Texte à la colère
Je sens vos regards de haine et de dégoûts que vous posez sur moi. C'est pas parce que je suis différente que vous devez me juger!
Je n'accepterais pas les "finalement nos souspcons étaient fondés", "ca ne m'étonne pas d'elle".
Je vous regarde me regarder. Le spectacle vous plait ? Ou dois-je jouer les singes savants pour vous ? Dois-je faire une pirouette ? Me prosterner et baver allégrement à vos pieds ?
Je vous cracherais au visage mon aversion pour vous. Je vous méprise, hais, vomis.
Vous n'êtes même pas digne de vivre, misérables humains.
Pourquoi suis-je différente ? Et pourquoi devrais-je recevoir tout votre mépris pour chaque chose non-normal ?
Je suis consterné de voir ce que j'ai vu. Cet abandon.
Oui abandon, je peux le dire. Quand les personnes qu'on aime se détourne de vous.
Alors je cri haut et fort mon amour pour elle. Elle qui m'a donné la force, elle qui m'a soutenu, elle... Elle qui m'a aimé.
Pourquoi est-ce si abjecte d'aimer une femme en étant soit-même une ? Expliquer, vous qui détenez la sagesse ! Ne me laissez pas ainsi, ignorante de votre savoir.
Pourquoi détournez-vous le regard ? Par gêne ? Par faiblesse ? Osez me regarder en face et me dire pourquoi c'est si mal d'être ce que je suis.
Vous me l'avez enlevé. Vous me l'avez arraché à mes bras. Elle est parti loin, si loin que je ne peux la rattraper. Si froide, si innaccessible. Pitié, faites que ca s'arrête, cette souffrance, ce manque.
Je l'aurais aimé jusqu'à la fin. Du tout début à vos regards de haine. A nos effleurement jusqu'à vos bousculades.
Finalement vous avez gagné. Car sans elle, je ne suis rien. Rien d'autre qu'une coquille ayant un jour vécu.
Je t'aime ma chérie, ne pars pas trop loin que je puisse rattraper mon retard.