Afin de faciliter la lecture et de faire naitre des envies de nouveaux bourgeons, vous trouverez ci-dessous la compilation d'une première histoire issue du défi "
l'Arbre à drabble dont vous êtes le jardinier".
Cette entrée sera mise à jour à chaque ajout d'un nouveau drabble par vos GO modos préférées.
Nous vous demandons de continuer à poster vos suites dans le
post de départ du défi.
En revanche, vos commentaires, fleurs, bonbons, offrades voire suggestions concernant l'histoire sont plus que bienvenus dans les commentaires de cette entrée.
Si vous avez participé à la rédaction de cette histoire, n'hésitez pas à tracker ce post pour recevoir les commentaires de vos gentils lecteurs !
Ce préambule posé, place à l'histoire !
Défi : L'arbre à drabble dont vous êtes le jardinier
Auteurs (dans l'ordre) :
ys_melmoth ,
jufachlo ,
ys_melmoth ,
ally_ashes ,
felisoph ,
Disclaimer : Les personnages appartiennent à l'heureuse JKR. Les situations et les péripéties appartiennent aux auteurs respectifs
Rating (susceptible d'être modifié selon la tournure des évènements) : G
Personnages : Regulus, Sirius
Longueur : 5 drabbles
Ce couloir est d’une longueur absurde -quasi inhumaine, à l’échelle de cette trop vaste école.
Regulus avance sans un bruit, nimbé d’un silencio qui étouffe le claquement froid des chaussures sur la pierre, le bruissement de sa cape aussi noire que l’ombre dans laquelle il se faufile… jusqu’aux battements de son cœur qui semblent résonner follement à ses propres oreilles malgré tous ses efforts de maîtrise.
Ses doigts le conduisent, frôlant le mur, suivant les aspérités de la pierre, comptant les portes de bois sculpté. Il y est presque…
Puis soudain, un bruit de course, juste derrière lui, l’immobilise.
*
- Hey, vu !
Le cri de Sirius résonne dans le couloir. Encore trois pas, une glissade, et il se plante face à son frère avec un air très fier de lui.
Regulus est consterné.
- Chut. Je n’ai aucune envie d’être surpris à violer le couvre feu… encore moins avec un Gryffondor… et encore moins avec toi.
- un : Tous les profs sont en réunion au sommet chez Dumbledore. Les elfes ont préparé des petits fours. On a au moins deux heures devant nous. Et deux : si tu ne tiens aussi peu à ma présence, pourquoi m’as tu demandé de te rejoindre, alors ?
*
- Un, Rusard et son infection sur pattes, à ton avis, ils dégustent aussi des petits fours ? Deux, certainement pas pour faire l’imbécile au milieu d’un couloir. Viens plutôt par ici.
Regulus tourne les talons, vers la salle abandonnée qu’il avait établie comme lieu de rendez-vous. Son frère, évidemment, renâcle.
L’autre n’a pas d’ordres à lui donner, et il est bien trop timoré, ce n’est pas ce cracmol et son chaton qui vont l’impressionner, et qu’est-ce qu’il a à lui dire, d’abord, qui ne puisse…
Puis la curiosité l’emporte, et il se faufile derrière la silhouette qui vient de disparaitre dans l’embrasure d’une porte.
*
Regulus se tient au milieu de la pièce. L’arpente plutôt, de long en large, à grands pas nerveux. Il jette de temps à autre un coup d’œil à Sirius, qui commence à se lasser de ce comportement bizarre et à regretter de ne pas avoir profiter de la quiétude du château pour visiter la cuisine.
Il s’apprête à partir lorsque Régulus s’arrête net, prend une grande inspiration, et se tourne vers lui.
- Dans un mois ce sera Noël. Tu vas dire à Mère que tu vas le passer avec tes amis, ici. Tu vas lui dire que tu ne reviendras plus jamais à la maison.
Il est fou. Ou c’est une blague. Ou un pari perdu.
- Mais bien sûr… Je n’apprécie pas la vieille chouette, mais de là à partir… Et puis je suis ton aîné, arrête de me dire ce que je dois faire !
Regulus secoue la tête : le temps leur manque pour une joute verbale, il faut passer aux choses sérieuses.
- « Accio prophétie ».
Une boule de verre s’envole du dessus d’une armoire pour s’arrêter exactement entre les deux frères. Un geste de Regulus et la sphère semble s’embraser…
*
Une étrange flamme verte s'enroule autour du globe, nimbant les deux silhouettes d'une lueur maladive, ourlant les angles si semblables de leurs visages. D'un même mouvement fasciné, les deux têtes se rapprochent, presque à se toucher.
La flamme s'atténue. La sphère se fait transucide. Des flashs se succèdent. Un diner d'apparat à la table des Black. Toute la famille réunie dans une ambiance tendue. Le regard de Sirius vers sa mère qui l'humilie devant l'assemblée. La flamme de folie brute. La baguette qui s'élève. Walburga qui s'effondre. Les Aurors. Azkaban.
Aussi subitement qu'elle s'est animée, la sphère redevient une vulgaire boule de verre inerte qui tombe au sol dans un bruit mat. Regulus relève les yeux vers son ainé. Sirius semble statufié à cela prêt qu'il a également l'air prêt à rendre son dîner.
Regulus souffle doucement :
- "Tu comprends maintenant ?"
Cette petite phrase tire Sirius de son hébétude.
- "Par les couilles racornies de Merlin, qu'est-ce que c'est que cette connerie ?!"
A SUIVRE
Vous souhaitez vous lancer et apporter votre pierre à l'édifice ?
N'hésitez pas et rendez vous à la suite du dernier drabble de l'histoire :
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