Bon, l'autre soir la souris est revenue mais pour cela elle a dû grignoter l'un des sacs en plastique, je sais donc de quel trou elle venait. Je l'ai bouché mieux que ça et je ne l'ai pas revue depuis. Tout ce que j'espère c'est qu'elle était vraiment arrivée par là de l'extérieur, il ne manquerait plus que je l'aie emmurée vivante ! :( J'ai été traumatisée assez jeune par Edgar Poe pour savoir que c'est mauvais pour le karma.
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Lu en avril :
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Un peu avant la fortune (2008), Dupuy-Berberian et JC Denis ❤❤❤
BD prise au hasard à la blibliothèque de Lyon et lue avec grand plaisir. L'histoire décrit le parcours semi-paranoïaque d'un type qui a gagné la cagnotte au Loto et l'attitude de certains de ses proches face à ce changement. Si le sujet n'est pas original, il est bien traité, et j'aime toujours beaucoup l'univers visuel de Dupuy et Berberian, notamment leur utilisation des couleurs d'ambiance.
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La ciudad de la bestias (La Cité des dieux sauvages), Isabel Allende (2002) ❤❤❤
Ouah, j'ai fini mon premier livre en espagnol. Vu la concentration que ça demande et dont je manque, je considère que c'est un exploit. À part cela, ce roman jeunesse ne m'a guère passionnée et son propos écolo-engagé d'une subtilité plus que relative m'a un peu gavée. Je doute de lire les suites.
- La Fée Carabine, Daniel Pennac (1987) ❤❤❤❤
Bon, je crois que c'est censé être le meilleur Malaussène, mais j'ai eu l'impression de relire Au bonheur des ogres en peut-être un peu mieux. Je ne suis pas convaincue par ces bouquins, et c'est d'autant plus frustrant qu'objectivement, je ne trouve rien à leur reprocher… C'est bien écrit, plein de personnages chouettes (hommes ou femmes), et ça touche à plein de tabous avec une sensibilité remarquable.
Mais malgré tout cela, ça ne me touche pas. Vraiment dommage !
- The Picture of Dorian Gray, Oscar Wilde (1890) ❤❤❤❤❤
Je ne regrette pas d'avoir lu ce roman si tardivement : j'ai bénéficié d'un cadre idéal (weekend printanier en Normandie, les lilas étaient vraiment là ^^) et je l'ai dévoré avec un réel délice ! Une des rares fictions à m'avoir convaincue alors que son héros est parfaitement détestable… J'ai énormément aimé les personnages secondaires, en fait, en particulier le peintre. Ça aide. J'aime bien l'idée que els trois personnages principaux soient chacun l'une des facettes d'Oscar Wilde.
La seule chose troublante finalement c'est que quoi que dise Mr Wilde des histoires morales, j'ai trouvé que celle-ci l'était drôlement... et ça tient à peu de choses. Je pense que si on ne reconnaissait pas Dorian à la fin, il y aurait un agréable soupçon d'ambigu en plus sur les conclusions à tirer de cette histoire. Mais bon, j'ai aimé l'histoire telle qu'elle était.
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Épître à Madame ma main gauche, Iouri Bouïda ❤❤❤
Petit recueil de nouvelles sympathique mais très inégal. La plupart de ces nouvelles n'ont pas de chute, ce qui est étrange pour des nouvelles. Ça en va nulle part, on se demande un peu si l'auteur n'est pas plutôt en train de nous faire la conversation. J'accroche pas à fond. Mais j'ai bien aimé l'insolite des meilleures histoires.
Vu en avril (commentaires succincts parce que j'ai la flemme et que j'ai rien vu de terrible) :
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How do you know (Comment Savoir), James L. Brooks (2010) ❤❤❤
Une de ces comédies sentimentales sympa, assez originales, mais où la romance laisse de marbre. Le casting en vaut la peine selon moi.
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Burlesque, Steven Antin (2010) ❤❤
Histoire cliché, Cher peu convaincante, Christina Aguilera très blonde. Pas de miracle. À ne regarder que pour les spectacles.
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Pandorum, Christian Alvart (2009) ❤❤❤❤
Sympathique film de science-fiction-qui-fait-peur, bien rythmé bien tourné. Dans l'absolu ça ne révolutionne rien (Alien revisité) mais c'est bien fichu.
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Boy A, John Crowley (2009) ❤❤❤❤
Beau.
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Jeux d'enfants, Yann Samuell (2003) ❤❤❤
Je pense que j'en avais entendu trop de bien pendant trop longtemps, résultat ça m'a déçue. Le film est bien fichu et les personnages plutôt sympa (elle surtout) mais ça n'a pas réussi à vraiment m'intéresser…
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Le Temps qui reste, François Ozon (2005) ❤❤
Idem, déçue. Pour le coup je n'ai vraiment pas vu l'intérêt de ce film. Peut-être parce que j'en avais déjà vus sur le sujet "je vais mourir, qu'est-ce que j'en fais" ? J'avais adoré
Son Frère et
My Life Without Me, que je recommande tous les deux chaudement. À mes yeux, Le Temps qui reste traite le sujet plus froidement et sans rien y ajouter.
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5x2, François Ozon (2003) ❤❤❤
Et cette fois, je ne suis pas vraiment déçue, parce que je n'attendais rien de ce film, mais ce n'est pas une bonne surprise non plus. Les moments éclatés de la vie d'un couple, c'est déjà-vu aussi, et quitte à voir un film de ce genre je recommande plutôt
Voyage à deux avec Audrey Hepburn, que j'adore et qui est à mon sens plus fin et plus rigolo (même si ça reste une histoire de gens qui s'aiment puis ne s'aiment plus). Pas grand-chose à dire sur 5x2, je n'ai pas vraiment réussi à m'attacher aux personnages (c'est souvent le problème avec ces personnages très crus que rien ne sauve) et encore moins à leur histoire, racontée à l'envers de la déchéance aux prémices, qui m'a laissée de marbre.
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The Princess Diaries (Princesse malgré elle), Garry Marshall (2001) ❤❤❤
Cute ! Rigolo et sans prétentions. Vraiment pour les gosses, par contre. (L'héroïne a exactement le look d'Hermione au début, elle lui ressemble bien plus qu'Emma Watson !)
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The Prestige, Christopher Nolan (2006) ❤❤❤❤1/2
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On connaît la chanson, Alain Resnais (1997) ❤❤❤❤
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Rubber, Quentin Dupieux (2010) ❤❤❤❤
Film qui raconte l'histoire d'un pneu tueur télépathe. AWESOME. Complètement what the fuck. Mais bon, je note sévère parce que le prétexte est quand même un peu court.
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The Adjustment Bureau (L'Agence), George Nolfi (2011) [C] ❤❤❤
Original et divertissant… sans plus. Matt Damon est maintenant officiellement assez gros et moche et pour être crédible dans un rôle de politicien. C'est adapté d'un nouvelle de K. Dick, et ne l'ayant pas lue, je ne peux m'empêcher de me demander si on a encore fait du caca à partir d'un de ses textes (comme ça a systématiquement été le cs au cinéma jusqu'ici…).
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The Notebook (N'oublie jamais), Nick Cassavetes (2004) ❤❤❤❤
C'est mieux que ça en a l'air, en grande partie grâce à la charmante Rachel McAdams, mais c'est le côté "nous sommes des vieux dans une maison de retraite mais l'amour est plus fort que tout" qui est assez niais. Le récit de leur jeunesse est très chouette en revanche.
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The Fall, Tarsem Singh (2006) ❤❤❤1/2
J'adore ce film et en même temps il aurait pu être tellement mieux. C'est toujours frustrant même au troisième visionnage.
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The Wolfman, Joe Johnston (2010) ❤❤❤
Pas mauvais du tout, mais très peu novateur alors que bon… loup-garou, quoi. Je crois que j'ai vu encore plus de films sur des loups-garous que de films sur des vampires. C'est pas que je me sois ennuyée, c'est juste qu'en sortant de là j'ai eu l'impression d'avoir déjà vu cette histoire cent fois.
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Just Go With It (Le Mytho), Dennis Dugan (2011) ♡
Eurk. Vulgos. On ne peut même plus se fier à Nicole Kidman pour assurer, sinon un bon film, du moins un strict minimum de bon goût.
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Eat Pray Love (Mange, prie, aime), Ryan Murphy ❤
Aussi chiant et nianian que le titre le suggère. Je ne peux pas empathiser avec une Américaine divorcée surfriquée qui va trouver un sens à sa vie en cherchant la spiritualité chez les bouddhistes et les hindous, tout ce que ça m'évoque c'est un mauvais cliché. J'ai regardé ce film pour Javier Bardem et ça n'en valait pas la peine : dedans il est brésilien (donc il ne parle pas un mot d'espagnol) et je ne l'ai pas trouvé sexy. Sigh.
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Howl, Rob Epstein & Jeffrey Friedman (2010) ❤❤❤
Film étrange ! Sur un poète gay de la Beat Generation. Ce qui est étrange c'est qu'il met en images le poème en quesiton, Howl, à l'aide d'images de synthèse pas vilaines mais un peu cheap. Je l'ai gardé pour le revoir mieux, il a ce côté un peu terne des films auxquels il manque "le truc" mais il est intéressant.
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A Midsummer Night's Dream (Le Songe d'une nuit d'été), William Dieterle & Max Reinhardt (1935) ❤❤❤❤
J'en ai déjà parlé dans un précédent post, ce film est très beau. Mon seul regret, pour avoir vu l'autre version plus récente avec Rupert Everett, est qu'Oberon soit aussi ennuyeux.
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The Green Hornet, Michel Gondry ❤❤❤
Beaucoup mieux que ça n'en a l'air ! Marrant et divertissant. Et assez original pour une histoire de super-héros… Cela dit je ne suis toujours pas convaincue par le Green Hornet qui est vraiment un anti-(super)héros total et du coup, what's the point?! J'ai du ml à m'intéresser vraiment à un type balourd stupide et même pas beau juste parce qu'il a envie de sauver les gens dans un costume vert. Mon personnage préféré pourrait être celui de Cameron Diaz juste parce que c'est un personnage féminin qui n'a d'intrigue amoureuse ni avec le Hornet, ni avec son sidekick, WHOUHOU ! Pourvu que ça dure s'il y a une suite.
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Scream, Wes Craven (1996) ❤
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Scream 2, Wes Craven (1997) ❤
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Scream 3, Wes Craven (2000) ❤
Il a fallu que je m'enfile les trois Scream pour me rendre compte que je n'avais pas le moindre intérêt pour ce genre de films d'horreur. Je pense que dans leur genre ils sont pas mal, mais s'il n'y a pas d'éléments fantastiques ça ne m'intéresse pas du tout ! Donc je me suis ennuyée profondément pendant près de six heures d'affilée. N'importe quoi.
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Casino Royale, Martin Campbell (2006) ❤❤❤❤
Un bon James Bond, même si… J'ai honte de le dire. Les gadgets m'ont manqué. …
Pas trop mon genre de film, il faut être honnête. Le côté James Bond avant la lettre est sympa (ça foncitonne toujours comme recette), mais c'est encore trop d'action et pas assez de quoi que ce soit éveillant réellement mon intérêt, ne serait-ce qu'au niveau des dialogues. Au final c'est principalement James Bond qui fait des courses-poursuites et James Bond qui joue au poker (même si l'épilogue est original et différent et que la Femme de l'histoire est intéressante dans toutes ses facettes). J'ai en outre été un poil déçue par Daniel Craig, que je trouve fort sexy mais qui n'a pas réussi à me convaincre deux secondes lorsqu'il jouait les James Bond amoureux.
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Waiting for Forever, James Quiche Keach (2010) ❤❤
Drôle de film... C'est sur un gentil-mignon stalker fou amoureux d'une fille qui l'a presque oublié depuis qu'ils étaient gosses. C'était pas vraiment niais ni déjà-vu, mais je n'ai pas bien vu où ça voulit en venir. Par ailleurs, l'actrice me perturbe, je trouve qu'elle a une énorme tête de fille de 8 ans sur un petit corps de femme anormalement menu. Elle pourrait encore jouer des pré-ados et être crédible.
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Vanishing on 7th Street (L'Empire des ombres), Brad Anderson (2010) ❤❤❤❤
Un bon film d'horreur fantastique (cette fois). Je ne pensais pas que j'aurais vraiment peur en fait, mais ça a bien marché sur moi. En gros les gens se font manger par les ténèbres, littéralement. Il y a une réflexion sympa derrière, l'idée qu'on n'existe que si on a la conscience d'exister, qui donne un côté quasi allégorique au film, mais sans être prétentieux ni sans fonctionner quand même au premier degré. Dommage que ça finisse un peu en eau de boudin.