DRABBLES II

Nov 13, 2005 18:18

Re!!!^^

Allez, soyez sympas!!!
Dites-le moi que je suis productive en ce moment et que je mets fréquemment à jours mon journal!^^

Voici donc la suite des DRABBLES!!!
Celle-ci pour ma petite orpheelin!!!
Eh oui, j'en viens enfin à m'occuper du cas de ton beau taureau espagnol!!!^^
Olé!!!!

CORRIDA
(NIAK/SHURA)

Shura/Niak (Corrida)
(Saint Seiya + Original)

Shura était, comme à son habitude à une heure aussi matinale, dans le jardin de la Justice, qui se trouvait à la sortie est de leur demeure. Niak n’avait pas pour habitude de se lever si tôt, mais les doux rayons du soleil, qui étaient venus chatouiller ses longs cils soyeux, l’avaient lentement éveillée et elle s’était levée pour en suivre la douce caresse. Ses pas l’avaient donc menée en ce jardin, où les luxuriantes feuilles de vignes venaient titiller les hautes colonnes immaculées, qui s’élevaient tout autour du jardin et lui procurait une atmosphère plus douce et plus accueillante. A la saison venue, de cette riche verdure perleraient des diamants de raisin noir juteux et sucrés, qui seraient par la suite enrichis en donnant naissance à un vin doucereux et fort qui avait toujours réussi à monter à la tête de Niak. Un vin qu’elle aimait boire sans pouvoir se contrôler, connaissant pourtant le résultat inévitable, un mal de tête sans pareil au réveil.
Alors qu’elle laissait ses doigts errer entre les feuilles qui s’enroulaient, soyeuses, autour de ses poignets, un rayon de soleil plus puissant troubla sa vue momentanément. Elle ne put pourtant détourner les yeux de la source de cette lueur si puissante. Cet homme, dont elle partageait la couche chaque nuit depuis leur mariage, et qu’elle ne laissait pourtant pas approcher, se dressait devant elle de toute sa haute stature gracieuse. Elle le regardait danser sous ce soleil naissant, sa peau luisante sous l’effort de l’exercice, les perles de sueur qui adhéraient à sa peau comme un voile d’étoiles prenaient les teintes de la rosée. Elle voyait ces muscles athlétiques, si familiers et si étrangers à la fois, rouler langoureusement sous cette peau crémeuse. Les bras si puissants, coupant l’air en sifflements réguliers, faisant gonfler sa poitrine puissante, et cette merveilleuse chute de reins, qu’elle n’aurait jamais même pu suspecter, se terminait en de longues jambes nerveuses. Sa gorge se fit sèche.
Le seul vêtement, qui couvrait à peine le corps du chevalier, était ce pantalon court et moulant propre au toréador, dont les merveilleuses broderies ne pouvaient pas même égaler la magnificence de la sculpture de ces muscles ciselés. Les doigts de la jeune femme se refermèrent inconsciemment sur les feuilles de vigne qui lui restèrent au creux de la paume, devenue moite à présent. Le bruit, à peine audible, attira tout de même l’ouie fine du chevalier d’Or du Capricorne, et ce dernier posa instantanément des yeux flamboyants sur elle. Elle sentit un frisson lui parcourir l’échine.
Il ne l’avait jamais regardée ainsi.
Mais jamais ne l’avait-il vu si désirable. Elle portait encore sa nuisette pâle, dont les bretelles lui tombaient lascives sur les bras, qui laissait par ailleurs les rayons naissants et curieux du soleil rendre la transparence de ses maigres vêtements en valeur. De même que sa chevelure de blé, qu’elle ne portait pas encore en cheveux, et qui tombait en douce cascades sur ses épaules blanches et nues, semblait absorber toute la lumière de ce matin pour la refléter en doux diamants captant tout regard alentour. Celui de son époux n’y faisait pas exception. Ses traits s’étaient durcis, pourtant elle avait toujours cru son regard sérieux lors des entraînements inégalable, et ses yeux, deux charbons insondables, venaient de prendre feu. Elle ne savait plus quoi faire, son mari ne lui avait jamais fait aussi peur, elle avait les genoux qui tremblaient et elle menaçait de s’effondrer à tout instant. Pourtant, les battement de son cœur affolé lui criait de ne pas fuir. Elle ne pouvait pas. Elle n’oserait pas.
Le taureau venait d’entrer dans l’arène.
Elle le vit bouger. Il s’avançait à présent vers elle. Elle était devenu de pierre. Son regard était plus redoutable que celui de la méduse, et elle ne pouvait trouver la force de baiser ses yeux aigue-marine. Alors qu’il arrivait à sa hauteur et que son ombre la couvrait complètement, elle ne put que céder à la puissance que dégageait cet homme. Il la désirait depuis longtemps maintenant, mais jamais il ne lui avait imposé ses pulsions si viriles ; toutefois, entre ce dur pilier, recouvert de feuilles qui adoucissaient le contact, et ce corps puissant, au goût du soleil, elle se savait perdue. Quand sa bouche s’empara de ses lèvres frémissantes, elle ne put retenir plus longtemps les tremblements qui avaient saisit ses reins en feu, et c’est sans honte qu’elle laissa ses jambes furieuses et hâtives s’enrouler autour de la stature solide qu’était son Espagnol. La Corrida était ouverte.

Alors, heureuse, belle blonde?

BISOUS
BabyD!

[fanfic] - drabble/ficlet, [crossover], [prompts], [character] - shura/capricorn, [fandom-0] - [original story], [character-0] - original character, [fandom] - saint seiya

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