"... en voilà un plaisant présent !"
Merci à amaretta qui m’a sorti ça, l’autre jour, ahah !
Comme je le disais dans
ce post [lien LiveJournal], j’étais à la recherche désespérée de mûres pour cuisiner un faisan rôti aux châtaignes et à la sauce aux mûres.
Et beh, c’est chose faite, maintenant !
Ce qui est fait n’est plus à faire et heureusement, ce n’est pas en faisant qu’on devient faisan !
C’était mon baptême du gibier sauvage et je suis contente ; l’EpicFail que je craignais n’a pas eu lieu !
C’était plus robuste que de la viande de poulet, forcement et donc, un peu plus délicat à cuire, mais c’était très bon et très nourrissant.
Attention : Ces oiseaux ont été abattus à l'état sauvage. Le produit peut éventuellement contenir des fragments de plombs!
Non, rigolez pas, c’est sérieux ! Y’avait vraiment du plomb dans la bestiole, la pauvre.
La recette (avec image) :
Comme vous pouvez le voir, il a vraiment une tronche de poulet rôti, mais en fait, il est beaucoup plus petit qu’un poulet (forcement) et aussi infiniment moins gras. A tel point que la viande est difficilement "arrachable" des os. Mais c’est peut-être parce que c’était un faisan d’Ecosse, buahaha !
C’est aussi d’un goût plus fort, un peu comme la différence bœuf/taureau, mais c’est quand même agréable, surtout si c’est bien cuit.
Recette pour 2 personnes :
Notez : Avec un faisan, on mange copieusement pour deux personnes et sur deux repas, comptant sur les restes, le lendemain, lol. Donc, rassurez vous, pas besoin d’acheter quinze bestiaux pour quatre, vous faites pas un banquet pour "L’Assemblée des Chefs de Clan", non plus ! haha
Dans le cas où, comme moi, vous ayez un faisan surgelé, laissez-le décongeler « seul », sans le passer au micro-onde ou quoi. Laissez-le en dehors du congelo ou frigo, dans un plat, à l’abri du chat, chien, pigeon, corbeau, whatever...
Une journée suffit, normalement.
Et si il est déjà "frais", alors c’est le top, vous pouvez déjà passer à l’étape suivante.
Il faut rincer le faisan et l’éponger avec de l’essuie-tout, qu’il soit le moins humide possible dans l’idéal. Assaisonnez ensuite avec du sel et du poivre, dedans et dehors.
NOTE : A partir de là, y’a des recettes qui proposent de lier deux tranches de lard sur la poitrine du faisan avec du fil de cuisine. Personnellement, je l’ai pas fait, j’avais pas un bon feeling sur cette idée, sur un premier faisan.
Quoi qu’il en soit, ça change pas l’étape suivante.
Faites ensuite chauffer de l’huile (végétale) dans une poêle avec un peu de beurre pour y faire revenir le faisan. Pas longtemps, juste l’histoire de les dorer un peu.
Préchauffez votre four à 220°C et laissez cuir pendant 60 à 70 minutes.
Voilà pour la viande.
L’accompagnement de châtaignes.
J’avais acheté des châtaignes en conserve, donc j’ai pas eu à m’inquiéter de les faire bouillir moi-même.
Donc, une fois qu’elles sont bouillies (ou rincées au sortir de la conserve), faites-les dorer dans le reste de beurre de la cuisson du faisan. Comme je faisait aussi une sauce aux mures avec les châtaignes, j'ai choisit de ne pas les sucrer comme certaines recettes l'autorisent parce que je voulais pas que ce soit trop écoeurant.
Sinon, pour ceux qui ne voudraient pas des mûres avec, saupoudrez vos châtaignes de cassonade, pendant la cuisson. Ou bien, certaines recettes parlent de sucre glace.
Ensuite, j’ai versé les châtaignes encore chaudes autour du faisan, dans le jus de cuisson.
La sauce aux mûres.
J’ai acheté chez "Picard", un sac de 450gr de mûres sauvages (cueillies à la main, siouplé, lol !) surgelées. Je les ai laissées décongeler toute la nuit dans un plat au frigo et le lendemain, je les ai sorties un peu moins d’une heure avant de commencer la préparation du faisan.
Faites cuire 250gr (ou plus, c’est selon !) de mûres dans un fond d'eau et écraser les avec une cuillère en bois. Salez et poivrez si vous voulez.
Certaines recettes disent de rajouter un trait de vin rouge ou de vinaigre de framboise (particulièrement si c’est une sauce aux framboises qui est faite, puisque la recette est rigoureusement la même !) mais moi, j’avais pas de vin rouge alors j’en ai pas mit, hehe.
Ajoutez une noisette de beurre pour lier et portez à ébullition.
Il faut servir la sauce bien chaude même si froide, elle est pas dégueu’. C’est juste que c’est meilleur. Et « à part » du reste, c’est mieux, ça permet de tremper sa viande ou ses châtaignes dedans.
Mais après, c’est selon les goûts des gens, je pense... Toutes les recettes parlent de servir plus ou moins à part du reste, quand même.
Certaines recettes rajoutent d’ailleurs de la crème fraîche avant l’étape du service. J’en ai pas mit, je voulais que ça ai vraiment que le goût des mûres.
Et voilà, régalez vous, lol !
C’était mieux réussi que ce que je pensais faire et ça fait plaisir, lol. Après, en ce qui me concerne, j’ai trouvé que le faisan était vraiment une viande très bonne, mais je voue toujours mon amour inconditionnel et sans limites au poulet et la "douceur simple" de sa viande.
C’est pas la même viande, d’ailleurs, donc, c’est pas vraiment comparable, mais la méthode de cuisson et les recettes étant pratiquement les mêmes, j’ai mit tout ça "dans le même panier". Et une semaine avant, j’avais fait mon premier poulet rôti. Huhuhu...
Et oui, le poulet, jusqu’à présent, je me contentais de le manger. Je l’avais encore jamais cuisiné "entier", c’était toujours que des morceaux ; cuisses, ailes, blancs,... etc.
Et donc, goinfrage du faisan en regardant l’étape Coupe du Monde de Göteborg (CSO/jumping) sur Equidia, puisque c’était dimanche soir. (Un massacre, d’ailleurs ! Que quatre participants au barrage ?! Woaw...)
Du gibier et des joutes... Arrrh ! XD
.