Tenimyu^^
Coucou!!!!
Bon un petit poste pour mettre en ligne le chapitre précédant corrigé!!!^^ Du coup il est presque plus long de deux pages!!!^^
J'espère que les petits ajouts satisferont morelindele et sambre!
(Oui oui c'est moi la perverse après!)
Ca fait du bien de pouvoir mettre en ligne un truc plus potable^^
Voilà!!!
Et comme promis les filles, il y aura une suite!!!!^^
Koori no Emperor
Le dernier concert de la journée était enfin terminé. Habituellement ce rythme effréné ne le dérangeait absolument pas. L'ambiance avec ses « collègues » était très bon enfant et le boulot des plus agréables! Une comédie musicale, ça n'était pas donné à tout le monde de le faire surtout auprès d'un public aussi nombreux et déterminé. Bien sûr cela aurait été encore mieux s'il n'avait pas eu à écouter un Ryôma braillard et à faire face à des compagnons aux moumoutes des plus variées et colorées. Certaines choses, qui passaient merveilleusement bien dans un dessin animé, devaient toutefois être formellement interdites dans la vie réelle et celles-ci en faisaient partie ! Cependant, il ne se plaindrait pas. C’était une chance pour sa carrière et c'était plutôt agréable.
Katou Kazuki avait eu la chance d'avoir été pris pour le casting d'Atobe Keigo, personnage à la personnalité intéressante et forte, et surtout au physique qui semblait plaire aux mirettes de ces plus ou moins jeunes demoiselles. L'association avec lui-même était troublante, agréablement troublante par moment, quand ces jeunes femmes levaient des regards émerveillés devant vous, mais malsaine à d'autres moments quand ces regards se muaient en une parodie érotique. Comment pouvait-on désirer une idole ? L’admirer, l’aimer… Oui… Mais la désirer ? C’était incompréhensible !
Il souffla alors qu'il descendait dans les coulisses. Il ne les comprendrait jamais, pas plus qu’il ne saisissait sa copine, ou son ex plus précisément, qui l'avait quitté, certaine qu'il devait beaucoup trop s'amuser vêtu du costume de la Hyôtei. Et pas n’importe quel membre de la Hyötei, l’illustre Capitaine, le tant idolâtré Atobe. Quelle ironie, n'est-ce pas? Etre la tête d'affiche d'une comédie musicale qui faisait la une de toutes les actualités, qui faisait vibrer et pleurer des milliers de femmes et se faire plaquer comme un malpropre! Pour une fois qu'il n'avait rien à se reprocher. Soyez fidèle à une femme et elle vous le rendra! Il voyait cela en effet!
Il s'ébouriffa les cheveux. Il était en sueur. Grands dieux, il détestait cela. Le maillot couleur de ciel estival lui collait à la peau. Il était poisseux… Cela était intolérable ! Il passa devant son vestiaire sans même s'arrêter. Il se saisit juste de son sac de sport dans lequel se trouvaient ses effets personnels et qu’il laissait toujours à porté de main, à l’entrée de la pièce. Il n’aimait pas parler quand une sueur froide lui collait à la peau et il aimait encore moins être vu à son désavantage.
« Katouuuuuu!!! » L'interpella l'un de ses camarades.
« Hum? » Lâcha-t-il à peine. Il sentait d’avance qu’il allait être importuné.
« Tu m'as l'air bien crevé aujourd'hui! Allez, viens! On se boit une petite bière avec les gars! », Continua-t-il toujours aussi joviale. Ils ne s'étaient pas trompé pour le casting le concernant. Toujours en train de rire et de faire des âneries. Il ne se rappelait pas l’avoir jamais vu autrement qu’un grand sourire plaqué sur le visage. Bienheureux les simples d’esprit ne put-il s’empêcher de penser.
« Nan... » Articula-t-il à peine, « Je vais prendre ma douche! Par ailleurs, je ne comprends même pas que vous n'en fassiez pas de même... Vous ruisselez! Et c’est…dégoûtant ! »
« Ore-sama a parlé », le taquina-t-il, ce qui parvint tout de même à lui arraché un sourire sincère. Certes il avait quelques petits points en commun avec l’Empereur de la Hyôtei… Etait-ce un mal quand il était question de simple hygiène ?
« De toute façon, je suis sûr que si je jettait mon maillot plein de sueur dans la foule, elles se battraient toutes comme des furies pour le récupérer ! » Renchérit-il à renfort de pirouettes, alors qu’il s’éloignait pour se débarrasser de sa crasse.
« Et moi je suis sûr que celui de Katou se vendrait bien mieux sur eBay ! » Commenta tout simplement Saidou.
La « Hyôtei » au complet sembla approuver à renfort de rires ce qui ne plus guère à Ruito qui piaillait à présent. Heureusement qu’ils étaient là, eux, s’ils n’existaient pas il aurait fallu les inventer !
L'eau brûlante, qui cascadait en petits ruisseaux clairs et mousseux sur ses épaules nouées, était une délectation sans nom. C'était réellement trop bon. Ces douches individuelles, aux couleurs de pomme verte ensoleillée qu’il trouvait des plus apaisantes, étaient relativement spacieuses et l'eau chaude semblait ne jamais y tarir. Chez lui il n'avait même pas le temps de s'ébouillanter convenablement qu'il se prenait un jet d'eau glacé! Ils n’étaient pas en Finlande à ce qu'il sache! Son propriétaire en entendrait parler très prochainement ! Il logeait tout de même dans un appartement moderne et en plein cœur de Tokyo ! Mais trêve de pensées négatives... Il se redressa et laissa l'eau ruisseler sur ses muscles encore crispés et ses membres alourdis. Il aurait pu rester ici éternellement, les petites gouttes argentées roulant sur sa peau tendre, mais il fallait bien sortir à un moment ou à un autre... oui, mais pas tout de suite.
C'était trop bon! Il laissa un long gémissement de plaisir lui échapper alors qu'il sentait tous ses muscles se détendre. Il se massa à nouveau le cuir chevelu. Le shampoing avait cette douce senteur de tilleul qu’il aimait tant et qui faisait un bien fou à ses cheveux après avoir porter cette perruque durant des heures. Il détestait cela, mais il fallait bine se plier à quelques obligations… En tout cas, il avait au moins eu la bonne surprise de découvrir que le gris de perle était une couleur qui lui sciait tout particulièrement.
Les gouttes s’abattaient sur lui toujours aussi intransigeantes. Il leva le visage vers le pommeau et se laissa aller à cette caresse quelque peu brutale. Une bonne douche est tout vous semblait plus vivable après. Enfin le repos et le calme.
« Hum, hum » Entendit-il résonner derrière lui.
Son calme et sa sérénité allaient s'envoler tantôt. Qui était encore venu l’interrompre? C'est dans des moments pareils où il aurait aimé être Ore Sama, il était convaincu que personne ne dérangeait Ore Sama sous sa douche sans craindre des représailles exemplaires !
« Quoi ?» Grogna-t-il presque.
« Allons, allons, Kazuki! On n'aboie pas sur son meilleur coéquipier! » Lâcha Saidou Takumi dans un sourire qu'il pu clairement sentir sans même à avoir à poser les yeux sur lui.
Ce garçon était un phénomène à lui tout seul ! Ils passaient beaucoup de temps ensemble en raison de la comédie musicale, il était très agréable, toujours présent et serviable et pourtant il avait l’impression de ne pas le connaître si bine que cela, que quelque lui échappait. Toutefois, en voilà un autre qui parvenait toujours à le faire rire! Ca ne servait à rien de broyer de sombres pensées. Une de perdue, dix de retrouvées comme le disait si bien l'expression. Quel était le crétin qui avait inventé ça? En tout cas, il ne se laisserait pas aller. Il n'était même pas réellement amoureux, c'est juste qu'elle était plutôt du genre très agréable à regarder et à montrer et surtout des plus conciliantes sous ses doigts. Mais il devait admettre que son ego ne s'en remettait pas! Lui? Katou Kazuki s'était fait lamentablement plaquer! Ah, les hommes étaient bien tous les mêmes!
« Allez, Princesse, on sort avant d'attraper la mort » reprit Takumi.
Là il allait être méchant. L’humour il n’était pas contre. Mais il y avait des limites à toutes ces familiarités !
« Saidou Takumi... » Commença-t-il de sa voix la plus doucereuse « Je crois que ce n'est pas vraiment le bon moment pour me titiller... »
« Allez, Kazu-chan tu sais que c'est plus fort que moi! Et puis si on devait t’attendre, ce ne serait jamais le bon moment avec toi ! T'es trop quand tu boudes comme ça! Allez, je t'ai préparé une serviette et ta glace au thé vert va fondre! Alors je suis venu te chercher ! »
Certes, la glace au thé vert était très certainement l'un de ses pêchés mignons les plus redoutables et là, maintenant, tout de suite, il en avait très envie subitement. Mais ce n'était pas dans son tempérament de capituler aussi vite.
« Si tu m'as ramené ta serviette rose, je te tue » reprit-il de sa voix la plus posée, alors qu’il était fortement amusé.
Il ferma le robinet et regretta immédiatement le contact de l’eau sur sa peau. Il se saisit rapidement de la serviette...rose. Il l'aurait parié.
« Tu es mort! » claqua-t-il d'un ton glaçant.
« Oh, l'Empereur de Glace a parlé! » le taquina Takumi.
Il semblait qu'aujourd'hui tout le monde se fût passer le mot et semblât vouloir le mener par le bout du nez. C'était bien sa veine. Il s'essuya rapidement. Laissant ses cheveux encore mouillés chatouiller ses tempes et sa peau humide. Il se saisit de son parfum, Egoïste de Channel. Cela lui allait bien, paraissait-il. Les gens parlaient-ils de la fragrance ou du nom ? Il n'aurait su le dire.
« Epicé et boisé... Un parfum de tombeur que tu as là… » Reprit Takumi qui n'avait pas bougé d'un iota.
Bien sûr! Et le tombeur on l'avait bien laissé tombé!
« Elle ne t'a pas appelé aujourd'hui? Non? » Demanda-t-il comme s'il parlait de la pluie et du beau temps. Il commençait à trop bien le connaître. C’était gênant… Comment avait-il pu remarquer ce petit détail insignifiant ?
« Non », répondit-il tout simplement. A quoi bon mentir ? C’était peut-être inscrit sur sa mine déconfite… Qu’on le laisse lécher ses plaies dans son coin, c’est tout ce qu’il demandait !
Le silence s'installa enfin.
« Dis? » reprit Takumi après quelques minutes durant lesquelles Kazuki savait qu’il n’avait absolument pas bougé.
« Quoi encore? » Reprit Kazuki mécontent.
« Tu vas rester là-dedans encore longtemps? » Sembla se plaindre le jeune homme.
« Et pourquoi pas! » S’entêta-t-il. Tout le monde n'avait pas besoin de savoir qu'il avait été plaqué de la sorte et de faire semblant de compatir. Ils ne se connaissaient pas assez pour ça ! Ils n’étaient pas plus que des collègues ! Certainement pas des amis ! Même si ce garçon avait quelque chose de particulier…
« Ta glace est sûrement fondue à l'heure qu'il est, les autres ont dû partir et je n'ai pas encore pris ma douche vu que j'attends qu'un petit égoïste me fasse l'immense honneur d'en sortir» Dit-il toujours de ce ton égal. Que voulait-il à la fin ?!
« Mais vas donc la prendre ta douche! Personne ne t'en empêche » Cria Kazuki, hors de lui! Il voulait juste qu'on lui fiche la paix! C’était encore trop demandé ?!
« C'est une invitation? » La voix était claire et ... suave?
« Hein? » Rétorqua-t-il fort peu glorieusement.
Le rideau de la douche fut tiré avant même qu'il n'ait le temps de se retourner. Des mains, bien plus larges et masculines que les siennes, s’abattirent autour de ses épaules et vinrent encadrer son visage. Les lèvres de Takumi frôlèrent son oreille alors qu'il lui chuchotait des mots devenus incompréhensibles. Que faisait-il bon sang? Il avait perdu la raison.
Alors qu'il tenta de le repousser sa main heurta le robinet et un jet bouillant s'abattit sur eux.
« Ouah! Mais t’es malade !!! Comment tu fais pour pas t'ébouillanter avec une eau aussi chaude!!! Tu veux pas aller faire trempette dans un thermos pendant que t’y es ?!! Tu vas finir tout fripé avant l’âge ! Quelle perte ! » Se contenta-t-il d'exposer sans bouger le moins du monde.
« Tak... » Sa respiration était lourde et sa vision se faisait floue. Il n’était pas vraiment en position de force…
« C'est malin, l'uniforme est mort maintenant... Le coach va me tuer pour ça! C'est sûr! » Continuait-il sur le même ton badin.
« Si ce n'est pas moi... » Réussit à peine à articuler Kazuki entre deux hoquets.
« Et pourquoi ça? » Sa voix était presque trop innocente… « Parce que je suis auprès de quelqu’un qui broie du noir et que je lui propose mon épaule compatissante ? Parce que je lui tiens compagnie alors qu’il est tout seul? Parce que je serais à son écoute et prêt à écouter ses moindres caprices ? »
Alors qu'il lui parlait d'une voix qui lui semblait bien trop langoureuse, qu’il prononçait des mots qui auraient dû être interdits entre eux, il sentit cette large main effleurer sa taille et se poser légèrement mais possessivement sur sa hanche dénudée. Des frissons le traversèrent tout entier. Il avait l’impression que de brefs courants électriques se manifestaient en chaque partie de son corps et ses jambes menaçaient de la trahir. Que lui arrivait-il ? Ca n’était pas du dégoût…non… Son coeur battait à tout rompre. Que faisait-il? Et lui pourquoi ne faisait-il rien? Il fallait se débattre! Pourtant ses membres ne l'écoutaient plus. Il trembla. Il était ébranlé plus qu’il ne l’avait jamais été.
« Arrête Kazuki... » Susurra cette voix rauque qui lui était si familière et qui en cet instant lui semblait pourtant si étrangère « N'aies pas peur de moi, ne sois pas ridicule, je saurai être patient. Ca fait déjà plusieurs mois que j'attends, que je t’attends, je peux encore en attendre autant! »
Ses lèvres venaient-elles d’effleurer sa chevelure en un doux baiser ? Non, non, non !
« Bon allez, je vais sauver ce qui peut encore être sauvé de ma tenue!» Déclara Takumi d’une voie enjouée alors qu’il tirait le rideau « Et puis c’est plus raisonnable et plus prudent pour toi… »
Alors que ses pas l’avaient déjà mené en dehors du sol humide de la douche, et que l’air froid pénétrait, lacérant, le cœur brûlant de la cascade, Kazuki le saisit par la manche. Il ne savait pas pourquoi il faisait ça, mais il en avait besoin. Son corps parlait pour lui. Il l'écouterait.
« Tu peux utiliser cette douche, tu sais... » Baragouina-t-il alors que ses yeux refusaient de rencontrer ceux de son junior.
Un sourire étira les lèvres de ce dernier qui le rendirent encore plus beau qu'il ne l'était habituellement. Kazuki s'était toujours dit qu'avoir un gars aussi mignon auprès d'un Atobe était un très gros risque côté casting, mais il n'avait jamais exprimé le fond de sa pensée. Qu’est-ce que cela donnerait si un Oshitari subjuguait plus les foules que le Atobe !
« Et la douche est louée meublée? Je peux utiliser les biens du précédant locataire ?» le plaisanta-t-il.
Il n'obtint qu'un hoquet outré de la part de Kazuki et il eut le privilège de voir ses hautes pommettes s'empourprer furieusement. Il était adorable ainsi. Mais jamais Takumi ne se serait permis pareil commentaire à présent, Kazuki pouvait se montrer d’un caractère assez difficile. Ce n’était plus le Katou Kazuki des affiches à présent, plus cette pop star des clips et des magazines, juste son Kazuki. Et li découvrit que c’est ainsi qu’il l’aimait le plus.
« Je plaisante, je plaisante! » rattrapa-t-il. Il n'allait pas le faire fuir alors qu'il n'était jamais parvenu à être aussi proche de lui. Il avait passé de longs mois à le regarder toujours de dos, à l’observer de loin et à jalouser toutes ces jeunes filles qui l’approchaient. Elles qui avaient le droit de le regarder dans les yeux, désireuses, elles qui pouvaient user de séduction sans risque, elles qui se baladaient à son bras radieuses. Ils les avaient haïes. Puis il avait dû se rendre à l’évidence qu’il lui faudrait renoncer. Il l’avait fait. Et voici où il en était… A avoir accouru derrière lui, sentant un malaise chez celui qui lui était cher. Mais fallait-il le regretter ? Très certainement pas. Son Kazuki était là et il ne le laisserait plus s’éloigner à présent !
Il lui tendit le savon tranquillement, un sourire tendre aux lèvres.
« Tu me frottes le dos? » Il n’attendit pas même la réponse de Kazuki, qui allait pourtant lui faire part de son désaccord de son mécontentement et de son haut degré d’outrage ! « J'adore qu'on me frotte le dos mais maman dit que je suis trop grand maintenant pour qu'elle me le fasse! Elle dit que ce sera à ma petite femme de le faire pour moi! C'est injuste, hein? Je n'ai pas de petite femme ! Et je n’ai pas vraiment l’intention de prendre épouse comme tu t’en doutes ! A moins que tu ne veuilles être ma jolie petite épouse ! Ah, ah ! Je plaisante !! Ne frotte pas trop fort, hein ! Allez, promis la prochaine fois c’est moi qui t’aide ! Tu mérites bine après touts tes efforts durant le spectacle et tu vas voir je masse extrêmement bien… Et puis… »
Takumi continua à faire la conversation tout seul - ne s’arrêtait-il jamais ? - alors que Kazuki se surprit à se découvrir des talents de masseur au vu des petits gémissements que poussait son acolyte de temps à autres. Il lui sembla qu’il était tout particulièrement sensible de la nuque et des reins… Il avait laissé ses mains y glisser plusieurs foi set il avait pu sentir sa peau pâle de hérisser et les muscles fins rouler sous ses doigts. Rien à voir avec les rondeurs d’une femme, mais c’était également loin d’être rebutant… Il aimait déjà ses petites mèches qui chatouillaient sa nuque et dans lesquelles il avait inconsciemment glissé les doigts à plusieurs reprises. Il saurait s'y faire et bien plus vite qu'il n'aurait jamais cru être possible.
Il n'entendit pas la sonnerie de son portable lorsqu'une certaine Mayumi tenta de le joindre, il n'entendit pas plus les sonneries répétitives de sa messagerie qui lui indiquait qu'elle était prête à imploser, il n'entendit plus rien alors que les lèvres de Takumi étaient posées possessivement sur les siennes. Plus rien ne comptait à part cette douce pression. Jamais glace au thé vert ne lui avait semblée plus oncteuse.
Pour resituer (Ce sont des personnages de Prince of Tennis, des fois que...) :
- Kaitou Kazuki est ATOBE Keigo
- Saitou Takumi est OSHITARI Yuushi
- Aoyagi Ruito est Gakuto
Parce que tu le vaux bien morelindele!!!^^
BISOUS
BabyD!
Bon un petit poste pour mettre en ligne le chapitre précédant corrigé!!!^^ Du coup il est presque plus long de deux pages!!!^^
J'espère que les petits ajouts satisferont morelindele et sambre!
(Oui oui c'est moi la perverse après!)
Ca fait du bien de pouvoir mettre en ligne un truc plus potable^^
Voilà!!!
Et comme promis les filles, il y aura une suite!!!!^^
Koori no Emperor
Le dernier concert de la journée était enfin terminé. Habituellement ce rythme effréné ne le dérangeait absolument pas. L'ambiance avec ses « collègues » était très bon enfant et le boulot des plus agréables! Une comédie musicale, ça n'était pas donné à tout le monde de le faire surtout auprès d'un public aussi nombreux et déterminé. Bien sûr cela aurait été encore mieux s'il n'avait pas eu à écouter un Ryôma braillard et à faire face à des compagnons aux moumoutes des plus variées et colorées. Certaines choses, qui passaient merveilleusement bien dans un dessin animé, devaient toutefois être formellement interdites dans la vie réelle et celles-ci en faisaient partie ! Cependant, il ne se plaindrait pas. C’était une chance pour sa carrière et c'était plutôt agréable.
Katou Kazuki avait eu la chance d'avoir été pris pour le casting d'Atobe Keigo, personnage à la personnalité intéressante et forte, et surtout au physique qui semblait plaire aux mirettes de ces plus ou moins jeunes demoiselles. L'association avec lui-même était troublante, agréablement troublante par moment, quand ces jeunes femmes levaient des regards émerveillés devant vous, mais malsaine à d'autres moments quand ces regards se muaient en une parodie érotique. Comment pouvait-on désirer une idole ? L’admirer, l’aimer… Oui… Mais la désirer ? C’était incompréhensible !
Il souffla alors qu'il descendait dans les coulisses. Il ne les comprendrait jamais, pas plus qu’il ne saisissait sa copine, ou son ex plus précisément, qui l'avait quitté, certaine qu'il devait beaucoup trop s'amuser vêtu du costume de la Hyôtei. Et pas n’importe quel membre de la Hyötei, l’illustre Capitaine, le tant idolâtré Atobe. Quelle ironie, n'est-ce pas? Etre la tête d'affiche d'une comédie musicale qui faisait la une de toutes les actualités, qui faisait vibrer et pleurer des milliers de femmes et se faire plaquer comme un malpropre! Pour une fois qu'il n'avait rien à se reprocher. Soyez fidèle à une femme et elle vous le rendra! Il voyait cela en effet!
Il s'ébouriffa les cheveux. Il était en sueur. Grands dieux, il détestait cela. Le maillot couleur de ciel estival lui collait à la peau. Il était poisseux… Cela était intolérable ! Il passa devant son vestiaire sans même s'arrêter. Il se saisit juste de son sac de sport dans lequel se trouvaient ses effets personnels et qu’il laissait toujours à porté de main, à l’entrée de la pièce. Il n’aimait pas parler quand une sueur froide lui collait à la peau et il aimait encore moins être vu à son désavantage.
« Katouuuuuu!!! » L'interpella l'un de ses camarades.
« Hum? » Lâcha-t-il à peine. Il sentait d’avance qu’il allait être importuné.
« Tu m'as l'air bien crevé aujourd'hui! Allez, viens! On se boit une petite bière avec les gars! », Continua-t-il toujours aussi joviale. Ils ne s'étaient pas trompé pour le casting le concernant. Toujours en train de rire et de faire des âneries. Il ne se rappelait pas l’avoir jamais vu autrement qu’un grand sourire plaqué sur le visage. Bienheureux les simples d’esprit ne put-il s’empêcher de penser.
« Nan... » Articula-t-il à peine, « Je vais prendre ma douche! Par ailleurs, je ne comprends même pas que vous n'en fassiez pas de même... Vous ruisselez! Et c’est…dégoûtant ! »
« Ore-sama a parlé », le taquina-t-il, ce qui parvint tout de même à lui arraché un sourire sincère. Certes il avait quelques petits points en commun avec l’Empereur de la Hyôtei… Etait-ce un mal quand il était question de simple hygiène ?
« De toute façon, je suis sûr que si je jettait mon maillot plein de sueur dans la foule, elles se battraient toutes comme des furies pour le récupérer ! » Renchérit-il à renfort de pirouettes, alors qu’il s’éloignait pour se débarrasser de sa crasse.
« Et moi je suis sûr que celui de Katou se vendrait bien mieux sur eBay ! » Commenta tout simplement Saidou.
La « Hyôtei » au complet sembla approuver à renfort de rires ce qui ne plus guère à Ruito qui piaillait à présent. Heureusement qu’ils étaient là, eux, s’ils n’existaient pas il aurait fallu les inventer !
L'eau brûlante, qui cascadait en petits ruisseaux clairs et mousseux sur ses épaules nouées, était une délectation sans nom. C'était réellement trop bon. Ces douches individuelles, aux couleurs de pomme verte ensoleillée qu’il trouvait des plus apaisantes, étaient relativement spacieuses et l'eau chaude semblait ne jamais y tarir. Chez lui il n'avait même pas le temps de s'ébouillanter convenablement qu'il se prenait un jet d'eau glacé! Ils n’étaient pas en Finlande à ce qu'il sache! Son propriétaire en entendrait parler très prochainement ! Il logeait tout de même dans un appartement moderne et en plein cœur de Tokyo ! Mais trêve de pensées négatives... Il se redressa et laissa l'eau ruisseler sur ses muscles encore crispés et ses membres alourdis. Il aurait pu rester ici éternellement, les petites gouttes argentées roulant sur sa peau tendre, mais il fallait bien sortir à un moment ou à un autre... oui, mais pas tout de suite.
C'était trop bon! Il laissa un long gémissement de plaisir lui échapper alors qu'il sentait tous ses muscles se détendre. Il se massa à nouveau le cuir chevelu. Le shampoing avait cette douce senteur de tilleul qu’il aimait tant et qui faisait un bien fou à ses cheveux après avoir porter cette perruque durant des heures. Il détestait cela, mais il fallait bine se plier à quelques obligations… En tout cas, il avait au moins eu la bonne surprise de découvrir que le gris de perle était une couleur qui lui sciait tout particulièrement.
Les gouttes s’abattaient sur lui toujours aussi intransigeantes. Il leva le visage vers le pommeau et se laissa aller à cette caresse quelque peu brutale. Une bonne douche est tout vous semblait plus vivable après. Enfin le repos et le calme.
« Hum, hum » Entendit-il résonner derrière lui.
Son calme et sa sérénité allaient s'envoler tantôt. Qui était encore venu l’interrompre? C'est dans des moments pareils où il aurait aimé être Ore Sama, il était convaincu que personne ne dérangeait Ore Sama sous sa douche sans craindre des représailles exemplaires !
« Quoi ?» Grogna-t-il presque.
« Allons, allons, Kazuki! On n'aboie pas sur son meilleur coéquipier! » Lâcha Saidou Takumi dans un sourire qu'il pu clairement sentir sans même à avoir à poser les yeux sur lui.
Ce garçon était un phénomène à lui tout seul ! Ils passaient beaucoup de temps ensemble en raison de la comédie musicale, il était très agréable, toujours présent et serviable et pourtant il avait l’impression de ne pas le connaître si bine que cela, que quelque lui échappait. Toutefois, en voilà un autre qui parvenait toujours à le faire rire! Ca ne servait à rien de broyer de sombres pensées. Une de perdue, dix de retrouvées comme le disait si bien l'expression. Quel était le crétin qui avait inventé ça? En tout cas, il ne se laisserait pas aller. Il n'était même pas réellement amoureux, c'est juste qu'elle était plutôt du genre très agréable à regarder et à montrer et surtout des plus conciliantes sous ses doigts. Mais il devait admettre que son ego ne s'en remettait pas! Lui? Katou Kazuki s'était fait lamentablement plaquer! Ah, les hommes étaient bien tous les mêmes!
« Allez, Princesse, on sort avant d'attraper la mort » reprit Takumi.
Là il allait être méchant. L’humour il n’était pas contre. Mais il y avait des limites à toutes ces familiarités !
« Saidou Takumi... » Commença-t-il de sa voix la plus doucereuse « Je crois que ce n'est pas vraiment le bon moment pour me titiller... »
« Allez, Kazu-chan tu sais que c'est plus fort que moi! Et puis si on devait t’attendre, ce ne serait jamais le bon moment avec toi ! T'es trop quand tu boudes comme ça! Allez, je t'ai préparé une serviette et ta glace au thé vert va fondre! Alors je suis venu te chercher ! »
Certes, la glace au thé vert était très certainement l'un de ses pêchés mignons les plus redoutables et là, maintenant, tout de suite, il en avait très envie subitement. Mais ce n'était pas dans son tempérament de capituler aussi vite.
« Si tu m'as ramené ta serviette rose, je te tue » reprit-il de sa voix la plus posée, alors qu’il était fortement amusé.
Il ferma le robinet et regretta immédiatement le contact de l’eau sur sa peau. Il se saisit rapidement de la serviette...rose. Il l'aurait parié.
« Tu es mort! » claqua-t-il d'un ton glaçant.
« Oh, l'Empereur de Glace a parlé! » le taquina Takumi.
Il semblait qu'aujourd'hui tout le monde se fût passer le mot et semblât vouloir le mener par le bout du nez. C'était bien sa veine. Il s'essuya rapidement. Laissant ses cheveux encore mouillés chatouiller ses tempes et sa peau humide. Il se saisit de son parfum, Egoïste de Channel. Cela lui allait bien, paraissait-il. Les gens parlaient-ils de la fragrance ou du nom ? Il n'aurait su le dire.
« Epicé et boisé... Un parfum de tombeur que tu as là… » Reprit Takumi qui n'avait pas bougé d'un iota.
Bien sûr! Et le tombeur on l'avait bien laissé tombé!
« Elle ne t'a pas appelé aujourd'hui? Non? » Demanda-t-il comme s'il parlait de la pluie et du beau temps. Il commençait à trop bien le connaître. C’était gênant… Comment avait-il pu remarquer ce petit détail insignifiant ?
« Non », répondit-il tout simplement. A quoi bon mentir ? C’était peut-être inscrit sur sa mine déconfite… Qu’on le laisse lécher ses plaies dans son coin, c’est tout ce qu’il demandait !
Le silence s'installa enfin.
« Dis? » reprit Takumi après quelques minutes durant lesquelles Kazuki savait qu’il n’avait absolument pas bougé.
« Quoi encore? » Reprit Kazuki mécontent.
« Tu vas rester là-dedans encore longtemps? » Sembla se plaindre le jeune homme.
« Et pourquoi pas! » S’entêta-t-il. Tout le monde n'avait pas besoin de savoir qu'il avait été plaqué de la sorte et de faire semblant de compatir. Ils ne se connaissaient pas assez pour ça ! Ils n’étaient pas plus que des collègues ! Certainement pas des amis ! Même si ce garçon avait quelque chose de particulier…
« Ta glace est sûrement fondue à l'heure qu'il est, les autres ont dû partir et je n'ai pas encore pris ma douche vu que j'attends qu'un petit égoïste me fasse l'immense honneur d'en sortir» Dit-il toujours de ce ton égal. Que voulait-il à la fin ?!
« Mais vas donc la prendre ta douche! Personne ne t'en empêche » Cria Kazuki, hors de lui! Il voulait juste qu'on lui fiche la paix! C’était encore trop demandé ?!
« C'est une invitation? » La voix était claire et ... suave?
« Hein? » Rétorqua-t-il fort peu glorieusement.
Le rideau de la douche fut tiré avant même qu'il n'ait le temps de se retourner. Des mains, bien plus larges et masculines que les siennes, s’abattirent autour de ses épaules et vinrent encadrer son visage. Les lèvres de Takumi frôlèrent son oreille alors qu'il lui chuchotait des mots devenus incompréhensibles. Que faisait-il bon sang? Il avait perdu la raison.
Alors qu'il tenta de le repousser sa main heurta le robinet et un jet bouillant s'abattit sur eux.
« Ouah! Mais t’es malade !!! Comment tu fais pour pas t'ébouillanter avec une eau aussi chaude!!! Tu veux pas aller faire trempette dans un thermos pendant que t’y es ?!! Tu vas finir tout fripé avant l’âge ! Quelle perte ! » Se contenta-t-il d'exposer sans bouger le moins du monde.
« Tak... » Sa respiration était lourde et sa vision se faisait floue. Il n’était pas vraiment en position de force…
« C'est malin, l'uniforme est mort maintenant... Le coach va me tuer pour ça! C'est sûr! » Continuait-il sur le même ton badin.
« Si ce n'est pas moi... » Réussit à peine à articuler Kazuki entre deux hoquets.
« Et pourquoi ça? » Sa voix était presque trop innocente… « Parce que je suis auprès de quelqu’un qui broie du noir et que je lui propose mon épaule compatissante ? Parce que je lui tiens compagnie alors qu’il est tout seul? Parce que je serais à son écoute et prêt à écouter ses moindres caprices ? »
Alors qu'il lui parlait d'une voix qui lui semblait bien trop langoureuse, qu’il prononçait des mots qui auraient dû être interdits entre eux, il sentit cette large main effleurer sa taille et se poser légèrement mais possessivement sur sa hanche dénudée. Des frissons le traversèrent tout entier. Il avait l’impression que de brefs courants électriques se manifestaient en chaque partie de son corps et ses jambes menaçaient de la trahir. Que lui arrivait-il ? Ca n’était pas du dégoût…non… Son coeur battait à tout rompre. Que faisait-il? Et lui pourquoi ne faisait-il rien? Il fallait se débattre! Pourtant ses membres ne l'écoutaient plus. Il trembla. Il était ébranlé plus qu’il ne l’avait jamais été.
« Arrête Kazuki... » Susurra cette voix rauque qui lui était si familière et qui en cet instant lui semblait pourtant si étrangère « N'aies pas peur de moi, ne sois pas ridicule, je saurai être patient. Ca fait déjà plusieurs mois que j'attends, que je t’attends, je peux encore en attendre autant! »
Ses lèvres venaient-elles d’effleurer sa chevelure en un doux baiser ? Non, non, non !
« Bon allez, je vais sauver ce qui peut encore être sauvé de ma tenue!» Déclara Takumi d’une voie enjouée alors qu’il tirait le rideau « Et puis c’est plus raisonnable et plus prudent pour toi… »
Alors que ses pas l’avaient déjà mené en dehors du sol humide de la douche, et que l’air froid pénétrait, lacérant, le cœur brûlant de la cascade, Kazuki le saisit par la manche. Il ne savait pas pourquoi il faisait ça, mais il en avait besoin. Son corps parlait pour lui. Il l'écouterait.
« Tu peux utiliser cette douche, tu sais... » Baragouina-t-il alors que ses yeux refusaient de rencontrer ceux de son junior.
Un sourire étira les lèvres de ce dernier qui le rendirent encore plus beau qu'il ne l'était habituellement. Kazuki s'était toujours dit qu'avoir un gars aussi mignon auprès d'un Atobe était un très gros risque côté casting, mais il n'avait jamais exprimé le fond de sa pensée. Qu’est-ce que cela donnerait si un Oshitari subjuguait plus les foules que le Atobe !
« Et la douche est louée meublée? Je peux utiliser les biens du précédant locataire ?» le plaisanta-t-il.
Il n'obtint qu'un hoquet outré de la part de Kazuki et il eut le privilège de voir ses hautes pommettes s'empourprer furieusement. Il était adorable ainsi. Mais jamais Takumi ne se serait permis pareil commentaire à présent, Kazuki pouvait se montrer d’un caractère assez difficile. Ce n’était plus le Katou Kazuki des affiches à présent, plus cette pop star des clips et des magazines, juste son Kazuki. Et li découvrit que c’est ainsi qu’il l’aimait le plus.
« Je plaisante, je plaisante! » rattrapa-t-il. Il n'allait pas le faire fuir alors qu'il n'était jamais parvenu à être aussi proche de lui. Il avait passé de longs mois à le regarder toujours de dos, à l’observer de loin et à jalouser toutes ces jeunes filles qui l’approchaient. Elles qui avaient le droit de le regarder dans les yeux, désireuses, elles qui pouvaient user de séduction sans risque, elles qui se baladaient à son bras radieuses. Ils les avaient haïes. Puis il avait dû se rendre à l’évidence qu’il lui faudrait renoncer. Il l’avait fait. Et voici où il en était… A avoir accouru derrière lui, sentant un malaise chez celui qui lui était cher. Mais fallait-il le regretter ? Très certainement pas. Son Kazuki était là et il ne le laisserait plus s’éloigner à présent !
Il lui tendit le savon tranquillement, un sourire tendre aux lèvres.
« Tu me frottes le dos? » Il n’attendit pas même la réponse de Kazuki, qui allait pourtant lui faire part de son désaccord de son mécontentement et de son haut degré d’outrage ! « J'adore qu'on me frotte le dos mais maman dit que je suis trop grand maintenant pour qu'elle me le fasse! Elle dit que ce sera à ma petite femme de le faire pour moi! C'est injuste, hein? Je n'ai pas de petite femme ! Et je n’ai pas vraiment l’intention de prendre épouse comme tu t’en doutes ! A moins que tu ne veuilles être ma jolie petite épouse ! Ah, ah ! Je plaisante !! Ne frotte pas trop fort, hein ! Allez, promis la prochaine fois c’est moi qui t’aide ! Tu mérites bine après touts tes efforts durant le spectacle et tu vas voir je masse extrêmement bien… Et puis… »
Takumi continua à faire la conversation tout seul - ne s’arrêtait-il jamais ? - alors que Kazuki se surprit à se découvrir des talents de masseur au vu des petits gémissements que poussait son acolyte de temps à autres. Il lui sembla qu’il était tout particulièrement sensible de la nuque et des reins… Il avait laissé ses mains y glisser plusieurs foi set il avait pu sentir sa peau pâle de hérisser et les muscles fins rouler sous ses doigts. Rien à voir avec les rondeurs d’une femme, mais c’était également loin d’être rebutant… Il aimait déjà ses petites mèches qui chatouillaient sa nuque et dans lesquelles il avait inconsciemment glissé les doigts à plusieurs reprises. Il saurait s'y faire et bien plus vite qu'il n'aurait jamais cru être possible.
Il n'entendit pas la sonnerie de son portable lorsqu'une certaine Mayumi tenta de le joindre, il n'entendit pas plus les sonneries répétitives de sa messagerie qui lui indiquait qu'elle était prête à imploser, il n'entendit plus rien alors que les lèvres de Takumi étaient posées possessivement sur les siennes. Plus rien ne comptait à part cette douce pression. Jamais glace au thé vert ne lui avait semblée plus oncteuse.
Pour resituer (Ce sont des personnages de Prince of Tennis, des fois que...) :
- Kaitou Kazuki est ATOBE Keigo
- Saitou Takumi est OSHITARI Yuushi
- Aoyagi Ruito est Gakuto
Parce que tu le vaux bien morelindele!!!^^
BISOUS
BabyD!