Ayant grand besoin de repos, pour mes deux semaines de vacances aoutiennes je suis rentrée à Nantes chez mes parents. On en a profité pour aller chercher quelques unes des installations du
Voyage à Nantes, ainsi que de la collection Estuaire le long de l'embouchure de la Loire.
A Nantes il y en a un peu partout dans le centre-ville - ici,
un grand cocon phosphorescent sur un balcon, là,
une explosion de verre figée entre deux immeubles, ou bien
un fragment d'immeuble suspendu à rien, ou encore
une montagne à gravir au milieu de la place Royale. On aime ou on n'aime pas, mais c'est insolite, souvent participatif, ça fait réagir, c'est ouvert à tous gratuitement. C'est comme ça que j'aime l'art.
Au Lieu Unique, des architectes se sont amusés à
repenser des jeux de manière décalée. Il y a de quoi bien s'amuser.
Au menu : un panier de basket dessiné sur un mur qu'on voit en 3D grâce à des lunettes bicolores (un dispositif détecte si la balle est bonne ou pas), du badminton en cage, un parcours de limbo à difficulté croissante, un jeu de ballon pas trop fatiguant puisqu'on y joue assis, une piste de course de dix mètres pour ceux qui font de bons départs (qui sont filmés et rentransmis au ralenti sur grand écran)...
... et puis le fameux parcours de mini-golfe ! On y joue avec des chaussures et les balles vont dans les toilettes...
A la Fabrique, juste derrière les Machines, un spectacle étrange se produit toutes les demi-heures dans la salle de concert du bar Stéréolux.
L'installation est un immense circuit sur lequel tournent à l'infini des balles lumineuses au clignotement variable, dans le noir complet, sur une musique planante.
C'est carrément beau.
Il y a tellement de choses à voir malheureusement qu'il faudrait y passer plus de temps que je n'avais. Mais il ne sert à rien d'essayer de tout voir : comme pour les collections de l'Estuaire, il faut considérer ces installations comme un prétexte à faire une belle balade.
Nous avons ainsi découvert Paimboeuf en allant voir le
Jardin étoilé de Kinya Maruyama.
L'endroit est superbe et, pour qui ne trouverait pas son bonheur dans les espaces de jeux, de détente ou d'observation de ce jardin, il dispose en outre d'un café et d'une bibliothèque où l'on peut consulter les livres sur place, et même les emprunter à condition d'en laisser un autre à la place. Trobien.
Nous nous sommes aussi rendus à Saint Brévin pour aller voir de nos propres yeux le fabuleux
Serpent d'Océan de Huang Yong Ping. Nous l'avons vu à marée basse, mais lorsque la mer monte il se fait recouvrir par les flots, et peut à peut il se recouvre de coquillages.
Ouf ! Après toutes ces aventures, nous avons bien mérité de nous faire dorer la tranche à Pornic.
Je rentre demain, et reprends le boulot lundi... Trop courtes vacances.