Semaine de l'écriture !! ~ LUNDI ~
Alors!
Comme je suis du genre masochiste et que je n'en ai jamais assez, j'ai décidé de relever le défi de lychee_ln qui proposait d'écrire cette semaine une ficlet par jour!
Forcément, je suis déjà en retard, vu que je n'ai rien posté hier...
Mais au moins ai-je une bonne excuse, que j'aurais préféré ne pas avoir...
J'ai été malade comme un chien -_- M'en serais bien passé!
Bref!
Me voilà et j'ai bien l'intention de rattraper mon retard et de m'y mettre activement aujourd'hui!
Alors pour commencer, une petite ficlet écrite pour miya_tenaka, qui participe également à ce défi!
Ma toute première fic sur Percy Jackson!
A contre-courant, Luke/Percy, PG-13
Encore ce même rêve.
Il pouvait sentir les vagues caresser sa peau, le silence envahir son esprit. Le fils de Poséidon se glissait plus profondément chaque nuit, s’enfonçant de plus en plus librement dans les abysses sombres, laissant les flots le bercer, cette mer nourricière l’apaiser, les bras de ce père le protéger.
Il était bien dans ce cocon d’eau, au sein de cet océan protecteur.
Pourtant, comme fut la nuit passée, comme le furent toutes les nuits précédentes, Percy savait que ce halo de paix se briserait sous peu sous l’assaut de vagues dévastatrices, dans le tumulte d’une mer enragée, sous les cris de l’assassiné.
Percy savait qu’il l’attendait, celui dont il avait ôté la vie sans le vouloir, celui qui s’était perdu dans le torrent de sa propre folie. Celui dont il avait coupé les ailes, le fils d’Hermès, s’était laissé emporter par les vagues destructrices de Poséidon, des vagues assassines, des vagues pécheresses et sans pitié.
Percy n’avait pas voulu cela. Il n’avait fait que combattre pour ses amis, pour ses idéaux. Et ceux-ci avaient fait de lui un meurtrier, ceux-ci l’avaient obligé à briser cet aigle glorieux.
Le raz-de-marée avait eu raison de la tempête.
Pourtant le vent n’avait pas trouvé la paix en cette eau qui aurait dû être salvatrice. Le vent, tumultueux, impétueux, provoquait tempête dans son esprit, tourbillon dans son cœur. Le vent cherchait à briser son embarcation, à le déchirer de part en part, à noyer l’être marin dans son propre élément.
Il pouvait entendre ses cris de colère, il les sentait vibrer dans sa chair.
Pourtant, il ne cherchait pas à remonter à la surface alors que son corps était balloté, alors que son être était malmené ; il voulait atteindre le cœur du tourbillon, il voulait tendre la main à celui dont les ailes avaient été déchiquetées pour avoir osé défier les dieux de l’Olympe. Lui était prêt à lui accorder une deuxième chance, à lui demander pardon.
Les eaux furieuses tentaient de l’éloigner de ce souffle rancunier, de cette orageuse voix bavant un fiel pernicieux.
Pourtant Percy savait que lorsqu’il atteindrait le cœur de ce tourbillon cauchemardesque qui l’enveloppait nuit après nuit, qui cherchait à le dévorer, à l’étouffer, il attendrait enfin la paix. C’était son seul espoir.
Il ne pouvait rien voir dans ces profondeurs, la pression de plus en plus forte sur ses poumons, l’air lui manquait, cette dernière goulée d’air qui avait fui entre les lèvres fines du vent.
Quand la vague s’enroula enfin autour du tourbillon celui-ci se mua petit à petit en légère ondée, les cris tonitruants se muèrent en plainte et les bras de Percy trouvèrent enfin le corps de celui qui l’avait trahi, celui qu’il avait haï et maudit. Celui dont le pardon viendrait.
C’est d’un baiser assuré, assoiffé, que les lèvres de Percy trouvèrent celles du noyé, partageant ce dernier souffle de vie. Un baiser salvateur, un baiser d’une brièveté éternelle.
Quand Percy ouvrit les yeux en cette nuit encore noire, ce fut un sourire aux lèvres et le souffle court. Ses mains tremblantes se posèrent sur ses lèvres gelées et ses joues prirent feu. Une légère brise entrait enfin par la fenêtre de sa chambre qu’il avait laissée ouverte dans l’espoir de respirer un peu en cette nuit de canicule. Il jura entendre un rire amusé l’accompagner. Un rire familier et frais.
Quand l’orage déchira le ciel, un reproche tonitruant et furieux, Percy sut que le rêve sibyllin s’était accompli.
Luke, murmura-t-il avant d’être englouti dans un autre sommeil sans rêve.
Le fils d’Hermès était de retour.
J'ai décidé de garder ce défi en français, cela fait trop longtemps que je n'ai pas réellement écrit en notre belle langue.
Alors, pour tous les francophones sur mon LJ, si vous avez des idées d'écritures à me proposer pour les jours qui viennent, je suis preneuse!
Allez, laissez-vous aller!
Laissez-moi un petit pairing, threesome, fandom, kink, prompt... N 'importe!
INSPIREZ-MOI!
♥
Comme je suis du genre masochiste et que je n'en ai jamais assez, j'ai décidé de relever le défi de lychee_ln qui proposait d'écrire cette semaine une ficlet par jour!
Forcément, je suis déjà en retard, vu que je n'ai rien posté hier...
Mais au moins ai-je une bonne excuse, que j'aurais préféré ne pas avoir...
J'ai été malade comme un chien -_- M'en serais bien passé!
Bref!
Me voilà et j'ai bien l'intention de rattraper mon retard et de m'y mettre activement aujourd'hui!
Alors pour commencer, une petite ficlet écrite pour miya_tenaka, qui participe également à ce défi!
Ma toute première fic sur Percy Jackson!
A contre-courant, Luke/Percy, PG-13
Encore ce même rêve.
Il pouvait sentir les vagues caresser sa peau, le silence envahir son esprit. Le fils de Poséidon se glissait plus profondément chaque nuit, s’enfonçant de plus en plus librement dans les abysses sombres, laissant les flots le bercer, cette mer nourricière l’apaiser, les bras de ce père le protéger.
Il était bien dans ce cocon d’eau, au sein de cet océan protecteur.
Pourtant, comme fut la nuit passée, comme le furent toutes les nuits précédentes, Percy savait que ce halo de paix se briserait sous peu sous l’assaut de vagues dévastatrices, dans le tumulte d’une mer enragée, sous les cris de l’assassiné.
Percy savait qu’il l’attendait, celui dont il avait ôté la vie sans le vouloir, celui qui s’était perdu dans le torrent de sa propre folie. Celui dont il avait coupé les ailes, le fils d’Hermès, s’était laissé emporter par les vagues destructrices de Poséidon, des vagues assassines, des vagues pécheresses et sans pitié.
Percy n’avait pas voulu cela. Il n’avait fait que combattre pour ses amis, pour ses idéaux. Et ceux-ci avaient fait de lui un meurtrier, ceux-ci l’avaient obligé à briser cet aigle glorieux.
Le raz-de-marée avait eu raison de la tempête.
Pourtant le vent n’avait pas trouvé la paix en cette eau qui aurait dû être salvatrice. Le vent, tumultueux, impétueux, provoquait tempête dans son esprit, tourbillon dans son cœur. Le vent cherchait à briser son embarcation, à le déchirer de part en part, à noyer l’être marin dans son propre élément.
Il pouvait entendre ses cris de colère, il les sentait vibrer dans sa chair.
Pourtant, il ne cherchait pas à remonter à la surface alors que son corps était balloté, alors que son être était malmené ; il voulait atteindre le cœur du tourbillon, il voulait tendre la main à celui dont les ailes avaient été déchiquetées pour avoir osé défier les dieux de l’Olympe. Lui était prêt à lui accorder une deuxième chance, à lui demander pardon.
Les eaux furieuses tentaient de l’éloigner de ce souffle rancunier, de cette orageuse voix bavant un fiel pernicieux.
Pourtant Percy savait que lorsqu’il atteindrait le cœur de ce tourbillon cauchemardesque qui l’enveloppait nuit après nuit, qui cherchait à le dévorer, à l’étouffer, il attendrait enfin la paix. C’était son seul espoir.
Il ne pouvait rien voir dans ces profondeurs, la pression de plus en plus forte sur ses poumons, l’air lui manquait, cette dernière goulée d’air qui avait fui entre les lèvres fines du vent.
Quand la vague s’enroula enfin autour du tourbillon celui-ci se mua petit à petit en légère ondée, les cris tonitruants se muèrent en plainte et les bras de Percy trouvèrent enfin le corps de celui qui l’avait trahi, celui qu’il avait haï et maudit. Celui dont le pardon viendrait.
C’est d’un baiser assuré, assoiffé, que les lèvres de Percy trouvèrent celles du noyé, partageant ce dernier souffle de vie. Un baiser salvateur, un baiser d’une brièveté éternelle.
Quand Percy ouvrit les yeux en cette nuit encore noire, ce fut un sourire aux lèvres et le souffle court. Ses mains tremblantes se posèrent sur ses lèvres gelées et ses joues prirent feu. Une légère brise entrait enfin par la fenêtre de sa chambre qu’il avait laissée ouverte dans l’espoir de respirer un peu en cette nuit de canicule. Il jura entendre un rire amusé l’accompagner. Un rire familier et frais.
Quand l’orage déchira le ciel, un reproche tonitruant et furieux, Percy sut que le rêve sibyllin s’était accompli.
Luke, murmura-t-il avant d’être englouti dans un autre sommeil sans rêve.
Le fils d’Hermès était de retour.
J'ai décidé de garder ce défi en français, cela fait trop longtemps que je n'ai pas réellement écrit en notre belle langue.
Alors, pour tous les francophones sur mon LJ, si vous avez des idées d'écritures à me proposer pour les jours qui viennent, je suis preneuse!
Allez, laissez-vous aller!
Laissez-moi un petit pairing, threesome, fandom, kink, prompt... N 'importe!
INSPIREZ-MOI!
♥