Titre: Il suffit de trouver le bon interlocuteur
Auteur : Aylala
Catégorie : Question du mois « Tu m'écoutes ?»
Membres de la famille : Ginny, James, Harry et Teddy
Rating : G
Disclaimer : Tout à JKR
Il suffit de trouver le bon interlocuteur
James avait toujours été un enfant distrait et dissipé, Flitwick ne lui apprenait rien de nouveau dans son hibou de ce point de vue là. Ce qui en revanche intéressa grandement Ginny fut l’avertissement du professeur concernant le travail de son fils en sortilèges. Ses notes avaient chuté très régulièrement et s’il ne se reprenait pas à la rentrée prochaine, le professeur était plus que pessimiste pour l’obtention de ses BUSEs à la fin de l’année scolaire.
Il avait fallut moins de temps qu’il n’en faut pour le dire avant que James Potter ne soit convoqué dans le salon. Installé dans le canapé, il n’osait regarder ni son père, ni sa mère qui se tenaient en face de lui.
Ginny s’était montrée très ferme à son sujet. Il était hors de question qu’il soit médiocre en sortilèges ! Il était un sorcier, bon sang ! Il devait mériter sa baguette et ne pas se contenter de s’en servir pour ouvrir les gadgets farfelus de ses oncles facétieux !
James avait alors rétorqué de ce n’était pas de sa faute, et qu’il trouvait les cours trop difficiles. Il avait bien essayé de faire des efforts, mais ça n’avait pas donné de résultats et que cela l’avait découragé…
Le ton était juste, les yeux presque larmoyants, mais Ginny avait grandi entouré de six grand-frères et elle en avait vu d’autre. Sceptique, elle se contenta de froncer les sourcils tandis que Harry prenait les choses en main. Il avait selon lui, une excellente idée dont il était certain de la réussite… Aussi Ginny décida-t-elle de laisser son époux s’occuper de tout cela.
En voyant arriver Teddy Lupin le lendemain matin, elle se mit à espérer.
L’adolescent était un excellent élève et il s’entendait très bien avec James. Harry avait bien fait de lui demander d’aider leur fils, si quelqu’un dans leur entourage pouvait intéresser et faire progresser James, c’était bien lui. Ils s’installèrent dans le bureau de Harry et ouvrirent leurs livres sans attendre, plus studieux qu’ils ne l’avaient jamais été.
Mais il n’avait pas fallut une demi-heure avant que le premier « Hey ! Tu m’écoutes ?! » ne retentit dans la maison.
Installée dans le canapé, Ginny se tourna en haussant un sourcil vers Harry qui lui fit signe que ce n’était rien et l’invita à reprendre sa lecture de Balai Magazine. Elle suivit son conseil, mais après dix autres « James ! Concentres-toi un peu ! », elle poussa son mari hors du canapé pour qu’il intervienne. Harry fit venir Teddy et lui murmura quelque chose à l’oreille. L’adolescent haussa les épaules d’un air résigné et retourna rejoindre James.
Quand Ginny demanda à son époux ce qu’il lui avait dit, ce dernier ce contenta de lui répondre qu’il avait conseillé au jeune professeur de mieux cibler les centres d’intérêt de James. Puis il se leva d’un air amusé et quitta la pièce sans en dire plus. Intriguée, elle décida de le suivre. Arrivés au bureau, ils ouvrirent doucement la porte. Les chuchotis à l’intérieur étaient extrêmement sérieux, mais Ginny ne reconnaissait pas la voix…
Elle faillit pousser un cri en voyant cette grande blonde pulpeuse au décolleté vertigineux qui enseignait à son fils, dont les yeux étaient rivés sur les deux protubérances mammaires de son professeur, mais qui répondait avec exactitude aux questions qu’on lui posait.
Elle se contenta donc de froncer les sourcils et de donner un coup de coude dans les côtes de son mari qui félicitait silencieusement son filleul les pouces levés vers le ciel.
Ginny regagna le salon d’assez mauvaise humeur, agacée par cette méthode éducative plus que douteuse…
Mais après tout, seul le résultat comptait n’est-ce pas ? Si James faisait des progrès de cette manière, elle ne pourrait rien y redire…
La clé était de savoir choisir le bon interlocuteur, avait déclaré Harry pour se justifier…
Ginny n’avait rien rit dit, mais n’en pensait pas moins…
Son mari et son fils ne perdraient rien pour attendre.