Au revoir Papi...
Il est difficile de dire que nous avons connu notre grand-père alors que tout au plus nous avons partagé les 30 dernières années de sa vie. Pour nous, Papi c’était le monsieur en grande robe noire, petit par la taille mais grand par l’esprit. Ou le monsieur en veste, avec sa petite fleur rouge (1), été comme hiver. Il était bon et modeste.
C’était le monsieur curieux qui voulait le silence et la paix à l’heure des informations, toujours avide des nouvelles de nos études, de nos métiers, de nos voyages ou simplement du récit de notre quotidien. Il prodiguait alors ses conseils bienveillants.
En digne patriarche au bout de la longue tablée, il nous a appris les chansons de son enfance et à rire des mots avec lesquels il jonglait avec grâce et humour. Il aimait les chiffres, c’était un vrai comptable, économe mais charitable. Les chiffres étaient sa vie.
Il nous a fait aimer la Manche, nous entrainant dans les longues promenades qu’il faisait quotidiennement son journal à la main, sa bichette ou encore son fameux sécateur. La récolte des cerises, tout comme la pêche aux fias ont toujours été de grands moments de joie (2).
Papi était passionné. Il conserva une forte emprise sur le présent. Entouré de nous et de sa famille, ouvert à tous mais avec des principes très strictes envers lui-même, il vêcu jusqu’à la fin avec un étonnant dynamisme, une très grande lucidité et une insatiable curiosité.
Nous étions très fiers de notre grand-père qui était toujours prêt à nous accueillir seuls, avec nos compagnons ou avec des amis. Nous garderons ses « Allo allo ! » sonores et vibrants au téléphone, ou ses « Ma fille » ou « Mon fils » qui démontraient sa fierté pour chacun d’entre nous.
(1) La légion d’honneur est symbolisée par une petite fleur rouge à la boutonnière des vestes de costume.
(2) Le texte a ici été modifié car il donnait la position de notre coin de pêche, et un pêcheur ne donne jamais son coin.
Texte rédigé par les deux petites filles ainées, conseillées par les deux sœurs.
C’était le monsieur curieux qui voulait le silence et la paix à l’heure des informations, toujours avide des nouvelles de nos études, de nos métiers, de nos voyages ou simplement du récit de notre quotidien. Il prodiguait alors ses conseils bienveillants.
En digne patriarche au bout de la longue tablée, il nous a appris les chansons de son enfance et à rire des mots avec lesquels il jonglait avec grâce et humour. Il aimait les chiffres, c’était un vrai comptable, économe mais charitable. Les chiffres étaient sa vie.
Il nous a fait aimer la Manche, nous entrainant dans les longues promenades qu’il faisait quotidiennement son journal à la main, sa bichette ou encore son fameux sécateur. La récolte des cerises, tout comme la pêche aux fias ont toujours été de grands moments de joie (2).
Papi était passionné. Il conserva une forte emprise sur le présent. Entouré de nous et de sa famille, ouvert à tous mais avec des principes très strictes envers lui-même, il vêcu jusqu’à la fin avec un étonnant dynamisme, une très grande lucidité et une insatiable curiosité.
Nous étions très fiers de notre grand-père qui était toujours prêt à nous accueillir seuls, avec nos compagnons ou avec des amis. Nous garderons ses « Allo allo ! » sonores et vibrants au téléphone, ou ses « Ma fille » ou « Mon fils » qui démontraient sa fierté pour chacun d’entre nous.
(1) La légion d’honneur est symbolisée par une petite fleur rouge à la boutonnière des vestes de costume.
(2) Le texte a ici été modifié car il donnait la position de notre coin de pêche, et un pêcheur ne donne jamais son coin.
Texte rédigé par les deux petites filles ainées, conseillées par les deux sœurs.