WE normand
Edith>> Allez quelques photos ont été rajoutées à la fin de ce post.
La Normandie. J'avais un peu peur d'y retourner, après le moral plus bas de terre que j'avais ramené la dernière fois. Mais cette fois j'avais un atout dans ma manche : Kciop. Pourtant il y'en avait des bâtons dans nos roues.
Un rendez vous chez le chirurgien à l'autre bout de Paris une heure avant le départ du train. Juste mais on tente quand même. Nous sommes finalement à la gare avec une demi-heure d'avance, pour apprendre que suite à des problèmes mécaniques, le train qui précédait le notre a été annulé, et le notre a au moins 20 minutes de retard. Un peu énervés quand enfin le train se met en place, c'est la panique pour savoir si les places réservées sont valables ou pas, où se trouvent les wagons réservés qui sont finalement valides, étant donné que nous avons deux wagons 1/2/3. Enfin, après deux tentatives, nous parvenons à chasser les occupants de nos places - oui nous sommes jeunes, mais eux aussi - et nous installons pour ce voyage de 3h20. Nous étions attendus à l'arrivée de mes parents, qui rentraient tout juste du restaurant où ils avaient emmené mon frère et son amie. Nous filons nous coucher, la surpopulation du train nous ayant tués
Nous nous faisons réveiller le lendemain par mon frère. Il est 11h15, la mer est haute. Pour ceux qui ne savent pas, la baie du Mont St Michel présente les plus grands phénomènes de marée. Aussi ce n'est pas l'homme qui impose ses horaires de baignade à la mer, mais bien le contraire. Le bain fut rafraîchissant et sportif. Nager de la promenade au plongeoir difficile pour quelqu'un qui n'a pas d'endurance comme moi. J'ai également paniqué, car sans mes lunettes, je n'arrivais plus à retrouver Kciop qui ne nous avait pas suivi jusque là. La douleur de son épaule était telle qu'il n'a pas pu nager avec nous. C'est un soulagement pour lui de penser que l'opération aura lieu cette semaine, car il est clair à présent qu'il n'aurait pas pu reprendre le badminton en Septembre sans ça. Il a pourtant persévéré à chacun de nos bains quotidiens.
Profitant de la marée, Riwen et moi avons emmené nos chéris à la pêche aux Fias. Je crois que c'est un nom régionnal. Pour vous situer, cela ressemble à des Clams américains, sauf que la coquille est très fine et par conséquent fragile. Ils ne peuvent être pêchés qu'à la main, et à deux endroits dans le monde. Ce qui rend la pêche difficile, c'est qu'en plus d'être fins, la coquille est tranchante. Pendant tout le début de la pêche, Riwen et moi avons montré, préparé nos compagnons à mettre les mains dans le sable, en prévenant que c'était dangereux et donc qu'on préférait leur trouver des trous ultra clean et faciles. Kciop en paresseux a trouvé des bêtes déjà sorties du sable, le chanceux. Shiri après ses déboires des jours précédents n'a pas eu l'autorisation de mettre les mains dans le sable.
Et comme fait exprès, pour étayer nos propos. une famille de pêcheur y allait à la fourche. Cassant sa fourche et voyant que nous pêchions les mêmes bêtes qu'eux, ils ont voulu mettre la main au sable. 5 minutes plus tard, deux d'entre eux se dirigeaient vers nous "vous n'auriez pas des mouchoirs? C'est vraiment dangereux votre technique de pêche, regardez nos mains" Du coup Shiri voyant cela n'a plus bronché aux interdictions de Riwen.
Nous avons complété le séjour par des après-midi cartes - alalala qu'est-ce que j'ai perdu à la belote. Forcément, j'ai le cerveau d'un légume qui arrive plus à compter les cartes dans plus de 2 couleurs, et ne se souvent plus des plis d'un tour à l'autre - ainsi que par une visite des nocturnes du Mont St Michel à l'heure du coucher de soleil. Magnifique avec le mascaret - la première vague signalant la remontée des eaux dans les rivières des bords de mer. J'étais toujours arrivée le soleil déjà couché, j'ai donc pu profiter cette fois de la vue, tranquillement installée dans le cloître avec Kciop, et du jeu des vitraux sur le granit. Un régal.
Les filles/petites démones normandes, étaient occupées par un programme concocté par leur père. Nous ne les avons vues que le dimanche. Alice nous a régalé de ses cris en se bagarrant avec sa soeur et faisant le ninja pour faire "concurrence" à Kciop. Les associations d'idées... Heureusement qu'il est de bonne composition mon chéri. Entre les "oh t'a des petits yeux" "t'es pas vraiment jaune en fait" "je peux toucher tes cheveux pour voir si ils sont comme les miens?" ça l'a fait rire. Je savais qu'il le prendrait comme ça, et heureusement. Je n'aurais plus su où me mettre sinon.
Le retour se fait finalement en voiture avec Philou. Grand bien nous en fit, car les problèmes techniques de vendredi n'étaient manifestement pas résolus, et les trains immobilisés à 1/2h de rails de Granville nous ont conforté dans notre choix d'avoir accompagné Philou. Bon la route n'était pas très dégagée, il y'avait encore des bouchons à Mantes à 2h du matin.
Le retour est tout de même mouvementé, les repas lourds du WE portant sur l'estomac. La maman de Kciop nous attendait à Paris, râleuse ou pas? je dirais oui au ton. Et la chaleur a fait sauter l'alimentation de son ordinateur alors que nous nous endormions.
Un beau retour. Enfin pas encore de quoi gâcher les effets bénéfiques du WE, notamment un nez couvert de tâches de rousseurs, et les épaules rouges qui céderont bientôt la place à de jolies épaules brunes. J'ai également pu gribouiller quelques croquis, et avancer le premier court d'histoire de la magie à Poudlard. Rien d'achever, que des ébauches, mais ça avance un peu.
Note : mon blog n'est pas vide. Il n'est plus à coeur ouvert, c'est tout :-)
Edith>> Quelques photos pour vous faire baver.
Kciop et moi, en grande activité Sieste dans le jardin de mon Grand-père.
Le Mont St Michel, au détour d'un escalier.
Le Mont de nuit.
Le Clocher et l'Archange vu du cloître.
La Normandie. J'avais un peu peur d'y retourner, après le moral plus bas de terre que j'avais ramené la dernière fois. Mais cette fois j'avais un atout dans ma manche : Kciop. Pourtant il y'en avait des bâtons dans nos roues.
Un rendez vous chez le chirurgien à l'autre bout de Paris une heure avant le départ du train. Juste mais on tente quand même. Nous sommes finalement à la gare avec une demi-heure d'avance, pour apprendre que suite à des problèmes mécaniques, le train qui précédait le notre a été annulé, et le notre a au moins 20 minutes de retard. Un peu énervés quand enfin le train se met en place, c'est la panique pour savoir si les places réservées sont valables ou pas, où se trouvent les wagons réservés qui sont finalement valides, étant donné que nous avons deux wagons 1/2/3. Enfin, après deux tentatives, nous parvenons à chasser les occupants de nos places - oui nous sommes jeunes, mais eux aussi - et nous installons pour ce voyage de 3h20. Nous étions attendus à l'arrivée de mes parents, qui rentraient tout juste du restaurant où ils avaient emmené mon frère et son amie. Nous filons nous coucher, la surpopulation du train nous ayant tués
Nous nous faisons réveiller le lendemain par mon frère. Il est 11h15, la mer est haute. Pour ceux qui ne savent pas, la baie du Mont St Michel présente les plus grands phénomènes de marée. Aussi ce n'est pas l'homme qui impose ses horaires de baignade à la mer, mais bien le contraire. Le bain fut rafraîchissant et sportif. Nager de la promenade au plongeoir difficile pour quelqu'un qui n'a pas d'endurance comme moi. J'ai également paniqué, car sans mes lunettes, je n'arrivais plus à retrouver Kciop qui ne nous avait pas suivi jusque là. La douleur de son épaule était telle qu'il n'a pas pu nager avec nous. C'est un soulagement pour lui de penser que l'opération aura lieu cette semaine, car il est clair à présent qu'il n'aurait pas pu reprendre le badminton en Septembre sans ça. Il a pourtant persévéré à chacun de nos bains quotidiens.
Profitant de la marée, Riwen et moi avons emmené nos chéris à la pêche aux Fias. Je crois que c'est un nom régionnal. Pour vous situer, cela ressemble à des Clams américains, sauf que la coquille est très fine et par conséquent fragile. Ils ne peuvent être pêchés qu'à la main, et à deux endroits dans le monde. Ce qui rend la pêche difficile, c'est qu'en plus d'être fins, la coquille est tranchante. Pendant tout le début de la pêche, Riwen et moi avons montré, préparé nos compagnons à mettre les mains dans le sable, en prévenant que c'était dangereux et donc qu'on préférait leur trouver des trous ultra clean et faciles. Kciop en paresseux a trouvé des bêtes déjà sorties du sable, le chanceux. Shiri après ses déboires des jours précédents n'a pas eu l'autorisation de mettre les mains dans le sable.
Et comme fait exprès, pour étayer nos propos. une famille de pêcheur y allait à la fourche. Cassant sa fourche et voyant que nous pêchions les mêmes bêtes qu'eux, ils ont voulu mettre la main au sable. 5 minutes plus tard, deux d'entre eux se dirigeaient vers nous "vous n'auriez pas des mouchoirs? C'est vraiment dangereux votre technique de pêche, regardez nos mains" Du coup Shiri voyant cela n'a plus bronché aux interdictions de Riwen.
Nous avons complété le séjour par des après-midi cartes - alalala qu'est-ce que j'ai perdu à la belote. Forcément, j'ai le cerveau d'un légume qui arrive plus à compter les cartes dans plus de 2 couleurs, et ne se souvent plus des plis d'un tour à l'autre - ainsi que par une visite des nocturnes du Mont St Michel à l'heure du coucher de soleil. Magnifique avec le mascaret - la première vague signalant la remontée des eaux dans les rivières des bords de mer. J'étais toujours arrivée le soleil déjà couché, j'ai donc pu profiter cette fois de la vue, tranquillement installée dans le cloître avec Kciop, et du jeu des vitraux sur le granit. Un régal.
Les filles/petites démones normandes, étaient occupées par un programme concocté par leur père. Nous ne les avons vues que le dimanche. Alice nous a régalé de ses cris en se bagarrant avec sa soeur et faisant le ninja pour faire "concurrence" à Kciop. Les associations d'idées... Heureusement qu'il est de bonne composition mon chéri. Entre les "oh t'a des petits yeux" "t'es pas vraiment jaune en fait" "je peux toucher tes cheveux pour voir si ils sont comme les miens?" ça l'a fait rire. Je savais qu'il le prendrait comme ça, et heureusement. Je n'aurais plus su où me mettre sinon.
Le retour se fait finalement en voiture avec Philou. Grand bien nous en fit, car les problèmes techniques de vendredi n'étaient manifestement pas résolus, et les trains immobilisés à 1/2h de rails de Granville nous ont conforté dans notre choix d'avoir accompagné Philou. Bon la route n'était pas très dégagée, il y'avait encore des bouchons à Mantes à 2h du matin.
Le retour est tout de même mouvementé, les repas lourds du WE portant sur l'estomac. La maman de Kciop nous attendait à Paris, râleuse ou pas? je dirais oui au ton. Et la chaleur a fait sauter l'alimentation de son ordinateur alors que nous nous endormions.
Un beau retour. Enfin pas encore de quoi gâcher les effets bénéfiques du WE, notamment un nez couvert de tâches de rousseurs, et les épaules rouges qui céderont bientôt la place à de jolies épaules brunes. J'ai également pu gribouiller quelques croquis, et avancer le premier court d'histoire de la magie à Poudlard. Rien d'achever, que des ébauches, mais ça avance un peu.
Note : mon blog n'est pas vide. Il n'est plus à coeur ouvert, c'est tout :-)
Edith>> Quelques photos pour vous faire baver.
Kciop et moi, en grande activité Sieste dans le jardin de mon Grand-père.
Le Mont St Michel, au détour d'un escalier.
Le Mont de nuit.
Le Clocher et l'Archange vu du cloître.