Comme prévu et vaillament négocier, voici le chapitre 6, et dernier en
Date de Okinawa Mon amour. Attention la fin est trés mechant je me suis
fait taper dessus pour des fin moi terrible, alors on ne me tape pas
dessus pasque je vous est prevenu... merci !
Et puis Soyons égoiste un petit dessin avec moi dessus ^^ héhé.
Okinawa
mon Amour
Chapitre
6
Le petit
déjeuner au lit, avait plus tenu du repas de bébé
oiseau avec maman oiseau que de celui de jeune homme normalement
constitué. En effet Mark dans sa grande mansuétude,
avait insisté pour donner la béquer au goal. Ce n'était
pas désagréable, c'était juste, extrêmement
bizarre, comme voir un éléphant rose, sobre.
Malgré
les tam-tam s'acharnant à jouer de la valse dans sa tête,
Ed se leva, sous le regard mi bienveillant - mi cocker, du
capitaine.
Allons
rejoindre les autres. Dit-il.
Bien
... Et ce soir tu dors dans ma chambre. Je ne veux pas encore te
ramasser à la petit cuillère.
Si tu
insistes. Répondit Ed cachant aussi bien ça joie,
qu'un certain écureuil de l'air glaciaire, ses noisettes.
Ils
descendirent ensembles dans le réfectoire. Il n'y avait pas
grand monde, 6h30 du matin ça fait tôt. Danny
engloutissait son troisième bol de croustille super excitante
façon caféine pure assaisonné de vitamine, le
coach, quant à lui, sifflait déjà sa deuxième
bouteille de Saké.
Salut
les p'tit gars. Panne de réveille Ed ?
Non
monsieur...
Feignasse
va ! Dit-il en envoyant sa bouteille vide vers le visage de Warner,
heureusement les réflexes flamboyants de ... Landers,
l'empêchèrent de la rattraper avec le nez.
Coach
! Danny lui a ...
Recommence
jamais ça, fiotte ! Et Marc laisse Danny tranquille, il est
... si mignon.
Ce furent
ces derniers mots avant que son visage ne sombre dans sa tasse de
café froid.
...
hum.
Laissons-le
dormir un peu. Dit Marc.
Danny
grimaça. Il goba son fond de lait, au jus de céréale,
soupira bruyamment, puis se leva.
Nous
sommes ici pour progresser, capitaine, réveillez le coach.
Théoriquement,
nous sommes en vacances. Hasarda Ed, quasi épuisé.
Hérétique
!
Chute.
Le capitaine
avait parlé, ici il serait plus question de souffler ou
siffler, le silence se fit, même dans la tête de Danny,
ce qui est plutôt facile pour un bocal remplie d'eau tiède.
Landers
réfléchit un instant, mais pas trop.
Et
pourquoi est-ce moi qui devrais le réveiller? Demanda-t-il.
Parce
que tu es son fils spirituel !
Regard
perplexe, sévère et louchant.
Parce
que tu résistes mieux au coup...
En effet
réveillé, le coach c'était comme se jeter dans
la marre aux crocodiles enroulé dans du jambon. Monsieur
Turner, même avec seulement un café dans le nez, était
féroce à la sortie du sommeil, alors imaginez avec deux
bouteilles d'alcool fort chatouillant ses neurones fatigués.
Mouais,
bon ok restez derrière moi. Pas si prés, Danny !!
Un index
décidé tapota l'épaule pas très fraîche,
du coach faisant des bulles dans son café. Sa réaction
fut égal à celle d'un aï gonflé au
somnifère, c'est-à-dire ronfler un peu plus fort.
Prenant son
courage à deux mains, il retenta l'expérience. Même
non réaction.
A bout de
patience, ce qui est vite atteint avec Landers, il envoya un
monumental coup de poing dans la poire au café qui tenait
lieux de tête au monsieur Turner. Celui-ci fut projeté,
pour tomber par terre avec un « plop » mou, dû
à la moquette anglaise. Aussitôt la table à
manger se brisa en deux sous l'impact du poing vengeur du coach.
Rhaaaa,
qui ose troubler mon sommeil !!!!
Z'êtes
pas crédible, m'sieur ! Dit Ed fort imprudemment.
Quoi ?
Monsieur,
que faisons-nous ce matin? Demanda Mark pour calmer l'entraîneur.
Les plans
sadiques l'avaient toujours calmé, et eux le savaient bien
pour en avoir pâti durant des années.
Ouais,
bha d'abord on va aller sur la plage.
Oui un
bain ne serait pas de refus ...
Qui t’a
parlé d'un bain ! Ed tu me déçois, c'est pas en
faisant mumuse dans l'eau et en faisant des pâtés que
tu progresseras. Tu comprends !
Oui
monsieur.
Tais
toi et avance !
La plage que
s'imaginaient trouver les jeunes sportifs, était de sable
blanc et fin et d'eau pure et bleu comme le ciel avec en bonus deux,
trois cocotiers, mais celle sur laquelle ils arrivèrent
n'avait rien d'une carte postale. On s'en inspirait même pour
créer des décors de films d'horreurs. Le sable avait
été remplacé par un amalgame des galets, des
rochers coupants, de tessons de bouteilles et de mégots. La
mer, quant à elle, ressemblait plus à une très
grande flaque de mazoute qu'on aurait utilisé comme décharge.
Ca et là des mouettes au regard vide et méchant
picoraient les déchets et les poissons morts flottant à
la surface.
Beurk !
Fit Mark en clignant follement des paupières pour soulager
ces yeux brûlés par l'air vicié.
Comment
ça beurk? Elle est superbe cette plage.
...
Alors
but du jour, mon petit Mark connait bien cet exercice, qui est, deux
points, tuer les mouettes ...
Quoi
mais c'est trop cruel !! Povres petits volatiles...
Danny se tut
en entendant le bruit d'un os d'un dauphin mort claquant sous le bec
de l'une de ces frêles créatures, shooté aux
déchets radioactifs.
Avec
des ballons et s'il vous plait, à travers les vagues ! Lança
Turner avec un large sourire semblable à une cicatrise de
césarienne, sur le visage.
Il toussa
puis s'en alla en clopinant vers le bar de l'hôtel.
Je
passe vous reprendre ce soir, si il y a un problème, démerdez
vous ... sinon Danny saura où me trouver.
Les trois
garçons se regardèrent, un instant mi figue mi raisin,
sans trop savoir s'il fallait rire ou pleurer. Ils avaient à
leur disposition un stock de ballons, qu'ils avaient dû porter
eux même, au péril de leurs épaules.
Mais
c'est n'importe quoi ! S'insurgea le goal avant de bailler
bruyamment, manquant d'avaler une mouche vert fluo radioactive.
Oui
mais il faut souffrir pour être ... hum.
Conscient
qu'il n'arriverait pas a finir sa phrase dignement , il se déchaussa
rapidement puis entra dans l'eau, dans un bruit de succions. La mer
avait la consistance d'une gelé anglaise à la menthe.
Ni eau ni solide, elle était le dépotoir de l'île,
au grand désespoir des divers marsouins mutants. Avec un
plaisir malsain Danny un ballon en main suivit son capitaine dans
l'eau si l'on pouvait nommer cette matière ainsi. Ed suivit
mais à contre coeur alors que les deux autres bataillaient
contre le limon gluant et le ballon fuyard. Il s'écoula une
heure pénible, durant laquelle des plaques rouge se formaient
sur leur jambes, les éternuements se firent plus intensifs et
leur ongles noircis alors qu'ils poussaient à vu d'oeil, et au
bout de laquelle Ed disparu dans les flot emporté par le
sommeil et le courant mou. Quelques minutes et moult grattement plus
tard, Mark se rendit compte qu'il lui manquait quelque chose. Une
présence qui lui était essentielle. Son oxygène,
son étoile, son nutéla sur ses crêpes, son sucre
dans son café, son gardien de but prés de lui.
Où
est Ed ? Demanda-t-il enfin en sortant de la vase jonchée de
corps de mouettes assommés par un certain objet rond
bicolore.
Bha
là-bas ! Lança Danny avec autant d'intérêt
pour son ami à la dérive qu'un escargot pour une
balançoire.[1]
Le jeune
joueur pointait du doigt un point noir s'éloignant vers de
meilleures eaux aux larges. Les épaules dorés du
capitaine de la Toho tremblèrent avant de rappelées à
l'ordre par la raideur de tout ... de presque tout ses membres elles
ne se figent.
Danny
...
Oui MON
capitainnneuh
Tes fou
!
Ho oui
!!
Il courut
vers ce point, s'éloignant des eaux tièdâtres,
butant sur des couteaux et crabes de passage. Lorsque le liquide
redevenu fluide et froid lui arriva à la taille il plongea
sans élégance mais avec précipitation, pour
entamé une brasse maladroite, poussé par le désespoir
et la peur.
Warner
flottait sur le dos, inconscient. Landers l'attrapa comme il avait vu
faire à la télé dans la série alerte à
malibu, et battit des pieds aussi vite qu'il put pour les ramener
tous deux sur la rive et en vie de préférence.
La bataille
contre l'élément fluide fut rude, Mark avait beau être
extrêmement destructeur avec ballon, sur du gazon, mais avec un
corps inerte et dans l'eau il était perdu et aussi inoffensif
qu'une chips - cela dépend de quelle type de chips et dans
quelles mains elles sont évidement.
Le sable fin
et ondulé se fit sentir sous les pieds meurtries du sauveteur
en herbe. Il passa ses bras sous les genoux et les aisselles du goal
puis le souleva.
Il eu la
surprise de le sentir bien plus lourd que d'habitude. Ed avait
inspiré beaucoup d'eau et avait cessé de respirer il
fallait faire vite, Mark en avait confiance. Alors il le posa sur la
rive sèche et s'agenouilla prés de lui, du doigt releva
le menton qui se faisait de plus en plus pâle, de l'autre main
il pinça un nez sans souffle.
Il eu un
moment d'hésitation. Quelques centièmes de secondes qui
lui semblèrent une éternité, pendant lesquels il
pensa à tout et n'importe quoi. Pourrait-il sauver Ed? Si non
que deviendrait-il? Pourquoi avait-il envie de pleurer à cette
simple idée ? Pourquoi fallait-il qu'il soit si attaché
à lui? Est-ce que la douleur dans sa poitrine était dû
à la fatigue, à l'inquiétude ou à la
grosse méduse rosâtre qu’il avait croisé ?
Est-ce que Danny était devenu fou à cause de lui?
Suite à
ce tourment existentielle, il se pencha en inspirant profondément
pour redonner souffle au corps inerte et blanchâtre qu'était
son gardien de but.
Les lèvres
du jeune footballeur avaient à peine effleuré celles du
noyé, que soudain une main puissante agrippa l'épaule
de Marc et le propulsa vers l'arrière sans autre forme de
procès qu'un grognement roque et une forte odeur d'alcool et
de moisi.
A suivre ...
1 - Ne
cherchez pas a savoir qu'elle est le rapport c'est simple y en a pas.
Ami aux esprit tordus bonsoir!!