[Rêve] Avez-vous déjà été l'héroïne d'un film d'horreur ?

Aug 15, 2011 00:54

[ENG] Too long entry, I'll post the English version tomorrow. Meanwhile, feel free to check the sketches or use Google to translate roughly ;)

[FR] Avez-vous déjà été l'héroïne d'un film d'horreur ?

Ben moi, ça m'est arrivé. Dans un rêve (évidemment, a-t-on envie de dire). C'était super spé' et surtout, ça s'est fini en queue de poisson. NOM D'UN P'TIT FLOCON, LA SUITE LA SUITE LA SUITE, JE VEUX LA SUIIIIIIIIIIITE !!!! *se roule par terre*

Le plus étrange dans l'histoire, c'est que ce n'était pas si étrange, ça avait presque du sens. Presque heing, nous parlons d'un rêve.

/!\ ATTENTION /!\
HAUTE CONCENTRATION DE CLICHÉS SOUS LE CUT
1400 mots - Aucune scène explicite
Toute ressemblance avec des personnes et des événements existants ou ayant existé est purement fortuite. Ahem.
 

Nous sommes en hiver, dehors le froid est sec, tout est blanc. C'est le soir, dans une espèce de chalet tout équipé, je suis en train de me doucher. Et je me douche plutôt longuement en fait, comme si j'avais peur d'en sortir. Je sais qu'il y a d'autres personnes dans le bâtiment, en tant que spectatrice, ça m'a tout l'air d'un voyage au ski entre jeunes.
Lorsqu'enfin je coupe l'eau, je suis sèche et habillée comme par magie. C'est là que je vois la porte en bois peint que je ne laisse traditionnellement pas fermée même quand y'a des gens (ils m'entendent me doucher, ils n'ont aucune raison d'entrer, je n'ai donc aucune raison de fermer) qui s'entrouve et "revient". Quelque chose a toqué et j'ai l'air de savoir que ce quelque chose est par terre. Je m'accroupis et écarte la porte du bout de l'index: c'est une main masculine inerte encore souple qui a mu la porte et le corps torse poil au sol qui va avec est tout aussi inerte. Je lève les yeux car il n'est pas arrivé dans cet état tout seul et j'entraperçois une blonde en nuisette coton élasthanne rouge flash avec une hache quelques pas pas plus loin.

Elle m'a vue, je claque la porte et je verrouille tout de suite. Quel sang-froid cette héroïne ! *fière* Il s'avère que j'ai un don de prémonition ; je peux voir le futur et apparemment le passé aussi, ce qui explique mon sentiment du tout début. Là, j'ai une vision ou un souvenir de vision : dans la neige, une fenêtre qui est au ras du sol et une personne qui passe la tête et les épaules puis se tortille pour s'extirper de l'ouverture étroite. La caméra est au-dessus et tombe en trombe comme une guillotine au niveau de la taille. Je ne pense pas que la personne était moi physiquement, mais il est certain que c'est mon destin funèbre. Ni une ni deux, je grimpe sur le lavabo et me hisse jusqu'à la fenêtre au ras du plafond qui est donc en fait au ras du sol. J'ouvre le clapet vers l'intérieur, l'axe est en bas donc la gravité fait le boulot, ça reste ouvert. Et je veux arracher la partie supérieure pour me faire plus de place pour passer. J'y arrive à moitié : le mur se comporte comme du carton à cannelure triple qu'on a au travail et seule une couche s'en va en gondolant. La folle en pyjama rouge défonce la porte de la salle de bains à la hache, moi j'ai plus le temps. Vite vite d'un avant-bras j'ôte de la neige  et je termine à la samouraï pizza cat en m'accrochant au haut de l'ouverture et en passant les jambes d'abord, et je "pousse", dans la neige, brrrrr !

J'arrive à sortir quasiment d'un coup sans me tortiller ; miraculeusement, ma nuisette ne remonte pas sur mes cuisses (mon intimité est préservée, vive les rêves) et je me mets à courir pieds nus, en nuisette coton élasthanne, ma vraie à moi que j'ai oubliée chez ma Ginie, blanche et anthracite avec des bretelles spaghetti rouges. Le froid ne me brûle pas la plante de pieds et je cours, je cours, je cours. Bien que ce soit le soir, la nuit n'est pas encore tombée et il fait même plutôt clair. C'est un temps un peu mort dans le film, idéal pour un flash back.


En journée, ciel gris, une cour en dur dont la pierre est sombre à cause de la pluie tombée plus tôt. Elle est semblable à celle de mon collège, avec des préaux non pas en plastique mais brun sombre comme mes meubles Ikea, avec un aspect de tuiles. Il y a une espèce de défilé de mode sans estrade, les filles marchent en file indienne et apparemment elles ont pour épreuve imposée de continuer jusqu'aux étals en face d'elles et de faire semblant de magasiner. La blonde doit être dans le lot, je ne me souviens pas bien de l'y avoir vue. Je n'ai d'ailleurs aucune image claire de son visage, que ce soit dans la salle de bains ou dans mes souvenirs. Les seules choses qui me marquent sont les couleurs : du brun sombre et du bleu.

Ce fashback étant là pour expliquer quelque chose, normalement, je suppose que la blonde a dû perdre le concours ou je ne sais quoi et elle en veut à tout le public qui n'a pas voté pour elle. Pas de chance pour moi, j'étais là et c'est pour cela qu'elle me course. Pourquoi tant de haine ? "Parce c'est une méchante !" Oui, mais pourquoi moi ? "Parce que t'es une gentille !"


Pas une seule fois je ne me retourne vers mon assaillante, je ne suis même pas certaine qu'elle me coure après en y repensant bien. Quoi qu'il en soit, je m'en vais loin loin loiiiiiin de la hache qui a défoncé la porte de la salle de bains. Et c'est pile à la fin du flashback que mon chevalier arrive en 4x4. Ben ouais en 4x4, dans la neige, c'est plus mieux d'abord. Le véhicule s'arrête à 2-3 mètres de moi, Cafard en sort et me couvre les épaules d'une couverture brune en bon gentleman qu'il est. Comme par hasard, c'est Cafard, qui porte des lunettes. Vous ai-je déjà parlé de mon faible pour les garçons à luenttes ? Je ne sais pas pourquoi, les mecs à lunettes, je trouve ça super craquant. Une fille à lunettes moins. Mais une fille rousse me fait couiner. Un garçon roux moins. Passons. Je monte donc côté passager et on file se mettre à l'abri.
L'abri en question est grand ouvert, je vois la neige, il est semblable aux préaux décrits plus haut ; c'est comme un grand parking avec des planches en bois sombre à la place du béton et des parasols carrés assemblés en guise de toit. On n'allume pas de feu mais à posteriori et réveillée, je me demande pourquoi diable ne s'est-on pas contenté de rester dans la voiture. PARCE QUE C'EST UN RÊVE ET QUE LES RÊVES, C'EST PAS LOGIQUE COCOTTE. Bréfouille, on s'allonge sous des couvertures l'un en face de l'autre, moi toujours en nuisette et lui en T-shirt pantalon. Je tremble, il tend le bras, me caresse la joue et m'embrasse tendrement. ÉVIDEMMENT QU'ON SE BISOUTE, C'EST UN FILM D'HORREUR, JE SUIS L'HÉROÏNE ET C'EST UN MOMENT OÙ LA TENSION EST REDESCENDUE. PIS C'EST UN RÊVE D'ABORD. C'est le baiser chaste, celui qui ne dure pas, celui qui est juste là pour rassurer. Tellement que l'on s'endort l'un contre l'autre.

Je réveille la première et vais pour préparer des boissons chaudes. Je ne sais pas exactement où je fais cela, cependant, lorsque je reviens vers Cafard qui est toujours allongé, la couverture tombe de son dos et une hache y est plantée. J'ouvre les yeux en grand, je suis encore dans ses bras, il s'agissait d'une simple prémonition. Je le serre contre moi d'un bras mais me rends compte qu'il est tout raide et que son crâne suinte. Je me réveille encore un coup et... en fait je me suis réveillée  pour de vrai TT____________TT Etait-ce encore une vision ? Ou est-ce que c'était vrai ? Est-ce que Cafard survit ou pas ? Est-ce que JE survis ? Est-ce que la blonde en rouge meurt zigouillée par mes soins ? ARRRRRRRRRRH AAAAAAAAAAAAAAAAAAARRRRRRRRRRH, JE VEUX SAVOIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIR *s'arrache les cheveux*

Je précise que Cafard et moi, ce n'est pas ce genre de relation DU TOUT, qu'on n'habite même pas dans la même ville et qu'il est du genre HYPER distant et PAS tactile du tout.

Rhââââââ, c'est horrible de pas savoir la fin! Et les rêves, on les continue rarement voire jamais TT_TT Si vous avez des idées de scenario tordus, n'hésitez pas à partager, je veux savoiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiir TT_TT

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