Au fait que j'aie "mOBSCENE" de Marilyn Manson dans les oreilles avec le volume au maximum et que je frise la surdité, on peut deviner que ma mère est en train de me faire des sermons et que j'en ai marre de me disputer avec elle.
LÂCHE-MOI LÂCHE-MOI LÂCHE-MOI LÂCHE-MOI LÂCHE-MOI LÂCHE-MOI LÂCHE-MOI LÂCHE-MOI LÂCHE-MOI LÂCHE-MOI LÂCHE-MOI LÂCHE-MOI LÂCHE-MOI LÂCHE-MOI LÂCHE-MOI LÂCHE-MOI LÂCHE-MOI LÂCHE-MOI LÂCHE-MOI LÂCHE-MOI LÂCHE-MOI LÂCHE-MOI LÂCHE-MOI LÂCHE-MOI LÂCHE-MOI LÂCHE-MOI LÂCHE-MOI LÂCHE-MOI LÂCHE-MOI LÂCHE-MOI LÂCHE-MOI LÂCHE-MOI LÂCHE-MOI LÂCHE-MOI LÂCHE-MOI LÂCHE-MOI LÂCHE-MOI LÂCHE-MOI LÂCHE-MOI LÂCHE-MOI LÂCHE-MOI LÂCHE-MOI LÂCHE-MOI LÂCHE-MOI
Ouf, elle est partie. Bordel, Marilyn, qu'est-ce que je ferais sans toi?
J'ai oublié de dire qu'hier, au cinéma, avec Camille, on a vu la bande-annonce de Pirates des Caraïbes 2.
Encore plus d'effets spéciaux! Encore plus de malédiction! Encore plus de dents pourries!
On a littéralement couiné comme des pouffettes. J'ai vachement envie de voir ce film alors qu'il paraît évident qu'il est d'un niveau… très bas. Ça m'arrive très, très rarement. C'est ça, l'effet Jack Sparrow.
C'était la Chandeleur hier, et je me faisais la réflexion que les crèpes, c'est comme les gâteaux au chocolat : personne n'a la même recette. Comment faites-vous vos crèpes?
La recette de chez nous (les proportions c'est en gros, parce qu'on le fait au juger) :
- 250 g de farine
- 5 œufs
- 3/4 L de lait
- euh, une louche d'huile environ
- un petit verre de rhum (mais pas trop petit non plus… hips!)
- une pincée de sel
D'abord on met la farine dans un récipient, et un verse progressivement le lait au milieu, tout en touillant soigneusement pour pas faire de grumeaux. Puis on ajoute les œufs et on bat jusqu'à ce que ce soit homogène. On ajoute l'huile, le rhum, le sel, et on laisse reposer au moins une heure.
Au bout d'une heure, si la pâte est devenue trop épaisse, on l'allonge avec un peu d'eau ou de lait - parce que c'est là le secret! Une pâte très liquide, qui permet de faire des crèpes super fines et super moelleuses.
On étale une louche de pâte sur une poêle bien graissée et très, très chaude - le plus chaud possible - c'est très important!! Et ensuite, ben, une minute de chaque côté, vous connaissez la chanson.
Les bouts de fic promis! Certains sont mini, mais j'ai jugé que pour des oneshot j'avais le droit :D.
J'ai mis du temps parce qu'en fait les bouts de Martinien que j'avais étaient vieux et donc un peu rances, et plutôt que de passer un temps fou à gratter la moisissure (faut que j'arrête de filer mes métaphores), j'ai préféré taper un passage qui était resté au brouillon… un passage clef, c'est le cas de le dire. Je l'ai tronqué, sans quoi ça aurait été un méga spoiler (*rire sadique*), mais vous pouvez essayer de deviner la suite. C'est le genre de passage que j'écris les larmes aux yeux. Oui, j'empathise beaucoup avec mes personnages ¬_¬.
***
Martinien - chapitre ???
Martinien fourragea anxieusement dans la poche intérieure de son sac, jusqu'à sentir du bout des doigts le porte-clefs en forme de fer à cheval. À l'anneau, brillante, pendait une clef violette.
Martinien savait bien que l'intérêt d'un porte-clefs était, entre autres, de réunir toutes ses clefs ensemble. D'accord, il ne l'avait pas remarqué immédiatement. Mais même ensuite, il n'avait rien changé à son habitude et il continuait d'avoir un porte-clefs différent pour chacune de ses clefs. Ainsi, songeait-il, s'il perdait une clef (ce qui était très susceptible de lui arriver tôt ou tard), au moins il ne les perdrait pas toutes en même temps. Et la seconde raison, c'était que chacun de ses porte-clefs était aussi un porte-bonheur.
Parce qu'il était nerveux et pressé, il essaya d'abord de faire entrer la clef violette à l'envers, avant de réussir à la tourner correctement dans la petite serrure de la boîte aux lettres. Il ramassa le courrier d'une main moite et se hâta dans les escaliers qui menaient à son appartement tout en passant les enveloppes en revue. Facture d'eau, facture d'électricité (son père allait être de mauvaise humeur), relevé de compte, carte postale de Provence - Martinien soupira de soulagement. Son relevé de notes n'était pas encore arrivé ! Son expiration, toutefois, se bloqua un instant plus tard, comme ses doigts se crispaient sur la carte.
Il la contempla longuement sans la retourner, puis il s'aperçut qu'il était arrivé devant la porte de son appartement et entra. Il laissa le courrier sur la table de la cuisine, garda la carte à la main tandis qu'il allait se chercher un verre, la garda encore pour prendre la bouteille de lait dans le réfrigérateur. Il posa le verre sur la table, la carte à côté, se versa du lait en la surveillant du regard, referma la bouteille, et s'assit. Il but une grande gorgée de courage, mais ne put se résoudre à toucher à la carte postale autrement qu'avec les yeux. Une carte très banale pourtant, avec un champ de lavande et du soleil, une de ces photographies trop paisibles d'où s'élevait le chant de cigales muettes. Trois quarts du verre de lait avaient disparu lorsque son père arriva, et la carte n'avait toujours pas bougé.
- Tu as oublié la clef de la boîte aux lettres dans la serrure ! cria Armand depuis l'entrée.
Martinien ne dit rien, parce qu'il n'était pas sûr que sa voix porte jusqu'à la pièce d'à-côté. Son père entra en fronçant les sourcils.
- Ben alors ? Tu fais cuire les steacks ?
- J'ai pris le courrier, dit Martinien.
- J'ai vu, ricana Armand. J'ai laissé ta clef en bas, tu n'as qu'à aller la chercher toi-même. Et si on te la vole, je te laisserai acheter une nouvelle serrure, je te préviens !
- On a reçu une carte postale.
- De qui ? fit Armand.
Martinien ne parvint à produire qu'un petit bruit curieux. Armand sembla alors seulement réaliser l'état de nervosité de son fils et balança la poêle dans l'évier. Par réflexe, Martinien enfonça craintivement la tête entre ses épaules.
- Qu'est-ce qu'elle dit ? demanda Armand froidement.
- Je… ne l'ai pas lue.
Armand s'empara vivement de la carte. Il la lut, ses yeux s'agitant à toute vitesse. Il eut un rire qui ressemblait à un gémissement et la jeta sur la table. Elle atterrit dans l'assiette des steacks. Martinien la récupéra et l'essuya soigneusement avec la manche de son pull.
- Je vais prendre une douche, grommela Armand d'une voix basse. Fais cuire la viande et mets la table en attendant.
De nouveau seul, Martinien retourna doucement la carte posée dans son giron. Il ignora dans un premier temps l'écriture familière et observa le timbre et le cachet de la poste. C'était un timbre guyannais. La carte était partie une semaine auparavant.
***
La colo (scène Sirius/Remus du premier chapitre)
notes :
- Une lune bleue, c'est quand il y a deux fois une pleine lune dans un même mois.
- Cette scène n'est pas intégrale :D.
« Tu peux croire ça? fit Sirius en s'affalant, jambes sur un accoudoir, dans l'un des fauteuils moelleux de Remus. Même Dumbledore nous traîte comme un vieux couple!
- C'est ridicule… acquiesça mollement Remus. Thé?
- Non, merci.»
Sirius fixa un instant Remus du regard, avant de renverser la tête en arrière pour observer le plafond.
« C'est vrai qu'on a couché quelquefois ensemble, mais…
- Ce n'est pas comme si nous étions amoureux, compléta Remus en sirotant son thé.
- Oui, voilà!» fit Sirius avec un rire consterné.
Remus reposa un peu brutalement sa tasse sur la table.
« À propos, tes amours, Padfoot, qu'en est-il? demanda-t-il d'un ton ennuyé. Homme, femme récemment?
- Non, mais un joli Golden Retriever.
- Mmh, moi non plus.»
Sirius roula la tête du côté de Remus et il s'amusa de voir l'autre homme considérer d'un air soucieux la pilosité de son avant-bras.
« La pleine lune est dans trois nuits, non?
- Deux.
- Seulement?
- C'est une lune bleue, mes hormones ne se sentent plus, soupira Remus.
- Mon pauvre Moony! Comment se fait-il que tu ne m'aies pas encore sauté dessus malgré les poses lascives que je prends sous tes yeux depuis tout à l'heure?»
Remus lui fit un vague sourire, avant de reprendre l'examen de ses ongles.
« Moony… appela Sirius.
- Mmh?
- Tu veux qu'on s'envoie en l'air?
- Oh oui, de la montgolfière, j'en rêve.
- J'ai envie de toi, Moony.»
L'autre ne leva pas les yeux.
« Ne parle pas comme un vulgaire dragueur de bas étages.
- Si tu n'as pas envie de moi, je te fais une petite danse sexy pour te faire changer d'avis.»
Un petit sourire vint aux lèvres de Remus presque malgré lui.
***
Fic
30_baisers : thème 26 "si seulement tu étais à moi"
À Poudlard, école de sorcellerie, il était de notoriété publique que le gros chien, là, le noir, il était à Severus Snape (le grand, avec le nez), alors pas touche. Les rares personnes qui osaient s'intéresser un tant soit peu à Severus Snape, et qui devaient aisément se compter sur les doigts d'une main de lépreux, savaient pertinemment que l'animal était le bien le plus précieux du maître de potions. Les autres avaient dû rapidement s'en douter. De mémoire d'homme, ce chien était le seul être vivant à avoir jamais franchi la porte de l'antre du sinistre professeur, ce qui n'allait bien sûr pas sans générer bon nombre de plaisanteries douteuses quant aux pratiques sexuelles de ce dernier.
***
Chiche! - bonus DVD - fin alternative
note : C'est un petit bout de la fin où l'amour triomphe toujours. Vous allez vite voir que le ton n'est pas des plus sérieux :3.
Le feu de leurs cœurs était à présent descendu plus bas - au niveau des reins, par là. Ils commençaient à laisser échapper de longs gémissements, qui fort heureusement ne furent pas remarqués par Mme Pince puisque, par chance, elle étrennait son nouveau walkman en écoutant du heavy metal avec le volume au maximum.
« Oh, Severus…
- Oh, Sirius…
- Il faut que je te dise…
- Oui?
- Je… Je n'ai jamais cessé de t'aimer!
- Tu veux dire que quand tu m'as lancé vers une mort certaine, c'était par amour?
- Évidemment!
- Oh, je suis tellement heureux!
- C'est vrai?
- Je t'aime tellement!
- Cool!
- Tu m'as tant manqué durant ces deux semaines de séparation définitive…
- Embrassons-nous!
- Oui!
- …
- …
- Encore!
- …
- …
- Tu crois qu'il serait indécent de faire l'amour sur une table de la bibliothèque?
- Tu veux dire dans un lieu public en plein jour quand n'importe qui pourrait arriver et quand la vieille bibliothécaire est juste à côté?
- Oui!
- Bien sûr que non.»