Fics de Nowel...

Dec 29, 2009 23:42

Cette année, j'ai vraiment bien peu écrit... Même pour Nowel =w= Et en plus, je ne les ai même pas postée à temps =w= Enfin bon, les voilà quand même XD;;;;

Pour Angie - Originale - Rain/Sun

Sun se demandait encore comment il avait fini ainsi, main dans la main avec ce petit être qui minaudait à chacun de ses pas. Rain était si fier d’avoir réussi à ‘mater’ un tel démon qu’il l’emmenait partout, pour la plus grande désapprobation dudit démon. Qui d’ailleurs n’avait pas du tout été maté, quoique puisse en penser l’humain. Il ne le suivait que parce qu’il le désirait bien, il pouvait très bien se tirer du jour au lendemain si Rain allait trop loin - ce qui n’était pas facile vu tout ce que Sun avait déjà vécu avec Dalzell, mais Rain se débrouillait souvent très bien pour ne pas être loin des limites de son démon voire même les dépasser, mais juste assez pour ne pas le faire fuir. Pour être franc, la seule chose qui condamnait Sun à rester aux côtés de Rain était l’idée tout à fait fondée que son départ dérangerait à peine l’humain qui se trouverait aussitôt de nouveaux jouets. Et Sun n’était pas du genre à accepter de se faire remplacer aussi facilement.
C’est pourquoi il se retrouvait à accéder aux désirs de son humain même aux plus farfelus. Il avait juste dû se rendre à l’évidence que ‘farfelu’ voulait dire ‘normal’ chez Rain. Dalzell l’avait préparé à ce genre de caractère mais cela ne voulait pas dire que se balader en pleine rue avec un Rain habillé d’une jupe si courte qu’elle mériterait le nom de ceinture et d’un haut à peine plus couvert, accompagné d’un blouson en fourrure robe bonbon, lui faisait plaisir. Les regards qui se posaient sur l’humain lui donnaient soit envie de tordre des cous ou de prendre Rain pour le planquer dans son propre blouson de cuir ; vu la carrure de l’humain, ceci le recouvrerait sûrement entièrement.

Il grogna quand Rain entra dans une nouvelle boutique de fringues. Boutique voulait dire espace restreint et espace restreint voulait dire mains baladeuses. Et Rain n’était pas du genre à les repousser, bien au contraire. Sun ne savait pas si l’humain appréciait vraiment cela ou si c’était juste pour le rendre jaloux. Connaissant Rain, ce devait être les deux… Faire d’une pierre deux coups (voire trois ou plus) était habituel pour ce petit génie. Avec cette apparence, il n’était pas rare que les gens, Sun le premier, le sous-estime ou oublie que dans ce crane se trouvait un des cerveaux les plus intelligents et les plus importants de leur société. Mais Rain ne manquait pas d’occasion de le rappeler au démon en organisant les plans les plus alambiqués possibles. Le résultat final était le plus souvent Sun et lui en train de faire l’amour dans des coins généralement inhabituels mais Sun pouvait à chaque fois se rendre compte qu’il avait été manipulé plus ou moins contre son gré. Il avait fini par comprendre à quels moments Rain tramait quelque chose. Tout le temps. Il n’y avait qu’au moment de l’extase que l’humain ne complotait pas, et encore, Sun suspectait parfois que Rain avait même des stratégies pour augmenter son plaisir.
Sun était un général, un démon parmi les plus puissants, et cela le dérangeait encore parfois d’être lié avec une crevette pareille. Mais il savait aussi se rendre compte que derrière ce manque de force se trouvait une puissance intellectuelle supérieure. Même si les buts de celle-ci étaient bien obscurs et souvent matériels.

Il suivait Rain comme son ombre, commentant les choix de vêtements même s’il savait que son avis n’avait que peu d’impact sur les achats finaux. Il écrasa également de nombreux pieds et poignets. L’attrait de Rain était-il si fort que ces crétins ne se rendaient pas compte qu’un démon physiquement imposant le suivait partout ? Sun faisait donc bien en sorte qu’ils ne l’oublient jamais, voire même qu’ils aient une marque leur prouvant leur bêtise, cicatrice, brûlure, tout était bon pour leur faire mal et passer sa frustration.
Vint le moment des essayages… Sun attendait impatiemment autant qu’il redoutait ce moment. Cela voulait dire qu’ils sortiraient bientôt mais aussi qu’ils s’approchaient des cabines d’essayage. Bien des vendeuses et vendeurs avaient été traumatisés par Rain. D’autres avaient finis par le connaître (plus ou moins physiquement) et lui avaient réservé des cabines spécifiques, un peu à l’écart des autres clients pour ne pas les faire fuir.
Rain fut étonnement sage cette fois-ci, demandant même à Sun de ne pas entrer dans la cabine. A croire qu’il avait eu assez de plaisir avec leur séance jacuzzi avant de sortir, ou alors, il désirait réellement de nouveaux habits pour une fois. Il flirta quand même une dernière fois avec la vendeuse à la caisse avant de sortir, laissant Sun porter ses nombreux sacs. Celui-ci râla, plus par principe que vraiment gêné par le poids des paquets, et Rain stoppa devant lui et posa une main sur la poitrine du démon, un sourire espiègle sur les lèvres.

« Si tu te plains maintenant, je ne ferais pas ce que j’avais prévu. »

L’air peu convaincu de Sun le fit rire avant d’ajouter.

« Un défilé juste pour toi… Mais si tu n’en veux pas, tu n’as qu’à poser tout ça par terre et on passera à autre chose. »

Il se retourna avec un mouvement aguicheur des hanches, dévoilant juste assez pour attirer le regard de Sun. Celui-ci ne dit pas un mot de plus et ne posa pas les sacs, témoignant de sa réponse implicite.

« Bien. Rentrons donc à la maison alors. » Conclut Rain avec un petit rire.

Pour Kaya - Resident Evil - Leon/Claire

Il serait dit qu’ils ne se rencontreraient jamais dans des circonstances normales.

La main qui se posa sur l’épaule de Leon était décharnée, l’index n’était plus qu’os luisants et tendons. La prise était forte et il savait qu’il aurait du mal à s’en défaire, mais il pouvait faire confiance à celle qui était trop souvent sa coéquipière par défaut.

La balle qui fit exploser la tête du zombie ne le frôla pas. Il réagit aussitôt et, après une roulade quasi-artistique, déclencha un carnage organisé qui fit tomber à terre les zombies restants dans la pièce.
Il se redressa, toujours sur ses gardes, et jeta un coup d’œil rapide tout autour. Ils avaient nettoyé la pièce, il ne restait plus que des flaques de sang et des morceaux de corps tressautant au sol.

Leon se tourna et eut un micro-sourire de voir Claire non blessée. Il s’avança vers elle et elle lui sourit en rangeant son arme. Elle était forte, capable de se débrouiller seule en toutes circonstances. C’était une des choses qu’il aimait chez elle, même si son complexe du chevalier servant avait un peu de mal à l’accepter.

Il se souvenait encore de leur première rencontre, son premier jour à Racoon city. Ils s’étaient rencontrés dans la violence et les zombies. Comme à chaque fois qu’ils se voyaient. Il fallait croire que le destin avait tout fait pour les rapprocher. Et pourtant ils s’étaient séparés après chaque rencontre, vivant leurs vies opposées, lui mercenaire, elle partisante de la vérité et la paix. Et pourtant, dès qu’ils se retrouvaient, on pouvait sentir combien leurs âmes étaient à l’unisson, combien ils se faisaient confiance et savaient comment l’autre allait réagir. Ils n’avaient presque pas de mots à s’échanger, juste un geste, un cri et ils réagissaient en harmonie, se protégeant l’un l’autre et sauvant des vies.

Et pourtant, même s’il savait qu’il ressentait quelque chose de spécial pour elle, il ne pouvait pas se l’avouer, lui avouer. Car elle était forte et indépendante, car elle savait le remettre à sa place. Elle n’avait pas besoin d’être protégée et, même s’il lui faisait confiance, même si elle lui faisait entièrement confiance aussi, il savait que si les choses changeaient entre eux, il aurait peur. Il ferait tout pour la protéger, pour ne jamais la perdre.

Et cela romprait l’équilibre fragile entre eux.

Il avait eu des conquêtes, plus ou moins réussies, mais jamais il n’aurait avec elles la relation qu’il a avec Claire. C’était spécial et si précieux qu’ils n’osaient pas y toucher.

Ils espéraient qu’un monde libéré de tout ces dangers naisse, mais après les zombies, qui sait ce qui pourrait arriver de pire. Si tout cela disparaissait, peut-être qu’il lui déclarerait sa flamme. Peut-être qu’elle le ferait.

Peut-être plus tard, peut-être jamais…

Pour Kyni - Assassin's Creed 2 - Leonardo/Ezio - Chute libre

Il ne l’avait vu qu’une fois, et il n’était pas sûr d’y avoir réellement assisté ou d’avoir rêvé les yeux ouverts. Après tout, il était tard et il avait travaillé toute la journée sur un projet compliqué.
Mais le mal était fait : la fine silhouette, les bras écartés, la cape ondoyante glissant élégamment dans l’air étaient gravés dans son esprit. Il voyait encore en fermant les yeux, comme si les images étaient projetées sur ses paupières, le mouvement souple de la cape, la tension frémissante dans les bras, la grâce sensuelle de la chute. Il pouvait aussi entendre le cri de l’aigle, oiseau rare, qui ponctua ce saut, comme prouvant l’acceptation de cet homme fou par la nature elle-même.
Depuis ce jour, Leonardo de Vinci en était persuadé. L’homme, cet homme pouvait voler, il le faisait déjà.

Pour Kyni - Originale - Attis/Sitta - Froid

Le froid leur liait les membres, mieux qu’aucune corde n’aurait pu faire, mais ni l’un ni l’autre ne désirait l’avouer. Ils étaient aussi têtu l’un que l’autre, ce qui voulait dire beaucoup. Ils marchaient côte à côte sur la longue route bétonnée, l’avenue principale de cette toute petite ville.

Sitta s’arrêta subitement, surprenant son frère qui perdit ainsi l’abri contre le vent glacial qu’il lui procurait à sa droite.

« Qu’est-ce que tu fais encore ? »
« J’en ai marre, j’arrête. »

Et sur ces paroles radicales, Sitta s’assit sur le bitume. Le froid venant du sol remonta aussitôt dans tout son corps à partir de ses fesses mais, à part un frisson qui le parcourut, il parvint à garder un air boudeur.

« Tu es fou. Tu vas mourir si tu restes ici. »
« Et alors ? On aura beau marcher, on risque aussi de mourir où qu’on aille. »
« Moins que si tu joues les cibles au milieu de nulle part ! »
« Merde ! On sait même pas ce qu’on fait là ! » Il posa ses mains en porte-voix autour de sa bouche et se mit à crier. « Eh oh ! Les monstres ! Venez me manger ! »

Attis lança des regards effrayés à ses alentours.

« Espèce d’imbécile ! »

Sa peur s’accentua quand un hurlement lointain se fit entendre. On aurait dit le cri d’un loup mais beaucoup plus grave, beaucoup plus guttural, beaucoup plus effrayant.
Sitta se tut aussitôt et se mit à observer également autour de lui.

« Si tu veux mourir, attends que je sois loin. »

Sans plus attendre, Attis tourna le dos et accéléra le pas pour s’éloigner de son frère. Sitta resta au sol et le froid qui l’étreignit était encore plus vif qu’au début. Il regarda la silhouette de son jumeau qui se perdait peu à peu dans le brouillard et un nouveau long frisson naquit dans le creux de son dos pour se répandre dans tout son corps. Celui-ci ne venait pas seulement du froid de l’air ou du sol mais surtout du manque qui s’empara de lui. Le froid ne venait plus seulement de son environnement mais aussi du plus profond de lui, du cœur de sa poitrine pour se répandre jusqu’au bout de ses orteils. Le hurlement reprit, plus proche, plus fort, plus terrifiant. L’ancien modèle se releva aussitôt et se mit à courir dans la direction prise par son frère.

« Attis ! Attis ! »

Il ne voyait plus la silhouette familière de son frère et la panique s’empara de lui. Là encore, ses émotions se traduisirent par une sensation glaciale représentant sa peur et le sentiment d’abandon qui le terrifiait. Les battements de son cœur s’accélérèrent, aussi bien à cause de la course que de la panique qui s’emparait de lui.

Enfin, il le reconnut.

Sans réfléchir, il s’élança vers la silhouette de son frère et l’enlaça de dos dès qu’il fut à portée. Ceci arracha un cri d’effroi à Attis qui se tut quand il reconnut les bras de son jumeau.

« Sitta ? » Fit-il d’une voix peu confiante, comme s’il craignait tomber sur le cadavre vivant de son frère.
« Ne m’abandonne pas à nouveau… »

Ce ne fut qu’un murmure étouffé contre son épaule mais Attis comprit les sentiments de Sitta et sourit tristement.

« Arrête de faire des caprices alors. »
« Ce ne serait plus moi si j’arrêtais. »

Ceci fit grogner Attis malgré le sourire sur son visage.

« Quand est-ce que tu vas grandir ? »

Le visage de Sitta sortit de l’épaule et lui répondit en souriant.

« Quand tu arrêtera d’être vieux. »

Attis se dégagea de l’étreinte de son frère et accéléra le pas.

« Attends-moi ! »
« Arrête de faire l’imbécile et marche ! »
« A vos ordres, partenaire. »

Attis grogna de nouveau au surnom mais laissa passer ; Sitta était un cas désespéré.
Ils reprirent leur chemin côte à côte comme au début de leur marche, vers un but inconnu mais commun.
Sitta osa passer sa main autour de celle de son frère et attendit sa réaction. Quand les doigts d’Attis se mêlèrent aux siens, il eut un sourire éclatant et se sentit prêt à affronter cette brume et tous les monstres qu’elle pouvait accueillir.
Il n’était plus seul dans ce monde hostile, ce qu’il ‘aurait jamais pu dire des années auparavant…

( Pour Missy - Phenomena - Maldwyn/Hyun )

originale, assassin's creed, phenomena, nowel, fanfics, drabble

Previous post Next post
Up