Aujourd'hui, je suis allée au cinémaaaa.
Début d'après-midi : Wallace & Gromit - Le mystère du lapin-garou (enfin!). Pas mal. J'ai préféré celui avec les moutons. Mais les lapins étaient chou :D. (la bonne blague.)
Bon, mais surtout, ce soir : Everything is illuminated. Guh.
J'avais eu envie de voir ce film en voyant cette photo :
Puis mon intérêt avait été avivé en tombant sur une icône d'un gens, qui m'a fait découvrir le look donné à Elijah Wood :
Et j'ai voulu absolument le voir avec l'affiche :
Précisons qu'à ce point-là, je ne savais absolument pas de quoi parlait le film.
Je n'en ai d'ailleurs pas su davantage avant aujourd'hui, où mon père m'a lu un extrait de la critique Télérama, qui décrivait le personnage d'Elijah :
"Jonathan est un garçon plein de phobies et de manies, notamment celle d'enfermer toutes les choses auxquelles il attache une valeur sentimentale dans des sachets transparents comme ceux qu'en utilisent les policiers pour préserver les indices d'un crime."
Huhu ^^. C'est pas tout à fait exact, mais peu importe.
Everything is illuminated est à l'image de son titre : beau et bizarre. C'est magnifiquement filmé. J'aime les films dont on peut regarder un plan, sur pause, et trouver ça joli. J'aime que le réalisateur travaille dans le détail. Un plan n'a jamais à être simplement usuel, simplement utile. Un plan peut toujours faire une bonne photo. J'aime avoir l'impreson en regardant un film que le réalisateur a travaillé chaque image avec soin.
Donc c'est beau. Je retiendrai : le drap, le mur à objets, le cadrage sur les pieds, le champ de tournesol, la chambre vide.
Je n'ai pas dit que c'était parfait. Mais c'est du suffisamment bon boulot pour mériter qu'on en oublie les imperfections.
Voilà pour la forme.
Le fond… Jonathan, un jeune juif américain, se voit léguer par son grand-père une photo qui date de sa jeunesse, en Ukraine. Sur la photo, il figure au côté d'une jeune femme, Augustina - ce n'est pas sa grand-mère, et celle-ci ne veut rien en dire. Jonathan va dès lors entreprendre de retrouver cette femme, dans son village paumé d'Ukraine. Débute un road-movie tape-cul et poétique… Le narrateur est le "guide" ukrainien qu'il paie pour être emmené jusqu'au village ukrainien. Sacré personnage ^^! C'est à son anglais approximatif qu'on doit ce titre étrange.
Ce film est adapté d'un roman de Jonathan Safran Foer. Je ne l'ai pas lu, je ne peux donc pas juger la qualité de l'adaptation. Mais l'histoire a à peu près tout ce qu'il faut. D'abors, c'est insolite. Ensuite, c'est drôle. Enfin, c'est émouvant. Je me suis retrouvée au bord des larmes. J'ai été touchée comme il se doit. C'est une très belle contribution au devoir de mémoire… Une occasion de voir un peu les ravages de la seconde guerre mondiale là-bas, à l'est. Nous, à l'ouest, on en a rarement une si bonne approche.
♥
…et puis faut du culot pour aller mettre des verres-loupes à Elijah Wood qui a déjà les yeux ÉNORMES au naturel XD.
Ce film m'a redonné des idées pour l'histoire du défi NaNo que du coup j'ai pas finie! Il faudra que je m'y remette. J'ai tellement, tellement d'idées pour ce texte.