(no subject)

Aug 25, 2005 17:57

Comme prévu et vaillament négocier, voici le chapitre 6, et dernier en Date de Okinawa Mon amour. Attention la fin est trés mechant je me suis fait taper dessus pour des fin moi terrible, alors on ne me tape pas dessus pasque je vous est prevenu... merci !
Et puis Soyons égoiste un petit dessin avec moi dessus ^^ héhé.

  Okinawa mon Amour
Chapitre 6

Le petit déjeuner au lit, avait plus tenu du repas de bébé oiseau avec maman oiseau que de celui de jeune homme normalement constitué. En effet Mark dans sa grande mansuétude, avait insisté pour donner la béquer au goal. Ce n'était pas désagréable, c'était juste, extrêmement bizarre, comme voir un éléphant rose, sobre.

Malgré les tam-tam s'acharnant à jouer de la valse dans sa tête, Ed se leva, sous le regard mi bienveillant - mi cocker, du capitaine.

  • Allons rejoindre les autres. Dit-il.

  • Bien ... Et ce soir tu dors dans ma chambre. Je ne veux pas encore te ramasser à la petit cuillère.

  • Si tu insistes. Répondit Ed cachant aussi bien ça joie, qu'un certain écureuil de l'air glaciaire, ses noisettes.

Ils descendirent ensembles dans le réfectoire. Il n'y avait pas grand monde, 6h30 du matin ça fait tôt. Danny engloutissait son troisième bol de croustille super excitante façon caféine pure assaisonné de vitamine, le coach, quant à lui, sifflait déjà sa deuxième bouteille de Saké.

  • Salut les p'tit gars. Panne de réveille Ed ?

  • Non monsieur...

  • Feignasse va ! Dit-il en envoyant sa bouteille vide vers le visage de Warner, heureusement les réflexes flamboyants de ... Landers, l'empêchèrent de la rattraper avec le nez.

  • Coach ! Danny lui a ...

  • Recommence jamais ça, fiotte ! Et Marc laisse Danny tranquille, il est ... si mignon.

Ce furent ces derniers mots avant que son visage ne sombre dans sa tasse de café froid.

  • ... hum.

  • Laissons-le dormir un peu. Dit Marc.

Danny grimaça. Il goba son fond de lait, au jus de céréale, soupira bruyamment, puis se leva.

  • Nous sommes ici pour progresser, capitaine, réveillez le coach.

  • Théoriquement, nous sommes en vacances. Hasarda Ed, quasi épuisé.

  • Hérétique !

  • Chute.

Le capitaine avait parlé, ici il serait plus question de souffler ou siffler, le silence se fit, même dans la tête de Danny, ce qui est plutôt facile pour un bocal remplie d'eau tiède.

Landers réfléchit un instant, mais pas trop.

  • Et pourquoi est-ce moi qui devrais le réveiller? Demanda-t-il.

  • Parce que tu es son fils spirituel !

Regard perplexe, sévère et louchant.

  • Parce que tu résistes mieux au coup...

En effet réveillé, le coach c'était comme se jeter dans la marre aux crocodiles enroulé dans du jambon. Monsieur Turner, même avec seulement un café dans le nez, était féroce à la sortie du sommeil, alors imaginez avec deux bouteilles d'alcool fort chatouillant ses neurones fatigués.

  • Mouais, bon ok restez derrière moi. Pas si prés, Danny !!

Un index décidé tapota l'épaule pas très fraîche, du coach faisant des bulles dans son café. Sa réaction fut égal à celle d'un aï gonflé au somnifère, c'est-à-dire ronfler un peu plus fort.

Prenant son courage à deux mains, il retenta l'expérience. Même non réaction.

A bout de patience, ce qui est vite atteint avec Landers, il envoya un monumental coup de poing dans la poire au café qui tenait lieux de tête au monsieur Turner. Celui-ci fut projeté, pour tomber par terre avec un « plop » mou, dû à la moquette anglaise. Aussitôt la table à manger se brisa en deux sous l'impact du poing vengeur du coach.

  • Rhaaaa, qui ose troubler mon sommeil !!!!

  • Z'êtes pas crédible, m'sieur ! Dit Ed fort imprudemment.

  • Quoi ?

  • Monsieur, que faisons-nous ce matin? Demanda Mark pour calmer l'entraîneur.

Les plans sadiques l'avaient toujours calmé, et eux le savaient bien pour en avoir pâti durant des années.

  • Ouais, bha d'abord on va aller sur la plage.

  • Oui un bain ne serait pas de refus ...

  • Qui t’a parlé d'un bain ! Ed tu me déçois, c'est pas en faisant mumuse dans l'eau et en faisant des pâtés que tu progresseras. Tu comprends !

  • Oui monsieur.

  • Tais toi et avance !

La plage que s'imaginaient trouver les jeunes sportifs, était de sable blanc et fin et d'eau pure et bleu comme le ciel avec en bonus deux, trois cocotiers, mais celle sur laquelle ils arrivèrent n'avait rien d'une carte postale. On s'en inspirait même pour créer des décors de films d'horreurs. Le sable avait été remplacé par un amalgame des galets, des rochers coupants, de tessons de bouteilles et de mégots. La mer, quant à elle, ressemblait plus à une très grande flaque de mazoute qu'on aurait utilisé comme décharge. Ca et là des mouettes au regard vide et méchant picoraient les déchets et les poissons morts flottant à la surface.

  • Beurk ! Fit Mark en clignant follement des paupières pour soulager ces yeux brûlés par l'air vicié.

  • Comment ça beurk? Elle est superbe cette plage.

  • ...

  • Alors but du jour, mon petit Mark connait bien cet exercice, qui est, deux points, tuer les mouettes ...

  • Quoi mais c'est trop cruel !! Povres petits volatiles...

Danny se tut en entendant le bruit d'un os d'un dauphin mort claquant sous le bec de l'une de ces frêles créatures, shooté aux déchets radioactifs.

  • Avec des ballons et s'il vous plait, à travers les vagues ! Lança Turner avec un large sourire semblable à une cicatrise de césarienne, sur le visage.

Il toussa puis s'en alla en clopinant vers le bar de l'hôtel.

  • Je passe vous reprendre ce soir, si il y a un problème, démerdez vous ... sinon Danny saura où me trouver.

Les trois garçons se regardèrent, un instant mi figue mi raisin, sans trop savoir s'il fallait rire ou pleurer. Ils avaient à leur disposition un stock de ballons, qu'ils avaient dû porter eux même, au péril de leurs épaules.

  • Mais c'est n'importe quoi ! S'insurgea le goal avant de bailler bruyamment, manquant d'avaler une mouche vert fluo radioactive.

  • Oui mais il faut souffrir pour être ... hum.

Conscient qu'il n'arriverait pas a finir sa phrase dignement , il se déchaussa rapidement puis entra dans l'eau, dans un bruit de succions. La mer avait la consistance d'une gelé anglaise à la menthe. Ni eau ni solide, elle était le dépotoir de l'île, au grand désespoir des divers marsouins mutants. Avec un plaisir malsain Danny un ballon en main suivit son capitaine dans l'eau si l'on pouvait nommer cette matière ainsi. Ed suivit mais à contre coeur alors que les deux autres bataillaient contre le limon gluant et le ballon fuyard. Il s'écoula une heure pénible, durant laquelle des plaques rouge se formaient sur leur jambes, les éternuements se firent plus intensifs et leur ongles noircis alors qu'ils poussaient à vu d'oeil, et au bout de laquelle Ed disparu dans les flot emporté par le sommeil et le courant mou. Quelques minutes et moult grattement plus tard, Mark se rendit compte qu'il lui manquait quelque chose. Une présence qui lui était essentielle. Son oxygène, son étoile, son nutéla sur ses crêpes, son sucre dans son café, son gardien de but prés de lui.

  • Où est Ed ? Demanda-t-il enfin en sortant de la vase jonchée de corps de mouettes assommés par un certain objet rond bicolore.

  • Bha là-bas ! Lança Danny avec autant d'intérêt pour son ami à la dérive qu'un escargot pour une balançoire.[1]

Le jeune joueur pointait du doigt un point noir s'éloignant vers de meilleures eaux aux larges. Les épaules dorés du capitaine de la Toho tremblèrent avant de rappelées à l'ordre par la raideur de tout ... de presque tout ses membres elles ne se figent.

  • Danny ...

  • Oui MON capitainnneuh

  • Tes fou !

  • Ho oui !!

Il courut vers ce point, s'éloignant des eaux tièdâtres, butant sur des couteaux et crabes de passage. Lorsque le liquide redevenu fluide et froid lui arriva à la taille il plongea sans élégance mais avec précipitation, pour entamé une brasse maladroite, poussé par le désespoir et la peur.

Warner flottait sur le dos, inconscient. Landers l'attrapa comme il avait vu faire à la télé dans la série alerte à malibu, et battit des pieds aussi vite qu'il put pour les ramener tous deux sur la rive et en vie de préférence.

La bataille contre l'élément fluide fut rude, Mark avait beau être extrêmement destructeur avec ballon, sur du gazon, mais avec un corps inerte et dans l'eau il était perdu et aussi inoffensif qu'une chips - cela dépend de quelle type de chips et dans quelles mains elles sont évidement.

Le sable fin et ondulé se fit sentir sous les pieds meurtries du sauveteur en herbe. Il passa ses bras sous les genoux et les aisselles du goal puis le souleva.

Il eu la surprise de le sentir bien plus lourd que d'habitude. Ed avait inspiré beaucoup d'eau et avait cessé de respirer il fallait faire vite, Mark en avait confiance. Alors il le posa sur la rive sèche et s'agenouilla prés de lui, du doigt releva le menton qui se faisait de plus en plus pâle, de l'autre main il pinça un nez sans souffle.

Il eu un moment d'hésitation. Quelques centièmes de secondes qui lui semblèrent une éternité, pendant lesquels il pensa à tout et n'importe quoi. Pourrait-il sauver Ed? Si non que deviendrait-il? Pourquoi avait-il envie de pleurer à cette simple idée ? Pourquoi fallait-il qu'il soit si attaché à lui? Est-ce que la douleur dans sa poitrine était dû à la fatigue, à l'inquiétude ou à la grosse méduse rosâtre qu’il avait croisé ? Est-ce que Danny était devenu fou à cause de lui?

Suite à ce tourment existentielle, il se pencha en inspirant profondément pour redonner souffle au corps inerte et blanchâtre qu'était son gardien de but.

Les lèvres du jeune footballeur avaient à peine effleuré celles du noyé, que soudain une main puissante agrippa l'épaule de Marc et le propulsa vers l'arrière sans autre forme de procès qu'un grognement roque et une forte odeur d'alcool et de moisi.

A suivre ...

1 - Ne cherchez pas a savoir qu'elle est le rapport c'est simple y en a pas. Ami aux esprit tordus bonsoir!!



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