Ann'Ys Versaire 2012 - Indoors
Pour célébrer l'achèvement de la troisième décennie de ys_melmoth, nous avons loué une petite maison en Normandie (toujours, mais pas la même) le weekend du 16 au 18 novembre. Je vais séparer en deux posts les photos "privées" et les photos "touristiques".
D'abord, le gite :
1ère soirée et photos intelligentes :
Samedi midi, déjeuner à Étretat :
Samedi soir, Ann'Ys Versaire !
Là je dois dire un mot sur le coffre au trésor : nous avions tous participé à l'achat de cette malle de voyage qui était dans un état assez médiocre mais qui disposait de jolis clous dorés et des vestiges de lanières de cuir. C'est essentiellement mon père qui s'est coltiné la restauration, et j'ai fait comme j'ai pu un genre de avant/après.
Il y a eu des planches fendues à recoller, des irrégularités à remplir de pâte à bois et à poncer… au risque de faire voler en éclat le bois fragile. Les malles de voyages étaient faites pour être légères !
Le fond était en grande partie à refaire. La toile de jute permet de cacher le jour parfois important entre les planches.
L'intérieur était couvert de vieux papier déchiré. Le livre sur la restauration de malles que j'avais déniché conseillait de tendre du tissu sur des panneaux qu'on fixe ensuite à l'intérieur pour pouvoir le changer plus facilement. Ça redonne aussi un peu d'épaisseur et de solidité bienvenues.
Les clous dorés étaient plantés par-dessus des clous longs repliés vers l'intérieur (d'où les doubles trous), c'était assez galère à retirer sans péter les clous et/ou le bois au passage. Rares furent les clous dorés survivants.
Les vermoulures ont été bouchées patiemment du bout de mon index par de la pâte à bois et j'ai refait les lanières de cuir à neuf. Mon père s'est "amusé" à redécouper les ferrures rondes dans de la tôle qu'il a vieillie au vinaigre…
Les couches de teinture de bois furent innombrables.
Le dessus du coffre a été galère à retapisser car doublement courbe (dans la largeur et la longueur). Mon père s'est longuement pris la tête puis a fini par le recouvrir d'une plaque de rembourrage que pour le coup on a dû coller.
Le résultat final. Il n'est pas parfait (la photo est flatteuse), c'est encore une vieille vieille chose qui a bien vécu, mais il fut offert avec amour et c'est ce qui compte.
Et voilà pour cet anniversaire en milieu clos. Les grands espaces au prochain post !
D'abord, le gite :
1ère soirée et photos intelligentes :
Samedi midi, déjeuner à Étretat :
Samedi soir, Ann'Ys Versaire !
Là je dois dire un mot sur le coffre au trésor : nous avions tous participé à l'achat de cette malle de voyage qui était dans un état assez médiocre mais qui disposait de jolis clous dorés et des vestiges de lanières de cuir. C'est essentiellement mon père qui s'est coltiné la restauration, et j'ai fait comme j'ai pu un genre de avant/après.
Il y a eu des planches fendues à recoller, des irrégularités à remplir de pâte à bois et à poncer… au risque de faire voler en éclat le bois fragile. Les malles de voyages étaient faites pour être légères !
Le fond était en grande partie à refaire. La toile de jute permet de cacher le jour parfois important entre les planches.
L'intérieur était couvert de vieux papier déchiré. Le livre sur la restauration de malles que j'avais déniché conseillait de tendre du tissu sur des panneaux qu'on fixe ensuite à l'intérieur pour pouvoir le changer plus facilement. Ça redonne aussi un peu d'épaisseur et de solidité bienvenues.
Les clous dorés étaient plantés par-dessus des clous longs repliés vers l'intérieur (d'où les doubles trous), c'était assez galère à retirer sans péter les clous et/ou le bois au passage. Rares furent les clous dorés survivants.
Les vermoulures ont été bouchées patiemment du bout de mon index par de la pâte à bois et j'ai refait les lanières de cuir à neuf. Mon père s'est "amusé" à redécouper les ferrures rondes dans de la tôle qu'il a vieillie au vinaigre…
Les couches de teinture de bois furent innombrables.
Le dessus du coffre a été galère à retapisser car doublement courbe (dans la largeur et la longueur). Mon père s'est longuement pris la tête puis a fini par le recouvrir d'une plaque de rembourrage que pour le coup on a dû coller.
Le résultat final. Il n'est pas parfait (la photo est flatteuse), c'est encore une vieille vieille chose qui a bien vécu, mais il fut offert avec amour et c'est ce qui compte.
Et voilà pour cet anniversaire en milieu clos. Les grands espaces au prochain post !