrit délicat, dont le parfum, bergamote sucrée et menthe fraîche, éveillait en lui un appétit déjà non rassasié. Et soudain, tout aussi doucement, il sentit des mains effleurer ses côtes en une étreinte timide et incertaine... l'expression de Raito s'était adoucie, bien que toujours profondément troublée, et son regard vague laissait croire qu'il était prêt à aller plus loin. Ces mains sur ses côtes, qui se dessinaient bien trop, étaient tout aussi redoutables que les doigts de Pandore qui avaient ouvert, trop curieux cette boîte dont était sortis tous les malheurs du monde... et Raito venait de percer son secret... ses désirs les plus enfouis... l'avoir pour lui.
Oubliant ses soupçons, son envie de sucreries, ceux qui pouvaient entrer à tout moment et ces pantalons qui le serraient bien trop, L releva la tête avec confiance et vint pour poser ses lèvres sur celles de Raito, mais un détail lui occasionna des sueurs froides et doucha son enthousiasma : une lueur étrange brillait dans les yeux de son vis-à-vis... Il n'aimait pas cette lueur, celle qu'il lui avait déjà vue à plusieurs reprises, celle-là même qui lui disait qu'il ne faisait pas fausse route quant à son instinct, quant à ses suspicions, ce regard qui faisait de Raito un être remarquablement beau, inaccessible et d'une ingéniosité cruelle. Il n'aimait pas cette lueur, mais malgré elle, il se sentait prêt à céder pour cette fois, à laisser de côté ses scrupules ; il laissa donc ses mains glisser sur sa nuque et l'embrassa timidement d'abord, puis avec confiance, puisque Raito ne le repoussait toujours pas.
Il était pris dans un tourbillon infernal où ses sens se faisaient rois, il ne pouvait plus penser, plus suspecter alors que les plus doux pétales qu'il lui avait été donné de toucher glissaient langoureusement contre ses lèvres, et cette bouche plus sucrée qu'il n'aurait pu le rêver ne semblait pas prête à abandonner son souffle alors qu'il la butinait avidement.
Puis Raito mit fin à leur étreinte, à leurs souffles rauques et à leurs membres emmêlés, repoussant doucement L qui semblait toujours perdu dans un abîme de sensations enivrantes. Pourtant ses yeux ne pouvaient quitter les lèvres, un peu plus rouges qu'à l'accoutumé, qu'il avait goulûment séquestrées encore quelques instants auparavant... ou tout cela n'avait-il été que divagation de son esprit tordu? Le regard angélique, L sourit innocemment au jeune homme qui lui faisait face et posa un doigt sur sa lèvre gonflée ; au même moment, Matsuda fit une entrée remarquée : "Vos pantalons sont proooooooooopres !!"
Pour la première fois de son existence L n'aurait pas été surpris de se voir brutaliser quelqu'un, Matsuda était un policier courageux et généreux et gentil, mais il ne pouvait lui pardonner ce qu'il avait fait car grâce à lui et à sa gentillesse sans borne, son ardeur matinale il pouvait se la garder au pantalon, ce qui semblait ravir Raito encore plus que l'idée de récupérer ses jeans fétiches... mais n'était pas encore né celui qui pouvait se défaire des plans de L!

[fanfic] - drabble/ficlet, [pairing] - l/light, [fandom] - death note, [character] - l, [fanfic] - 1 drabble 2 hands, [character] - light yagami, [fanfic] - oneshot, [fanfic] - challenge

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