Et encore un lemon ^.^;;; Mais cette fois-ci, c'était un LL meutique... Par contre, vous n'aurez pas tooouuuus les commentaires qui parsèment normalement ce lemon XD Pour les voir, n'hésitez pas à aller visiter le site de
La Meute ^www^
Titre : Un amour de placard
Auteuse :
babel121 Source : Prince of tennis
Genre : PWP LEMON
Couple : OshitariAtobe
Disclaimer : Pas na moi ^.^
UN AMOUR DE PLACARD
- Oshitari, oublierais-tu où nous sommes ? Fit une voix profonde quelque peu haletante.
- bien sur que non, je peux même te dire que nous sommes dans ce que l'on peut appeler communément un placard à balais.
- Et tu peux m'expliquer ce que nous faisons dans ce placard à balais ?
- Ai-je vraiment besoin de te l'expliquer ou puis-je plutôt te le montrer par des gestes ? Lui susurra-t-il à l'oreille, une de ses mains glissant irrémédiablement sous le tissu de la chemise de son partenaire.
- Arrête ça ! Nous n'avons pas le temps pour ce genre de choses maintenant, répliqua le receveur de caresses d'un ton se voulant décidé mais dont l'effet se vu gâcher par le petit couinement qui suivit les paroles quand la main atteignit un des tétons et le pinça légèrement.
- Bien sûr que si nous avons le temps, nos cours ne commencent que dans une heure, fit-il avant de prendre une moue de réflexion. Quoique, tu n'as pas tord, cela risque de faire un peu juste.
- Oshitari ! S'exclama son ami. Ce n'est pas ce que je voulais dire, tu le sais très bien. Nous aurons tout le temps de faire ce genre de choses plus tard, chez moi. Alors sors-nous de ce trou à rats indigne de ma personne !
- Tu sais que tu n'es pas drôle quand tu réagis comme cela, Keigo. Je suis sûr que Muhaki apprécierait ce genre d'endroit, lui.
- Oserais-tu me comparer à ce singe bondissant !?!
- Jamais je n'oserais cela, tu le sais bien. Je disais juste qu'il n'aurait pas hésité à dire oui s'il s'était trouvé à ta place...
- Tu ne m'auras pas avec ce genre d'arguments enfantins, Yuushi.
- Oooh, aurais-tu enfin appris mon prénom ? Sourit le prodige de Hyotei de son sourire le plus amusé.
Atobe atteignit une belle couleur cerise quand il se rendit compte de ce qui lui avait échappé.
- Je ne vois pas pourquoi je ne connaîtrais pas ton prénom, après tout, nous sommes... amants, n'est-ce pas ? Essaya-t-il de se rattraper tant bien que mal.
- Mais bien sûr que nous le sommes. Je vais d'ailleurs te le prouver à nouveau puisque tu sembles encore avoir des doutes sur cela, ajouta-t-il en poussant son capitaine contre le mur et en se collant contre lui le plus possible, ce qui n'était pas dur vu l'étroitesse de l'endroit où ils se trouvaient.
- Oshitari, je t'ai déjà dit qu...
Il ne put continuer sa phrase, le prodige s'étant emparé de ses lèvres par les siennes et l'embrassant fougueusement.
Toutes idées de résistances furent chassées de son esprit et ce fut avec plaisir qu'il accueillit la langue de son partenaire quand celle-ci glissa contre ses lèvres pour demander
Une partie de son esprit lui rappela qu'il était sensé batailler pour la dominance du baiser, ne serait-ce qu'un minimum, par honneur, mais le plaisir qu'il prenait à se laisser aller complètement dans l'étreinte d'Oshitari supplanta totalement cette petite voix et il se détendit entièrement, laissant le soin à son amant de le surprendre à l'aide de nouvelles caresses buccales.
Une vague de chaleur le submergea quand les mains d'Oshitari passèrent à nouveau sous sa chemise et caressèrent son abdomen et sa poitrine, glissant amoureusement contre la peau douce, redessinant les muscles finement ciselés.
Le brun continuait l'exploration de ce corps qu'il connaissait déjà par cœur, s'amusant des gémissements et petits cris, que leur baiser étouffait, et des mouvements instinctifs des muscles qu'il titillait de ses doigts agiles.
Rompant le baiser, il plongea son visage dans le cou de Keigo et y embrassa la peau fragile, et surtout sensible, qui recouvrait la jugulaire.
Tel un vampire jouant avec sa proie, il la mordilla doucement, arrachant des couinements de désirs à son partenaire qui lui ravirent l'oreille.
Submergé par le plaisir, Atobe ne se rendait pas compte des sons qu'il faisait et ne pouvait que s'agripper à la chemise de son amant, aussi désespérément qu'un noyé se tenait à la bouée assurant sa survie.
Un a un, Oshitari déboutonna la chemise immaculée qui faisait encore barrage entre lui et la peau laiteuse de son partenaire.
A chaque bouton enlevé, sa bouche arpentait de sa langue un pan de plus de la poitrine imberbe et musclée de son capitaine. Il s'attarda sur les tétons dressés, les mordillant délicatement alors que ses mains glissèrent jusqu'à la ceinture du pantalon qu'elles enlevèrent adroitement.
- A... Attends ! Fit Atobe en repoussant son assaillant par les épaules.
- Qu'y a-t-il ? Répondit son partenaire en levant un sourcil surpris.
Sans lui répondre, le capitaine commença à déboutonner à son tour la chemise encore fermée qui les séparait.
- Il semblerait que tu aies changé d'avis finalement, murmura Oshitari avec son éternel sourire narquois, satisfait d'être arrivé à ses fins.
- Tais-toi et embrasse-moi, répliqua-t-il en passant ses mains le long du dos musclé de son coéquipier.
- Oui buchou, sourit Yuushi avant d'accomplir sa mission et de poser ses lèvres sur les siennes.
Lentement, de façon suave, il mêla sa langue à celle de son amant qui se blottit contre son corps du plus qu'il le pouvait.
Les peaux de leurs torses mis à nu frottaient agréablement l'une contre l'autre, créant de longs frissons qui remontaient le long de leurs colonnes vertébrales malgré la chaleur qui les étreignait.
Ils pouvaient chacun sentir l'érection de l'autre qui frôlait la leur à travers le tissu de leur pantalon.
Alors que Keigo caressait le dos de son amant, ses mains glissant sur les omoplates et courant le long des bosses de la colonne vertébrale, ses doigts allant jusqu'à se perdre à la limite de la ceinture, jouant à passer sous celle-ci, titillant son partenaire en n'y allant jamais franchement, celui-ci passa une de ses mains contre son flanc droit, caressant la peau douce alors que l'autre ouvrit le pantalon et s'y insinua pour aller caresser la virilité tendue.
Les mains du châtain se crispèrent dans son dos, ses ongles s'enfonçant dans la peau tendre des reins.
La douleur ne gêna pas Oshitari, au contraire, elle attisa ses sens et le fit accélérer le mouvement sur le membre de son amant, alternant les va-et-vients avec des pressions inconstantes qui rendaient son partenaire fou de désir.
Atobe se perdait complètement dans les sensations que le baiser et les mains de Yuushi lui apportaient, ses doigts plantés dans le dos de son coéquipier étant son seul lien avec la réalité, lui rappelant la personne qui l'envoûtait de ses charmes, qui lui appartenait comme il lui appartenait.
La main experte d'Oshitari finit par lui apporter une telle jouissance qui le fit se cambrer et cogner le haut de son dos contre le mur froid derrière lui, lui apportant un contraste saisissant avec la chaleur qui semblait lui couler dans les veines.
Il finit par reposer son dos entier contre le mur, son visage trouvant naturellement sa place dans le cou de son amant, ses mains se reposant contre ses hanches et caressant doucement la peau maltraitée du bout des doigts.
Le tensaï de Hyotei l'enlaça de ses bras, en passant un entre le mur et le dos chaud de son capitaine, faisant glisser l'autre le long du corps de son partenaire jusqu'à ce qu'il le soutienne légèrement de par en dessous de la cuisse.
Ils restèrent ainsi un moment avant qu'Atobe ne se remette assez du contre-coup du plaisir pour sentir contre lui l'érection lancinante de son coéquipier frottait contre sa hanche, toujours enveloppée de la gangue de tissu du pantalon.
Il souleva légèrement sa cuisse qui était soutenu par la main d'Oshitari et entoura la jambe de son amant de la sienne, pressant le membre dressé contre le sien qui ne tardait pas à reprendre le même état.
Oshitari lui sourit de son sourire habituel, que l'on pouvait largement qualifier de pervers et qui montrait qu'il avait une idée derrière la tête. Loin de s'en méfier pour une fois, Keigo lui rendit un sourire comparable, pressé de savoir ce que son partenaire avait bien pu trouver pour pimenter un peu plus ce moment.
Enlevant sa ceinture lentement, le brun retira à son tour son pantalon et sous-vêtement, libérant son sexe tendu.
Il se rapprocha ensuite de son amant jusqu'à ce que leurs corps soient le plus collés possible et sans le prévenir, l'attrapa à la taille et le souleva légèrement.
Comprenant immédiatement le mouvement, Atobe passa rapidement ses deux jambes autour de ses hanches et les serra de façon à ne pas glisser, entourant aussi le cou de son partenaire de ses bras pour s'assurer une meilleure stabilité.
Yuushi fit quelques pas vers l'avant, de façon à ce que le dos du châtain soit à nouveau posé contre le mur et que le poids qu'il devait porter soit moindre.
De par leurs positions, leurs deux virilités frottaient l'une contre l'autre, attisant leurs nerfs par vagues de chaleur mêlée de plaisir.
Oshitari soutenait les cuisses de son amant pour ne pas le laisser tomber et le calla un peu mieux de façon à pouvoir glisser une de ses mains jusqu'à ses fesses.
Il introduisit d'abord un doigt en lui, commençant un petit mouvement de va-et-vient de ses hanches, permettant un meilleur frottement de leurs sexes l'un contre l'autre, faisant oublier à son amant la douleur de la pénétration.
Après l'avoir proprement préparé, il retira ses doigts et, le soulevant un peu plus pour avoir meilleur accès, il le pénétra doucement, profitant pleinement des sensations du changement de pression autour de son sexe.
Quand il fut entièrement en lui, il stoppa un moment pour s'habituer aux nouvelles sensibilités que cette position qu'ils n'avaient encore jamais essayée apportait.
Lorsque Oshitari commença à se mettre en mouvement, Atobe crispa ses bras contre sa nuque, cette posture permettant à son amant d'atteindre presque immédiatement son point sensible.
Rapidement, leur rythme s'accéléra, le châtain remuant du bassin en rythme avec les poussées de son amant.
Ils s'embrassèrent sauvagement, emportés par la passion qui les traversait tous deux, leurs langues bataillant violemment l'une contre l'autre et explorant les bouches qu'elles connaissaient déjà par cœur, alors que leurs corps semblaient fusionner en un seul et même brasier de jouissance.
Leurs corps couverts de sueur glissaient l'un contre l'autre en un rythme rapide qui les mena bientôt au bout de leur résistance.
Le châtain se libéra le premier, vite suivit de son amant qui ne put résister quand les muscles internes de celui-ci se contractèrent plus fortement sous le coup du plaisir.
Ils s'écroulèrent l'un sur l'autre quand leurs muscles se relâchèrent brusquement après tant d'effort.
Keigo s'accrochant toujours au cou de Yuushi, tous deux haletaient fortement, l'effort ayant été violent mais la récompense de tout cela ayant été largement à la hauteur.
Ils restèrent ainsi un moment sans bouger, récupérant un minimum de force avant d'essayer de se relever, sachant pertinemment que leurs jambes n'auraient pas supporté leur poids s'ils essayaient immédiatement.
Quand ils se sentirent prêts, ils se relevèrent difficilement et s'aidèrent l'un l'autre à s'habiller, prodiguant quelques caresses quand l'occasion se présentait.
Une fois présentables, ils ressortirent de leur placard à balais et se dirigèrent vers leur prochaine salle de cours.
Un oeil attentif aurait pu remarquer qu'ils avaient tous deux quelques difficultés à marcher.
**********
A la fin des cours, l'équipe de Hyotei se réunit pour leur entraînement quotidien.
- Cours A, double, Oshitari-Muhaki contre Ohtori-Shishido.
- Hai buchou, répondirent en cœur les joueurs.
Ils se déployèrent sur le court et commencèrent à jouer.
Immédiatement, Gakuto remarqua que quelque chose n'allait pas avec son partenaire de double...
Il semblait souffrir d'une certaine faiblesse au niveau des cuisses, faiblesse qui ne fit que s'accentuer au cours du match jusqu'à ce que les jambes du tensaï ne flanchent et qu'il ne s'écroule à terre.
Ohtori se précipita vers le filet pour voir ce que son ami avait.
- Oshitari-san, daijobou ?
- Oui, oui, tout va bien, le rassura-t-il en se relevant.
Gakuto ne pouvait décemment pas laisser passer une telle chance d'embarrasser son coéquipier. Ce genre d'occasion était si rare avec lui.
- Il va parfaitement bien, il a juste sûrement du trop jouer avec Atobe, fit-il en accompagnant son propos d'un clin d’œil et d'un sourire plus que suggestifs.
- Oh mais c'est génial ça si Oshitari-san s'entraîne avec Atobe-san ! S'écria Ohtori avec un grand sourire tout innocent.
Muhaki dévisagea son ami, se demandant comment quelqu'un d'aussi naïf que lui pouvait encore exister sur terre, avant de se mettre à pouffer de rire.
Ohtori se tourna vers son partenaire de double avec un air interrogatif, cherchant à comprendre ce qu'il avait pu dire de si drôle.
- Je t'expliquerais plus tard... Beaucoup plus tard, lui répondit Shishido en poussant un gros soupir presque désespéré alors que, de l'autre côté du filet, Oshitari massait doucement ses cuisses endolories et que Gakuto se roulait finalement à terre de rire.
FIN !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! XD