5 ACTS à la française!♥ ~ Seconde Edition ~ Ficlets écrites et Ficlets reçues

Jul 30, 2012 20:15

5 ACTS à la française Seconde Edition se termine ce soir!

♥Voici ce que j'ai écrit pour ce round♥:

Pour andersandrew, Logan (Wolverine)/Marie (Rogue), X-MEN, R, Kinks: Comportement animal, par derrière & Urgency for sex:

Cela faisait des mois qu’il n’était pas revenu au manoir. Il faut dire que la Confrérie l’avait gardé bien occupé. Pas qu’il leur en veuille énormément. Cela lui avait permis de planter ses griffes dans du bon gibier bien frais et d’oublier ses obsessions quelques instants.
En parlant d’obsession, il l’avait entendue arriver même sur la pointe des pieds. Elle aurait pu l’avoir si ce n’était pour le marbre noir qui ornait les marches et pour le parfum de verdure qui la précédait toujours. Elle sentait bon le printemps.
Ses petites mains gantées se posèrent aussi délicates que des papillons sur ses yeux et il la sentit sourire. Il devait se mordiller la lèvre pour ne pas rire ou parler.
- Mais qui cela peut-il bien être ? Lâcha-t-il, faisant mine de réfléchir alors que son doux parfum boisé emplissait ses narines.
Des gants en cuir en plein été ? Sûrement Summer, alors, qui peut pas sortir faire un tour en bécane sans accorder ses gants à ses bottes !
Malicia éclata de rire et posa son menton sur sa chevelure hirsute.
- Ca fait du bien de te revoir, Logan, tu m’as manqué !
En une seule phrase, elle avait résumé la situation et était parvenue à faire tomber toutes les défenses qu’il avait dressées avant de revenir. Un seul mot, un seul de ses sourires et son armure de crocs et de griffes se fendillait.
Ses longues boucles venaient titiller son nez et il inspirait profondément son parfum, se nourrissant de son odeur comme les abeilles s’enivrent du nectar des fleurs. Il se pourlécha les babines, en appétit. Rien ne pourrait le satisfaire plus pleinement que de goulument butiner son nectar juvénile.
Il serra les dents et les poings à s’en faire craquer les jointures. Ca recommençait ! Il perdait tout contrôle auprès d’elle et c’est la bête qui était en lui qui prenait le dessus, voulant contrôler, dévorer, posséder. Il ne la laisserait pas faire ! Malicia avait confiance en lui, son attachement pour lui était réel malgré tous ses défauts, malgré ce qu’il était.
La jeune fille passa les bras autour de la largeur de son bassin, venant les nouer sur son ventre et positionna ses jambes de chaque côté des siennes. Son visage encore rond glissa doucement contre son cuir chevelu et sa joue vint reposer contre le dos de sa tête. Ses muscles se contractèrent. L’animal qui sommeillait en lui poussa un cri lacérant.
Elle avait pris soin de ne pas toucher sa peau. Il n’avait qu’une envie, prendre grand soin de pourlécher la sienne.
- J’suis plein de sueur, grogna-t-il sans trouver le courage de la repousser.
- Ca ne me dérange pas, répondit-elle, toujours souriante.
Son petit cœur d’adolescente battait à tout rompre dans sa poitrine, poitrine qui s’était faite de plus en plus généreuse et qui provoquait de ses deux bourgeons en fleur la peau à peine couverte de son large dos musculeux.
- Gamine… Souffla-t-il, en se saisissant fermement de l’une de ses mains gantée.
Tu devrais aller chauffer ton iceberg !
Il la sentit se raidir.
- Logan, s’il te plaît, tenta-t-elle de plaider.
- Maintenant ! Lui ordonna-t-il.
Tous avaient l’habitude de ses sautes d’humeur.
Et alors qu’elle se retirait, elle laissa glisser son petit nez retroussé sur la peau moite de son cou. Une longue décharge le parcourut et lui coupa le souffle. Lui volant l’image de la belle plante déflorée.
Il entendit le souffle de Malicia se couper.
Qu’avait-il fait ?!
Quand les lèvres charnues de la gamine, qui n’en était plus vraiment une, vinrent picorer son cou par petites touches légères, suffisamment prononcées pour créer des picotements sur son épiderme mais pas assez pour envahir son esprit, Logan se mordit la lèvre jusqu’au sang. Tout doucement, la main qu’il avait laissée libre se glissa sur ses cuisses pour venir se perdre sur son entrejambe, lui arrachant un long râle.
- Arrête, plaida-t-il malgré la chaleur infernale qui envahissait tout son être, attisant l’appétit de l’animal en cage.
- C’est ce que je veux aussi, murmura Malicia dans un hoquet, alors que le plaisir qu’elle lui prodiguait nourrissait l’âtre dans son ventre souple et délicat.
Elle écarta un peu plus les cuisses et entama une danse voluptueuse contre le bas de son dos, se lovant contre lui telle une chatte affamée alors que ses doigts se faisaient de plus en plus gourmands et qu’il défaisait sa braguette pour les satisfaire.
Quand ses doigts délicats et gantés trouvèrent sa chair en feu, Logan se saisit brutalement de sa chevelure bouclée et força ses lèvres pulpeuses à céder sous ses assauts sauvages. Lèvres, langues et dents se rencontraient, se mêlaient, se déchiraient. Le pouvoir de Malicia traversait Logan comme des pics de glace acéré, son excitation de fauve se perdant dans les veines de cette dernière.
Il accompagna le mouvement de ses hanches, la pliant au bon vouloir de ses sens animal, guida ses doigts de sa main puissante et autoritaire et quand il cracha sa lave au creux de sa main, baignant le cuir noir de sa semence, Malicia poussa un cri de bête blessée quand son plaisir explosa et se mêla à celui de Logan.
Il continua à lui mordiller le cou à fleur de peau alors que les spasmes, d’un plaisir intense et trop longtemps attendu, la quittaient peu à peu.
Oh, comme ils allaient jouer au chat et à la souris tous les deux ! Mais n’était pas dit qu’il serait forcément le chat aux griffes acérées dans cette comptine.
Pour dianajess, Princesse Sérénité/Sailor Jupiter, Sailor Moon, R, Kinks: Voix:

Le tonnerre grondait depuis des heures. Les éclairs zébraient le ciel de jais. La guerrière combattait sans relâche, sans répit.
Sérénité se tenait droite et fière au balcon du palais. Le peuple de la lune s’abritait sous les croissants des grottes de la face cachée, mais elle, la princesse, n’irait pas se cacher alors que les guerrières étaient en guerre. Elle ne ferait que taire les larmes qui menaçaient de lui échapper.
La lumière de la lune avait repris de sa substance, la ligne de front avait été éloignée de la cité lunaire.
- Jupiter, rentre ! Lança-t-elle, tendant ses bras de nacre vers le firmament.
Est-ce un ordre de la reine ? Lui répondit la guerrière depuis le front, de par la pensée.
La princesse de la lune, tout comme sa mère, la Reine Sérénité, avait toujours eu ce lien étroit avec les guerrières.
Le front n’est pas encore stabilisé. Mercure peut venir au rapport, Princesse, reprit-elle, la distance donnant à sa voix une froideur qui fit frissonner Sérénité.
- S’il te plaît, se contenta-t-elle de murmurer.

Quand la guerrière arriva au palais, elle était seule et épuisée.
Sérénité se précipita vers les marches, se moquant de la présence des quelques serviteurs à être restés.
- Jupiter ! S’écria-t-elle, les larmes aux yeux, alors qu’elle nouait ses bras autour de la taille étonnement délicate de la guerrière.
Cette dernière soupira mais lui rendit son étreinte, serrant son petit corps secoué de spasmes contre sa plus haute et plus solide stature.
- Princesse, commença-t-elle.
- Sérénité, tu as promis de m’appeler Sérénité quand nous serions seules, lui répondit la princesse, tentant vainement d’essuyer ses larmes.
- Sérénité, souffla Jupiter avant d’embrasser le front frais de sa souveraine.
Je m’en vais faire le rapport à notre reine.

- Sérénité, murmura la guerrière à l’oreille de la jeune femme, alors que ses doigts se perdaient dans la longue chevelure blonde qui glissait sur le drap de soie, je ne veux pas de favoritisme.
- Ne sois pas idiote, lui répondit la princesse, alors que ses lèvres de rosée effleuraient la peau sensible de son cou, chacune d’entre vous doit rentrer au palais pour reprendre des forces et faire votre rapport. Tu laisses toujours cette tâche aux autres. Tu te tues à petit feu…
- Nous sommes en guerre, Princesse ! Je me dois de protéger la Lune ! De vous protéger ! Lâcha Jupiter, saisissant le doux visage rond de l’être qu’elle aimait le plus au monde.
- Vous êtes toutes là pour nous protéger, mon amour, murmura Sérénité, baisant délicatement les poignets de ces mains puissantes.
Tu dois faire confiance à tes sœurs.
- Je leur fais confiance, mais je dois faire de mon mieux pour vous défendre et ne pas me perdre dans ce que je désire plus que tout… Ajouta la guerrière, coupable.
Restez auprès de vous.
- Je suis toujours auprès de toi, murmura Sérénité en attirant le long corps souple de sa guerrière contre le sien qu’elle dénudait.
Et Jupiter le savait. La Princesse, comme la Reine, était toujours auprès des guerrières, par la pensée. Elles ressentaient toutes leur aura puissante et bienfaisante. Pourtant ce cœur, celui-là même qu’elle sentait battre sous sa main, alors qu’elle dorlotait ce petit sein de lait où un bourgeon de rose s’épanouissait, ce cœur-là ne battait que pour elle. Elle le baisa de mille baisers gourmands avant de rassurer le corps tremblotant et de chasser toutes les peurs de l’âme frêle de leur courageuse princesse.

Alors que la princesse reposait entre les bras de la guerrière de la foudre, une petite Lune éthérée entre les anneaux puissants de Jupiter, elle murmura une promesse à sa bien-aimée.
- Jupiter, au nom de la Lune, un jour je combattrai à tes côtés !
Pour goldbandlily, Clint (Hawkeye)/Natasha (Black Vidow), AVENGERS, PG-13, Kinks: Période médiévale & Univers Alternatif:

Le convoi tant attendu apparaissait lentement en haut de la petite butte, se dandinant bon gré mal gré, suivant le rythme du vieil âne qui tirait péniblement le premier chariot. La pluie, qui tombait drue, n’arrangeait certainement pas les choses.
Cela faisait de longues heures que chacun de ses hommes étaient en position et attendaient l’arrivée de cette unique chance qu’ils auraient de se sustenter convenablement pour les jours à venir. La famine était grande cette année. Les mois printaniers n’avaient apporté qu’un soleil de plomb asséchant les sols alors que l’été n’avait été fait que de pluies diluviennes qui avaient terminé d’anéantir les récoltes. Le peuple se mourrait de faim, son camp caché dans la forêt s’en sortait à peine mieux.
Clint fit signe à son éclaireur de prévenir les autres. L’attaque serait lancée sous peu. Ils avaient pour ordre de se tenir cachés jusqu’à ce qu’il décoche la première flèche.
Le fantôme de son index amputé le chatouilla alors qu’il se tenait prêt à décocher la flèche qui ouvrirait l’assaut.
Un index en moins, souvenir de son oncle, cadeau empoisonné pour son anniversaire. Un infirme sur le trône, incapable de tenir le glaive, tout juste bon à sauver la dernière corde de son arc. Mais il n’avait pas dit son dernier mot, ni décocher sa dernière flèche.
Tous ces hommes, comme lui-même, avaient fui la rigueur d’un roi cruel. Il était de son devoir de les protéger. Hors-la-loi à présent, leurs têtes étaient mises à pris. Ils n’avaient plus qu’une seule solution pour survivre ; voler.
La première calèche, qui ne contenait que les sœurs du monastère de la haute forêt, passa devant eux sans encombre, si ce n’est une glissade de l’âne sur la route boueuse. Quand la seconde calèche fit son appariation devant lui, Clint décocha sa flèche, venant déchirer les rennes qui retenaient l’animal. Ce dernier pris peur et se mit à piétiner et hennir. C’était le moment d’agir !
Tous ses hommes se jetèrent sur le convoi, une seule idée en tête, voler le maximum de nourriture. Le roi, croyant jusqu’au dernier poil roux de sa barbe, remplissait ce convoi de victuailles chaque semaine. Si Clint n’aimait voler ou malmener des femmes, des femmes d’église qui plus est, il se devait également de nourrir toutes les familles qui l’avaient rejoint dans la clandestinité et dont il était le seul salut.
Alors que les hommes remplissaient allègrement leurs sacoches de leur butin, Clint entendit des cris de surprise. Persuadé que le premier chariot, contenant les sœurs, avait pris la fuite, il n’avait pas fait attention à la femme qui en était sorti et qui donnait à présent du fil à retordre à ses compagnons et qui ne les épargnait pas si l’occasion lui était présentée.
Il décocha une nouvelle flèche dans sa direction. La flèche siffla sinistrement et vint se loger dans l’arbre, à côté du visage de la femme, bloquant par la même occasion la manche de sa robe noire armée d’un couteau. Elle portait les vêtements d’une religieuse mais n’en avait ni l’aspect, ni le comportement. Elle était dangereuse.
Il se jeta sur elle avant qu’elle n’ait eu le temps de se défaire de cette entreprise en déchiquetant ses habits. Alors qu’il se saisissait d’elle, celle-ci lui décocha un coup de coude dans les côtes qui lui coupa le souffle. Elle en profita pour se libérer. Mais il n’était pas dit qu’il se prendrait une rouste distribuée par une femme !
Leur combat, car il n’avait pas honte de l’admettre, l’échange de coups qu’ils échangeaient n’avait rien de cordial ou de commun, le mena jusqu’aux profondeurs de la forêt, son territoire. Mais elle n’y était pas mal à l’aise. Bien au contraire ! Elle dansait entre les racines, vacillait entre les troncs, elle était plus rapide que lui, plus habile de son corps aussi.
Ils finirent par rouler dans la boue, mêlant leurs corps et leurs souffles. La courte chevelure de braise effervescente vint chatouiller son nez, ses mains se perdant sur une nuque délicate et des hanches pleines.
- Si tu es une bonne sœur, je veux bien me faire moine, lâcha-t-il en riant alors que la femme lui rendait son sourire entre des lèvres charnelles.
- Et si vous n’êtes pas le prince disparu, je veux bien faire vœu de chasteté, minauda-t-elle alors que son petit corps le plaquait au sol et qu’il ne trouvait rien à y redire.
Elle était maligne.
- Vous faites erreur, ma sœur, lui répondit-il dans son sourire le plus charmant, je ne suis que le tristement célèbre Œil de Faucon.
- Et je vois que le mythe ne surpasse pas l’homme, roucoula-t-elle, la main au carquois et la flèche toujours à l’arc !
Et, en effet, dans cette position, il ne pouvait nier la présence de cette flèche qui pointait vers le ciel et en l’occurrence entre les cuisses de la Damoiselle.
- Effrayée ? Lança-t-il provocateur.
- Terrifiée ! Conclut-elle avant de basculer en arrière et de venir nouée ces cuisses dénudées et appétissantes autour de son cou.
- Effrayé ? Lui rendit-elle.
- Au paradis, lui répondit-il dans un sourire satisfait.
- Puisque les hostilités se terminent ici, ajouta-t-il calmement, alors qu’il pointait la lame de son couteau entre ses omoplates, je vous propose un arrangement que mon cher oncle ne vous offrira jamais.
- Vraiment ? Lui demanda-t-elle arquant un sourcil gracieux en penchant un peu la tête sur le côté, découvrant de ce fait l’adorable point de beauté qui ornait sa joue.
- Vraiment ! Lâcha-t-il alors qu’il jetait son couteau au loin, et qu’avec une déception non feinte il desserrait ses jolies jambes.
Il se releva doucement et lui offrit sa main qu’elle accepta sans objecter le fixant intensément et gardant une emprise sur lui.
- Devenez ma partenaire ? Tenta-t-il enfin sérieusement.
- Dans quel sens ? Le provoqua-t-elle.
- Dans tous les sens où vous voudrez bien me prendre !
Pour gribouille, Derek/Stiles, TEEN WOLF, R, Kinks: Restraint & Hurt/Comfort:

- Derek… Qu’est-ce que tu fais ?
- Tais-toi et laisse-toi faire sans gigoter !
Derek venait de grogner, pas un petit grognement de chien de garde, mais un bon gros grognement naissant dans le fond de sa gorge, indiquant qu’il était furieux et en plein mode Alpha dominant.
Ok, il ferait donc mieux de se taire.
- Ecoute, Derek… C’est pas que c’est désagréable mais…
Un autre grognement l’interrompit. C’était chiant les loups alphas, ça ne vous laissait jamais en placer une.
Alors que le regard de braise en effervescence quittait le sien, Derek reprit le traitement qu’il lui faisait subir depuis quelques minutes. Sa langue, étonnement douce et souple, venait laper par vague onctueuse et régulière son flan droit. Là, où le loup-garou l’avait griffé.
- C’est juste une petite égratignure ! Je vais pas devenir tout poilu à la pleine lune à cause de ça !
Enfin, il l’espérait.
- Ce fils de chienne a marqué ta peau !
Ah ! On y venait enfin.
- Et donc, en léchouillant mes abdos super viriles avec ta super bave d’Alpha tu espères… ?
- Tout faire disparaître !
Et ça grognait dur !
Les plaies s’étaient refermées à présent, Stiles ne sentant plus ce picotement atroce dans sa chair, tout comme la langue de Derek ne se faufilait plus entre ses chairs molestées mais sur sa peau presque lisse à présent ! C’était super la bave de loup-garou, pourquoi personne ne lui avait dit ça avant ?
- Et donc… Tu crois pas que tu pourrais faire quelque chose pour la cicatrice que je me suis faite au genou en tombant de vélo ? C’est pas super sexy et…
Il fut interrompu par Derek qui se redressait brusquement et le fixait intensément, son visage à moins de quelques centimètres du sien.
- Ok… On t’a jamais dit que c’était mal élevé de fixer les gens comme ça et d’écrabouiller de ta présence leur espace personnel ?
- C’est de ta faute !
- Ah ben oui, tiens ! De ma faute ! C’est toujours de la faute de Stiles même quand il vient te sauver la mise et risquer ses jolies fesses pour toi !
Il n’aurait peut-être pas dû citer ses fesses par ailleurs, parce que les mains puissantes de Derek venait de se refermer dessus et il pouvait sentir y pointer des griffes possessives.
- Euh… Derek… Tes mains sont sur mon auguste fessier…
- De ta faute ! Tu dégages trop de phéromones !
Stiles déglutit péniblement alors que les doigts de Derek palpaient ses fesses vierges de toute molestation.
- C’est pas de ma faute si je bande alors que tu as passé un quart d’heure à me léchouiller le ventre ! Et puis… Les phéromones c’est pour les animaux ! Pour les femelles en chaleur! Et je ne suis pas une femelle!
- Tu parles trop, comme toujours. Il aurait mieux fait de te bâillonner plutôt que de t’attacher.
La voix de Derek s’était posée. Stiles ne saurait dire s’il était soulagé ou déçu. Ses faire peloter les fesses par Derek n’était pas si désagréable, tout comme la seule idée de sa langue effleurant sa peau…
- Qu’est-ce que tu fais ? Enfin, je vois ce que tu fais ! Mais pourquoi tu enlèves ton t-shirt ?
T-shirt qui, pour une fois, n’avait pas fini en lambeaux.
Avant que Stiles n’ait pu ajouter un mot, Derek noua prestement son t-shirt autour de sa bouche.
- Hmmm !
- Il est grand temps que tu comprennes que je suis l’Alpha de cette meute.
Comme s’il ne l’avait pas compris depuis le temps que Môssieur se la jouait grand mâle viril !
- Voilà, comme cela tu pourras savourer en silence. Pour une fois.
Savourer, mais savourer quoi ? Le sourire plein de dents de Derek ne lui disait rien qui vaille.
Pour marryblack, Ivy/Harley, BATMAN (DCU), R, Kinks: Rimming:

Ivy huma le délicieux parfum qui taquinait ses sens.
C’est lentement, tout doucement, qu’elle souffla sur cette chair fragile, satisfaite de la voir frémir sous l’attention. C’est avec diligence, mais pas moins de précaution, qu’elle faufila sa langue assoiffée dans l’antre humide qui s’offrait à elle. Elle poussa un long soupir de satisfaction en la sentant se refermer autour d’elle, aspirer son empressement.
Plus sereine, tel le chat qui s’est tapé une bonne assiette de lait, elle laissa sa langue entamer une danse voluptueuse, une valse de va-et-vient souple et gracieux.
C’est avec soin et grande attention, que ses lèvres se refermèrent sur le bouton rose et si sensible, laissant ses dents le taquiner
Quand le nectar si sucré se déversa entre ses lèvres et couvrit sa langue, elle gémit sans honte.
- Ivy, qu’est-ce que tu fais ? Lui demanda Harley pantelante.
- Je me régale, bébé, pas toi ? Susurra Ivy en se pourléchant les babines.
- Avec une orchidée ? Déglutit péniblement Harley, resserrant un peu plus ses cuisses.
- Tu as mieux à me proposer ? Lui répondit Ivy gourmande.
Elle avait encore soif.
Pour miya_tenaka, Lestrade/Sherlock, SHERLOCK HOLMES(BBC), PG-13, Kinks: Bondage léger, lieu semi-public & stimulation accidentelle:

- Oh, mais qui voilà ?! Grogna Lestrade alors qu’il le plaquait face contre le mur.
Les briques encore humides de la dernière pluie lui collaient désagréablement au visage. Il avait peut-être des pommettes coupées au couteau, mais la dureté et la saleté de la pierre ne semblaient pas en frémir d’effroi.
- Je pense que vous faites erreur, monsieur l’agent, lâcha-t-il dans un français charmeur, parfait et sans accent.
Lestrade se contenta d’un autre grognement, sifflant un « inspecteur » entre ses dents, alors qu’il écrasait un peu plus son corps souple contre le mur, ruinant de ce fait sa chemise blanche et lui passant les menottes aux poignets avec la dextérité d’un flic qui a trop longtemps fait son métier.
Ca sentait mauvais, et pas seulement de la porte entrouverte du restaurant chinois, où il était prétendu que des chiens mitonnaient dans les marmites, mais dans tous les sens du terme.
- Ne joue pas au plus malin avec moi ! Se contenta de répondre Lestrade, resserrant les menottes à lui en faire mal.
Cela ne ressemblait pas à Lestrade. Il venait de le prendre de court pour une fois.
- Alors ? Aucune répartie ? Aucune déduction brillantissime ? Reprit-il, se collant un peu plus à lui afin de cracher tout son fiel à son oreille.
La pénombre de l’arrière-cour était son seul salut. Il devait agir rapidement et planter la graine du doute dans l’esprit de l’homme, il ne devait pas être reconnu et surtout pas par le policier en question.
- Vous faites une erreur, tenta-t-il d’une voix plaintive, toujours en français alors qu’il se mouvait délicatement de manière à pouvoir se placer stratégiquement.
- Ne me prenez pas pour plus idiot que je ne suis ! Se contenta de répondre l’inspecteur, se repositionnant de manière à le dominer de nouveau malgré sa plus petite taille. Il avait vraiment décidé de lui mettre le grappin dessus !
- Je m’attendais à un ironique et supérieur « je ne joue que dans la cour des grands » ou plutôt « oh, mais, je suis plus malin que vous ! » Se moqua Lestrade qui le connaissait après tout que trop bien.
Il se contenta de se taire.
- Toujours rien ? Monsieur le mort-vivant n’a rien à dire pour sa défense ? Aucune chute concluante ? Quoi qu’au vu des derniers incidents, je dirais que vous avez peut-être appris que le silence pouvait être d’or. Personne n’aime les gens trop intelligents et brillants.
Ca, il l’avait remarqué, merci bien. Mais qu’il y avait-il à dire ? Il devait disparaître pour que les seules personnes qui n’aient jamais eu confiance en lui aient une chance de vivre une vie normale.
Il ne lui serait pas difficile de se défaire de l’emprise de Lestrade ; un coup dans le genou droit affaibli par une blessure sûrement due au rugby qu’il avait pratiqué au lycée, il l’avait déjà vu en souffrir quand le temps était humide, et il l’aurait déstabilisé. Puis, un coup à la nuque avant de se saisir de son arme, qu’il gardait toujours à son flan gauche, professionnalisme oblige.
Pourtant quelque chose le retenait, quelque chose l’en empêchait. Le souffle de Lestrade était chaud contre sa nuque et son haleine dégageait un léger parfum de bergamote. Le thé à la bergamote lui manquait. Lestrade avait dû passer voir Mme Hudson, il ne buvait que du café habituellement. Sa main droite, qui tenait étroitement noué les siennes, était moite. Etonnant, Lestrade ne suait jamais. Intense émotion.
- Vous ne m’avez pas lu mes droits, finit-il par répondre.
Ce qui lui valut un petit rire alors que l’homme se redressait légèrement. Le piège avait fonctionné. Pourtant, le poids de ce corps chaud, ce souffle erratique, lui manquèrent aussitôt et c’est sans s’en rendre compte qu’il suivit le mouvement pour rester corps à corps contre Lestrade. Après avoir eu quelques rares amis, la solitude l’avait miné.
Il était dos à l’homme, il n’avait pas à cacher sa honte et son humiliation à cette réalisation.
- En effet, lui murmura Lestrade à mi-voix, laissant traîner ses doigts contre son pouls.
Il n’était donc pas en état d’arrestation. Libre de partir en soit. Alors pourquoi les menottes ? Pour l’attraper. Pourquoi le maintenir aussi fermement ? Pour l’empêcher de s’en aller à nouveau.
- Vous nous avez manqué, Sherlock, finit par lâcha Lestrade et sa voix avait une note enrouée spécifique.
La caresse d’un souffle. Le bégaiement de doigts. Une voix
Ce ne fut pas la chaleur du corps de l’homme qui fit céder le grand détective, pas plus que ces liens vains mais tout simplement ce qu’il devina derrière la brume naissant entre ces lèvres ; une confiance aveugle qui avait toujours fait chavirer l’humanité. Un sentiment. Malgré les mensonges et les calomnies, Sherlock Holmes était un Homme.
Pour sofi_cerise, Marcus/Oliver, HARRY POTTER, R, Kinks: Love/Hate relationship & Comportement animal:

Marcus l’avait encore une fois humilié.
Alors qu’il avait passé le dernier mois à subir toutes les plaisanteries, de plus ou moins bons goûts, de ses nouveaux coéquipiers afin de respecter la longue tradition de bizutage dans la Ligue de Quidditch, Marcus y avait mis un terme pour le moins inhabituel.
A la fin de la période de bizutage, qui pouvait durer aussi longtemps que l’équipe le souhaitait, le nouveau joueur étant enfin intronisé en tant que coéquipier et pouvait participer aux matchs. Pour se faire ? Le soufflé de l’un des membres de l’équipe suffisait. Pas pour rien, qu’ils se nommaient les Chevaliers. Afin de pouvoir chevaucher le balai durant un match, il fallait avant cela s’en montrer digne et être reconnu comme frère à part entière.
Son homosexualité affirmée et reconnue ne l’avait sûrement pas aidé dans cette entreprise et il craignait de ne jamais voir le jour où il pourrait enfin jouer un match. Surtout qu’il savait que la présence de Marcus Flint dans l’équipe, dont le bizutage avait duré le temps record de 48 heures, ne l’aiderait sûrement pas.
Pourtant, la veille au soir, Flint l’avait attendu à la sortie de la douche, siégeant sur le banc des vestiaires comme un roi sur son trône.
- Alors, Dubois, trop frêle pour faire parti de l’équipe ?
Flint avait cette capacité de le mettre hors de lui en quelques secondes.
- Lâche-moi, tu veux ?
- Tu sais, c’est pas avec un comportement pareil que tu pourras amadouer l’un des joueurs et intégrer l’équipe.
Oliver préféra ne pas lui répondre et se dirigea vers son vestiaire pour s’habiller. Il n’était pas particulièrement pudique mais s’il devait en venir aux mains avec Flint, il préférait encore que ça ne soit pas les fesses à l’air.
- Allez, Oliver, fais pas ta mijaurée! Quand est-ce que tu vas nous prouver que tu es un vrai mec et que tu peux être des nôtres ? Le provoqua de nouveau Flint.
Et vraiment, Oliver n’en pouvait plus que l’on remette sa virilité en question juste parce qu’il était gay ! C’est sans s’en rendre compte, qu’il se jetta sur Flint dans le but de lui en coller une dont il se souviendrait longtemps. Mais Flint l’avait vu venir et sa haute stature, et les muscles qui allaient avec, lui permirent de le retourner comme une crêpe en moins de deux.
Oliver se retrouva, sans savoir comment, allongé sur les genoux de Flint qui le maintenait en place d’une poigne de fer.
- Lâche-moi, feula-t-il comme un chat furieux.
- Je ne crois pas, non, répondit Flint en dévoilant sa dentition imparfaite dans un sourire carnassier.
Et c’est sans pudeur, ni aucune gêne qu’il fit tomber la serviette qui avait miraculeusement survécue à sa chute.
- Qu’est-ce que tu…
Mais la question d’Oliver fut interrompue par les doigts curieux de Flint qui se promenaient sur ses fesses offertes.
- Tu dois en faire des heureux avec ce petit cul ! S’exclama Flint avant d’abattre violemment sa main sur l’une de ses fesses !
Oliver se cambra sous le coup, lâchant un petit cri de douleur. Malheureusement pour lui, son sexe qui était jusqu’à présent resté discret, pas que Marcus Flint n’ait jamais été à son goût, plutôt qu’il ait été enragé, décida de se manifester.
- Je vois, répondit Flint dans un sourire satisfait qu’Oliver devina, je crois que l’on va bien s’amuser.
La grande main, puissante et robuste, s’abattit de nouveau sur son fessier et cette fois-ci Oliver lâcha un gémissement alors que son corps, ce traître, se laissait aller à de lents va-et-vient contre les cuisses de Marcus.
- Marcus ! Appela le capitaine alors qu’il pénétrait le vestiaire avec d’autres membres de l’équipe.
Ils se retrouvèrent tous scotchés à l’entrée, les yeux exorbités et les bouches béantes.
- Je me suis dit qu’il était grand temps d’introniser Wood parmi nous, il le mérite bien après tout, annonça Flint aux autres joueurs.
Il me semble que mon titre de Dangereux me le permet.
Le capitaine se contenta de hocher de la tête alors qu’un des Poursuiveurs lâchait dans un éclat de rire « Bienvenu parmi nous, Dubois! »
Oliver se contenta de blottir son nez contre le flanc de Marcus, tentant d’y enfouir son visage pour mieux mourir.
- Ca ne vous dérange pas si on termine ? Reprit Flint en caressant les fesses rebondies qui rougeoyaient déjà sous ses mains calleuses.
Leurs coéquipiers les abandonnèrent et Oliver sentit son cœur battre à tout rompre dans sa poitrine.
- Ne t’inquiète pas, Dubois, je vais bien prendre soin de toi.
Et sa phrase se ponctua d’une nouvelle claque sur les fesses, avant que le pouce agile du Poursuiveur vienne titiller, curieux, l’anneau de but de Dubois.
Ce mec serait sa mort !

♥Voici ce que l'on m'a écrit pour ce round♥:

Par andersandrew, Loki/Thor, THOR, PG-13, Kinks: Blessure;


« Tu as de la chance », déclara Loki en le saisissant par le menton. « Fût un temps où l'on t'aurait marqué au fer rouge comme preuve de bannissement. »
Thor lui jeta un regard noir, le front couvert de sueur. Des chaînes retenaient ses poignets et il était agenouillé sur les dalles froides d'une cellule.
- Mais ça aurait été dommage d'abîmer un si joli visage, lâcha Loki.
Ses doigts s'enfoncèrent dans les joues de son frère. Ce dernier se redressa vivement en poussant un grondement de fauve. Loki recula d'un pas en fronçant les sourcils ; il lui décocha un coup de pied. La tête de Thor partit en arrière ; lorsqu'elle retomba, ses cheveux blonds cachaient son expression.
- Comment tu...peux faire ça, à ton propre frère ?, demanda le dieu au marteau en recrachant un peu de sang qui coulait de sa lèvre fendue.
Le brun s'accroupit, le ton presque compatissant.
- Tu crois encore à cette histoire de famille ? Tu n'as toujours pas compris que c'est un mensonge de plus ?
Thor secoua faiblement la tête ; Loki ricana.
- Ne sois pas stupide, « mon frère » !
Il tira les cheveux dorés, dégageant le regard bleu de Thor, qui se planta directement dans ses yeux.
- C'est toi qui est stupide, si tu crois que je n'ai pas vu le mensonge derrière le mensonge.
Les pommettes de Loki rosirent brutalement. Il le relâcha vivement, comme mordu par un serpent et se releva.
- Il est inutile de parler avec toi.
Par goldbandlily, Arthur/Morgana, MERLIN, R, Kinks: Première fois;


Il se souviendrait toujours de cette première fois. La première fois où il avait goûté à l’amour d’une femme, à l’amour charnel, sans barrière ni tabou. Il la revoyait, étendue sur ce lit improvisé de paille et de feuillage, presque nue. La dentelle noire de sa robe cachait autant qu’elle dévoilait, remontant sur la peau diaphane qui luisait à la lumière des bougies. Il ne voyait que ses yeux, immenses océans d’appréhension, mais aussi de désir. Pour lui. Le reste de son visage était masqué par un écran de plumes qui lui caressa le menton alors qu’il approchait d’elle. Une cascade de boucles noires remua lorsqu’elle leva les doigts pour le toucher, doucement d’abord, juste un effleurement sur sa joue. Il avait tressailli, et s’était presque reculé de surprise. Elle l’avait retenu d’un simple regard.

Elle avait fait courir ses doigts sur son torse nu. Rassurée de le voir aussi anxieux qu’elle, elle avait pris les choses en main. Chaque caresse le faisait frémir, gémir lorsque ses ongles griffaient avec douceur. Il cria de surprise lorsqu’elle le fit basculer sur la couche, et retint sa langue quand elle monta sur lui. Il devina un sourire sous le masque, et essaya de percer le regard océanique. Sa main, tellement blanche, contrastait avec sa peau tannée par les entraînements au soleil. Cette main qui glissait, doucement, sur sa poitrine velue, et qui descendait, toujours plus bas. Ses doigts graciles attrapèrent les cordons qui retenaient ses chausses, et tirèrent d’un coup sec. Il aurait voulu ne plus gémir, mais son pantalon déformé aurait de toute façon trahi le violent désir qu’il ressentait.

Il la voulait. Elle le savait. Avec une lenteur proche de la torture, elle le libéra de ses encombrants vêtements. L’air frais de la grotte sur son corps à présent nu le fit frissonner, mais le ramena à son réel caractère. Il empoigna les hanches de la jeune femme, remonta du bout des doigts sa robe sur ses cuisses laiteuses. Il sentit le jeu des muscles sous sa peau alors qu’elle se tendait pour l’accueillir, et raffermit sa prise sur son bassin. Ils crièrent à l’unisson quand elle le prit en elle, et le silence de la grotte fut brisé par leurs gémissements alors qu’elle le chevauchait, encore et encore.

Il aurait voulu que cela ne s’arrête jamais. La chaleur de son ventre humide, la douceur de sa peau sous ses doigts, sa respiration saccadée, ses murmures presque inaudibles de plaisir. Il aurait voulu qu’elle le garde en elle pour toujours, qu’elle fasse durer le plaisir toute leur vie. Il avait entendu ses chevaliers parler des femmes, mais jamais il n’aurait cru que c’était si bon. C’était meilleur que gouverner, meilleur que de tenir une épée entre les mains. Il la sentait, tout autour de lui. Il ne voyait qu’elle, ne voulait qu’elle. Même s’il ignorait qui elle était réellement derrière ce masque.

Il tendit les doigts pour arracher les plumes et découvrir le visage de celle qui lui faisait connaitre l’amour pour la première fois. Elle arrêta sa main, et d’un subtil mouvement du bassin, l’envoya voler au milieu des étoiles. Elle avait ce qu’elle voulait. La promesse d’un fils, dans son ventre, qui viendrait faire payer à son père le tort qu’il lui avait causé.

Quand Arthur reprit ses esprits, il était seul dans la grotte. Seul le sang sur le bas de son ventre attestait de ce qu’il venait de vivre… et que pour elle aussi, il avait été le premier.
Par miya_tenaka, Derek/Stiles, TEEN WOLF, PG-13, Kinks: Tatouage, blessure & Hurt/Comfort;


« Arrête de remuer, » dit Stiles, et Derek grogne en dessous de lui.

Le loup-garou est allongé sur le ventre, ses ongles s’enfonçant dans le vieux matelas qui a définitivement vu de meilleurs jours. C’est une chance que la douleur empêche Derek de se transformer, sinon il n’en resterait probablement que des lambeaux.

« Alors dépêche-toi un peu, » répond Derek entre des dents serrées.

Stiles se retient de lever les yeux au ciel et se concentre sur sa tâche. S’il est à califourchon sur le bas du dos de Derek (presque sur ses fesses en fait, mais il essaie de ne pas y penser), c’est parce que c’est la position la plus pratique pour ne pas cacher la lumière de la lampe et pouvoir voir ce qu’il fait. A savoir, découper au scalpel la peau de Derek et extraire les plombs logés dans sa chaire avant que sa peau ne se referme. Un des désavantages de la guérison rapide des loups-garous.

Les mains de Stiles sont poisseuses de sang, et ça devrait vraiment le déranger que ce genre de choses soit devenue presque une routine pour lui. Ses doigts glissent sur le tatouage du loup-garou alors qu’il essaie de tendre la peau, et Derek frissonne.

« Désolé, je fais ce que je peux. Je suis pas chirurgien tu sais ! »

Il essuie sa main gauche sur son jeans avant de reposer la main sur le tatouage. Le fusil à plomb a touché Derek juste en dessous de la spirale de droite, et Stiles est bien content d’avoir un point de repère, parce que la peau s’est refermée sur les plombs presque instantanément. Derek frissonne à nouveau sous sa main, alors que le scalpel ne l’a même pas encore touché, et Stiles souffle d’exaspération.

« Ecoute, je veux bien croire que ça fasse terriblement mal, en fait je pense que je ne peux même pas imaginer la douleur que ça doit être d’avoir quelqu’un t’ouvrir, glisser ses doigts à l’intérieur de toi et extraire des billes de plomb compressées pendant que tu sens ta peau et tes muscles se refermer autour, mais sérieusement mec, arrête de trembler comme ça avant même que je te touche, sinon on va y passer la nuit ! »

Derek grogne à nouveau, puis soupir. « Désolé. »

Stiles fronce les sourcils, se penche sur le côté pour voir le visage du loup-garou, parce que sérieux, Derek vient de s’excuser ? Oh merde. Peut-être que ce ne sont finalement pas de simples plombs, peut-être qu’ils sont empoisonnés, qu’ils sont en train de saper toute l’agressivité de Derek et donc ses pouvoirs de loup-garou ? C’est la seule explication logique.

Ses pensées ont dû s’afficher sur son visage, peut-être pas avec toutes les nuances mais assez clairement pour que Derek ait une bonne idée de ce qui lui passe par la tête, parce que le loup-garou soupir à nouveau d’un air exaspéré.

« Ce n’est pas ta faute, » explique-t-il d’une voix tendue. « C’est juste qu’à chaque fois que tu touches mon tatouage… »

« Ton tatouage ? » demande Stiles lorsque Derek s’interrompt. « Qu’est-ce qu’il vient faire là-dedans ? »

Curieux, il trace du bout d’un doigt une des spirales, et sens Derek frissonner à nouveau. Il retire sa main immédiatement.

« Merde, désolé. Ça te fait mal ? »

« Non, » répond Derek, la respiration courte. « C’est juste que… Le triskèle représente beaucoup de choses, il accentue certains aspects de ma nature lycanthrope. En général, il me rend plus fort. »

« Mais pas quand je le touche ? »

« Stiles ! Arrête de poser des questions et retire-moi ces plombs ! Je peux encore en sentir trois, et c’est extrêmement désagréable. »

« Bon, bon, » fait Stiles en levant les mains, sachant qu’il était inutile d’insister quand Derek prenait ce ton-là avec lui.

Il presse la peau en dessous du tatouage remue un peu jusqu’à ce que Derek lui dise qu’il avait retrouvé l’emplacement du plomb, et fait bien attention de ne pas toucher le tatouage lorsqu’il tend la peau pour rendre l’incision plus facile.

Ce n’est pas évident avec cette nouvelle restriction, mais il finit par avoir retiré tous les plombs du dos de Derek. Il regarde les tissus et la peau se refermer sous ses yeux, passe un doigt ensanglanté sur la peau à nouveau lisse et parfaite. Il y a un bol d’eau à côté de lui, et Stiles se rince les mains avant de tremper un chiffon et de nettoyer délicatement la peau de Derek.

Le loup-garou le laisse faire, se détendant légèrement sous la presque caresse des mains de Stiles. Il y a du sang sur le tatouage et Stiles le nettoie aussi, mais Derek ne frissonne pas lorsque le tissu humide touche l’encre sombre.

La curiosité de Stiles finira par le tuer, il le sait, mais il ne peut pas s’empêcher de poser délicatement un doigt sur une ligne noire. Derek frissonne à nouveau, et soupir, mais pas un de ses soupirs exaspérés. Non, ce soupir semble presque… un soupir d’aise ?

« Que signifie le triskèle ? » demande Stiles à voix basse, suivant du bout du doigt la spirale noire.

« Naissance, vie et mort, » répond Derek, presque aussi doucement que lui, et Stiles se penche un peu pour mieux entendre, son doigt glissant toujours sur le tatouage. « Lever, zénith et coucher. Terre, feu et eau. Passé, présent et avenir. » Toutes des symboliques que Stiles avait trouvé sur internet après avoir vu le tatouage de Derek pour la première. Mais Derek ne s’arrête pas là. « Alpha, Beta et Omega. Loup, meute et compagnon. »

Derek rouvre les yeux qu’il avait fermés et se redresse sur ses coudes pour tourner la tête vers Stiles. C’est le loup qui le regarde de ses yeux rouges, mais il n’a pas l’air en colère, pas l’air d’être sur le point de l’égorger avec ses crocs. Il est calme. Il attend.

Le souffle de Stiles se bloque un instant.

« Loup, meute et compagnon, » répète Stiles dans un murmure, pressant sa paume sur le tatouage.

Derek ferme les yeux, un petit son échappe de sa gorge, et on dirait un gémissement de contentement. Fasciné, Stiles se penche en avant, commence à tracer les lignes du tatouage du bout de sa langue.

Il est récompensé par de vrai gémissement, et franchement, ça devrait être illégal d’émettre des sons pareils, parce que Stiles n’est qu’un adolescent et que son corps réagit au quart de tour. Bon, d’accord, il avait commencé à réagir dès qu’il avait posé les mains sur le dos ferme de Derek, mais là n’était pas la question.

Il se redresse légèrement et Derek se retourne sous lui. Stiles se retrouve avec ses mains pressées sur la poitrine du loup-garou, et les mains de Derek sont sur ses hanches. Il est désormais à califourchon sur l’entrejambe de Derek, et apparemment son corps n’est pas le seul à avoir réagit, et la respiration de Stiles se bloque un moment lorsqu’il s’en rend compte.

« Compagnon ? » demande-t-il dans un souffle.

Derek le regarde avec des yeux à nouveau humains. Il fixe son visage comme s’il le découvrait pour la première fois. Lentement, il acquiesce.

Stiles devrait paniquer. Il devrait paniquer, et exiger des explications, parce que jusqu’à présent, malgré le fait qu’ils passent leur temps à se sauver la vie l’un à l’autre, il n’y a eu entre eux que des conversations dures et des placages contre les murs et, d’accord, un petit peu de tension sexuelle, mais rien qui ne justifie que le loup de Derek ait reconnu en Stiles son compagnon.

Au lieu de paniquer, Stiles laisse Derek l’attirer contre lui. Leur premier baiser est tendre et curieux. Les suivants seront bien plus passionnés tandis qu’ils se découvriront l’un l’autre à l’aide de mains et de langues avides. Stiles ne panique pas, parce qu’il n’a aucune raison de paniquer. Il a enfin trouvé sa place.
Par andersendrew, Bobby (Iceman)/John (Pyro), X-MEN, PG-13, Kinks: Blessure, Hurt/comfort & première fois;


A 14 ans, on est considéré comme n'étant qu'un môme.
A 15 ans, on devient un presque-adulte, et on doit être capable de prendre ses responsabilités.
John et Bobby s'embrassent derrière une porte close. Ils ne savent pas ce que c'est que de tomber amoureux, et ils s'en moquent. Ils sont trop jeunes pour penser à ça.
On dit qu'ils sont aptes à prendre leurs propres décisions. Mais ce ne sont que des gosses paumés et sans repère.
« Personne ne sait qui je suis réellement », voilà ce qu'ils pensent, et ils se le prouvent en s'échangeant des baisers enflammés, les mains tâtonnant maladroitement la nuque, les cheveux, les vêtements.
C'est agréable et réconfortant. C'est une expérience.
Ils n'ont personne à qui se raccrocher, aucun parent qui les comprenne.
Mais ils sont là, l'un pour l'autre.
« Je serais toujours là pour toi. »
Ils se sourient et mêlent leur sang en s'entaillant le doigt avec une paire de ciseaux.
« Je t'adore. » semble dire le regard de Bobby, brillant d'innocence.
- Moi aussi, chuchote John, le visage brûlant.
Par gribouille, Derek/Stiles, TEEN WOLF, R, Kinks: Hurt/Comfort & Marques;


Ils l'avaient échappé belle (encore, et toujours, c'était un peu leur truc, à se demander si c'était vraiment la peine de s'inquiéter à chaque fois) et il était temps de constater les dégâts. Cela ne prendrait pas longtemps. Stiles n'avait que quelques bleus, rien de grave, aussi s'occupèrent-ils en premier des louveteaux, qui de toute façon n'allaient pas tarder à guérir. Aucun ne se plaignait, d'ailleurs - ils grandissaient vite. Bientôt, ils furent tous les trois roulés en boule, les uns contre les autres, dans le wagon abandonné, profondément endormis - après la nuit qu'ils venaient de passer, c'était tout à fait normal. Boyd, en bon grand frère, ouvrait de temps en temps l'oeil pour veiller sur les deux autres, confortablement enlacés.

C'était au tour de Derek, qui enleva sa chemise tâchée de sang - pas que le sien, heureusement. Quelques cicatrices qui disparaissaient peu à peu - prenant un peu plus longtemps que d'habitude, merci l'aconit.

« Encore là, fit l'Alpha en direction de Stiles, lui tournant le dos.
- Yup. Rien de tel qu'un bon spectacle pour finir une soirée aussi... mouvementée.
- Rentre chez toi. Dors un peu.
- Maintenant que tu le dis, répondit l'adolescent en baillant, c'est vrai que je manque un peu de sommeil ces temps-ci. Mais c'est pas comme si ça m'avait jamais arrêté... »

Derek dut réprimer son instinct lorsque deux mains se posèrent sur son dos. S'il n'avait su de qui il s'agissait, il lui aurait arraché la tête d'un coup de patte pour l'avoir ainsi touché sans qu'il s'y attende. Une partie de lui avait toujours envie de le faire. Mais il se força à se détendre tandis que les doigts caressaient, fascinés, le tatouage dans son dos, en suivant les contours. Derek frissonna.

« Arrête ça.
- Pourquoi ? Enfin, si tu préfères... »

Les doigts se retirèrent, mais à leur place c'est la langue de Stiles qui s'attarda sur le tatouage. La sensation n'était pas si désagréable... surtout pas avec cette main qui passait de son dos à sa poitrine, pour commencer à descendre... main dont Derek se saisit. En quelques mouvements, l'adolescent était allongé par terre, et le loup avait enfoui sa gueule dans son cou, léchant et mordillant...

« On dirait que je ne vais pas rentrer de si tôt... »

Derek ignora la remarque, déshabillant rapidement l'autre avant d'étudier à son tour les blessures, les bleus, les éraflures, prenant soin de transformer chaque gémissement que son contact inspirait, de la douleur au plaisir...

Stiles ne guérissait pas aussi rapidement qu'eux, mais il comptait bien le lui faire oublier.
Par dianajess, Drago/Harry, HARRY POTTER, R, Kinks: Cicatrices & Marques;


Les lèvres se cognent presque brutalement alors que les respirations se mêlent. Le baiser se fait enfiévré, brûlant. Les corps se pressent au travers des vêtements. Un cri étouffé dans un baiser tout aussi brûlant alors qu’un corps cogne presque violemment le mur. L’étreinte se fait plus puissante, presque sauvage alors que les vêtements commencent à tomber dans un bruissement recouvert par l’expression de leur désir. La température de la pièce semble soudain avoir augmenté de plusieurs degrés alors même que l’hiver règne au dehors. Justement. Les couches de vêtements sont encore en trop, il faut les enlever tous, il faut…

« Attends ! La lumière. »

La voix claque dans le salon comme une porte qui se referme trop brutalement et Harry en est presque hébété une seconde. Presque. Parce que le sentiment qui domine alors est plus une sourde colère lié à une certaine frustration alors qu’il s’écarte à peine du blond.

« Commence pas. »

Et il tente de l’embrasser de nouveau. Il sait qu’il peut lui faire perdre la tête en quelques instants à peine. Qu’il lui suffit de venir de nouveau glisser ses mains sous la chemise débraillée pour y arriver. Enfin, si seulement il arrivait à l’atteindre. Sauf qu’il se fait repousser fermement à quelques mètres de là d’une poigne de fer qui, il le sait, n’hésiterait pas à lui faire mal.

« Mais quoi ? »
« Tu le sais très bien. La lumière. »

Harry a apprit à vivre avec Draco depuis le temps, et pour cause. En cinq ans, il a apprit à supporter ses sautes d’humeurs, ses accès d’orgueils mal placé, ses excès de d’antipathie. Il a apprit à voir au-delà de ce ton digne des plus grands icebergs les blessures du passé, les peurs encore trop présentes. Il a apprit à être patient, peut être trop souvent comme le lui souligne gentiment Hermione entre le fromage et le dessert. Mais même après cinq ans, il y a quelques petites choses qu’il ne supporte pas. Surtout après une journée de travail aussi longue et ennuyeuse qu’il a vécu aujourd’hui. Surtout après s’être fait chauffer comme il l’a été par petites piques à l’air tellement innocentes toute la journée. Et surtout, surtout après une telle introduction en la matière.

Ces choses là, c’était, par exemple, que Draco lui parle comme à un débile, comme il venait de le faire. Et aussi qu’il remette sur le tapis cette histoire de lumière. Alors Harry, en bon Gryffondor buté qu’il avait toujours été, cru bon de demander :

« Quoi, la lumière ? »
« Eteins là. »

Harry serra les mâchoires, se retenant il ne savait comment d’exploser. Enfin si, la force de l’habitude sans doute. Comme s’il n’avait pas comprit, tiens. Et comme s’ils n’avaient pas eu cette conversation déjà un millier de fois. Mais cette fois, Harry avait décidé de ne pas obéir. De ne pas céder. Au contraire.

« Non. »

Drago eut un haussement de sourcil des plus aristocratiques en se voyant opposer un refus et dû sans doute utiliser tout son flegme pour ne pas éclater de colère comme le petit garçon gâté qu’il avait pu être. Le « Non ? » répété sous forme de question ne trouva cependant aucune réponse, alors qu’Harry faisait un pas vers lui, peut être plus sérieux que jamais. Harry vit le doute s’installer dans son regard trop bleu alors qu’il n’était de nouveau qu’à quelques centimètres de lui. Très judicieux, mais trop tard. La main de Celui-qui-avait-survécu-deux-fois-déjà se saisit du poignet de l’ancien Serpentard avec une rapidité dû à des années de pratique sur le terrain en tant qu’Attrapeur. Draco avait été bon à ce poste aussi, certes, mais jamais autant que lui, et il ne réussit pas à éviter la prise de fer d’Harry Potter.

« Qu’est-ce que tu fais ? »

Le ton glacial était toujours là mais peut être se voulait-il plus assuré qu’il ne l’était en réalité. La main se crispe et Harry peut sentir les veines palpiter à travers le tissu, signe de la tension entre eux qui n’a plus rien à voir avec celle qu’il apprécie tant. Sa détermination pourtant ne fléchit pas d’un iota alors qu’il s’approche du bouton qui referme la manche de la chemise blanche encore immaculée. Cinq ans de cohabitations. Sept ans de relations, souvent houleuses et, d’accord, parfois épisodique. Mais aujourd’hui, c’est la fois de trop.

« Arrête ! »

Le ton se fait plus pressant que vraiment glacé cette fois. Drago amorce un mouvement pour se débattre, ou peut être pour le frapper. Mais Harry a l’habitude des forcenés et aussitôt il le bloque de sa main libre. Son autre main, elle, ne l’a pas lâché.

« Arrête tout de suite où je… »
« Quoi ?! Tu quoi, Draco ? Tu n’en as pas marre, de tout le temps te cacher ? Cinq ans, bordel, cinq ans, et je ne t’ai même jamais entraperçue nu ! Tu te cache, tout le temps, dans l’obscurité, derrière tes vêtements, derrière les portes de ma propre salle de bain ! Alors quoi ? Tu compte jouer à ça encore combien de temps ? » Le ton est monté. Pas en puissance sonore, mais en intensité. Et Draco a froncé les sourcils, tenté de reculer un peu plus à chaque accusation. Cela fait très longtemps qu’Harry ne s’est pas mit dans un tel état. Il faut dire que la frustration a visiblement des effets très violents sur lui. « Je sais qu’elle est là ! »

Et soudain, le bruit de déchirement. Qui les surprend au fond autant l’un que l’autre. Drago a les yeux légèrement écarquillé d’horreur. Harry a dans la main les morceaux de la manche sur laquelle il a tiré un coup sec, trop sec. Et le tissu a lâché. Après tant d’années, le tissu a lâché. Comme une délivrance pour l’un. Comme le glas d’une vie qu’il croyait presque avoir réussit à construire pour l’autre.

« Draco… »
« Ne me touche pas ! »

Il n’y a plus rien de glacial. Plus rien d’aristocratique. Juste de la terreur dans sa voix. Et il regarde partout, comme s’il cherchait un moyen de fuir. Ou comme si quelqu’un allait surgir dans l’instant. Machinalement, sa main libre est venue se plaquer sur son avant-bras. Et c’est cette main que Harry écarte. Avec douceur, certes, mais surtout fermement. Il ne s’attendait pas à cette fin là. Le retournement de situation a semble-t-il éteint toute volonté d’en découdre de sa part. Il écarte simplement le bras de Draco, qui semble prêt de protester de nouveau, de céder totalement à l’hystérie qui menace. Mais Harry ne lui en laisse pas le temps. Un doigt sur ses lèvres, et déjà, le bras de Drago si proche des siennes.

« Je sais qu’elle est là. Et je veux la voir. Comme je veux te voir tout entier. »

Juste un effleurement des lèvres sur la Marque. Elle n’a jamais totalement disparu. Elle restera à jamais graver dans la peau blanche du dernier héritier Malefoy comme une cicatrice trop profonde pour jamais disparaître. Tatouage de Magie Noire. Personne n’y pourra jamais rien. Mais Harry veut atténuer la douleur qu’elle provoque. D’un souffle, d’un baiser. Draco semble bien trop paralyser, maintenant, pour pouvoir bouger. Parfait. Parce qu’à force de patience, à force de caresses de ses lèvres, peut être qu’il parviendra à la lui faire accepter. Comme lui veut l’accepter, juste entièrement.

Merci encore à vous toutes d'avoir participé et à toutes celles qui m'ont écrits ces superbes textes! C'était délicieusement YummY!

[character] - poison ivy, [character] - harley quinn, [fanfic] - drabble/ficlet, [character] - derek hale, [character] - arthur pendragon, [fandom] - merlin, [character] - natasha(blackvidow), [fandom] - sherlock holmes, [character] - lestrade, [pairing] - arthur/morgane, [character] - marcus flint, [pairing] - blackvidow/hawkeye, [prompts] - 5 acts, [fandom] - sailor moon, [fanfic] - gifts, [character] - usagi, [character] - marie/rogue, [pairing] - marcus/oliver, [fandom] - thor, [character] - logan/wolverine, [fandom] - arthurian legend, [pairing] - rogue/wolverine, [pairing] - Princesse Sérénité/Sailor Ju, [fandom] - harry potter, [character] - harry potter, [character] - loki, [character] - clint(hawkeye), [character] - sailor jupiter, [pairing] - harley/ivy, [fandom] - x-men, [fandom] - teen wolf, [fandom] - batman, [character] - stjohn allerdyce (pyro), [character] - draco malfoy, [fandom] - avengers, [pairing] - draco/harry, [pairing] - derek/stiles, [pairing] - loki/thor, [character] - stiles stilinsky, [character] - morgane le fay, [fanfic] - for me, [character] - bobby drake (iceman), [pairing] - lestrade/sherlock, [character] - sherlock holmes, [fanfic] - oneshot, [character] - oliver wood, [pairing] - bobby/john (iceman/pyro), [character] - thor

Previous post Next post
Up