Cinq Noël façon Weasley

Dec 27, 2008 19:26

Titre : Cinq Noël façon Weasley
Auteur : aylala 
Membres de la famille : Bill, Charlie, Victoire, Dominique, Percy, Audrey, Lucy, Molly II, George, Angelina, Roxanne, Fred II, Ron, Hermione, Hugo, Rose, Harry, James II
Catégorie : Question du mois, « C’est comment les fêtes de fin d’année chez les Weasley ? »
Rating : PG

Je dédie ce texte à piwi_chan  qui peut le considérer comme son cadeau d'anniversaire ! ^^


Cinq Noël façon Weasley

Bill ne savait pas quelle heure il pouvait bien être mais de toute façon, il était certain de ne pas vouloir le savoir : ce serait forcément trop tôt !

Par Merlin, il avait fait la fête lui cette nuit ! Charlie était revenu de Roumanie, le Pur Feu avait coulé à flot … et maintenant son crâne lui faisait mal. Bill s’en moquait bien lui, que se soit Noël ! Tout ce qu’il voulait c’était dormir encore.

Mais il avait déjà entendu la porte de la chambre s’ouvrir et sentait désormais un baiser se poser sur sa joue et des cheveux se coller contre son front.

- « Papa… Tu dors ? »

Pendant une seconde, une toute petite seconde, il eut envie de pousser un grondement et de leur tourner le dos. Mais Bill se résigna. Il devinait le regard plein d’excitation et d’impatience de ses deux filles posé sur lui.

- « Papa ? Papa ? »

De petites mains le secouaient vainement, et  il se mit à sourire.

- « Papa ! C’est Noël ! On a des cadeaux ! »

Victoire ne perdait jamais le nord… Bill, résigné, ouvrit difficilement les yeux.

- « Ah ! Papa est réveillé ! » s’exclama alors joyeusement Dominique en frappant ses petites mains l’une contre l’autre.

- « Papa, il faut que tu te lèves ! Maman veut que tu sois debout pour qu’on ouvre les cadeaux ! » renchérit Victoire qui le prenant par le bras, tentait de le tirer du lit.

- « Allez Papa ! Lèves toi ! Maman a fini d’habiller Louis ! »

- « On t’attend pour commencer ! »

Difficilement  - Par Merlin que ce mal de crâne pouvait être redoutable- Bill se redressa et passa sa main sur sa nuque. Un rapide coup d’œil à l’horloge lui apprit qu’il n’avait dormit que trois petites heures. Ce fut un coup rude pour lui. Il poussa un petit grognement.

- « Debout Papa ! Debout ! » s’exclamait Dominique en sautant devant lui « Dépêche toi ! »

- « Allez ! » renchérissait sa sœur.

- « C’est bon, c’est bon ! Je me lève ! » abdiqua Bill dans une grimace « Mais on n’ouvrira rien du tout tant que votre oncle Charlie ne sera pas réveillé lui aussi… »

Il n’y eu que le temps d’un regard échangé entre les deux fillettes avant qu’elles ne se ruent vers la sortie en piaillant qu’elles allaient le faire se lever. Trop impatientes de savoir ce que contenaient leurs paquets, elles ne lésineraient pas sur les moyens et finiraient pas faire lever Charlie qui n’était pourtant vraiment pas du matin.

Bill se mit à sourire. Lancer deux fillettes excitées sur son frère n’avait rien à voir avec l’esprit charitable de Noël, mais il s’en moquait bien. S’il ne devait dormir que trois heures cette nuit là, il n’y avait pas de raison après tout que son frère y ait droit…

Et puis, il fallait bien faire découvrir un peu à ce célibataire endurci tous les aspects de la paternité, non ?

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Même le matin de Noël, le réveil sonnait dans la famille de Percy Weasley. Mais parce que c’était jour de fête, tous avait pu dormir une heure de plus qu’à l’accoutumée. Lorsqu’il ouvrit les yeux, Percy se trouva nez à nez avec celui d’Audrey qui avait peine à se réveiller.

- « Oh Percy ! On aurait pu dormir encore ! » grogna-t-elle doucement en se frottant les yeux.

- « Nous sommes attendus ce midi chez maman… Alors si on veut que les enfants aient le temps de jouer un peu avec leurs cadeaux… »

Audrey ne le laissa pas terminer sa phrase et le fit taire en plaquant un doigt sur ses lèvres. Il avait raison, Percy le savait. Il aimait tout organiser, tout prévoir. Et il se souvenait combien il était impatient le matin de Noël, quand il fallait attendre que ses parents et tous ses frères et sœurs se soient levés avant de pouvoir approcher du sapin ! Alors autant que possible, il voulait éviter cela à ses propres enfants.

Prestement, il se leva donc, enfila sa robe de chambre et tendit la sienne à Audrey qui peinait encore à se lever. Elle avait beaucoup travaillé ces derniers jours, elle avait l’air épuisé. Sans doute reviendrait-elle se coucher une fois les cadeaux déballés. Ou bien, comme l’an dernier, elle se laisserait prendre au jeu et s’amuserait avec Lucy, Molly une nouvelle poupée et un costume de princesse…

Lorsque Percy traversa le couloir qui menait aux chambres de ses filles, il se mit à sourire en entendant des chuchotements provenir de celle de son aînée. Elles étaient déjà réveillées, mais savait qu’elles ne devaient pas bouger tant qu’un de leur parent ne s’était pas levé. Quand il poussa la porte blanche décorée de lettres roses formant le prénom de Lucy, il ne fut donc pas surpris de les voir toutes les deux, allongées dans le même lit, feuilletant les magasines sur lesquels elles avaient choisi leurs jouets quelques semaines plus tôt.

- « Peut être qu’on aura la maison des fées ! » commenta Molly « On a été assez sage pour ça ! »

- « Moi je voudrais bien qu’il ait amené le centaure en peluche ! » soupira Lucy « Il est trop joli ! »

- « Et si nous allions vérifier ça ! » proposa alors Percy.

Et immédiatement, les deux fillettes se levèrent en riant et s’emmêlant les pieds dans les draps, coururent jusqu’au salon où leur mère les attendait déjà.

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Assis sur le canapé, les bras croisés et la mine revêche, Fred et Roxanne faisaient face à leur père qui, une fois n’est pas coutume, avait compris qu’il ne s’en sortirait pas en faisant le mariole.

Installée sur l’accoudoir du fauteuil, Angelina quand à elle le regardait avec un air qui disait « Tu n’as que ce que tu mérites », « Si tu arrêtais de n’en faire qu’à ta tête, on en serait pas là » ou encore « Débrouilles toi tout seul »… A moins qu’il ne s’agisse des trois à la fois.

George esquissa un sourire, mais ses enfants restèrent figés dans leur colère. Il passa alors sa main sur sa nuque et observa un peu plus attentivement les dégâts.

La chemise de nuit de Roxanne avait brûlé… C’était sa préférée, la rose avec des lunes blanches. Elle mettrait du temps à lui pardonner.

Fred devrait retourner chez le coiffeur. Sa mèche brulée se voyait très clairement au milieu de son front. Tous les deux avaient le visage recouvert de suie. Roxanne n’avait retrouvé la totalité de son ouie que depuis quelques minutes… George réalisa combien sa position était délicate. Il n’allait pas s’en sortir aussi facilement.

Pourtant, cacher des cadeaux piégés au milieu des vrais était une idée amusante, non ? Enfin, s’il ne s’était pas trompé dans les proportions bien sûr…

Si le paquet n’avait pas si violemment explosé, les enfants auraient rit… Et Angelina aurait eu tort de lui avoir dit que son idée était stupide et n’amuserait personne…

Un si gros flop un matin de Noël, c’était injuste. Et ses enfants qui le regardaient avec cet air si sévère, ce n’était pas vraiment l’idée qu’il s’était faite de la matinée.

- « Alors ? » demanda alors Roxanne d’un ton sec

- « Et bien… » murmura George, un peu mal à l’aise « Il se trouve que… Je ne sais plus reconnaitre les piégés des normaux… »

- « Ben voyons ! » grogna Fred « Et comment on fait pour avoir nos cadeaux maintenant ? »

George lança un regard de détresse à Angelina qui l’ignora superbement. Bravo, l’esprit de Noël !

- « On n’aura pas le droit à nos cadeaux cette année ? » continua le petit garçon doit la voix s’était mise à trembler.

- « Si ! Si ! Bien sûr ! » s’exclama aussitôt George « On va trouver une solution ! »

- « Tu n’as qu’à les ouvrir, toi ! » lança alors Roxanne.

Son père se tourna alors vers elle juste à temps pour la voir sourire. Un sourire qui ne disait rien qui vaille. Un sourire qu’elle tenait de lui…

- « Allons Papa ! Tu ne voudrais pas nous blesser le matin de Noël ? » continua-t-elle « Alors, il ne te reste plus qu’à ouvrir tous ces cadeaux toi-même… »

Et sous le regard combiné de sa femme et de ses enfants, George comprit qu’on ne lui laisserait de toute façon pas le choix. C’est donc dans un soupir résigné qu’il s’installa en tailleur devant le sapin, prêt à subir ses propres farces… La prochaine fois, il y réfléchirait à deux fois.

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- « Papa ? Papa, tu dors ? Maman ! Papa s’est rendormi ! »

Par Merlin, pourquoi les enfants parlent-ils si forts ? Dans un grognement Ron ouvrit les yeux. En regardant autour de lui, il fut surpris de se trouver dans le salon. Comment était-il arrivé là ? Il s’était pourtant couché dans son lit la veille, enfin… C’est le souvenir qu’il en avait !

Il frotta vigoureusement ses yeux et réalisa alors qu’il n’était pas allongé, mais assis dans son canapé. Et on l’observait. Deux paires d’yeux chocolat étaient fixées sur lui d’un air amusé. Il voulut esquisser un sourire, mais un bâillement prit le dessus. Par Merlin, quelle heure était-il ?

- « A mon avis, il ne s’est même pas réveillé quand vous êtes allez le chercher dans la chambre » annonça Hermione en entrant dans la pièce avec une tasse de café fumant « Je me disais bien aussi qu’il s’était levé bien facilement ! »

Les enfants se mirent alors à rire et s’écartèrent pour laisser passer leur mère. Ron accueillit le café avec beaucoup de plaisir et sa femme d’un léger baiser sur les lèvres.

- « Tu es désormais capable de marcher en dormant » déclara-t-elle d’un air moqueur en se redressant « Voilà qui est épatant ! Tu m’impressionnes de jour en jour ! »

- « C’est comme ça que j’arrive à te garder ! » lui répondit-il avant de prendre une longue gorgée du liquide brûlant.

Cela le réveilla un peu.

- « Je leur ai dit que tu aurais sans doute aimé dormir un peu, mais ils avaient vraiment très envie d’ouvrir leur cadeaux » expliqua alors Hermione en caressant la tête d’Hugo qui était venu se nicher dans ses jambes. « Ils voulaient que tu sois là… »

- « Et tu as vu un peu tout ce que le Père Noël à apporter ! » s’exclama alors Hugo en bondissant près du sapin « Il y en a au moins cinquante quatorze mille ! »

- « Pfff ! N’importe quoi ! » répondit sa grande sœur en allant le rejoindre « Il y en a dix, j’ai compté ! »

- « Oui mais il y en a des gros ! »

- « Et ça en fait quand même qu’un ! »

Ron tourna alors sa tête vers Hermione qui souriait. Impossible pour elle de renier sa fille, elles avaient toutes les deux cette manie de vouloir avoir raison. Hugo n’était pas non plus en reste et avait son petit caractère. Ils auraient voulus avoir une vie de famille animée, ils ne s’y seraient pas pris autrement. Mais il aimait ça.

- « Et Papa tu as vu aussi ! Le Père Noël a mangé tous les gâteaux que j’avais laissé pour lui ! » s’exclama Hugo avec fierté.

Il les avait faits avec sa sœur et sa grand-mère la veille et avait espéré que le Père Noël les trouve à son goût. Il pouvait être rassuré sur ce point. Ron les avait trouvés succulent.

- « Et il a laissé un mot pour dire que c’était très bon ! » ajouta Rose avec fierté.

Ron remarqua qu’elle tenait toujours dans la main le petit mot qu’il avait griffonné pour eux la veille. Il se mit à sourire.

- « Il a écrit qu’on pouvait en faire encore plein des comme ça ! » souffa la fillette en souriant.

- « Ca ne m’étonne pas de lui ! » déclara alors Hermione en se levant « On dit que le Père Noël est très gourmand. Je regrette juste qu’il n’ait pas pensé à nettoyer l’assiette et le verre de lait dans lequel il a bu… »

- « Tu sais Hermione, c’est un homme pressé qui a beaucoup de travail la nuit de Noël » répondit alors Ron en soutenant le regard de sa femme « Sinon, tu penses bien qu’il l’aurait fait avec plaisir… »

- « Bien sûr… » répondit sa femme avec ironie.

Tous les deux échangèrent alors un regard qui en aurait dit long à quiconque qui était dans la confidence, mais Rose et Hugo était encore trop petits et n’avaient pour l’heure qu’une seule envie.

- « Bon ! On peut passer aux cadeaux maintenant ! » s’exclamèrent-ils.

Et on oublia bien vite l’oubli du Père Noël pour se concentrer sur des choses bien plus importantes : la découverte des nouveaux jouets.

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Etre de garde la nuit de Noël était vraiment la pire chose qui pouvait arriver à cette période de l’année. Passer son temps à calmer des saoulards, récupérer tous les morceaux d’un désartibulé qui s’était cru capable de transplaner même après avoir bu, ou encore mettre fin à une dispute où le mari risquait de finir comme la dinde qu’il avait osé critiquer, Harry s’en serait vraiment bien passé. Mais il n’avait pas eu le choix.  Etre auror n’avait pas que des bons côtés.

Pourtant, il avait cru qu’il pourrait échapper à la corvée. Non pas parce qu’il était le Survivant, cela faisait d’ailleurs bien longtemps que ses collègues ne s’en formalisait plus, mais parce qu’il avait des enfants. En général, on laissait les pères de familles passer le réveillon avec leurs progénitures. Et si Akerman n’avait attrapé la dragoncelle, il aurait pu avoir le droit de dîner en famille. Malheureusement, les choses étant ce qu’elles étaient, ce n’était qu’à l’aube qu’il rentrait.

En passant la porte d’entrée, Harry se sentit bien. Il aimait rentré chez lui, à chaque fois. Bien sûr, ce n’était pas de tout repos, mais c’était son chez lui, sa famille, celle qu’il avait fondé. Cette famille qui lui avait manqué étant jeune et que désormais il appréciait à sa juste valeur.

Il y avait des restes du dîner tenu au chaud dans la cuisine, mais Harry n’avait pas faim. Il voulait surtout dormir un peu. Quelque chose lui disait que la journée serait fatigante, les enfants à Noël étaient intenables. Mais en passant dans le salon, un bruit attira son attention.

Tirant précautionneusement sa baguette de sa poche, Harry illumina la pièce et c’est alors qu’il aperçut derrière le sapin, caché par les paquets que Ginny avait installés avant d’aller se coucher, le visage effrayé de son fils… Pris en flagrant délit.

- « James Sirius Potter ! » souffla Harry « Je peux savoir ce que tu fais là ?! »

Il lui avait fait peur…

Mais le petit garçon le fixait avec un regard coupable et ne lui répondit pas.

- « Allez, sort de là » murmura son père d’un ton plus doux « Pourquoi tu n’es pas dans ton lit à cette heure ? »

James baissa les yeux et quand il s’approcha, Harry aperçut, accrochés à son pyjama de longs morceaux de papiers cadeaux, de ruban et de papiers adhésif. Il soupira.

- « Tu étais en train d’ouvrir tes cadeaux ! » souffla-t-il en s’accroupissant devant lui « Tu sais bien pourtant que tu n’as pas le droit ! Si le Père Noël savait ça… »

Le petit garçon renifla bruyamment.

- « Mais j’arrivais pas à dormir et j’étais venu boire de l’eau ! Ils étaient là, j’ai juste voulu voir si j’avais eu mon balai ! »

Harry tenta de froncer les sourcils d’un air sévère, mais il était fatigué et son fils l’attendrissait.

- « Tu ne lui diras pas hein ? » demanda alors James.

- « Dire quoi à qui ? »

- « Au Père Noël… que j’ai ouvert les cadeaux avant… »

Harry se mit à sourire. Si le pauvre petit savait qu’il y avait bien pire que de mettre le Père Noël au courant… Il y avait sa mère… Il reprit cependant vite son sérieux.

- « Je ne lui dirais rien si tu me promets de ne plus recommencer et d’aller gentiment te coucher »

- « C’est promis ! » assura le petit garçon

- « Et de te lever tard demain ! » tenta alors Harry.

- « Promis aussi ! »

Satisfait, Harry embrassa alors son fils et d’une petite tape sur la tête l’incita à aller dormir. De son côté, il se retroussa les manches et entreprit de réparer les bêtises de son rejeton. Ensuite, il irait rejoindre Ginny et se montrerait très câlin. Avec un peu de chance, s’il arrivait à la rendre de bonne humeur, James s’en tirerait plutôt bien…

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