I know of the romantic friendships of English and Germans. They're good… if they don't last too long

Aug 05, 2007 00:30




Vous vous rappellerez peut-être qu'en janvier dernier je faisais un post de fangirl sur Jeremy Irons.

Ce post suivait ma découverte d'une photo représentant Jeremy Irons aux côté d'un charmant jeune homme blond (et d'un gros ours en peluche) ; alors frappée dans mon yaoisme le plus animal, je m'étais renseignée et avais appris que l'image provenait de Brideshead Revisited, une série anglaise en 9 épisodes, adaptation du roman du même nom. Après un coup d'œil sur play.com, j'avais déjà commandé le coffret collector pour la modique somme de 20,90 euros.

Et j'attendis.

Et j'attendis.

Seulement voilà : le coffret n'arriva pas.

Pas une erreur de la poste, non ! Play.com n'avait pas débité le montant de la commande, elle n'avait tout bonnement pas été expédiée.
Je constatai que le prix avait fortement augmenté et en conclus que play.com rechignait à m'envoyer ma commande au montant convenu (erreur sur le prix au départ ?). Peut-être s'attendaient-ils à ce que je le recommande pour plus cher ? Pas question, pensai-je. Je pris le parti d'attendre.

En juin dernier, je n'avais toujours rien reçu, et j'envisageai de commander le coffret ailleurs, parce que quand même, j'avais envie de la voir cette série. Mais elle valait désormais plus de 50 euros ! Damned.
Je décidai alors de la télécharger. (Le téléchargement était terriblement lent, mais après avoir attendu six mois je n'étais plus à cela près.)

Et finalement, il y a une petite semaine, alors que j'avais déjà gravé les deux premiers DVD de Brideshead… et que le troisième était à moitié téléchargé, j'ai reçu un e-mail de play.com m'annonçant que ma commande avait été envoyée et je l'ai donc reçue hier. Hum.

La morale de cette histoire est qu'il ne faut pas céder : on les a à l'usure.


Cette longue introduction devait m'amener à parler de la série, mais hélas ! je crains de trop m'étaler et de vous perdre en route (comment ça, c'est déjà fait depuis longtemps ? Ne mentez pas : si vous êtes en train de lire ceci, c'est tout à fait improbable). Je n'en ai vu que deux épisodes (le premier dure 1h40 !) donc ce n'est spoilerisant que pour le début… mais de toute façon vous vous en foutez, hein ?

Partons du titre.

"Brideshead" est le nom d'une résidence immense et luxueuse, aujourd'hui à l'abandon, ou presque.


"Aujourd'hui" se situe en 1944, et notre héros Charles Ryder (Jeremy Irons) est un officier de 39 ans, désabusé et las. La veille au soir, son campement a été établi dans un zone inconnue, mais maintenant que c'est le matin il reconnaît l'endroit. Il est déjà venu là, autrefois. Il y a 20 ans…
Et voilà pour le "revisited".

La suite est donc constituée des souvenirs de cet homme brusquement ramené à son passé.


L'introduction, qui dure bien vingt minutes pour ne pas dire grand-chose, est typiquement romanesque, et c'est là que je me suis dit (généralisation sans doute un peu hâtive) que ça devait être la "manière britannique" d'adapter un roman… Parce que, comme pour Pride & Prejudice, je devine qu'aucun détail n'est omis, ni changé pour mieux fonctionner dans le format, non, c'est le choix de l'adaptation la plus fidèle possible. Une voix off quasi-constante remplace le narrateur ; aucun raccourci, malgré les nombreuses possibilités, n'est emprunté. Chaque ligne du roman doit avoir son plan !
Selon moi, c'est une très mauvaise façon d'adapter, on devrait davantage parler d'une simple mise en images. Pride & Prejudice n'a d'intérêt, si on a déjà lu le livre, que parce que Colin Firth est un fantastique Mr Darcy ! (Sinon, c'est sympathique, mais autant relire le bouquin, non ?)

Toutefois, comme je n'ai pas lu Brideshead Revisited, ce n'est pas vraiment un problème. En fait c'est assez chouette de regarder une œuvre audiovisuelle et de ressentir une progression semblable à celle d'un roman. L'expérience est vraiment comparable à la lecture d'un long livre ! Un livre de douze heures de long.

Revenons à l'histoire. *woosh*

Charles se rappelle ses jeunes années à Oxford, et sa rencontre avec celui qui deviendrait son plus cher ami, aka le blond sur la photo. Du moins, c'est censé être une amitié. Je sais ce qui doit arriver par la suite (une femme…) donc okay, c'est une amitié. Si vous y tenez. Mais alors une amitié particulière…

10 indices indiquant une amitié particulière :

1- L'ami blond s'appelle Sebastian.

2- Sebastian est très beau, et Charles est pas mal non plus dans son genre. Jeremy Irooooons

3- Leur rencontre est de ces histoires qu'on raconte à ses petits-enfants. Sérieusement, je trouve ça adorable.
Ça commence pas terrible : Sebastian, méchamment bourré, se retrouve à la fenêtre de Charles, qui loge au rez-de-chaussée, et vomi dans sa chambre.


Mais le lendemain, quand Charles rentre dans sa chambre, Sebastian a fait remplir la pièce de fleurs, il y en a partout ! Et il a laissé un mot l'invitant à dîner, prétextant qu'Aloysius (son ours en peluche) ne voudra plus lui adresser la parole jusqu'à ce qu'il se soit fait pardonner.


SI C'EST PAS MIGNON ♥

4- Sebastian a pour ami Anthony Blanche, une grande folle excentrique "aux origines cosmopolites" (comprendre : françaises).



5- Charles et Sebastian se font une virée à la campagne pour manger des fraises.




5bis- Charles est fasciné par la vue de la fumée de cigarette s'échappant des lèvres de Sebastian. (Mais non je n'affabule pas, il le dit comme ça !)



6- Ils passent un été ensemble à boire du vin et euh… parler. Et prendre des bains de soleil tout nus.


Ce qui devient vite assez embarrassant dès lors qu'une dame arrive.



(Je veux me faire une icône de ça XD. J'adore cette scène elle est trop drôle.)

7- Comme la virée à la campagne ne suffisait pas, ils vont à VENISE ensemble. (Venise ! Pourquoi pas Paris, tant que vous y êtes ?! Ah non, ça c'était Maurice.)



8- Ils sont très à l'aise ensemble. Très.




9- OH COME ON THEY LOOK SO GAY IT HURTS.


Littéralement. Ça me fait super mal de les voir tout heureux et d'imaginer que Charles va se taper la sœur de Sebastian et que tout ça va mal finir (je sais que ça va mal finir, ce genre d'histoires finit forcément mal. Et je ne dis pas ça parce que Les amitiés particulières de Roger Peyrefitte m'ont traumatisée, non non).

10- La sœur est censée ressembler beaucoup à Sebastian. MWAHAHAHAHAAA.
*se rappelle que son Martinien kiffe la sœur de Cyril qui lui ressemble énormément aussi* Oui mais c'est pas pareil. … ¬_¬ Whatever.

Bon en vrai c'était juste un prétexte pour vous montrer des captures d'écran, parce que la relation de Charles et Sebastian est explicitée dès le deuxième épisode par une charmante Italienne jouée par une Française.

« It's a kind of love that comes to children before they know its meaning. »Après l'amitié virile, voilà l'amitié romantique ! (ou amour innocent ?) … Je crois que je préfère l'amitié virile. Il y a moins de chances qu'elle finisse mal ;-;. (Ou qu'elle finisse tout court…)

Pour finir, je dois dire qu'il y a un truc qui me rappelle vraiment Scrubs : non pas l'amitié chelou, parce que celle de Turk et JD est quand même carrément moins romantique (autre temps, autres mœurs…) mais Aloysius l'ours en peluche. Il est traité comme un être vivant, tout comme Rowdy le chien empaillé, et c'est tout aussi drôle ! Sebastian emmène même Aloysius chez le coiffeur XD

Si vous avez la flemme de lire le blabla sous la cut, sachez tout de même ceci : s'il n'avait pas réalisé HP5 (je viens de changer d'avis je l'aime pas ce film !), David Yates se serait chargé de l'adaptation cinématographique de Brideshead Revisited, prévue pour 2008.
Et si David Yates avait été le réalisateur, les acteurs auraient été JUDE LAW ET PAUL BETTANY.
Putain putain putain.
Moi bien sûr je suis d'abord tombée sur l'ancien casting, vous imaginez la fausse joie ! Maintenant à la place on a des gens que je ne connais même pas et dont je n'ai rien à foutre (bon, sauf celui qui joue Sebastian, c'est le mec qui jouait le héros du Parfum. Mais il a carrément moins la gueule de l'emploi que Jude Law, laissez-moi vous le dire !).
Aghh. Jude Law ! Paul Bettany ! Jude Law ET Paul Bettany !!!
Je pourrais en pleurer de frustration. Pleurez avec moi. C'est un ordre.

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