Game_Drabbles à 2 mains_Résultats_Spookyronny
Coucou!!!!
Voici, petit à petit, mises en ligne les drabbles à deux mains que nous avons écrites lors de la participation à mon jeu lancé le 25 octobre ici!^^
Merci beaucoup à toutes d'y avoir participé!!! Cela m'a fait extrêmement plaisir et j'ai pris vraiment beaucoup de bon temps à écrire avec vous!! J'espère qu'il en aura été de même pour vous et que vous participerez aux prochains jeux!!!!^__________________________________^
BISOUS!!!
BabyD!
Et MERCI!!!^^
Le Panier de Fraises
King/Tonks (Harry Potter)
Drabble commencée le 25/10/2006 - Terminée le 06/11/2006
Nombres de mots - Total : 1701
Nombre de mots - Défi : 33
Kingsley, qui venait juste de rentrer de sa nuit de vadrouille à Pré-au-Lard avec Dawlish, entra dans son box au Département des Aurors et s'affala sur sa chaise. Alors qu'il s'était déchaussé et qu'il avait nonchalamment posé ses pieds sur son bureau, sur lequel étaient encore éparpillés des rapports ennuyeux qu'il n'avait pas terminés, il sentit une odeur familière lui chatouiller les narines : chocolat. Il fouilla des yeux son bureau mais ne vit rien qui pourrait ressemblait ne serait-ce qu'un peu à un truc sucré puis son regard se posa sur la pile de papiers sur laquelle il avait posé ses pieds et remarqua un petit papier froissé jaune éclatant donc un des bouts lui chatouillait la cheville droite. Un large sourire se dessina sur ses lèvres, là où un instant auparavant trônait une mine déconfite, il venait de trouver une petite merveille et c'est dans un soupir de contentement qu'il effeuilla l'emballage. Il gratta un peu la couche de chocolat avec son ongle et lécha son doigt en fermant les yeux mais un léger bruit le fit sursauter et lever la tête: Tonks le regardait par-dessus la petite cloison de son box. Elle avait ce fameux regard qui lui signifiait que s'il ne se rappelait pas dans la minute qui suivait ce qu'il avait oublié, apparemment, elle allait bouder et qu'il allait le regretter amèrement. Kingsley avala sa salive et regarda Tonks avec des yeux implorants:
"Tu m'en voudrais vraiment énormément si je te disais qu'après avoir eu à faire à une bande de sorciers bourrés puis à un elfe de maison essayant de tuer son maître, j'ai oublié de te ramener le cake aux fraises que tu m'avais demandé ?"
Elle le regarda un long moment comme si elle s'attendait à ce qu'il s'esclaffe et qu'il lui dise que c'était une blague comme il lui arrivait souvent de faire, mais non cette fois-ci il se contenta de baisser les yeux... elle s'en retourna donc à son bureau où il l'entendit commencer à tapoter de sa baguette sur le bois clair : elle était fâchée.
Kingsley soupira en pensant qu'il avait encore un drame à résoudre avant de finir la journée, Tonks était peut-être la plus adorable de ses collègues mais elle pouvait avoir un sacré caractère quand elle s'y mettait... il se leva en faisant craquer son dos et entra dans le box de la jeune fille aux cheveux roses:
"C'est qu'un gâteau nom d'un Puffskein ! Tu vas pas en faire toute une histoire quand même ?"
Le rythme du bois sur le bois s'accéléra... Mauvais signe...
"Tu ne dirais pas ça si c'était toi qui étais resté enfermé ici toute la journée à finir tes rapports, qui par ailleurs ne seraient pas les tiens, rien que pour rendre service et qu'en échange on ne t'accorde pas plus d'importance qu'à une cacahuète même pas comestible de l'Allée des Embrumes!"
Kingsley était prêt à argumenter, ça lui brûlait les lèvres même, mais la fatigue et la culpabilité lui firent changer d'avis... il s'avança vers le fauteuil et passa ses bras par-dessus les épaules de Tonks en posant sa tête sur celle de la jeune Auror qui était très câline... si elle ne lui pardonnait pas là, Kingsley allait se trouver très embêté:
"Désolé" soupira-t-il.
A la manière dont elle se mordillait les lèvres, dans cette moue craquante et sensuelle, il sut qu'elle se retenait de lui sourire ouvertement, lui pardonnant beaucoup trop vite selon ses goûts son odieux oubli. Kingsley fit remonter une de ses mains dans le cou de Tonks et descendit sa tête sur son épaule pour lui murmurer à l'oreille qu'il était vraiment vraiment désolé et que si elle rentrait avec lui maintenant sans faire d'histoire, ils feraient tous les deux un petit détour chez le marchand de fruits pour acheter des fraises bien juteuses qu'il avait repérées la veille et pour ponctuer sa proposition, il laissa un de ses doigts frôler la nuque douce et pâle de son amie. Sa lèvre inférieure tremblait à présent, elle allait céder, il le savait et cela le satisfaisait énormément mais il n'aurait su dire si c'était ses doigts experts qui avaient eu raison d'elle ou l'appel des fraises bien juteuses.
Kingsley se redressa, repartit dans son bureau, attrapa sa cape, avala le morceau de chocolat qui lui laissa un goût sucré dans la bouche puis retourna vers Tonks en lui tendant la main:
"Tu viens ?"
Ils n'avaient pas perdu une seconde de plus et s'étaient sauvés du Ministère avant qu'un autre dossier "ultra urgent" puisse leur être apporté; ils marchaient à présent dans un silence agréable et King ne pouvait que se demander comment Tonks pouvait ne pas être consciente de tous ces yeux admirateurs que les hommes posaient sur elle, plus ou moins discrètement - certains craignant certainement son courroux - comment avait-elle pu s'enticher de Severus Snape alors que n'importe quel garçon normalement constitué n'aurait pu lui signifier un refus.
Une vague de haine tenta de s'emparer de lui mais il se calma en pensant aux fraises (et au chocolat qu'il achèterait juste pour lui) qui l'attendaient et à la main de Tonks dans la sienne; ils ne passèrent que cinq minutes montre en main à l'intérieur de la boutique puis transplanèrent directement dans l'appartement de la jeune femme.
Il aurait dû se souvenir pourquoi il avait toujours un moment d'appréhension avant de transplaner avec la demoiselle... elle se prenait systématiquement les pieds dans quelque chose à l'arrivée... c'était inévitable et ce qui fut inévitable également c'est qu'elle l'entraîna dans sa chute disgracieuse. Les fraises s'étaient éparpillées sur le sol tout autour d'eux, Kingsley se souleva un peu pour ne pas écraser Tonks et posa une main sur la douce rondeur de sa poitrine en lui lançant un sourire coquin:
"Il fallait me le dire si tu voulais passer aux choses sérieuses tout de suite, tu sais ! »
Ses jolies pommettes rondes prirent la même teinte que ses cheveux colorés, et alors qu'elle tentait de se relever à la hâte, confuse et honteuse, elle sentit son genou dénudé frotter une bosse proéminente et chaude.
Kingsley ferma les yeux, oubliant complètement la nuit horrible qu'il avait passé et serra les dents profitant un instant de la friction puis il se pencha sur le cou de sa collègue et y glissa un baiser tout en ouvrant le haut de son chemisier:
"Je peux ?"
"Kingsley" Lui répondit-elle tout simplement dans un petit soupir, prononçant son prénom complet, chose qu'elle ne faisait jamais, qu'elle n'avait jamais fait depuis leur toute première rencontre, alors qu'un rire familier qu'il lui connaissait si bien naissait dans sa gorge, mais accompagné d'une intonation coquine qu'il ne lui était pas usuel d'entendre de sa bouche. Il continua donc à déboutonner le chemisier en laissant ses doigts caresser chaque parcelle de peau ainsi découverte, oubliant que sa relation avec Tonks était plus une relation frère/sœur qu'une relation amoureuse, oubliant que son habitude ne le conduisait que très rarement vers les femmes, se concentrant seulement sur la douceur des rondeurs, le rire fin et délicat, le regard doux de la femme qu'il aimait le plus au monde. Il n'aurait jamais imaginé un tel retournement de situation et jamais, ô grand jamais, ne s'était-il surpris à fantasmer sur sa Tonks reposant lascivement sur un parterre de fraises sucrées, mais le tableau était une splendeur.
Il se retrouva soudain timide, maladroit, ne voulant pas commettre d'erreur qui pourrait gâcher leur relation... ses lèvres se posèrent presque sans son consentement sur celles de sa partenaire. Il avait l'habitude des jeux amoureux, mais avec sa partenaire il n'y avait jamais eu de jeux de la sorte, que la sincérité d'une relation profonde et unique... il se détendit quand il sentit les petits doigts fins de cette jeune femme parcourir sa nuque en touches légères et électrisantes. Il posa son pouce sur le menton de Tonks et entrouvrit sa bouche pour y glisser sa langue pour la toute première fois, son autre main s'attardant sur le mamelon durci et jouait avec. Elle répondit par de petits glapissements qu'elle tentait de contrôler, mais qui lui échappaient, et alors qu'il était persuadé qu'elle allait perdre pied c'est lui qui émit un grognement rauque quand ses hanches frôlèrent les siennes et que ses mains se saisirent possessivement de ses fesses. Il passa ses mains sous la ceinture du pantalon et approcha le petit corps un peu plus de lui, sa cheville droite écrasa alors une fraise et il se mit à rire, sans pouvoir s'arrêter, c'était plus fort que lui, la situation, les fraises, toute la situation était surréaliste.
Le coup de poing qu'il reçut sur l'épaule le sortit presque de sa crise de fou rire; et alors que ses yeux sombres se posaient sur le visage boudeur de la jeune femme qu'il avait à présent pratiquement dénudée et qui était lovée contre lui, peau crémeuse, plus blanche et douce qu'il n'en avait jamais sentie, contrastant avec le rose fluorescent du tapis, il sut qu'il ne résisterait pas. Il déposa de légers baisers dans son cou puis descendit doucement vers la poitrine et les mamelons, la peau du ventre était douce et il laissa tomber sa tête dessus, ses mains caressant les hanches fines.
Il avait connu nombreuses nuits de débauches et de sexe ou chacun s'offrait et recevait, mais jamais il n'avait été aussi ému, il resta là la joue collée contre ce corps aux formes généreuses et féminines, contre ce ventre doux et parfumé alors que la jeune femme avait laissé ses petits doigts blancs errer dans son cou, le long de ses épaules, elle était si douce, sa Tonks. Ses sentiments se faisaient plus fort, il se rendit compte de ce qu'il était en train de faire et leva la tête:
"Il faut qu'on arrête, si on doit le faire, je ne veux pas que ça se fasse comme ça, par terre, sur un tapis rose."
Un rire chaleureux et enjoué naquit dans la gorge de la jeune femme, ce rire qu'il aimait tant et il vit son regard se parer d'étoiles et alors qu'elle l'attirait à elle en collant ses hanches dans un geste suggestif, elle lui gloussa à l'oreille :
"Alors tu vas détester mon couvre-lit rose Barbie!"
Voici, petit à petit, mises en ligne les drabbles à deux mains que nous avons écrites lors de la participation à mon jeu lancé le 25 octobre ici!^^
Merci beaucoup à toutes d'y avoir participé!!! Cela m'a fait extrêmement plaisir et j'ai pris vraiment beaucoup de bon temps à écrire avec vous!! J'espère qu'il en aura été de même pour vous et que vous participerez aux prochains jeux!!!!^__________________________________^
BISOUS!!!
BabyD!
Et MERCI!!!^^
Le Panier de Fraises
King/Tonks (Harry Potter)
Drabble commencée le 25/10/2006 - Terminée le 06/11/2006
Nombres de mots - Total : 1701
Nombre de mots - Défi : 33
Kingsley, qui venait juste de rentrer de sa nuit de vadrouille à Pré-au-Lard avec Dawlish, entra dans son box au Département des Aurors et s'affala sur sa chaise. Alors qu'il s'était déchaussé et qu'il avait nonchalamment posé ses pieds sur son bureau, sur lequel étaient encore éparpillés des rapports ennuyeux qu'il n'avait pas terminés, il sentit une odeur familière lui chatouiller les narines : chocolat. Il fouilla des yeux son bureau mais ne vit rien qui pourrait ressemblait ne serait-ce qu'un peu à un truc sucré puis son regard se posa sur la pile de papiers sur laquelle il avait posé ses pieds et remarqua un petit papier froissé jaune éclatant donc un des bouts lui chatouillait la cheville droite. Un large sourire se dessina sur ses lèvres, là où un instant auparavant trônait une mine déconfite, il venait de trouver une petite merveille et c'est dans un soupir de contentement qu'il effeuilla l'emballage. Il gratta un peu la couche de chocolat avec son ongle et lécha son doigt en fermant les yeux mais un léger bruit le fit sursauter et lever la tête: Tonks le regardait par-dessus la petite cloison de son box. Elle avait ce fameux regard qui lui signifiait que s'il ne se rappelait pas dans la minute qui suivait ce qu'il avait oublié, apparemment, elle allait bouder et qu'il allait le regretter amèrement. Kingsley avala sa salive et regarda Tonks avec des yeux implorants:
"Tu m'en voudrais vraiment énormément si je te disais qu'après avoir eu à faire à une bande de sorciers bourrés puis à un elfe de maison essayant de tuer son maître, j'ai oublié de te ramener le cake aux fraises que tu m'avais demandé ?"
Elle le regarda un long moment comme si elle s'attendait à ce qu'il s'esclaffe et qu'il lui dise que c'était une blague comme il lui arrivait souvent de faire, mais non cette fois-ci il se contenta de baisser les yeux... elle s'en retourna donc à son bureau où il l'entendit commencer à tapoter de sa baguette sur le bois clair : elle était fâchée.
Kingsley soupira en pensant qu'il avait encore un drame à résoudre avant de finir la journée, Tonks était peut-être la plus adorable de ses collègues mais elle pouvait avoir un sacré caractère quand elle s'y mettait... il se leva en faisant craquer son dos et entra dans le box de la jeune fille aux cheveux roses:
"C'est qu'un gâteau nom d'un Puffskein ! Tu vas pas en faire toute une histoire quand même ?"
Le rythme du bois sur le bois s'accéléra... Mauvais signe...
"Tu ne dirais pas ça si c'était toi qui étais resté enfermé ici toute la journée à finir tes rapports, qui par ailleurs ne seraient pas les tiens, rien que pour rendre service et qu'en échange on ne t'accorde pas plus d'importance qu'à une cacahuète même pas comestible de l'Allée des Embrumes!"
Kingsley était prêt à argumenter, ça lui brûlait les lèvres même, mais la fatigue et la culpabilité lui firent changer d'avis... il s'avança vers le fauteuil et passa ses bras par-dessus les épaules de Tonks en posant sa tête sur celle de la jeune Auror qui était très câline... si elle ne lui pardonnait pas là, Kingsley allait se trouver très embêté:
"Désolé" soupira-t-il.
A la manière dont elle se mordillait les lèvres, dans cette moue craquante et sensuelle, il sut qu'elle se retenait de lui sourire ouvertement, lui pardonnant beaucoup trop vite selon ses goûts son odieux oubli. Kingsley fit remonter une de ses mains dans le cou de Tonks et descendit sa tête sur son épaule pour lui murmurer à l'oreille qu'il était vraiment vraiment désolé et que si elle rentrait avec lui maintenant sans faire d'histoire, ils feraient tous les deux un petit détour chez le marchand de fruits pour acheter des fraises bien juteuses qu'il avait repérées la veille et pour ponctuer sa proposition, il laissa un de ses doigts frôler la nuque douce et pâle de son amie. Sa lèvre inférieure tremblait à présent, elle allait céder, il le savait et cela le satisfaisait énormément mais il n'aurait su dire si c'était ses doigts experts qui avaient eu raison d'elle ou l'appel des fraises bien juteuses.
Kingsley se redressa, repartit dans son bureau, attrapa sa cape, avala le morceau de chocolat qui lui laissa un goût sucré dans la bouche puis retourna vers Tonks en lui tendant la main:
"Tu viens ?"
Ils n'avaient pas perdu une seconde de plus et s'étaient sauvés du Ministère avant qu'un autre dossier "ultra urgent" puisse leur être apporté; ils marchaient à présent dans un silence agréable et King ne pouvait que se demander comment Tonks pouvait ne pas être consciente de tous ces yeux admirateurs que les hommes posaient sur elle, plus ou moins discrètement - certains craignant certainement son courroux - comment avait-elle pu s'enticher de Severus Snape alors que n'importe quel garçon normalement constitué n'aurait pu lui signifier un refus.
Une vague de haine tenta de s'emparer de lui mais il se calma en pensant aux fraises (et au chocolat qu'il achèterait juste pour lui) qui l'attendaient et à la main de Tonks dans la sienne; ils ne passèrent que cinq minutes montre en main à l'intérieur de la boutique puis transplanèrent directement dans l'appartement de la jeune femme.
Il aurait dû se souvenir pourquoi il avait toujours un moment d'appréhension avant de transplaner avec la demoiselle... elle se prenait systématiquement les pieds dans quelque chose à l'arrivée... c'était inévitable et ce qui fut inévitable également c'est qu'elle l'entraîna dans sa chute disgracieuse. Les fraises s'étaient éparpillées sur le sol tout autour d'eux, Kingsley se souleva un peu pour ne pas écraser Tonks et posa une main sur la douce rondeur de sa poitrine en lui lançant un sourire coquin:
"Il fallait me le dire si tu voulais passer aux choses sérieuses tout de suite, tu sais ! »
Ses jolies pommettes rondes prirent la même teinte que ses cheveux colorés, et alors qu'elle tentait de se relever à la hâte, confuse et honteuse, elle sentit son genou dénudé frotter une bosse proéminente et chaude.
Kingsley ferma les yeux, oubliant complètement la nuit horrible qu'il avait passé et serra les dents profitant un instant de la friction puis il se pencha sur le cou de sa collègue et y glissa un baiser tout en ouvrant le haut de son chemisier:
"Je peux ?"
"Kingsley" Lui répondit-elle tout simplement dans un petit soupir, prononçant son prénom complet, chose qu'elle ne faisait jamais, qu'elle n'avait jamais fait depuis leur toute première rencontre, alors qu'un rire familier qu'il lui connaissait si bien naissait dans sa gorge, mais accompagné d'une intonation coquine qu'il ne lui était pas usuel d'entendre de sa bouche. Il continua donc à déboutonner le chemisier en laissant ses doigts caresser chaque parcelle de peau ainsi découverte, oubliant que sa relation avec Tonks était plus une relation frère/sœur qu'une relation amoureuse, oubliant que son habitude ne le conduisait que très rarement vers les femmes, se concentrant seulement sur la douceur des rondeurs, le rire fin et délicat, le regard doux de la femme qu'il aimait le plus au monde. Il n'aurait jamais imaginé un tel retournement de situation et jamais, ô grand jamais, ne s'était-il surpris à fantasmer sur sa Tonks reposant lascivement sur un parterre de fraises sucrées, mais le tableau était une splendeur.
Il se retrouva soudain timide, maladroit, ne voulant pas commettre d'erreur qui pourrait gâcher leur relation... ses lèvres se posèrent presque sans son consentement sur celles de sa partenaire. Il avait l'habitude des jeux amoureux, mais avec sa partenaire il n'y avait jamais eu de jeux de la sorte, que la sincérité d'une relation profonde et unique... il se détendit quand il sentit les petits doigts fins de cette jeune femme parcourir sa nuque en touches légères et électrisantes. Il posa son pouce sur le menton de Tonks et entrouvrit sa bouche pour y glisser sa langue pour la toute première fois, son autre main s'attardant sur le mamelon durci et jouait avec. Elle répondit par de petits glapissements qu'elle tentait de contrôler, mais qui lui échappaient, et alors qu'il était persuadé qu'elle allait perdre pied c'est lui qui émit un grognement rauque quand ses hanches frôlèrent les siennes et que ses mains se saisirent possessivement de ses fesses. Il passa ses mains sous la ceinture du pantalon et approcha le petit corps un peu plus de lui, sa cheville droite écrasa alors une fraise et il se mit à rire, sans pouvoir s'arrêter, c'était plus fort que lui, la situation, les fraises, toute la situation était surréaliste.
Le coup de poing qu'il reçut sur l'épaule le sortit presque de sa crise de fou rire; et alors que ses yeux sombres se posaient sur le visage boudeur de la jeune femme qu'il avait à présent pratiquement dénudée et qui était lovée contre lui, peau crémeuse, plus blanche et douce qu'il n'en avait jamais sentie, contrastant avec le rose fluorescent du tapis, il sut qu'il ne résisterait pas. Il déposa de légers baisers dans son cou puis descendit doucement vers la poitrine et les mamelons, la peau du ventre était douce et il laissa tomber sa tête dessus, ses mains caressant les hanches fines.
Il avait connu nombreuses nuits de débauches et de sexe ou chacun s'offrait et recevait, mais jamais il n'avait été aussi ému, il resta là la joue collée contre ce corps aux formes généreuses et féminines, contre ce ventre doux et parfumé alors que la jeune femme avait laissé ses petits doigts blancs errer dans son cou, le long de ses épaules, elle était si douce, sa Tonks. Ses sentiments se faisaient plus fort, il se rendit compte de ce qu'il était en train de faire et leva la tête:
"Il faut qu'on arrête, si on doit le faire, je ne veux pas que ça se fasse comme ça, par terre, sur un tapis rose."
Un rire chaleureux et enjoué naquit dans la gorge de la jeune femme, ce rire qu'il aimait tant et il vit son regard se parer d'étoiles et alors qu'elle l'attirait à elle en collant ses hanches dans un geste suggestif, elle lui gloussa à l'oreille :
"Alors tu vas détester mon couvre-lit rose Barbie!"