8e défi : L'arbre à drabbles dont vous êtes le jardinier

Sep 08, 2009 14:29


Pour aider à faire passer la pillule de la Rentrée, pour certains un peu indigeste, autant que pour distraire ceux qui ne Rentrent pas encore ou ne sont pas Sortis - est lancé aujourd'hui le premier défi collectif de la communauté.

Un arbre à drabbles, donc, conçu comme une suite de textes.

Le principe : Un drabble de départ, que vous trouverez à ( Read more... )

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J'ai pas pu résister, c'est bien comme ça qu'on fait ??? taraxacumoff September 9 2009, 12:14:50 UTC

Quelqu’un, à cette heure là, veut dire un Professeur qui n’arrive pas à dormir.
Ou pire : son frère et sa bande de hooligans gryffondors.
Etre pris par un enseignant est une chose, être surpris par son frère dans ce qui doit être sa revanche éclatante est impossible. Regulus saisit la poignée et se glisse rapidement hors du couloir. Il colle l’oreille au bois, satisfait d’entendre les pas le dépasser, décroitre, s’en aller.
Un léger bruit plaintif lui fait cependant tourner la tête, et un hoquet de stupéfaction lui échappe, quand il découvre qu’il n’est pas seul dans la pièce…

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C'est bien comme ça qu'on fait, oui, oui ^^ Ne résiste surtout pas ! ys_melmoth September 9 2009, 13:23:04 UTC
Quelques mètres plus loin, ses yeux brillant d'un éclat presque inquiétant dans la pénombre, un grand chien noir le regarde.
Immobile, ni amical ni hostile, comme dans l'expectative. Comme conscient de l'incongruité de sa présence, dans cette école, ici et à cette heure.

Regulus hésite un instant... secoue la tête : sa vengeance l'attend, il n'a pas de temps à perdre.
Il s'apprête à repartir lorsque la grosse tête noire s'incline, sur un nouveau gémissement. Clairement douloureux.
A bien y regarder, la position du cabot est bizarre, sa patte avant droite formant un angle improbable avec le reste de son corps...

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Suite 1.1.1 felisoph September 15 2009, 06:07:39 UTC
Il n'est pas un grand amoureux des bêtes : les cours des Soins aux Créatures Magiques l'ennuient : pas assez noble comme discipline. Mais cette bestiole a quelque chose de... Le terme qui surgit est "familier"... Ridicule.

Sa voix résonne dans la pièce vide tandis qu'il s'approche de l'animal :
"Je ne peux rien faire ! Il faudrait que je t'emmène voir un prof mais ça révèlerait ma présence. Et ça, c'est hors de question. Tu as une bonne tête, Vieux, mais c'est non."

Regulus se redresse. Le chien pose la tête sur ses pattes et pousse un grand soupir résigné.

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Suite 1.1.1.1 tama_abi September 15 2009, 15:33:07 UTC
Quoiqu'un peu gêné (gêné ? à cause d'un chien ? Quelle idée !) par cette réaction si... humaine, Regulus retourne vers la porte, colle son oreille au montant de bois et, une demi-minute plus tard, se décide à l'ouvrir avec toutes les précautions du monde.

Il jette un dernier coup d'oeil à l'animal puis s'engouffre à nouveau dans le couloir sombre. Sa lettre ne peut pas attendre.

Mais le regard un peu jaune, comme empli d'un "de toute façon, je n'attendais rien de plus de ta part", lui reste sur le cœur. Il y retournerait après la volière... peut-être.

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Re: Suite 1.1.1.1.1 felisoph September 27 2009, 19:51:54 UTC
Il file, silencieux et rapide. Il ne peut s’empêcher de s’interroger sur la présence du canidé dans cette pièce. Comment a-t-il pu entrer ? A qui appartient-il ? Est-il gravement blessé ? Il finit par secoué la tête, agacé de ne pas réussir à reléguer cette rencontrer fortuite au fond de sa tête. Il parvient enfin à la volière. Sa main se crispe sur le parchemin glissé dans sa poche. Il hésite. Doit-il livrer ces informations patiemment glanées dans la bibliothèque de Poudlard, tous ces secrets révélés dont il sait trop bien l’usage qu’on pourrait en faire. Tous ces plans des souterrains, ces portes dérobées, ces mots de passe… Il soupire et s’appuie sur un perchoir. Il tire les notes froissées, les lisse du plat de la main, longuement, machinalement. Un hibou vient se poser à côté de lui et tend sa patte. Il le chasse d’un geste, refusant de se laisser forcer la main pour ce dernier pas… S’il envoie ces données, son destin est scellé. S’il ne les transmet pas, son destin est également scellé. Il n’a plus le choix.

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Re: Suite 1.1.1.1.1.1 (aaaaaah) ally_ashes October 12 2009, 19:56:40 UTC
Au moment où sa main s’apprête à toucher un hibou aux plumes noires qui lui paraît destiné à cette mission, un hurlement retentit, tout près. Les oiseaux paniqués s’envolent dans un nuage de plume et de poussière. Le destin semble avoir choisi pour lui en prenant la forme d’un chien aux allures de sinistros.

Il se retourne vers l’animal qui semble plus que jamais mal en point. Des traces de sang maculent le sol et l’escalier. Quelques gouttes tombent de sa patte lorsqu’il s’avance en boitant. La bête le fixe. Pourtant il n’a pas peur. Ce regard… Il le connaît.

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Suite 1.1.1.1.1.1.1 (142 mots environ) tama_abi October 14 2009, 17:24:11 UTC
Hésitant, Regulus s’approche de l’animal, captivé par son regard. S’accroupissant à moitié, il tend une main un peu tremblante dans sa direction, mais le chien en fait fi et avance encore pour, d’un mouvement de tête, faire tomber la lettre de son autre main, dans le tapis de fientes et de plumes qui recouvre le sol de la volière.

Comme si ce geste venait de lui confirmer l’identité de ce qui n’est maintenant plus qu’un tas de fourrure noir gémissant de douleur, Regulus glisse sa main dans le cou soyeux en appelant doucement…
« Sirius ? »
Le regard que lui renvoie l’animal vaut toutes les réponses du monde et Regulus déplie ses jambes un peu maigres avant de sortir sa baguette.
« Ne t’inquiète pas frérot, je vais m’occuper de toi »

La lettre, oubliée, essaie, par dépi, de se cacher derrière une pelote de rejection.

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Suite 1.1.1.1.1.1.1.1. (156 mots environ) ys_melmoth October 15 2009, 08:46:42 UTC
Un aboiement douloureux... et Regulus se réveille en sursaut. La nuit est encore épaisse autour des rideaux de son lit, le silence à peine troublé d’un léger ronflement.

Dans son esprit, le rêve tourne encore en méandres lents et brumeux, l’imprégnant d’un mélange de malaise et d’absurde. Son frère, un grand chien noir - quel cliché tordu - surmontant toute douleur pour l’empêcher de chuter, et lui-même abandonnant sa revanche pour s’occuper de lui…

Un petit rire amer s’échappe de sa gorge, dans l’ombre. Un petit rire qui ressemble vaguement à un sanglot.

Les papiers sont là, juste sous son matelas, bien pliés et scellés sous l’apparence d’une lettre banale. Il les enverra demain, à l’heure du courrier. A l’heure où l’envoi aura le plus de chances de passer inaperçu.
Et aucun chien noir blessé, aucun frère ne viendra se dresser sur sa route, le raccrocher au passage sur ces deux rails parfaitement huilés, qui lui semblent parfois mener droit au précipice.

FIN.

*

(Eh oui, fin ! Mais si cette fin ne vous convient pas, ou que vous ( ... )

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Suite 1.1.1.1.1.1.1.2 (156 mots environ) tama_abi October 26 2009, 13:27:40 UTC
Un sort. Une lumière bleue englobe l’animal qui se transforme doucement en un Sirius au bras cassé qui, avant même de pouvoir faire un geste, se retrouve immobilisé d’un Stupéfix.

Sans lui jeter un regard de plus, Regulus ramasse la lettre, la nettoie d'un sort, la décachette, conjure une plume et écrit vivement de son écriture nerveuse :
PS : Sirius Black est un Animagus, un chien noir, type Sinistros.

Quelques instants plus tard, sa chouette hulotte s’envole, et le jeune homme se retourne vers son frère, levant à nouveau sa baguette.
« Oubliette »

Le lendemain matin, Sirius Black se réveilla sur un lit de l’infirmerie, complètement perdu. Madame Pomfresh lui expliqua qu’elle l’avait retrouvé devant sa porte, inconscient et le bras cassé, et le Maraudeur fut bien incapable de lui fournir la moindre explication.
« Vous avez dû recevoir un choc sur la tête, c’est normal » le rassura l’infirmière.
Le jeune homme acquiesça.
« Dites, je peux sortir ? »

FIN

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Suite 1.1.2 taraxacumoff September 15 2009, 12:27:37 UTC
Deux yeux gris se lèvent vers lui et Regulus doit appeler toute son éducation Black à la rescousse.
« Non, non, pas la peine d’essayer, j’ai toujours préféré les chats, de toute façon. »
Existe-t-il en ce monde quelque chose de plus suppliant que les yeux d’un chien, ces grands yeux humides, tristes et nostalgiques qui semblent continuellement dire :Regarde-moi, j’ai froid, j’ai faim, mes maitres ne me nourrissent pas, je dors dehors sous la neige et je suis maltraité, aime-moi, donne moi à manger, protège moi… ?
Regulus grogne.
« Très bien, très bien, mais pas les Professeurs. »

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Suite 1.1.2.1 arca_en_ciel September 19 2009, 21:25:37 UTC
Regulus réfléchit rapidement. (Quoi qu’en dise son frère, il en est parfaitement capable.)
Il n’est pas en avance. De plus, les soins magiques ne sont pas son rayon (souvenir trouble d’effusions de sang et de nombreux points retirés à Serpentard). Mais son partenaire de crime devrait s’y connaître davantage…

« Mobilicorpus. »

Lorsque Regulus pousse la porte, le silence de la pièce change de nature : de simple absence de son, il devient consternation muette.

« … Regulus.
- Oui ! Pardon pour mon retard…
- Regulus, il y a un chien avec toi. »

Regulus s’humecte les lèvres.

« Il est blessé » dit-il simplement.

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Suite 1.1.2.1.1 ys_melmoth September 20 2009, 21:39:09 UTC
Un sourcil froidement sarcastique se hausse.

- Oh. Et tu as soudain décidé, dans un accès de grandeur d’âme, de me faire jouer les infirmiers ? Depuis quand t’intéresses-tu aux pauvres cabots sans défense ?

Regulus referme la porte, dépose dans un coin son fardeau qui tire l’équivalent canin d’une drôle de tête.

- Il faut un début à tout.
- Et tu n’aurais pas pu choisir un moment encore moins approprié ?
- On est en train de perdre du temps, justement.

Deux yeux clairs roulent, exaspérés. Se heurtent à un regard inébranlable.
Puis une manchette de dentelle est relevée d’un geste sec, et son propriétaire se penche vers l’animal.

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Re: Suite 1.1.2.1.1.1 (154 mots) ally_ashes October 13 2009, 09:04:43 UTC
Regulus étudie, fasciné, le profil de son compagnon, concentré sur la litanie incompréhensible qu’il marmonne à toute vitesse.

Soudain le murmure s’interrompt. Les yeux bleus regardent fixement l’animal qui ne détourne pas la tête.

- Regulus, va dans le dortoir, j’ai besoin de la fiole marquée « Bezoar ».
- Quoi ? Mais et notre projet ? Nous devions…
- Plus tard. C’est toi qui as voulu que je joue au vétérinaire. File.
Un soupir, des talons qui claquent volontairement fort, et une porte qui se ferme. L'autre n’a pas quitté l’animal des yeux. Et soudain…
- Stupefix ! Eh bien… Il semblerait que les Black cultivent le secret, n’est-ce pas ?
Le regard du chien passe de la surprise à la rage.
- Nous allons passer un marché. Je te soigne, tu te tais. Si tu parles, il se peut que certains apprennent malencontreusement qu’un Animagus traîne sa pelure dans les couloirs de Poudlard. Alors ?

(édité en raison d'un prénom qui n'aurait pas dû y être... Désolée !!)

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Suite 1.1.2.1.1.1.1 tama_abi October 28 2009, 11:45:44 UTC
L’animal aimerait grogner, mais ses yeux seuls expriment l’ampleur de son irritation. Néanmoins, sans trop tarder, il cligne des yeux pour montrer son assentiment.
Le dortoir des Serpentards n’est pas loin, son frère ne saurait tarder, et lui, il est largement impuissant face à Lucius Malfoy, septième année à Serpentard, Préfet en Chef et très probablement déjà Mangemort.

Le blond défait le sort et un silence tendu s’installe. Il n’est rompu que par l’arrivée d’un Regulus essoufflé, une fiole emplie de petites pierres brunâtres dans la main droite.
Lucius s’en saisit, l’ouvre et saisit délicatement l’un des bézoard, et le présente à l’animal. Celui-ci le renifle, méfiant puis l’attrape et l’avale. La tentation de mordre la main est forte mais le risque trop important.

L’effet est quasiment immédiat, et quelques instants plus tard, le chien est de nouveau sur pied. Regulus semble vouloir passer à la raison de leur rendez-vous quand Lucius l’arrête d’un geste.
-Attends-moi un instant, je raccompagne notre invité.

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Suite 1.1.2.1.2 taraxacumoff September 22 2009, 19:21:36 UTC
« Quoi, et tu as choisi d’abréger ses souffrances pour faire orner ta cape de cérémonie de sa fourrure ?
-Severus, tu ne toucheras pas ce chien ! »
Le plus âgé soupire.
« Parfois, je me demande si tu es tellement fait pour Serpentard. Entre ça et ta manie d’aider Goyle …Très bien, je soigne le cabot galeux, mais je veux ma récompense d’abord…. »
Regulus sourit, et noue sans se faire prier ses bras autour du cou de son ami pour un long baiser gourmand…brutalement interrompu par un cri de douleur.
« Ton bâtard m’a mordu ! »

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Suite 1.1.2.1.2.1 felisoph September 23 2009, 20:57:32 UTC
Regulus abaisse un regard éberlué vers l’animal qui s’est redressé malgré sa patte blessée et fixe maintenant Severus les yeux mi-clos, les babines retroussées. Il libère son ami pour s’accroupir à côté du chien dont il flatte l’échine doucement.
« Ne t’impatiente pas, il va s’occuper de toi. »

Il relève la tête. Le petit sourire mi-contrit, mi-obstiné qui flotte sur ses lèvres fait lever les yeux au ciel à l’autre élève qui cède et s’agenouille à ses côtés
« Pousse toi un peu. Tu me gênes » Grommelle-t-il.

Le sourire se teinte de triomphe mais se cache vite contre l’épaule que les lèvres effleurent.
« Merci... »

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